Forever Young
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La bio officielle de John Young est en precommande sur Amazon :
A voir sur Amazon: Forever Young: A Life of Adventure in Air and Space
http://amazon.fr/dp/0813042097
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casodex- Donateur
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Attention aux accrocs de la tant attendue biographie John Young, je pense spécialement à mon ami Spacenut;)
Lisez le fil suivant sur collectspace
http://www.collectspace.com/ubb/Forum9/HTML/002144.html
Apparemment il y aurait de nombreuses erreurs dans le texte
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Apparemment il y aurait de nombreuses erreurs dans le texte
Pour les plus impatients, quelques extraits du livres sont consultables sur amazon.com
http://www.amazon.com/Forever-Young-Life-Adventure-Space/dp/0813042097/ref=sr_1_4?ie=UTF8&qid=1347450492&sr=8-4&keywords=forever+young
http://www.amazon.com/Forever-Young-Life-Adventure-Space/dp/0813042097/ref=sr_1_4?ie=UTF8&qid=1347450492&sr=8-4&keywords=forever+young
Apolloman a écrit:Attention aux accrocs de la tant attendue biographie John Young, je pense spécialement à mon ami Spacenut;)
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Apparemment il y aurait de nombreuses erreurs dans le texte
Quelques erreurs hélas, ceci dit tout cela s'est passé il y a très longtemps... Sauf STS-107 il est vrai !
Cela commence dès l'introduction de Collins puisqu'il attribue la mission Apollo 15 à John Young ! :affraid:
Tout le texte est à la première personne du singulier, il s'agit donc bien d'une autobiographie. Les petites erreurs seront corrigées pour la deuxième édition ;)
Idem
Amazon vient de me confirmer l'envoi. Je devrais le recevoir demain.
Amazon vient de me confirmer l'envoi. Je devrais le recevoir demain.
casodex- Donateur
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Reçu ce matin :cheers: c'est dommage, la qualité des photos est franchement médiocre
cosmochris- Messages : 1892
Inscrit le : 01/01/2011
Age : 59
Localisation : 31
Un livre passionnant qui aurait mérité une relecture plus « sérieuse » afin d’y corriger quelques grossières erreurs. Cela commence dès l’introduction signée Michael Collins, lequel affirme que John Young fut le commandant de la mission Apollo 15…
Symptomatiquement la préface relate les problèmes du CSM (Apollo 16 of course) après sa séparation du LM et les très très longues heures d’angoisse où Young et Duke pensent qu’ils ne pourront pas atterrir sur la Lune…
John Young aborde son enfance marquée par l’internement de sa mère. Il a cinq ans lorsqu’il assiste à son départ pour un asile psychiatrique, contentionnée par une camisole de force…
La famille paternelle est soudée et lui permet de s’épanouir malgré tout. Il entre au cp avec un an d’avance car son grand-père « Mank » lui a déjà appris à lire. Il fait de brillantes études, et obtient une bourse d’étude dans le cadre du Naval Reserve Officers Training Corps et entre à l’université de technologie de Georgie : Geogia Tech. Dans la Navy il est d’abord officier canonnier avant de devenir un « naval aviator », puis pilote d’essai..
Il relate ensuite ses différentes missions… Évoquant l’épisode du sandwich de Gemini III il révèle que ce n’était pas une première, puisqu’à deux reprises, un sandwich avait été emporté dans l’espace. Si Grissom avait mangé le sandwich entièrement personne n’en aurait rien su !
Son témoignage sur les circonstances qui l’ont amené à faire équipe avec Grissom au lieu de Borman est contradictoire. Young affirme que Borman est allé voir Slayton pour lui dire qu’il aurait beaucoup de mal à travailler avec Gus alors que dans son autobiographie « Countdown » Borman précise qu’il n’a jamais su pourquoi il avait été « évincé » !
Autre témoignage contradictoire, Young affirme avoir été dans le MOCR lors de l’explosion Apollo XIII, juste derrière Sy Libergot, alors que ce dernier affirme que Young n’était pas là !
La deuxième moitié du livre (en terme du nombre de pages) est consacré à la navette spatiale… Et là on peut dire que la NASA en prend pour son grade !
Malheureusement, encore de grossières erreurs :
Young affirme que la navette a été déclarée opérationnelle après le deuxième vol et que les sièges éjectables ont été supprimés à ce moment-là, pour en fin de chapitre donner la bonne info…
Il annonce la première tentative de lancement de STS-1 pour le 19 avril, pourtant en bas de page on trouve la bonne date du décollage !
La plus grosse bourde, répétée a deux reprises, STS-107 s’est amarré à l’ISS.... Et, la navette s’est désintégrée le 3 février !!! Pourtant dans le même chapitre la bonne date de l’accident est donnée deux fois…
Je pense qu’il me faudra une relecture plus attentive, en vérifiant chaque fois les infos qui peuvent l’être afin d’en expurger toutes les bourdes.
Dans le chapitre « A mountain of Memos » on s’aperçoit que Young était vraiment le Don Quichotte de la NASA, se battant à coups de mémos contre les "stupides décideurs de la NASA". On sent bien, il l’affirme d’ailleurs à un moment, son désarroi, voire son sentiment de culpabilité, pour n’avoir pas pu faire bouger les choses, ce qui aurait permis d’éviter les deux accidents tragiques de 1986 et 2003… La litanie des problèmes techniques et des solutions qu'il propose est assez rébarbative car trop technique pour moi !
Visiblement l’historien James Hansen n’a participé qu’à la mise en forme de l’ouvrage.
Il ne parle pas trop de sa vie personnelle adulte, de sa manière de manager "l'astronaute office" qu'il a quand même dirigé de 1973 à 1987 ! Dommage ! Pour un astronaute qui a fait six vols spatiaux, pas une fois il n’évoque Günter Wendt.
Au final une très importante contribution mais beaucoup trop courte au regard de sa carrière exceptionnelle.
Symptomatiquement la préface relate les problèmes du CSM (Apollo 16 of course) après sa séparation du LM et les très très longues heures d’angoisse où Young et Duke pensent qu’ils ne pourront pas atterrir sur la Lune…
John Young aborde son enfance marquée par l’internement de sa mère. Il a cinq ans lorsqu’il assiste à son départ pour un asile psychiatrique, contentionnée par une camisole de force…
La famille paternelle est soudée et lui permet de s’épanouir malgré tout. Il entre au cp avec un an d’avance car son grand-père « Mank » lui a déjà appris à lire. Il fait de brillantes études, et obtient une bourse d’étude dans le cadre du Naval Reserve Officers Training Corps et entre à l’université de technologie de Georgie : Geogia Tech. Dans la Navy il est d’abord officier canonnier avant de devenir un « naval aviator », puis pilote d’essai..
Il relate ensuite ses différentes missions… Évoquant l’épisode du sandwich de Gemini III il révèle que ce n’était pas une première, puisqu’à deux reprises, un sandwich avait été emporté dans l’espace. Si Grissom avait mangé le sandwich entièrement personne n’en aurait rien su !
Son témoignage sur les circonstances qui l’ont amené à faire équipe avec Grissom au lieu de Borman est contradictoire. Young affirme que Borman est allé voir Slayton pour lui dire qu’il aurait beaucoup de mal à travailler avec Gus alors que dans son autobiographie « Countdown » Borman précise qu’il n’a jamais su pourquoi il avait été « évincé » !
Autre témoignage contradictoire, Young affirme avoir été dans le MOCR lors de l’explosion Apollo XIII, juste derrière Sy Libergot, alors que ce dernier affirme que Young n’était pas là !
La deuxième moitié du livre (en terme du nombre de pages) est consacré à la navette spatiale… Et là on peut dire que la NASA en prend pour son grade !
Malheureusement, encore de grossières erreurs :
Young affirme que la navette a été déclarée opérationnelle après le deuxième vol et que les sièges éjectables ont été supprimés à ce moment-là, pour en fin de chapitre donner la bonne info…
Il annonce la première tentative de lancement de STS-1 pour le 19 avril, pourtant en bas de page on trouve la bonne date du décollage !
La plus grosse bourde, répétée a deux reprises, STS-107 s’est amarré à l’ISS.... Et, la navette s’est désintégrée le 3 février !!! Pourtant dans le même chapitre la bonne date de l’accident est donnée deux fois…
Je pense qu’il me faudra une relecture plus attentive, en vérifiant chaque fois les infos qui peuvent l’être afin d’en expurger toutes les bourdes.
Dans le chapitre « A mountain of Memos » on s’aperçoit que Young était vraiment le Don Quichotte de la NASA, se battant à coups de mémos contre les "stupides décideurs de la NASA". On sent bien, il l’affirme d’ailleurs à un moment, son désarroi, voire son sentiment de culpabilité, pour n’avoir pas pu faire bouger les choses, ce qui aurait permis d’éviter les deux accidents tragiques de 1986 et 2003… La litanie des problèmes techniques et des solutions qu'il propose est assez rébarbative car trop technique pour moi !
Visiblement l’historien James Hansen n’a participé qu’à la mise en forme de l’ouvrage.
Il ne parle pas trop de sa vie personnelle adulte, de sa manière de manager "l'astronaute office" qu'il a quand même dirigé de 1973 à 1987 ! Dommage ! Pour un astronaute qui a fait six vols spatiaux, pas une fois il n’évoque Günter Wendt.
Au final une très importante contribution mais beaucoup trop courte au regard de sa carrière exceptionnelle.
Dernière édition par SpaceNut le Sam 22 Sep 2012 - 17:34, édité 2 fois
Il s'agit fondamentalement d'une mauvaise relecture avant impression... Et j'ai dû en louper pas mal !
Moi qui aime bien les anecdotes, je reste quand même sur ma faim.
Je suis un peu déçu, il faut bien le dire !
Et comme le fait justement remarquer cosmochris, la qualité des photos laisse fortement à désirer... L'éditeur aurait pu les imprimer sur papier glacé !
Moi qui aime bien les anecdotes, je reste quand même sur ma faim.
Je suis un peu déçu, il faut bien le dire !
Et comme le fait justement remarquer cosmochris, la qualité des photos laisse fortement à désirer... L'éditeur aurait pu les imprimer sur papier glacé !
D'acord avec tout ce qui a été dit plus haut.
On n'apprend pas grand chose de neuf.
C'est un livre trop sec, et on ne voit pas l'homme derrière l'astronaute.
Le meilleur livre d'astronaute reste pour moi Carrying the fire, de Michael Collins, que John Young cite à plusieurs reprises.
forever Young est quand même une relative déception.
On n'apprend pas grand chose de neuf.
C'est un livre trop sec, et on ne voit pas l'homme derrière l'astronaute.
Le meilleur livre d'astronaute reste pour moi Carrying the fire, de Michael Collins, que John Young cite à plusieurs reprises.
forever Young est quand même une relative déception.
Bernard- Messages : 126
Inscrit le : 03/08/2006
Age : 68
Localisation : Pantin 93
Bernard a écrit:Le meilleur livre d'astronaute reste pour moi Carrying the fire, de Michael Collins...
Tout à fait, Collins étant certainement le plus cultivé des astronautes MGA. Il était féru d'art et de littérature.
La pire des autobiographie étant certainement celle de Gordon Cooper !
Finalement il eut été hautement préférable que Hansen écrive lui même la biographie de Young comme il l'a magistralement fait pour Armstrong.
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