Observation de Jupiter (et de ses satellites) depuis la Terre
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Un beau cliché de Ganymède et de Jupiter, pris par Hubble : http://www.planetary.org/blog/article/00001778/
(cliquer pour agrandir)
Invité- Invité
La tache de Jupiter observée en train de briller
Les scientifiques regardent pour la première fois la météo à l’intérieur de la plus grosse tempête du système solaire (Le système solaire est le nom donné au système planétaire composé du Soleil et des objets célestes gravitant autour de...).
De nouvelles images thermiques époustouflantes prises avec le VLT (Very Large Télescope) de l’ESO ainsi qu’avec d’autres télescopes au sol très puissants montrent des tourbillons d’air chaud et des régions froides jamais observées jusqu’à présent dans la grande tache rouge (La grande tache rouge est un gigantesque anticyclone de l'atmosphère jovienne situé à 22°S de latitude. Long d'environ...) de Jupiter. Ces images permettent ainsi aux scientifiques de faire la première carte météo détaillée de l’intérieur de la gigantesque tempête en reliant sa température (La température d'un système est une fonction croissante du degré d'agitation thermique des particules, c'est-à-dire de...), ses vents sa pression (La pression est la force exercée sur une surface donnée.) et sa composition avec ses couleurs.
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=7621
Les scientifiques regardent pour la première fois la météo à l’intérieur de la plus grosse tempête du système solaire (Le système solaire est le nom donné au système planétaire composé du Soleil et des objets célestes gravitant autour de...).
De nouvelles images thermiques époustouflantes prises avec le VLT (Very Large Télescope) de l’ESO ainsi qu’avec d’autres télescopes au sol très puissants montrent des tourbillons d’air chaud et des régions froides jamais observées jusqu’à présent dans la grande tache rouge (La grande tache rouge est un gigantesque anticyclone de l'atmosphère jovienne situé à 22°S de latitude. Long d'environ...) de Jupiter. Ces images permettent ainsi aux scientifiques de faire la première carte météo détaillée de l’intérieur de la gigantesque tempête en reliant sa température (La température d'un système est une fonction croissante du degré d'agitation thermique des particules, c'est-à-dire de...), ses vents sa pression (La pression est la force exercée sur une surface donnée.) et sa composition avec ses couleurs.
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=7621
tatiana13- Messages : 6102
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une explication détaillée sur la grande tâche rouge
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_tache_rouge
et ci-dessous sur la planète Jupiter selon wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jupiter_(plan%C3%A8te)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_tache_rouge
et ci-dessous sur la planète Jupiter selon wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jupiter_(plan%C3%A8te)
tatiana13- Messages : 6102
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Visir nous plonge dans la Grande Tache Rouge de Jupiter
L'instrument Visir (pour VLT Imager and Spectrometer for mid Infrared) vient de permettre une étude détaillée de la Grande Tache Rouge (GTR) de Jupiter, montrant que ce gigantesque tourbillon a encore beaucoup à nous apprendre.
Opérationnel depuis 6 ans sur le Very Large Telescope, Visir est destiné à scruter le ciel en infrarouge (dans les fenêtres atmosphériques de 10 et 20 microns) pour étudier des objets célestes où la poussière empêche toute observation dans le domaine visible. Les champs de recherche sont donc nombreux, de la formation des jeunes étoiles (noyées dans un cocons opaque de gaz et de poussière) à l'étude des queues cométaires.
L'instrument Visir (pour VLT Imager and Spectrometer for mid Infrared) vient de permettre une étude détaillée de la Grande Tache Rouge (GTR) de Jupiter, montrant que ce gigantesque tourbillon a encore beaucoup à nous apprendre.
Opérationnel depuis 6 ans sur le Very Large Telescope, Visir est destiné à scruter le ciel en infrarouge (dans les fenêtres atmosphériques de 10 et 20 microns) pour étudier des objets célestes où la poussière empêche toute observation dans le domaine visible. Les champs de recherche sont donc nombreux, de la formation des jeunes étoiles (noyées dans un cocons opaque de gaz et de poussière) à l'étude des queues cométaires.
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Pluie d’hélium pour Jupiter
En 1995, à la fin de sa mission, la sonde de la NASA Galileo (à ne pas confondre avec le programme européen de navigation par satellite du même nom) plongea dans l’atmosphère de Jupiter. Avant de cesser de fonctionner, l’engin envoya de précieuses informations sur la composition des couches les plus hautes de la géante gazeuse, plus grande planète de notre système solaire. Les astronomes constatèrent que la concentration en hélium et surtout en néon était plus basse que dans les modèles théoriques. Aujourd’hui, des chercheurs de l’Université de Californie à Berkeley estiment que vers 10.000 km sous les couches externes de Jupiter (principalement des nuages d’hydrogène), l’hélium se condense et le néon s’y dissout. Le tout tombe sous forme de pluie, «vidant» les couches supérieures de ces deux gaz et expliquant leur concentration plus faible que prévue. Attention toutefois, cette «pluie» est particulière, car elle se déroule dans un environnement riche en hydrogène métallique à 5.000 °C avec une pression 1 à 2 millions de fois plus forte que sur Terre ! La pluie d’hélium ressemble donc en fait plus à des gouttes d’huile dans de l’eau... Plus bas, 20.000 à 40.000 km sous les couches externes, les conditions de pression et de température sont telles que l’hélium et le néon finissent par se dissoudre dans l’hydrogène métallique.
Communiqué de presse de l’Université de Californie
En 1995, à la fin de sa mission, la sonde de la NASA Galileo (à ne pas confondre avec le programme européen de navigation par satellite du même nom) plongea dans l’atmosphère de Jupiter. Avant de cesser de fonctionner, l’engin envoya de précieuses informations sur la composition des couches les plus hautes de la géante gazeuse, plus grande planète de notre système solaire. Les astronomes constatèrent que la concentration en hélium et surtout en néon était plus basse que dans les modèles théoriques. Aujourd’hui, des chercheurs de l’Université de Californie à Berkeley estiment que vers 10.000 km sous les couches externes de Jupiter (principalement des nuages d’hydrogène), l’hélium se condense et le néon s’y dissout. Le tout tombe sous forme de pluie, «vidant» les couches supérieures de ces deux gaz et expliquant leur concentration plus faible que prévue. Attention toutefois, cette «pluie» est particulière, car elle se déroule dans un environnement riche en hydrogène métallique à 5.000 °C avec une pression 1 à 2 millions de fois plus forte que sur Terre ! La pluie d’hélium ressemble donc en fait plus à des gouttes d’huile dans de l’eau... Plus bas, 20.000 à 40.000 km sous les couches externes, les conditions de pression et de température sont telles que l’hélium et le néon finissent par se dissoudre dans l’hydrogène métallique.
Communiqué de presse de l’Université de Californie
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Les marées gravitationnelles à l’origine des écoulements des vents en zone sur Jupiter
Les atmosphères de Jupiter et de Saturne sont caractérisées par la présence de bandes parallèles correspondant à des zones d'écoulements de vents très rapides, plus de 100 m/s. Une équipe internationale conduite par des chercheurs de l'Institut de recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue de produire et de...) sur les phénomènes hors équilibre, associée au CNRS (Le Centre national de la recherche scientifique, plus connu sous son sigle CNRS, est le plus grand organisme de...), a réalisé une expérience de laboratoire reproduisant ce phénomène. Ce sont les marées gravitationnelles qui seraient à l'origine de ces écoulements.
Les marées gravitationnelles ont fait l'objet de multiples études en géo- et astrophysique (L’astrophysique est une branche interdisciplinaire de l'astronomie qui concerne principalement la physique et...), et ce depuis plusieurs siècles. Au-delà du phénomène bien connu de flux (Le mot flux (du latin fluxus, écoulement) désigne en général un ensemble d'éléments (informations / données, énergie,...) et de reflux de la mer (Le terme de mer recouvre plusieurs réalités.) sur la plupart de nos rivages, les marées agissent également sur l'ensemble (En théorie des ensembles, un ensemble, désigne intuitivement une collection d’objets (que l'on appelle éléments...) des enveloppes de toutes les planètes, où elles ont des conséquences aussi variées que la synchronisation de la rotation de la Lune (On appelle lune tout satellite naturel d'une planète, mais la Lune, avec un L majuscule, désigne le seul satellite...) sur sa révolution autour de la Terre (La Terre, foyer de l'humanité, est surnommée la planète bleue. C'est la troisième planète du système solaire en partant...), ou encore le volcanisme intense de Io, une des lunes de Jupiter.
Des chercheurs de l'Institut de recherche sur les phénomènes hors équilibre (CNRS, Aix-Marseille Université) et de l'Institute of Geophysics de Göttingen en Allemagne ont mis au point (Graphie) une expérience modèle de laboratoire pour étudier les écoulements générés par les marées dans les noyaux et les atmosphères des planètes. Ils ont, pour la première fois, démontré expérimentalement que les marées génèrent des vents zonaux axisymétriques et stationnaires, similaires aux célèbres bandes présentes à la surface (Il existe de nombreuses acceptions au mot surface, parfois objet géométrique, parfois frontière physique, souvent...) de Jupiter. Un tel mécanisme pourrait prendre place génériquement dans toutes les planètes et étoiles, en complément des processus convectifs et turbulents déjà connus.
Le dispositif expérimental consiste en une sphère creuse en silicone, remplie d'eau (L’eau (que l'on peut aussi appeler oxyde de dihydrogène, hydroxyde d'hydrogène ou acide hydroxyque) est un...) et de particules microscopiques réfléchissantes permettant la visualisation des écoulements. La sphère est mise en rotation autour de la verticale (La verticale est une droite parallèle à la direction de la pesanteur, donnée notamment par le fil à plomb.) tout en étant déformée par deux rouleaux symétriques simulant les marées gravitationnelles, et dont la rotation autour de la sphère est contrôlée indépendamment. La photo 1a montre une coupe méridionale de l'écoulement. Chaque bande lumineuse correspond à un cisaillement fort entre deux cylindres fluides co-axiaux en rotation différentielle (La rotation différentielle s'observe lorsque la vitesse angulaire d'un corps en rotation varie selon la latitude du...). La trace (De manière générale, une trace est l'influence d'un événement sur son environnement. On utilise parfois le terme...) de ces mouvements en surface se traduit par des vents zonaux (1b) similaires aux bandes de Jupiter (1c). Des mesures du champ (Un champ correspond à une notion d'espace défini:) de vitesse dans le plan équatorial ont pu être réalisées en utilisant une méthode de vélocimétrie par images de particules (PIV) embarquée en rotation.
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Une autre info jovienne... en passant ---> ces derniers temps, la géante gazeuse vient de "perdre" une de ses bandes équatoriales (celle dite SEB pour South Equatorial Belt) ou disons plutôt qu'elle s'est considérablement éclaircie ...
Crédit: Anthony Wesley
Source : The Planetary Society Blog ---> http://www.planetary.org/blog/article/00002477/
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Crédit: Anthony Wesley
Source : The Planetary Society Blog ---> http://www.planetary.org/blog/article/00002477/
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Gasgano- Messages : 2711
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Gasgano a écrit:Une autre info jovienne... en passant ---> ces derniers temps, la géante gazeuse vient de "perdre" une de ses bandes équatoriales (celle dite SEB pour South Equatorial Belt) ou disons plutôt qu'elle s'est considérablement éclaircie ...
Crédit: Anthony Wesley
Source : The Planetary Society Blog ---> http://www.planetary.org/blog/article/00002477/
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Mais où est donc passée la rayure de Jupiter ?
Il semblerait que la plus grosse planète du système solaire ait perdu l'une de ses rayures rouges. C’est ce qu’ont révélé des images prises par un photographe et astronome amateur en Australie.
Habituellement, Jupiter comporte deux grandes bandes rouges, l'une située dans l’hémisphère nord, et l’autre dans l’hémisphère sud. Cependant, les images capturées par Bob King, un astronome amateur, ont montré que la bande inférieure avait disparu.
Fin 2009, avant que la planète ne se cache derrière le Soleil, la rayure était toujours présente. Après la réapparition de Jupiter, elle présentait une rayure en moins.
Toutefois, il ne s’agit pas d’un phénomène nouveau. Jupiter perd ses rayures régulièrement, environ tous les 10 ou 15 ans. Les scientifiques n’ont toujours pas trouvé de véritable explication à ce phénomène.
Jupiter est une planète constituée de gaz et de liquide, située à environ 500 millions de kilomètres du Soleil. Son atmosphère est constituée de "nuages" rouges, marrons, jaunes et blancs qui forment des taches et des rayures visibles depuis la Terre.
Les nuages sont créés par les différents produits chimiques formés en altitude. Les plus hauts sont blancs et constitués de cristaux d’ammoniac congelé, plus bas dans l’atmosphère les nuages sont plus foncés et formés de soufre et de phosphore.
La rayure devrait réapparaître dans quelques mois ou quelques années : un point brillant fera son apparition au niveau de l’hémisphère sud, duquel jailliront des matériaux qui seront étendus par la force des vents puissants qui soufflent à la surface de Jupiter (724 km/h) et formeront une nouvelle rayure.
Fan de Ducrocq- Messages : 3282
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le changement des nuages de Jupiter en images
http://www.flickr.com/photos/50087813@N02/sets/72157623934454815/show/
http://www.acquerra.com.au/astro/gallery/jupiter/index.live
http://www.flickr.com/photos/50087813@N02/sets/72157623934454815/show/
http://www.acquerra.com.au/astro/gallery/jupiter/index.live
tatiana13- Messages : 6102
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Le 7 juin dernier, Hubble, muni de sa caméra "Wide Field Camera 3", s'est tourné en direction de la géante gazeuse pour constater avec sa haute résolution l'affaiblissement prolongé de la bande équatoriale Sud (SEB) et aussi l'absence de trace atmosphérique à la position du flash observé le 3 juin par l'astronome amateur autralien Anthony Wesley et confirmé sur une vidéo de Christopher Go aux Phillippinnes:
Jupiter en couleurs naturelle, le 7 juin, par le HST - WFPC3 :
Réf. : http://hubblesite.org/newscenter/archive/releases/2010/20/
...
Jupiter en couleurs naturelle, le 7 juin, par le HST - WFPC3 :
Réf. : http://hubblesite.org/newscenter/archive/releases/2010/20/
...
Gasgano- Messages : 2711
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Bonjour,
Jupiter est une géante gazeuse?
Mais d'aprés Espace Magasine N°25.
Extrait:
"Jupiter est une géante gazeuse avec un supposé noyau rocheux de la taille de la planète Terre"
Ou il fait bon vivre à 20°C...
Ah non 20 000°C!
Vu la températue et la pression en jeux un noyau mettalique serait plus logique a mon avis.
Avez vous plus d'infos.
Merci
Jupiter est une géante gazeuse?
Mais d'aprés Espace Magasine N°25.
Extrait:
"Jupiter est une géante gazeuse avec un supposé noyau rocheux de la taille de la planète Terre"
Ou il fait bon vivre à 20°C...
Ah non 20 000°C!
Vu la températue et la pression en jeux un noyau mettalique serait plus logique a mon avis.
Avez vous plus d'infos.
Merci
Spartan- Messages : 55
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Spartan a écrit:Bonjour,
Jupiter est une géante gazeuse?
Mais d'aprés Espace Magasine N°25.
Extrait:
"Jupiter est une géante gazeuse avec un supposé noyau rocheux de la taille de la planète Terre"
Ou il fait bon vivre à 20°C...
Ah non 20 000°C!
Vu la températue et la pression en jeux un noyau mettalique serait plus logique a mon avis.
Avez vous plus d'infos.
Merci
extrait Wikipédia
Dans l'état actuel des choses, les connaissances sur la composition planétaire de Jupiter sont relativement spéculatives et ne reposent que sur des mesures indirectes. Selon l'un des modèles proposés, Jupiter ne posséderait aucune surface solide, la densité augmentant progressivement vers le centre de la planète. Alternativement, Jupiter pourrait être composée d'un noyau rocheux (silicates et fer) comparativement petit (mais néanmoins de taille comparable à la Terre et de 10 à 15 fois la masse de celle-ci), entouré d'hydrogène en phase métallique qui occupe 78% du rayon de la planète. Cet état serait liquide, un peu à la manière du mercure. Il est dénommé ainsi car la pression est telle que les atomes d'hydrogène s'ionisent, formant un matériau conducteur. Cet hydrogène métallique est lui-même entouré d'hydrogène liquide, à son tour entouré d'hydrogène gazeux.
Des expériences ayant montré que l'hydrogène ne change pas de phase brusquement (il se trouve bien au-delà du point critique), il n'y aurait pas de délimitation claire entre ces différentes phases, ni même de surface à proprement parler. Quelques centaines de kilomètres en dessous de la plus haute atmosphère, la pression provoquerait une condensation progressive de l'hydrogène sous forme d'un brouillard de plus en plus dense qui formerait finalement une mer d'hydrogène liquide. Entre 20 000 et 40 000 km de profondeur, l'hydrogène liquide céderait la place à l'hydrogène métallique de façon similaire. Des gouttelettes de démixtion, plus riches en hélium et néon se précipiteraient vers le bas à travers ces couches, appauvrissant ainsi la haute atmosphère en ces éléments.
Les énormes pressions générées par Jupiter provoquèrent les températures élevées à l'intérieur de la planète, par un mécanisme de compression gravitationnelle (mécanisme de Kelvin-Helmholtz) ; qui se poursuit encore de nos jours, par une contraction résiduelle de la planète. Des résultats de 1997 du Lawrence Livermore National Laboratory indiquent qu'à l'intérieur de Jupiter, la transition de phase à l'hydrogène métallique se fait à une pression de 140 GPa et une température de 3 000 K . La température à la frontière du noyau serait de l'ordre de 36 000 K et la pression à l'intérieur d'environ 3000 à 4500 GPa.
Si Jupiter avait été 75 fois plus massive, la température au centre du noyau aurait été suffisante pour qu'il y ait la fusion de l'hydrogène, et Jupiter serait devenue une étoile ; d'ailleurs, la plus petite naine rouge connue est seulement 30% plus volumineuse que Jupiter.
La faible inclinaison de l'axe de Jupiter fait que ses pôles reçoivent bien moins d'énergie du Soleil que sa région équatoriale. Ceci causerait d'énormes mouvements de convection à l'intérieur des couches liquides et serait ainsi responsable des forts mouvements des nuages dans son atmosphère
tatiana13- Messages : 6102
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Merci pour les infos.
Tous c'est chiffres démesurés me laissent réveur...
40 000km de profondeur...
Sachant que le diametre de la Terre est de 13 000km
pfou :roll: ...
Tous c'est chiffres démesurés me laissent réveur...
40 000km de profondeur...
Sachant que le diametre de la Terre est de 13 000km
pfou :roll: ...
Spartan- Messages : 55
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un excellent article sur BE ADIT
Jupiter perd ses bandes...
Jupiter est une planète du type géante gazeuse, avec un diamètre 11 fois supérieur à celui de la Terre. Un petit télescope suffit pour obtenir une belle vue de Jupiter et de sa succession de bandes horizontales rouges et blanches. Cependant, ces bandes de nuages peuvent évoluer au point de disparaître. La Ceinture Equatoriale Sud (CES), rougeâtre et large comme deux fois la Terre, s'est ainsi évanouie ces derniers mois
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/063/63652.htm
Jupiter perd ses bandes...
Jupiter est une planète du type géante gazeuse, avec un diamètre 11 fois supérieur à celui de la Terre. Un petit télescope suffit pour obtenir une belle vue de Jupiter et de sa succession de bandes horizontales rouges et blanches. Cependant, ces bandes de nuages peuvent évoluer au point de disparaître. La Ceinture Equatoriale Sud (CES), rougeâtre et large comme deux fois la Terre, s'est ainsi évanouie ces derniers mois
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/063/63652.htm
tatiana13- Messages : 6102
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Depuis la fin de la sonde Galileo ... il n'y a plus de moyen d'observation proche de Jupiter pour nous envoyer des données.
Il faut donc se contenter de ce que les télescopes spatiaux et bien sûr terrestres nous fournissent pour suivre ce qui se passe sur cette géante.
La prochaine mission NASA/ESA vers ce système n'est pas pour tout de suite .... on se servira donc de ces moyens d'observation et de leurs compte-rendus pendant un bon moment.
Il faut donc se contenter de ce que les télescopes spatiaux et bien sûr terrestres nous fournissent pour suivre ce qui se passe sur cette géante.
La prochaine mission NASA/ESA vers ce système n'est pas pour tout de suite .... on se servira donc de ces moyens d'observation et de leurs compte-rendus pendant un bon moment.
montmein69- Donateur
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http://www.jpl.nasa.gov/news/news.cfm?release=2010-397
L'une des bandes de Jupiter qui avait «disparu» au printemps dernier montre désormais des signes d'un retour. Ces nouvelles observations permettront aux scientifiques de mieux comprendre l'interaction entre les vents de Jupiter et de la chimie des nuages.
L'une des bandes de Jupiter qui avait «disparu» au printemps dernier montre désormais des signes d'un retour. Ces nouvelles observations permettront aux scientifiques de mieux comprendre l'interaction entre les vents de Jupiter et de la chimie des nuages.
Doc- Messages : 1591
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des nouvelles de la prochaine mission vers Jupiter, avec en particulier l'étude de Ganimède et d'Europe, mais aussi de l'activité volcanique de Io
http://www.lpi.usra.edu/opag/JJSDTNASAReport.pdf
voir à la fin du document les différents objectifs détaillés pour cette mission EJSM
et une vidéo
http://www.mystere-tv.com/jupiter-la-planete-geante-et-ses-lunes-v1223.html
(NB: Wakka peut sans doute mettre cette vidéo dans sa liste récapitulative ;) )
http://www.lpi.usra.edu/opag/JJSDTNASAReport.pdf
voir à la fin du document les différents objectifs détaillés pour cette mission EJSM
et une vidéo
http://www.mystere-tv.com/jupiter-la-planete-geante-et-ses-lunes-v1223.html
(NB: Wakka peut sans doute mettre cette vidéo dans sa liste récapitulative ;) )
tatiana13- Messages : 6102
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:bave: on va en saliver encore longtemps...Space Opera a écrit:Un Europa Orbiter de la NASA, et un Ganymede Orbiter de l'ESA... ça donne envie en tout cas :P
http://www.forum-conquete-spatiale.fr/t7427p30-une-mission-conjointe-nasa-esa-vers-le-systeme-jovien
cosmos99- Messages : 1477
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Ce serait bien sûr déjà formidable d'orbiter ces mondes, mais ce qui fait encore plus rêver c'est que des engins puissent atterrir, forer, prélever, analyser et pourquoi pas rapporter des échantillons.
Il est vrai que la réussite inespérée de Hayabusa du côté des astéroïdes nous a ouvert l'appétit. :lolnasa: (il va falloir créer un bonhomme LOL de la JAXA )
Il est vrai que la réussite inespérée de Hayabusa du côté des astéroïdes nous a ouvert l'appétit. :lolnasa: (il va falloir créer un bonhomme LOL de la JAXA )
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
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Localisation : région lyonnaise
l'atmosphère des pôles de Jupiter montre apparemment la présence d'une molécule organique d'acéthylène
http://photojournal.jpl.nasa.gov/archive/PIA13699_movie.mpeg
http://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA13699
http://photojournal.jpl.nasa.gov/archive/PIA13699_movie.mpeg
http://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA13699
tatiana13- Messages : 6102
Inscrit le : 25/06/2009
Age : 74
Localisation : galaxie
Première preuves de l'existence de jeysers sur Europe grace à des donnés du Telescope Hubble. Voilá de quoi donner encore plus de piment à la futur mission Juice. http://www.newscientist.com/article/dn24743-first-water-plume-seen-firing-from-jupiter-moon-europa.html#.UqxBCic_gzG
Atlantis- Messages : 1052
Inscrit le : 30/12/2008
Age : 55
Localisation : Ourém-Portugal
Cependant, JUICE ne devrait pas trop s'approcher d'Europe, à cause du fort champ magnétique environnant. Cela était dévolu au projet US JEO, qui a été abandonné par la NASA. La sonde européenne devrait, a priori, se concentrer sur Callisto et Ganymède.
Invité- Invité
MarsSurfaceWanderer a écrit:Cependant, JUICE ne devrait pas trop s'approcher d'Europe, à cause du fort champ magnétique environnant. Cela était dévolu au projet US JEO, qui a été abandonné par la NASA. La sonde européenne devrait, a priori, se concentrer sur Callisto et Ganymède.
Il est prévu de faire plusieurs survols d'Europe, qui est la deuxième lune la plus proche de Jupiter (après Io). Le problème n'est pas le champ magnétique en lui-même mais les doses de radiations reçues en raison des particules chargées.
Proteus- Messages : 54
Inscrit le : 01/09/2006
Espérons que lors d'un de ces survols, il puisse être possible de faire des photos en contre-jours, à la "Cassini" (pour Encelade), pour pouvoir visualiser ces jeysers.
Quand á la possibiliter d'analyser la composition précise de ces plumes à la manière de Cassini sur Enceladee, en passant en rasse-mote, il faudrait un passage à moins de 200km d'altitude, puisse que c'est jusqu'à cette altitude que ces projections arrivent à monter, selon les données de Hubble, qui donne même une estimation d'environ 3000 Kg/s d'eau(?) expulsée.
Pulsieurs failles sont soupçonnées d'être á l'origine de ces projections dont Astypalaea Linea:
http://www.unmannedspaceflight.com/index.php?act=attach&type=post&id=31662
Quand á la possibiliter d'analyser la composition précise de ces plumes à la manière de Cassini sur Enceladee, en passant en rasse-mote, il faudrait un passage à moins de 200km d'altitude, puisse que c'est jusqu'à cette altitude que ces projections arrivent à monter, selon les données de Hubble, qui donne même une estimation d'environ 3000 Kg/s d'eau(?) expulsée.
Pulsieurs failles sont soupçonnées d'être á l'origine de ces projections dont Astypalaea Linea:
http://www.unmannedspaceflight.com/index.php?act=attach&type=post&id=31662
Atlantis- Messages : 1052
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