SVOM (étude des sursauts gamma) - 2021

Le CNES participera à la mission chinoise SVOM destinée à l'étude des sursauts gamma. Lancement prévu en 2021.
https://twitter.com/CNES/status/807180753058533377
https://twitter.com/pbdes/status/807189807608827904
https://svom.cnes.fr/fr/feu-vert-pour-la-mission-svom

Le principal instrument de SVOM baptisé ECLAIR est en développement depuis un certain temps en France (IRFU, ...) mais l'agence spatiale française (CNES) n'avait pas les moyens de financer seule la mission.  ECLAIR est un détecteur à masque codé grand angle (2 stéradians) permettant d'observer le rayonnement X et gamma mou (6-150 keV). Ses caractéristiques doivent lui permettre de détecter environ 80 sursauts camma par an. SVOM dispose de 3 autres instruments qui doivent lui permettre de compléter ses observations sur le phénomène , un télescope à rayons X franco-britannique utilisant la technologie innovante des micro-canaux, un télescope chinois observant dans l'infrarouge proche et le visible et un détecteur chinois de rayons gamma à scintillation grand angle. Le satellite a une masse totale d'un peu moins d'une tonne et doit être placé en orbite par un lanceur chinois vers 2021. Ses performances sont nettement en deçà de l'observatoire spatial  Swift  lancé en 2004.

Excellente nouvelle, autant sur les plans politique que scientifique et industriel !

Une idée du coût pour le CNES ?

@Pline a écrit:Le principal instrument de SVOM baptisé ECLAIR est en développement depuis un certain en France (IRFU, ...) mais l'agence spatiale française n'avait pas les moyens de financer seule la mission.  ECLAIR est un détecteur à masque codé grand angle (2 stéradians) permettant d'observer le rayonnement X et gamma mou (6-150 keV). Ses caractéristiques doivent lui permettre de détecter environ 80 sursauts camma par an. Il dispose de 3 autres instruments qui doivent lui permettre de compléter ses observations sur le phénomène , un observatoire à rayons X franco-britannique utilisant la technologie innovante des micro-canaux, un télescope chinois observant dans l'infrarouge proche et le visible et un détecteur chinois de rayons gamma à scintillation grand angle. Le satellite a une masse totale d'un peu moins d'une tonne et doit être placé en orbite par un lanceur chinois vers 2021. Ses performances sont nettement en deca de l'observatoire spatial  Swif  lancé en 2004.

Comme dit Pline, c'est pour le gamma mou. Pas d'observation de la raie à 511 Kev avec cela...

Le site internet dédié à la mission est très complet et très bien fait : C'est ici. Plutôt rare les sites de missions spatiales en francais. Depuis la refonte suicidaire du site du CNES (temps de réponse dégradé, ergonomie bon marché et contenu à la fois insipide et très léger) consacré aux missions scientifiques, je ne vois guère que le site de l'Observatoire de Paris consacré à Gaïa qui, disposant sans doute de plus de moyens, a une ergonomie plus chaleureuse (ici).

Le réseau d'alerte de la mission SVOM se construit.

Il est composé de 47 antennes radio Antenne satellite VHF disposées entre +30° et -30° de latitude entre lesquelles le satellite oscillera.
Sur la carte, en rouge les stations déployées, en vert les stations à venir.


Quand un sursaut gamma sera détecté à bord du satellite, les antennes recevront et transmettront en quelques secondes, via internet, les informations au centre scientifique français de la mission (le FSC) situé au CEA Paris-Saclay.

Aujourd'hui, 10 stations sont installées : Hartebeesthoek en Afrique du Sud, Athènes en Grèce, Kourou en Guyane, Santa-Maria aux Açores (photo), Libreville au Gabon, île de Sainte-Hélène, île d’Amsterdam, Songkhla en Thaïlande, Manille aux Philippines, La Réunion.

En attendant le lancement du satellite SVOM, les stations installées sont testées en recevant les images envoyées par les satellites météorologiques américains NOAA 18 et 19.

Source : @SVOM_mission