ASTRA: Des drônes pour obscerver la haute atmosphère

ASTRA enquête sur de nouvelles méthodes pour réaliser à termes des observations à faible coût, concernant l'observation des paramètres physiques de l'atmosphère. Ces nouvelles méthodes incluent notamment, le développement d’un programme « test », pour le moment, capables de garantir l’envoi d’instruments scientifiques à des altitudes allant jusqu’aux limites de la couche stratosphérique (soit jusqu'à 50km).

L'utilisation d’avions sans pilote, de type drones pourraient réaliser ce type d’études poussées, avec un coût relatif au développement plus abordable, alors que certaines charges utiles doivent être livrés à des altitudes extrêmes induisant des coûts de développement bien plus considérables. Dans le cas où ces nouvelles méthodes d’observations soient un jour opérationnelles, cela permettrait également d’éviter un déploiement d'aéronefs pilotés par des hommes, comme lorsque les observations doivent être faites dans des environnements très pollués (par exemple, dans des nuages de cendres volcaniques) ou dans de conditions météorologiques extrêmes. Les défis du développement de ce système sont d'un caractère très pluridisciplinaire, impliquant évidemment la conception des drones, qui devront être en mesure de fonctionner dans la durée, dans des basses pressions, dans un environnement tel que la stratosphère, ainsi que dans la troposphère. En outre, les exigences de poids et de puissance concernant tous les systèmes de bord devront être réduits au minimum. La nécessité de maintenir un poids et un coût de développement pour un minimum de technologies de fabrication nouvelles demandes trop, pour le moment.

Un vol physique dans le but de recueillir des données atmosphériques nécessiteront une conception très soignée de la trajectoire et des algorithmes de contrôle de vol de l'avion. Il s'agirait d'une nécessité particulièrement impérative dans le cas où ce soit un aéronef sans moteur, qui serait amené à être utilisé.