Alimentation Satellites

Bonjours à tous,

Actuellement étudiant, je suis entrain de préparer un projet sur l'utilisation de panneaux solaire pour les satellites et j'aimerai savoir pourquoi on utilise plutôt des couches minces que du silicium ? Bien sur les couches minces sont plus légère ce qui est un argument de "poids" pour les satellites. Mais il me semble que le silicium résiste moins aux radiations solaires. J'aurais besoin de mal de détails car c'est un projet assez pointu.

De plus, je recherche les différentes types de cellules utilisées sur les satellites depuis les années 60.

Merci.

Je ne suis pas spécialiste de la question mais voici quelques éléments:
-Le paramètre essentiel est le rendement de la techno utilisée. Pour cette raison on emploie de l'AsGa au lieu de Si.
-La techno couche mince est une techno de dépôt et permet de réaliser une structure dite 'triple jonction' aboutissant à un rendement en orbite basse de l'ordre de 22% en fin de vie. L'idée dominante de la triple jonction est de mettre en série des jonctions répondant chacune à une partie du spectre solaire.
-La masse n'est pas déterminée par les couches minces, en fait la masse de matériau semiconducteur est négligeable devant la masse des structures des panneaux ainsi que de leur(s) éventuels(s) moteurs d'orientation.

Bons Vols.

Merci pour les informations.

Peut-être un autre facteur est-il la tenue au vieillissement (d'où le rendement en fin de vie indiqué par Deep Threat)
Les satellites ont une durée de vie en orbite de plusieurs années, micro-météorites, rayons cosmiques etc ... peuvent dégrader la qualité de la conversion photo-voltaïque.

A voir aussi la tenue de l'ensemble du panneau aux conditions de lancement (panneau plié) puis sa facilité de déploiement :?:

Oui, j'ai lu que la surface nécessaire des panneaux solaire était calculé pour alimenter le satellite en fin de vie. Donc il y a un surplus d'énergie au début de la mission.

Par ailleurs, pour dimensionner les panneaux il faut tenir compte de l'orbite, des éclipses du satellite par la terre si on est en LEO, de la dégradation des panneaux au cours du temps (obscurcissement en particulier), du rendement du sous système de distribution électrique, de la dégradation des batteries et de leur profondeur de décharge, du pointage du satellite au cours de sa mission (et d'une éventuelle motorisation des panneaux), des opérations de mise à poste et déploiement (on peut tirer on ou off et les panneaux sont rarement déployés durant cette phase) et enfin des modes de panne de l'ensemble. Bien sûr ne pas oublier l'éclairement qui diminue quadratiquement avec la distance au soleil....

Bons Vols