Les nouvelles bases du programme spatial européen à long ter
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Une suite des infos precedentes sur les projets de l'esa
source info : technoscience
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3627
Article :
Les 8 et 9 janvier 2007 s'est tenu à Edimbourg, sous l'égide de l'Agence spatiale européenne (ESA) et du Centre spatial britannique (BNSC), le premier d'une série d'ateliers de réflexion qui doivent contribuer à la définition de sa nouvelle stratégie d'exploration du Système Solaire de l'Europe et de préparer le terrain pour les décisions à prendre en 2008 dans le cadre de la prochaine session ministérielle du Conseil de l'ESA.
Face aux ambitions affichées des Etats-Unis, de la Russie, de la Chine et dans une moindre mesure de celles du Japon et de la Chine, l'Europe se veut pragmatique. Consciente que seule une participation internationale mènera l'homme au-delà de la Terre, l'Europe ne veut cependant pas s'embarquer dans des projets à la va-vite et où uniquement son carnet de chèques serait vu avec intérêt.
Aujourd'hui, seule la NASA a dévoilé l'architecture de son projet d'exploration humaine de la Lune (voir notre news). L'ESA a donc commencé à définir son propre scénario en s'appuyant sur le projet américain, sans perdre de vue les ambitions des autres agences spatiales.
Coopération internationale
Il en ressort que l'Agence spatiale européenne n'est pas opposée à une participation avec la NASA dans son projet de retour de l'homme sur la Lune, mais ne veut pas revivre les affres de la construction de la Station spatiale internationale. Elle se verrait bien engagée dans des programmes complémentaires aux côtés d'autres partenaires internationaux, s'inscrivant dans une stratégie globale et réfléchie. Ses programmes où l'exploration humaine serait soutenue par une armada de missions robotiques ne devront pas dépendre les uns des autres (théorie des dominos).
Quelle que soit la nature de la participation européenne dans un projet international, elle ne ressemblera en rien à celle dans la Station spatiale internationale où ses investissements se sont retrouvés suspendus au bon vouloir de la NASA et sa stratégie du lanceur unique. Cette participation devra prendre en compte les desideratas européens, en particulier les intérêts d'ordre industriel, scientifique et sociétal exprimés par les communautés consultées lors de ces ateliers de réflexions. En filigrane l'Europe veut un programme capable de soutenir son industrie spatiale de façon à sécuriser son savoir-faire et ses effectifs pour les décennies à venir.
La Lune et Mars
D'un point de vue scientifique, la Lune et Mars ne présentent pas le même attrait. Bien que Mars soit plus "vendeur", c'est sur la Lune que souhaite s'établir de façon durable la communauté scientifique. Quant à Mars, ces mêmes scientifiques se satisferaient de postes avancés visitables tous les deux ans pour de courts séjours de quelques mois.
La Lune présente l'intérêt de s'être formée avec la Terre. On pense que notre satellite pourrait s'être constitué il y a 4,4 milliards d'années (soit une cinquantaine de millions d'années après les débuts de la formation du Système Solaire), par agrégation de débris créés par la collision d'un embryon de planète de la taille de Mars avec la Terre en cours de constitution.
Notre satellite naturel s'est refroidi très vite. Il conserve dans les cinq mètres de poussière (le régolite) de son sol toute la mémoire de cette période, le premier milliard d'années, qui sur Terre a été effacée par l'évolution géologique. Tous les indices de la vie primitive terrestre au-delà de 3,5 - 3,8 milliards d'années ont été effacés par la tectonique des plaques et les convulsions multiples de la croûte terrestre. Sur Terre, les informations contenues dans les fossiles ne vont pas au-delà de cette période ce qui est un frein à nos connaissances.
Par carottage du sol lunaire, on pourrait donc connaître l'activité météoritique et cométaire qui a touché notre planète à ses débuts et peut être mieux comprendre les étapes de l'apparition de la vie terrestre. Les astronomes pourraient également y rechercher les traces des premiers âges du Système Solaire, voire des fossiles éjectés de la Terre des origines.
Enfin, la face cachée de la Lune est idéale pour installer des observatoires, surtout radio-astronomiques, à l'abri des interférences terrestres.
Dans le cas de Mars, il existe un programme international qui vise à mieux comprendre cette planète en étudiant tous ses paramètres (atmosphère, surface et tout récemment sous-sol) de façon à retracer ainsi l'histoire complexe de son évolution depuis sa formation. L'étude de Mars peut nous faire comprendre ce à quoi nous réserve le climat terrestre si l'activité humaine continue à le malmener dans un sens ou dans un autre.
La prochaine mission martienne de l'Europe est ExoMars, en cours de développement. Son lancement est fixé en 2013. Cette première mission du programme Aurora est une étape avant une première mission de retour d'échantillons de matière martienne sur Terre, prévu lors de la décennie 2020-2030 et fermement désirée par l'ensemble de la communauté scientifique européenne.
Les scientifiques présents à Edimbourg ont également préconisé un retour d'échantillons de la surface d'un astéroïde proche de la Terre.
source info : technoscience
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3627
Article :
Les 8 et 9 janvier 2007 s'est tenu à Edimbourg, sous l'égide de l'Agence spatiale européenne (ESA) et du Centre spatial britannique (BNSC), le premier d'une série d'ateliers de réflexion qui doivent contribuer à la définition de sa nouvelle stratégie d'exploration du Système Solaire de l'Europe et de préparer le terrain pour les décisions à prendre en 2008 dans le cadre de la prochaine session ministérielle du Conseil de l'ESA.
Face aux ambitions affichées des Etats-Unis, de la Russie, de la Chine et dans une moindre mesure de celles du Japon et de la Chine, l'Europe se veut pragmatique. Consciente que seule une participation internationale mènera l'homme au-delà de la Terre, l'Europe ne veut cependant pas s'embarquer dans des projets à la va-vite et où uniquement son carnet de chèques serait vu avec intérêt.
Aujourd'hui, seule la NASA a dévoilé l'architecture de son projet d'exploration humaine de la Lune (voir notre news). L'ESA a donc commencé à définir son propre scénario en s'appuyant sur le projet américain, sans perdre de vue les ambitions des autres agences spatiales.
Coopération internationale
Il en ressort que l'Agence spatiale européenne n'est pas opposée à une participation avec la NASA dans son projet de retour de l'homme sur la Lune, mais ne veut pas revivre les affres de la construction de la Station spatiale internationale. Elle se verrait bien engagée dans des programmes complémentaires aux côtés d'autres partenaires internationaux, s'inscrivant dans une stratégie globale et réfléchie. Ses programmes où l'exploration humaine serait soutenue par une armada de missions robotiques ne devront pas dépendre les uns des autres (théorie des dominos).
Quelle que soit la nature de la participation européenne dans un projet international, elle ne ressemblera en rien à celle dans la Station spatiale internationale où ses investissements se sont retrouvés suspendus au bon vouloir de la NASA et sa stratégie du lanceur unique. Cette participation devra prendre en compte les desideratas européens, en particulier les intérêts d'ordre industriel, scientifique et sociétal exprimés par les communautés consultées lors de ces ateliers de réflexions. En filigrane l'Europe veut un programme capable de soutenir son industrie spatiale de façon à sécuriser son savoir-faire et ses effectifs pour les décennies à venir.
La Lune et Mars
D'un point de vue scientifique, la Lune et Mars ne présentent pas le même attrait. Bien que Mars soit plus "vendeur", c'est sur la Lune que souhaite s'établir de façon durable la communauté scientifique. Quant à Mars, ces mêmes scientifiques se satisferaient de postes avancés visitables tous les deux ans pour de courts séjours de quelques mois.
La Lune présente l'intérêt de s'être formée avec la Terre. On pense que notre satellite pourrait s'être constitué il y a 4,4 milliards d'années (soit une cinquantaine de millions d'années après les débuts de la formation du Système Solaire), par agrégation de débris créés par la collision d'un embryon de planète de la taille de Mars avec la Terre en cours de constitution.
Notre satellite naturel s'est refroidi très vite. Il conserve dans les cinq mètres de poussière (le régolite) de son sol toute la mémoire de cette période, le premier milliard d'années, qui sur Terre a été effacée par l'évolution géologique. Tous les indices de la vie primitive terrestre au-delà de 3,5 - 3,8 milliards d'années ont été effacés par la tectonique des plaques et les convulsions multiples de la croûte terrestre. Sur Terre, les informations contenues dans les fossiles ne vont pas au-delà de cette période ce qui est un frein à nos connaissances.
Par carottage du sol lunaire, on pourrait donc connaître l'activité météoritique et cométaire qui a touché notre planète à ses débuts et peut être mieux comprendre les étapes de l'apparition de la vie terrestre. Les astronomes pourraient également y rechercher les traces des premiers âges du Système Solaire, voire des fossiles éjectés de la Terre des origines.
Enfin, la face cachée de la Lune est idéale pour installer des observatoires, surtout radio-astronomiques, à l'abri des interférences terrestres.
Dans le cas de Mars, il existe un programme international qui vise à mieux comprendre cette planète en étudiant tous ses paramètres (atmosphère, surface et tout récemment sous-sol) de façon à retracer ainsi l'histoire complexe de son évolution depuis sa formation. L'étude de Mars peut nous faire comprendre ce à quoi nous réserve le climat terrestre si l'activité humaine continue à le malmener dans un sens ou dans un autre.
La prochaine mission martienne de l'Europe est ExoMars, en cours de développement. Son lancement est fixé en 2013. Cette première mission du programme Aurora est une étape avant une première mission de retour d'échantillons de matière martienne sur Terre, prévu lors de la décennie 2020-2030 et fermement désirée par l'ensemble de la communauté scientifique européenne.
Les scientifiques présents à Edimbourg ont également préconisé un retour d'échantillons de la surface d'un astéroïde proche de la Terre.
zx- Messages : 2650
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Localisation : Loir et Cher
On notera une marque d'indépendance clairement annoncée "une participation, pourquoi pas, mais avec un libre arbitre". Fini les mauvaises collaborations du passés où on a finalement été contrait de suivre les directives américaines. Mais c'est le prix à payer du refus d'indépendance total.
En tout cas il est clair que l'ESa ne se laissera plus faire et a les moyens de s'imposer d'avantage, surotut qu'elle est de plus en plus convoitée.
Bon cela dit ça reste obscure pour l'avenir. Cette réunion ressemble plus à un "on ne sait pas ce qu'on fera mais on ne refera plusles erreurs du passé".
Bonne nouvelle sur fond de déception par manque de décision.
En tout cas il est clair que l'ESa ne se laissera plus faire et a les moyens de s'imposer d'avantage, surotut qu'elle est de plus en plus convoitée.
Bon cela dit ça reste obscure pour l'avenir. Cette réunion ressemble plus à un "on ne sait pas ce qu'on fera mais on ne refera plusles erreurs du passé".
Bonne nouvelle sur fond de déception par manque de décision.
Mis a part assumer son independance, qui est un fait, elle ne souhaite plus sortir son chequier pour oui ou un non, mais j'ai l'impression qu'ils ne savent pas eux meme quelle orientation prendre, Il nous manque un vrai visionnaire dans l'esa. :wall:
autre souci, par manque d'inspiration, ils font un peu du copier/coller,
c'est plutôt inquietant, faudrait qu'ils viennent ici, on va en trouver des idées.
on passe les commandes ?
pour moi une petite mission europeene genre huygens vers europe et vers jupiter, voir si il y'a un monolythe par la bas.
:blbl: :lol!:
autre souci, par manque d'inspiration, ils font un peu du copier/coller,
c'est plutôt inquietant, faudrait qu'ils viennent ici, on va en trouver des idées.
on passe les commandes ?
pour moi une petite mission europeene genre huygens vers europe et vers jupiter, voir si il y'a un monolythe par la bas.
:blbl: :lol!:
zx- Messages : 2650
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Oui le cas Kliper est un bon exemple que l'ESA ne veut pas être une vache à lait pour les autres. Uen participation oui mais une vraie participation.
Pour les projets j'ai peur que l'ESA préfère attendre de voir l'orientation des russes et si le projet de retour lunaire américain est vraiment en bonne voie (rien n'est encore certain à 100%). en tout cas il va falloir d'ici 2 ou 3 ans prendre une véritable décision pour l'avenir parceque là ça fera long.
Pour les projets j'ai peur que l'ESA préfère attendre de voir l'orientation des russes et si le projet de retour lunaire américain est vraiment en bonne voie (rien n'est encore certain à 100%). en tout cas il va falloir d'ici 2 ou 3 ans prendre une véritable décision pour l'avenir parceque là ça fera long.
Un petit " topo " très visuel sur l'ESA publié à l'occasion de la deuxième conférence internationale sur l'exploration spatiale qui s'est tenue à Houston du 4 au 6 décembre dernier :
www.nasa.gov/pdf/164271main_2nd_exp_conf_11_InternationalExplorationPerspective_BHufenbach.pdf
:cadeauesa: :study:
www.nasa.gov/pdf/164271main_2nd_exp_conf_11_InternationalExplorationPerspective_BHufenbach.pdf
:cadeauesa: :study:
Ripley- Messages : 1998
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capcom a écrit:L'Europe est décidement trop frileuse, elle ne veut facher personne. Il faut que quelqu'un mette le poing sur la table et dise: "on y va ou on y va pas".
Puisque les Américains s'occupent de la Lune, moi je propose qu'on s'occupe de Mars ! Ils font le lanceur pour la Lune, nous on fait celui pour Mars ... et ensuite on coopère sur les détails ...
:esanasa: On y va !
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Localisation : sud-ouest
L'Europe a de grandes ambitions spatiales :
http://ilws.gsfc.nasa.gov/ilws_esa0405.pdf
:cadeauesa:
Il ne faut pas désespérer
http://ilws.gsfc.nasa.gov/ilws_esa0405.pdf
:cadeauesa:
Il ne faut pas désespérer
Ripley- Messages : 1998
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Age : 69
Localisation : Paris
Bizarre, alors qu'il n'y aucun problème avec www.nasa.gov le site http://ilws.gsfc.nasa.gov est inaccessible depuis le domaine orange.fr, mais on y accède sans problème à partir d'un proxy comme www.the-cloak.com ou bien www.webyus.com .Ripley a écrit:L'Europe a de grandes ambitions spatiales :
http://ilws.gsfc.nasa.gov/ilws_esa0405.pdf
:cadeauesa:
Il ne faut pas désespérer
Les DNS de wanadoo/orange sont elles encore blacklistées par certains sites internes de la NASA ?
_________________
Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
Argyre a écrit:capcom a écrit:L'Europe est décidement trop frileuse, elle ne veut facher personne. Il faut que quelqu'un mette le poing sur la table et dise: "on y va ou on y va pas".
Puisque les Américains s'occupent de la Lune, moi je propose qu'on s'occupe de Mars ! Ils font le lanceur pour la Lune, nous on fait celui pour Mars ... et ensuite on coopère sur les détails ...
:esanasa: On y va !
Argyre
Je suis tout à fait de votre avis (presqye tous). "Bla-bla, Bla-bla".
Tant que ce sont les comptables de l'ESA qui décident des grandes missions nous aurons des programmes de comptables. Quant à la volonté Européenne, elle est orienté sur d'autres préocupations, l'espace elle s'en fiche tant qu'elle pense que la coopértion sera suffisante pour ne pas rater une étape.
Offre d'emploi à l'ESA :
Demandons Frileux ; aventuriers s'abstenir !
:evil:
On va finir par monter une agence spatiale alternative virtuelle, avec site web, news, com, etc., pour mettre la pression sur l'ESA.
News :
"1er avril 2007
Le comité directeur de la VESA (Virtual European Space Agency) vient d'approuver un budget de 3 milliards d'euros sur la période 2007-2010 pour le développement du lanceur Super-Ariane, d'une capacité de 150 tonnes en orbite basse, dans le cadre du projet EuroMars. La NASA n'a pas encore fait connaître officiellement sa réaction face à un projet qui pourrait menacer la suprématie américaine."
News :
"1er avril 2007
Le comité directeur de la VESA (Virtual European Space Agency) vient d'approuver un budget de 3 milliards d'euros sur la période 2007-2010 pour le développement du lanceur Super-Ariane, d'une capacité de 150 tonnes en orbite basse, dans le cadre du projet EuroMars. La NASA n'a pas encore fait connaître officiellement sa réaction face à un projet qui pourrait menacer la suprématie américaine."
lambda0- Messages : 4879
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Age : 57
Localisation : Nord, France
lambda0 a écrit:On va finir par monter une agence spatiale alternative virtuelle, avec site web, news, com, etc., pour mettre la pression sur l'ESA.
News :
"1er avril 2007
Le comité directeur de la VESA (Virtual European Space Agency) vient d'approuver un budget de 3 milliards d'euros sur la période 2007-2010 pour le développement du lanceur Super-Ariane, d'une capacité de 150 tonnes en orbite basse, dans le cadre du projet EuroMars. La NASA n'a pas encore fait connaître officiellement sa réaction face à un projet qui pourrait menacer la suprématie américaine."
3 milliards d'euros sur 3 ans c'est assez peu, j'aurais pencher pour 5 (2 seulement peuvent faire la différence)
Excellente idée, qui s'occupe du design du site web ?lambda0 a écrit:On va finir par monter une agence spatiale alternative virtuelle, avec site web, news, com, etc., pour mettre la pression sur l'ESA.
News :
"1er avril 2007
Le comité directeur de la VESA (Virtual European Space Agency) vient d'approuver un budget de 3 milliards d'euros sur la période 2007-2010 pour le développement du lanceur Super-Ariane, d'une capacité de 150 tonnes en orbite basse, dans le cadre du projet EuroMars. La NASA n'a pas encore fait connaître officiellement sa réaction face à un projet qui pourrait menacer la suprématie américaine."
Pour la conception de la super Ariane, je peux être utile dans les systèmes informatiques et dans les systèmes de commande/asservissement. Pour le projet EuroMars, je postule pour l'équipe qui conçoit les sondes.
lambda0 a écrit:On va finir par monter une agence spatiale alternative virtuelle, avec site web, news, com, etc., pour mettre la pression sur l'ESA.
News :
"1er avril 2007
Le comité directeur de la VESA (Virtual European Space Agency) vient d'approuver un budget de 3 milliards d'euros sur la période 2007-2010 pour le développement du lanceur Super-Ariane, d'une capacité de 150 tonnes en orbite basse, dans le cadre du projet EuroMars. La NASA n'a pas encore fait connaître officiellement sa réaction face à un projet qui pourrait menacer la suprématie américaine."
Ce qui me paraît assez extraordinaire, c'est que 3 milliards sur 3 ans, ça semble largement à la portée de l'Europe, non ? Disons en tout cas que ça ne paraît pas complètement impossible comme scénario.
Bon, pas pour le 1er avril 2007, mais pour la réunion de comité de 2008, avec changement de présidence de la France, une Allemagne qui semble revenir en force et un besoin de ressouder les pays Européens autour d'un projet commun ...
Par ailleurs, 150 tonnes en orbite basse, tu y es allé un peu fort je trouve. Disons 70 tonnes en orbite basse, et là ça devient une proposition sérieuse ! Arès I a une CU de 25t et Arès V de 130t, mais Arès V est encore largement dans les cartons. En proposant 70 tonnes de CU, on positionne Ariane SG1 (pour Super Giant 1 et non pas ce que vous croyez, quoi que ...) à mi-chemin entre Arès 1 et Arès V, précisément pour être complémentaire aux Américains, ou plus exactement pour les concurrencer de façon efficace : 2 Ariane SG1 enverront en orbite basse les 2 parties de la fusée à assembler qui enverra les équipages vers Mars.
Mais cette SG1 pourra également envoyer en orbite basse de gros modules pour constituer une station orbitale ou pour aller sur la Lune. Le truc, c'est de tabler sur un équipage nominal de 4 personnes au lieu de 6, afin de réduire la taille et le poids du CEV européen. On pourra éventuellement monter à 6 en cas de pépin, mais seulement en cas de pépin pour rapatrier tout le monde.
Bon, maintenant il faut un logo pour la VESA. Que proposez vous ?
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
Inscrit le : 31/01/2006
Age : 58
Localisation : sud-ouest
Pour ma part, je planche plus pour un modèle économique que pour un modèle à caractère scientifique. Il faudrait créé en Europe, un concept à la "Space Adventures" ou à la "Scaled & Virgin". Cela dynamiserai le secteur spatial en Europe, permettant la création d'un nouveau pôle quasi inéxistant dans nos contrées.
Pour récolter les 3 milliards d'Euro, on peut faire une vente de gateaux et une tombola, non ?Nicholas a écrit:Pour ma part, je planche plus pour un modèle économique que pour un modèle à caractère scientifique. Il faudrait créé en Europe, un concept à la "Space Adventures" ou à la "Scaled & Virgin". Cela dynamiserai le secteur spatial en Europe, permettant la création d'un nouveau pôle quasi inéxistant dans nos contrées.
Pour le logo de la Virtual European Space Agency, moi, je vois quelquechose qui part du drapeau de l'union avec le rond d'étoile (orbitant autour de la Terre) qui s'ouvre pour partir vers Mars...
Peut-être pour le côté virtuel, les premières étoiles (Celles en haut à gauche) sont en wireframe, puis elle se matérialisent graduellement jusqu'à quitter l'orbite terrestre.
skyboy a écrit:Pour récolter les 3 milliards d'Euro, on peut faire une vente de gateaux et une tombola, non ?Nicholas a écrit:Pour ma part, je planche plus pour un modèle économique que pour un modèle à caractère scientifique. Il faudrait créé en Europe, un concept à la "Space Adventures" ou à la "Scaled & Virgin". Cela dynamiserai le secteur spatial en Europe, permettant la création d'un nouveau pôle quasi inéxistant dans nos contrées.
Attention je ne parlai pas d'un projet à but scientifique, du moins au début. Il faudrait faire campagne auprès des philanthropes tout comme Scaled à contacté Paul Allen.
Si l'Europe n'est pas capable de créer une véritable force spatiale face aux US, à la russie, au Japon ou à la Chine par exemple, une entreprise pourrait le faire.
Je veux dire pas là, que les ressources sont là, jouons également sur la globalisation, bref, je serai pour une société à la mesure de Scaled aux US. Car si les institutions ne suivent pas, allons trouver les fonds ailleurs.
Pas besoin de milliards, quelques millions d'Euros pourraient servir de base à faire connaitre un tel projet, commençons par le début, envoyons des hommes avec un véhicule européen en vol surobital, à ce moment nous aurons prouvé que nous pouvons y aller, ensuite développons un cadre économique et nous en serons à des années lumières d'aujourd'hui avec de réelles perspectives pour un avenir spatiale en Europe mais surtout concurrentiel dans le marché spatial mondial; et la machine une fois lançée, avançera d'elle même...
Je suis une bille en graphisme de site web, mais avant, il faut réfléchir à la stratégie, au contenu, à l'architecture.skyboy a écrit:Excellente idée, qui s'occupe du design du site web ?lambda0 a écrit:On va finir par monter une agence spatiale alternative virtuelle, avec site web, news, com, etc., pour mettre la pression sur l'ESA.
News :
"1er avril 2007
Le comité directeur de la VESA (Virtual European Space Agency) vient d'approuver un budget de 3 milliards d'euros sur la période 2007-2010 pour le développement du lanceur Super-Ariane, d'une capacité de 150 tonnes en orbite basse, dans le cadre du projet EuroMars. La NASA n'a pas encore fait connaître officiellement sa réaction face à un projet qui pourrait menacer la suprématie américaine."
Pour la conception de la super Ariane, je peux être utile dans les systèmes informatiques et dans les systèmes de commande/asservissement. Pour le projet EuroMars, je postule pour l'équipe qui conçoit les sondes.
Bah, pourquoi pas sérieux ? Les américains ont déjà fait un gros lanceur (Saturn V), les russes aussi (Energya).Argyre a écrit:
Ce qui me paraît assez extraordinaire, c'est que 3 milliards sur 3 ans, ça semble largement à la portée de l'Europe, non ? Disons en tout cas que ça ne paraît pas complètement impossible comme scénario.
Bon, pas pour le 1er avril 2007, mais pour la réunion de comité de 2008, avec changement de présidence de la France, une Allemagne qui semble revenir en force et un besoin de ressouder les pays Européens autour d'un projet commun ...
Par ailleurs, 150 tonnes en orbite basse, tu y es allé un peu fort je trouve. Disons 70 tonnes en orbite basse, et là ça devient une proposition sérieuse ! Arès I a une CU de 25t et Arès V de 130t, mais Arès V est encore largement dans les cartons. En proposant 70 tonnes de CU, on positionne Ariane SG1 (pour Super Giant 1 et non pas ce que vous croyez, quoi que ...) à mi-chemin entre Arès 1 et Arès V, précisément pour être complémentaire aux Américains, ou plus exactement pour les concurrencer de façon efficace : 2 Ariane SG1 enverront en orbite basse les 2 parties de la fusée à assembler qui enverra les équipages vers Mars.
Mais cette SG1 pourra également envoyer en orbite basse de gros modules pour constituer une station orbitale ou pour aller sur la Lune. Le truc, c'est de tabler sur un équipage nominal de 4 personnes au lieu de 6, afin de réduire la taille et le poids du CEV européen. On pourra éventuellement monter à 6 en cas de pépin, mais seulement en cas de pépin pour rapatrier tout le monde.
On muscle un peu notre Ariane V pour avoir l'équivalent de Ares I, desservir l'ISS, etc., et on développe un nouveau lanceur Super-Ariane 150 t pour le cargo, non ? Ou plutôt, une version de base pour 100-120 t, qui peut se décliner en rajoutant des boosters pour permettre 150 t, par exemple. Comme ça va servir pendant 50 ans, vaut mieux prévoir un peu large et modulable.
Bon, ce sera un point à discuter.
Ouaip ça me plait bien. Agence spatiale privée, et il faut aller chercher le pognon là où il est : trouver les arguments pour faire rentrer dans le capital des gros investisseurs et faire en sorte qu'il y ait des retombées rapides au moins en notoriété. Et il doit bien y avoir en Europe quelques milliardaires qui aimeraient bien voir leur nom associé associé à la conquête spatiale, avec photo dans les livres d'histoire.Nicholas a écrit:
Attention je ne parlai pas d'un projet à but scientifique, du moins au début. Il faudrait faire campagne auprès des philanthropes tout comme Scaled à contacté Paul Allen.
Si l'Europe n'est pas capable de créer une véritable force spatiale face aux US, à la russie, au Japon ou à la Chine par exemple, une entreprise pourrait le faire.
Je veux dire pas là, que les ressources sont là, jouons également sur la globalisation, bref, je serai pour une société à la mesure de Scaled aux US. Car si les institutions ne suivent pas, allons trouver les fonds ailleurs.
...
lambda0- Messages : 4879
Inscrit le : 22/09/2005
Age : 57
Localisation : Nord, France
Oui mais la Suisse ? ;)skyboy a écrit:Pour le logo de la Virtual European Space Agency, moi, je vois quelquechose qui part du drapeau de l'union avec le rond d'étoile (orbitant autour de la Terre) qui s'ouvre pour partir vers Mars...
Invité- Invité
Bah elle a qu'à entrer dans l'Union, ça simplifiera bien des choses.Steph a écrit:Oui mais la Suisse ? ;)skyboy a écrit:Pour le logo de la Virtual European Space Agency, moi, je vois quelquechose qui part du drapeau de l'union avec le rond d'étoile (orbitant autour de la Terre) qui s'ouvre pour partir vers Mars...
Bah vi, sans la coiffe (entre autres), ça vole pas terrible Ariane 5, hein mes amis helvètes ;)mic8 a écrit:D'abord, hein !?Steph a écrit:Oui mais la Suisse ? ;)
Invité- Invité
Steph a écrit:Bah vi, sans la coiffe (entre autres), ça vole pas terrible Ariane 5, hein mes amis helvètes ;)mic8 a écrit:D'abord, hein !?Steph a écrit:Oui mais la Suisse ? ;)
Alors qu'avec la confédération, elle décoiffe !
Bon, OK, je sors...
ça me rapelle ce sketch dans une émission qui s'appelait "Merci Bernard" et dans laquelle un type avec les cheveux et la peau tirée en arrière diasit "J'ai testé le nouvel avion de chasse machin. Il est bien. Mais il sera encore mieux quand ils auront fini le cockpit..."
(PS : l'alcool ne me réussit pas, on dirait...)
spacedreamer- Messages : 283
Inscrit le : 18/12/2006
Age : 54
Localisation : 49,3N-4,03E
Quel trait d'esprit !mic8 a écrit:HE ! C'est pas une raison pour nous faire porter le chapeau ! Non mais. :hermes:Steph a écrit:Bah vi, sans la coiffe (entre autres), ça vole pas terrible Ariane 5, hein mes amis helvètes ;)
Invité- Invité
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