Deux sondes russes vers Ganymède en 2023

Faut-il y voir une relation avec l'étude du lac sous glaciaire VOSTOCK et la découverte d'une nouvelle bactérie dans ses eaux ?
voir : http://www.maxisciences.com/bact%e9rie/une-bacterie-inconnue-decouverte-dans-un-lac-cache-sous-l-039-antarctique_art28847.html
et le FIL dans la partie salon du forum.

La Russie annonce le lancement de deux sondes (un orbiteur pour relayer les données, et un atterrisseur)

http://fr.rian.ru/science/20130306/197729821.html

Les deux appareils, orbital et d'atterrissage, atteindront Jupiter vers 2029 et se placeront sur l'orbite de Ganymède un an et demi plus tard. La sonde d'atterrissage de 800 kg se posera sur Ganymède et la sonde orbitale évoluera autour de la plus grande lune du Système solaire pour retransmettre les données vers la Terre.

Peu probable que l'atterrisseur puisse disposer de l'outillage (mécanique et expérimental) pour tenter de percer la couche de glace, mais c'est une première étape qui pourrait annoncer des missions ultérieures plus ambitieuses. Plutôt encourageant dans la morosité actuelle question nouvelles missions interplanétaires.

Etonnant, alors que l'ESA prévoit la mission JUICE, avec mise en orbite autour de Ganymède à peu de chose près à la même période vers 2030.

Y aura t'il coopération ou mutualisation de moyens d'ici là ? on est à 10 ans du lancement encore, tout ca va évoluer...

Vonfeld

Si j'ai bien compris c'est la "récupération" de la mission "Laplace" vers Europe ?
http://www.russianspaceweb.com/laplas.html (source Anatoly Zak)

C'est effectivement cela.
Et en terme de coopération avec JUICE, c'est l'inverse qui vient de se produire !
D'après l'article de ZAK il était prévu une coopération avec le Lander russe, car celui ci n'avait plus d'Orbiter associé. Et JUICE est lancé avec un proton.

Maintenant, le lander LAPLAS-P récupère son orbiter.

Vonfeld
NB: LAPLAS à ne pas confondre avec le projet LAPLACE qui précédait JUICE.

Dans le contexte actuel plutôt morose et indécis de l'exploration automatique interplanétaire (ExoMars lui-même reste une mission sans son complet financement) ... il n'est guère surprenant que les annonces de futures missions à l'horizon 2020 et au-delà soient imprécises, et avec des "redondances" dans les projets.
Cela montre en tout cas qu'il y a un intérêt incontesté d'aller vers ces lunes glacées.
Si in fine, cela peut se faire en se répartissant les challenges techniques et les investissements financiers ... en montant une mission en coopération, c'est tant mieux.
Et s'il y a deux missions en parallèle (une solution de riches) .... ce ne serait pas plus mal non plus : vu la complexité .... cela donnerait plus de chances qu'une au moins réussisse