Nombre de messages : 16116 Age : 68 Localisation : région lyonnaise Date d'inscription : 01/10/2005
Sujet: Re: (ESA/NASA) Mission Hera (Astéroïde Didymoon) Sam 30 Juin 2018 - 13:41
Une mission candidate donc. Dans quelle "catégorie" des missions de l'ESA pourrait-elle candidater ?
Si j'ai compris la présentation , il s'agit "en amont" d'obtenir des informations sur la structure de l'astéroïde ..... Didymoon. Resterait ensuite à le dévier s'il était impacteur de la Terre.
Outre que le temps disponible pour mener à bien étude puis tenter un impact de déviation sera probablement faible (on surveille ... mais on est loin de détecter tôt ceux de taille modeste)
Et la technique d'impact reste bien aléatoire ..... l'impacteur qu'on peut envisager a forcément une masse bien inférieure à un astéroïde fut-il assez modeste ..... et je me demande quelle vitesse on serait capable de lui communiquer pour que sa quantité de mouvement puisse faire "le poids"* pour provoquer la déviation salvatrice ?
Si j'ai compris la présentation , il s'agit "en amont" d'obtenir des informations sur la structure de l'astéroïde ..... Didymoon. Resterait ensuite à le dévier s'il était impacteur de la Terre.
Outre que le temps disponible pour mener à bien étude puis tenter un impact de déviation sera probablement faible (on surveille ... mais on est loin de détecter tôt ceux de taille modeste)
Et la technique d'impact reste bien aléatoire ..... l'impacteur qu'on peut envisager a forcément une masse bien inférieure à un astéroïde fut-il assez modeste ..... et je me demande quelle vitesse on serait capable de lui communiquer pour que sa quantité de mouvement puisse faire "le poids"* pour provoquer la déviation salvatrice ?
* façon de parler
Didymoon n'a pas été choisi parce-qu'il est dangereux. C'est juste de l'entrainement pour dévier des astéroïdes (et aussi de la science ^^ ). Il a été choisi pour cette mission sur deux critères : 1 - Il appartient à un système double (c'est la lune de l'astéroïde Dydimos). Ce qui permettra de mesurer avec plus de précision que si c'était un astéroïde simple l'impact qu'a eu la sonde DART sur sa trajectoire. 2 - Cet astéroïde double passera près de la Terre en 2022.
La sonde DART (NASA) impactera Dydimoon le 7 octobre 2022 La sonde HERA (ESA) étudiera de près l'impact de DART en 2026 (si cette dernière mission est validée - réponse en 2019)
Merci de prendre la peine de rappeler ces précisions concernant le système de Didymoon.
On ne tenterait pas (pour répondre à un impératif de sécurité) de dévier ..... un non-impacteur s'il risquait de se transformer en impacteur.
Mais la finalité de l'expérience c'est bien de chercher à savoir comment réagir (et avec quelles techniques) si un impacteur se présentait. Et là les paramètres de détection précoce, et la détermination de la trajectoire et de la vitesse, masse, etc ... de l'objet seraient cruciaux. Et AMHA ... le temps serait compté pour réagir et espérer un résultat.
Si un gros impacteur peut-être détecté tôt .... c'est une autre histoire pour les plus petits qui pourraient quand même causer de gros dégâts, sans qu'on ait le temps de mettre en oeuvre une quelconque stratégie
[mode blague ON] - C'est ce qu'ils ont annoncé à la télé ce matin. C'est pour dans trois jours ! - Bah, pas grave on prend le prochain BFS et on s'établit sur Vénus. - Mais Mme Maria a pris des RTT, comment je fais pour les bagages ? [mode blague OFF]
Si un jour on détecte une menace trop tard, ce sera la méthode arme(s) nucléaire(s) et le traité de l'Espace, qui n'est déjà je pense pas très respecté, sera contourné car ça arrangera tout le monde
Une arme nucléaire c'est pas simple à mettre en oeuvre, y a que dans les films ou l'on appuie sur le bouton et Boum. Il faut l'emmener là ou on a besoin d'elle, soit la mettre en surface et espérer que le blast soit suffisant pour dévier le caillou soit la mettre dans une cavité pour transformer le planétoïde en graviers et ça on sait pas faire pour le moment ! On va demander à Bruce Willis s'il a des tuyaux là dessus. Ah au fait on n'a pas de lanceur disponible non-plus, ça fait quelques problèmes à résoudre.
C'est vrai qu'il reste pas mal d'obstacles. Même si je ne pense pas que de trouver un lanceur lourd qui serait assigné à la base à autre chose sera un problème (pourvu qu'on ait assez de temps). Il reste à voir comment transmettre un ordre à une bombe dans l'Espace alors qu'elle n'a pas été conçue pour ça. Comment lui faire faire des petites corrections de trajectoires pour bien atteindre sa cible et la faire exploser au plus près de la surface. Je pense que tout ça est réalisable, surtout si on se trouve dans l'urgence, mais ça dépend surtout du temps qu'on a entre la découverte du danger et l'impact. Si ça arrive demain, je ne vois pas d'autres solutions...
Après est-ce que ça exploserait ou dévierait efficacement un astéroïde, on ne le sait pas...
Dernière édition par Fabien0300 le Sam 11 Aoû 2018 - 17:31, édité 1 fois
- Bah, pas grave on prend le prochain BFS et on s'établit sur Vénus.
ça tombe bien, je propose cinq studio dans un collocation de 6 très lumineux avec vu sur les nuages (voisinage calme avec personne a moins de 50 millions de km) , par contre il faut 2 période synodique de caution.
Je vois pas l’intérêt de se débat nucléaire ou impacteur , vu le traitement que subit une tête nucléaire lancé pas un missile balistique et surtout pendant la rentré, elle est très robuste et un vol sur un lanceur commercial passera pour un trajet confortable. Donc crée un sonde "nucléaire" reviendrait a faire un impacteur (donc avec le même lanceur) dont le lest serait remplacé par une (ou des) têtes nucléaire donc le codage de sécurité on était simplifier. Donc avec une complexité légèrement supérieur, on aurait une énergie (et donc une efficacité) des millier de fois supérieur.
