Une biosignature trouvée dans l'atmosphère de Vénus ?
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Tout d'abord restons prudent, je ne sais pas s'il s'agit d'un fake ou non. Je ne trouve pas cette information ailleurs. Cet article a été posté sur un site puis a été supprimé. On peut le voir grâce au cache. Néanmoins, cette suppression de l'article pourrait être due au fait que l'article a été posté avant que ce soit publié par la Royal Astronomical Society (car la publication servant de source est elle aussi introuvable). Si c'est le cas ça sortirait officiellement aujourd'hui (le 14). Quelques passages :
Les découvertes intéressantes proviennent de scientifiques des États-Unis et du Royaume-Uni, du Massachusetts Institute of Technology (MIT), de l'Université de Cardiff, de l'Université de Manchester et d'autres. Jane Greaves de l'Université de Cardiff a dirigé l'étude.
Le nouveau document de recherche évalué par des pairs a été publié dans Nature Astronomy aujourd'hui, le 14 septembre 2020. La Royal Astronomical Society a également fourni un point de presse en ligne pour les journalistes via Zoom, avec trois des chercheurs pour discuter des résultats, ainsi que la publication de son propre communiqué de presse .
Il convient de noter que ce n'est pas encore une preuve de vie sur Vénus, mais les chercheurs font un cas convaincant.
Qu'ont trouvé les chercheurs?
En termes simples, un gaz qui ne devrait pas être là et sur Terre est considéré comme une biosignature concluante: la phosphine , un gaz très odorant. Pour autant que les scientifiques le sachent, il n'y a que deux façons de le produire, soit artificiellement dans un laboratoire, soit par certains types de microbes vivant dans des environnements sans oxygène.
Les chercheurs ont effectué la détection à l'aide du télescope James Clerk Maxwell ( JCMT ) à Hawaï et de l' observatoire Atacama Large Millimeter Array ( ALMA ) au Chili.
Des chercheurs du MIT avaient déjà publié des études montrant que si la phosphine devait un jour être trouvée sur une autre planète rocheuse, ce serait un signe certain de vie là-bas. D'où pourquoi cette découverte est si provocante. Mais avant d'annoncer ces preuves alléchantes, les chercheurs ont bien entendu voulu essayer d'écarter d'autres explications. Ils ont examiné et testé de nombreux scénarios différents où ce gaz pourrait être produit sans vie, mais comme ils le reconnaissent, ils ne sont arrivés à rien.
Cela signifie soit que c'est la vie, soit c'est une sorte de processus physique ou chimique que nous ne prévoyons pas de se produire sur des planètes rocheuses.
Nous avons vraiment parcouru toutes les voies possibles qui pourraient produire de la phosphine sur une planète rocheuse. Si ce n'est pas la vie, notre compréhension des planètes rocheuses fait cruellement défaut.
En fin de compte, nous avons constaté que les deux observatoires avaient vu la même chose, une faible absorption à la bonne longueur d'onde pour être du gaz phosphine, où les molécules sont rétro-éclairées par les nuages plus chauds en dessous.
William Bains du MIT, qui a dirigé les travaux sur l'évaluation d'autres moyens naturels de fabriquer de la phosphine sur Vénus. Certaines idées incluaient la lumière du soleil, des minéraux soufflés de la surface vers le haut, des volcans ou des éclairs, mais aucune de ces idées ne pouvait en faire assez près. Ces types de sources ne pouvaient produire, tout au plus, qu'un dix millième de la quantité de phosphine que les télescopes voyaient. Donc, quelque chose produit beaucoup plus de gaz. Selon Paul Rimmer de l'Université de Cambridge, les organismes terrestres n'auraient besoin que de travailler à environ 10% de leur productivité maximale pour produire la quantité de phosphine trouvée sur Vénus.
Sur Terre, la phosphine est produite par des microbes qui n'ont pas besoin d'oxygène. Ils absorbent les minéraux phosphatés, ajoutent de l'hydrogène et expulsent finalement le gaz phosphine. Puisque Vénus n'a pratiquement pas d'oxygène dans son atmosphère, c'est une autre similitude suggérant que le gaz provient en fait de microbes.
Puisque Vénus est beaucoup trop chaude à sa surface pour tous les microbes terrestres connus, ils doivent être dans son atmosphère. Il existe une région tempérée, entre 48 et 60 kilomètres au-dessus de la surface, où les températures varient de 30 à 200 degrés Fahrenheit. C'est la zone habitable sur Vénus, et se trouve juste là où la phosphine a été trouvée.
Les chercheurs vont maintenant effectuer un suivi avec plus d'observations au télescope, notamment pour rechercher d'autres gaz qui pourraient être associés à la vie. Ils veulent également voir s'il existe des variations quotidiennes ou saisonnières du signal suggérant une activité associée à la vie
Il y a longtemps, on pense que Vénus avait des océans et était probablement habitable comme la Terre. Comme Vénus est devenue moins hospitalière, la vie aurait dû s'adapter, et ils pourraient maintenant être dans cette étroite enveloppe de l'atmosphère où ils peuvent encore survivre.
Cette zone habitable dans les ponts nuageux pourrait être le dernier refuge pour les microorganismes vénusiens. C'est une pensée incroyable - bien que difficile à croire -, mais si les scientifiques ont raison, alors c'est l'une des découvertes les plus étonnantes de l'Histoire. À quel point serait-il étonnant de savoir que non seulement nous ne sommes pas seuls, mais que nous avons eu des voisins sur la planète la plus proche de la Terre tout ce temps?
Bien que la découverte soit surprenante, les scientifiques ont spéculé pendant des années que la vie microbienne pourrait exister dans l'atmosphère de Vénus. Cela pourrait même expliquer, comme le postulent certains scientifiques, les stries sombres inhabituelles qui absorbent en quelque sorte la lumière ultraviolette, appelées « absorbeurs inconnus ». Ces patchs se sont révélés composés de particules minuscules - mais encore inconnues - de la taille d'une bactérie sur Terre.
Encore une fois, ce n'est pas encore une preuve de la vie sur Vénus, mais c'est extrêmement proche. Il sera très intéressant de voir ce que montrent les futures observations de suivi.
Article "supprimé" complet :
https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:dUWrpm80WHsJ:https://earthsky.org/%3Fp%3D343883+&cd=1&hl=en&ct=clnk&gl=us
Les découvertes intéressantes proviennent de scientifiques des États-Unis et du Royaume-Uni, du Massachusetts Institute of Technology (MIT), de l'Université de Cardiff, de l'Université de Manchester et d'autres. Jane Greaves de l'Université de Cardiff a dirigé l'étude.
Le nouveau document de recherche évalué par des pairs a été publié dans Nature Astronomy aujourd'hui, le 14 septembre 2020. La Royal Astronomical Society a également fourni un point de presse en ligne pour les journalistes via Zoom, avec trois des chercheurs pour discuter des résultats, ainsi que la publication de son propre communiqué de presse .
Il convient de noter que ce n'est pas encore une preuve de vie sur Vénus, mais les chercheurs font un cas convaincant.
Qu'ont trouvé les chercheurs?
En termes simples, un gaz qui ne devrait pas être là et sur Terre est considéré comme une biosignature concluante: la phosphine , un gaz très odorant. Pour autant que les scientifiques le sachent, il n'y a que deux façons de le produire, soit artificiellement dans un laboratoire, soit par certains types de microbes vivant dans des environnements sans oxygène.
Les chercheurs ont effectué la détection à l'aide du télescope James Clerk Maxwell ( JCMT ) à Hawaï et de l' observatoire Atacama Large Millimeter Array ( ALMA ) au Chili.
Des chercheurs du MIT avaient déjà publié des études montrant que si la phosphine devait un jour être trouvée sur une autre planète rocheuse, ce serait un signe certain de vie là-bas. D'où pourquoi cette découverte est si provocante. Mais avant d'annoncer ces preuves alléchantes, les chercheurs ont bien entendu voulu essayer d'écarter d'autres explications. Ils ont examiné et testé de nombreux scénarios différents où ce gaz pourrait être produit sans vie, mais comme ils le reconnaissent, ils ne sont arrivés à rien.
Cela signifie soit que c'est la vie, soit c'est une sorte de processus physique ou chimique que nous ne prévoyons pas de se produire sur des planètes rocheuses.
Nous avons vraiment parcouru toutes les voies possibles qui pourraient produire de la phosphine sur une planète rocheuse. Si ce n'est pas la vie, notre compréhension des planètes rocheuses fait cruellement défaut.
En fin de compte, nous avons constaté que les deux observatoires avaient vu la même chose, une faible absorption à la bonne longueur d'onde pour être du gaz phosphine, où les molécules sont rétro-éclairées par les nuages plus chauds en dessous.
William Bains du MIT, qui a dirigé les travaux sur l'évaluation d'autres moyens naturels de fabriquer de la phosphine sur Vénus. Certaines idées incluaient la lumière du soleil, des minéraux soufflés de la surface vers le haut, des volcans ou des éclairs, mais aucune de ces idées ne pouvait en faire assez près. Ces types de sources ne pouvaient produire, tout au plus, qu'un dix millième de la quantité de phosphine que les télescopes voyaient. Donc, quelque chose produit beaucoup plus de gaz. Selon Paul Rimmer de l'Université de Cambridge, les organismes terrestres n'auraient besoin que de travailler à environ 10% de leur productivité maximale pour produire la quantité de phosphine trouvée sur Vénus.
Sur Terre, la phosphine est produite par des microbes qui n'ont pas besoin d'oxygène. Ils absorbent les minéraux phosphatés, ajoutent de l'hydrogène et expulsent finalement le gaz phosphine. Puisque Vénus n'a pratiquement pas d'oxygène dans son atmosphère, c'est une autre similitude suggérant que le gaz provient en fait de microbes.
Puisque Vénus est beaucoup trop chaude à sa surface pour tous les microbes terrestres connus, ils doivent être dans son atmosphère. Il existe une région tempérée, entre 48 et 60 kilomètres au-dessus de la surface, où les températures varient de 30 à 200 degrés Fahrenheit. C'est la zone habitable sur Vénus, et se trouve juste là où la phosphine a été trouvée.
Les chercheurs vont maintenant effectuer un suivi avec plus d'observations au télescope, notamment pour rechercher d'autres gaz qui pourraient être associés à la vie. Ils veulent également voir s'il existe des variations quotidiennes ou saisonnières du signal suggérant une activité associée à la vie
Il y a longtemps, on pense que Vénus avait des océans et était probablement habitable comme la Terre. Comme Vénus est devenue moins hospitalière, la vie aurait dû s'adapter, et ils pourraient maintenant être dans cette étroite enveloppe de l'atmosphère où ils peuvent encore survivre.
Cette zone habitable dans les ponts nuageux pourrait être le dernier refuge pour les microorganismes vénusiens. C'est une pensée incroyable - bien que difficile à croire -, mais si les scientifiques ont raison, alors c'est l'une des découvertes les plus étonnantes de l'Histoire. À quel point serait-il étonnant de savoir que non seulement nous ne sommes pas seuls, mais que nous avons eu des voisins sur la planète la plus proche de la Terre tout ce temps?
Bien que la découverte soit surprenante, les scientifiques ont spéculé pendant des années que la vie microbienne pourrait exister dans l'atmosphère de Vénus. Cela pourrait même expliquer, comme le postulent certains scientifiques, les stries sombres inhabituelles qui absorbent en quelque sorte la lumière ultraviolette, appelées « absorbeurs inconnus ». Ces patchs se sont révélés composés de particules minuscules - mais encore inconnues - de la taille d'une bactérie sur Terre.
Encore une fois, ce n'est pas encore une preuve de la vie sur Vénus, mais c'est extrêmement proche. Il sera très intéressant de voir ce que montrent les futures observations de suivi.
Article "supprimé" complet :
https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:dUWrpm80WHsJ:https://earthsky.org/%3Fp%3D343883+&cd=1&hl=en&ct=clnk&gl=us
Fabien0300- Modérateur
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https://twitter.com/BrianRoemmele/status/1305112714956529666?s=20
Fabien0300- Modérateur
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Selon l'American Astronomical Society, les médias sont invités à discuter de résultat révolutionnaire de l'astronomie le 14 septembre
https://twitter.com/AAS_Press/status/1303696305055830018?s=20
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Fabien0300- Modérateur
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La conclusion biologique de cette découverte de phosphine est surprenante car cette molécule, de formule brute PH3, a été découverte dans l'atmosphère de Jupiter en 1974 puis de Saturne en 1975.
Phosphine in Jupiter's atmosphere - The evidence from high-altitude observations at 5 micrometers
Astrophysical Journal, Part 1, vol. 211, Feb. 1, 1977, p. 972-979.
http://adsabs.harvard.edu/full/1977ApJ...211..972L
Phosphine in Jupiter's atmosphere - The evidence from high-altitude observations at 5 micrometers
Astrophysical Journal, Part 1, vol. 211, Feb. 1, 1977, p. 972-979.
http://adsabs.harvard.edu/full/1977ApJ...211..972L
David L.- Modérateur
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Effectivement... Je viens de trouver ça aussi (2019) - Mais la publication d'origine est payante :/
"Ce qui est intéressant, c’est que la phosphine est très difficile à produire, car il faut beaucoup d’efforts pour que les molécules s’assemblent. Sur Terre, c’est le produit de microbes anaérobies qui évitent l’oxygène et préfèrent vivre dans des conditions extrêmes. Dans l’espace, par contre, on la trouve à l’état de gaz à l’état de traces dans les atmosphères de Jupiter et de Saturne – elle est créée par d’énormes énergies dans les profondeurs de ces atmosphères, puis expulsée vers le haut par de gigantesques tempêtes.
En fait, après avoir examiné 16 000 produits chimiques candidats à cette biosignature (ainsi que les propriétés détaillées de la phosphine), l’équipe a découvert que cette molécule puante n’est produite que par des bactéries et des microbes dans des conditions que l’on trouve sur une planète semblable à la Terre. Même la foudre ou la tectonique des plaques ne peuvent la produire en grande quantité."
https://technologiemedia.net/2019/12/20/exoplanetes-rechercher-la-biosignature-de-la-phosphine/
"Ce qui est intéressant, c’est que la phosphine est très difficile à produire, car il faut beaucoup d’efforts pour que les molécules s’assemblent. Sur Terre, c’est le produit de microbes anaérobies qui évitent l’oxygène et préfèrent vivre dans des conditions extrêmes. Dans l’espace, par contre, on la trouve à l’état de gaz à l’état de traces dans les atmosphères de Jupiter et de Saturne – elle est créée par d’énormes énergies dans les profondeurs de ces atmosphères, puis expulsée vers le haut par de gigantesques tempêtes.
En fait, après avoir examiné 16 000 produits chimiques candidats à cette biosignature (ainsi que les propriétés détaillées de la phosphine), l’équipe a découvert que cette molécule puante n’est produite que par des bactéries et des microbes dans des conditions que l’on trouve sur une planète semblable à la Terre. Même la foudre ou la tectonique des plaques ne peuvent la produire en grande quantité."
https://technologiemedia.net/2019/12/20/exoplanetes-rechercher-la-biosignature-de-la-phosphine/
Fabien0300- Modérateur
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Vie ou pas vie, de base on ne connait rien au modèle de formation des planètes telluriques. le seul exemple bien connu est celui de la terre, or si on applique ce modèle a venus, on se retrouve avec des océans, des nuages d'eau et des calottes polaires. en effet , si on prend les mêmes ingrédients et qu'on applique la même recette (modèle d’évolution planétaire) on a le même résultat. or on est forcé de constater que les deux planètes sont très différentes et on a pas la moindre idée de quand et comment les deux modèle ont divergé. https://venautics.space/venus-presentation-de-la-planete/pourquoi-explorer-venus/Fabien0300 a écrit:Si ce n'est pas la vie, notre compréhension des planètes rocheuses fait cruellement défaut.
Donc je préfère rester très prudent sur la présence de vie sur venus, mais c'est une hypothèse envisagée depuis longtemps. Malgré tout, je reste un ingénieur et je sais que la recherche de la vie est un des principaux moteurs de l'exploration spatiale, donc si on doit jouer la-dessus pour vendre des missions vers venus, allons y.
phenix a écrit:Vie ou pas vie, de base on ne connait rien au modèle de formation des planètes telluriques. le seul exemple bien connu est celui de la terre, or si on applique ce modèle a venus, on se retrouve avec des océans, des nuages d'eau et des calottes polaires. en effet , si on prend les mêmes ingrédients et qu'on applique la même recette (modèle d’évolution planétaire) on a le même résultat. or on est forcé de constater que les deux planètes sont très différentes et on a pas la moindre idée de quand et comment les deux modèle ont divergé. https://venautics.space/venus-presentation-de-la-planete/pourquoi-explorer-venus/Fabien0300 a écrit:Si ce n'est pas la vie, notre compréhension des planètes rocheuses fait cruellement défaut.
Donc je préfère rester très prudent sur la présence de vie sur venus, mais c'est une hypothèse envisagée depuis longtemps. Malgré tout, je reste un ingénieur et je sais que la recherche de la vie est un des principaux moteurs de l'exploration spatiale, donc si on doit jouer la-dessus pour vendre des missions vers venus, allons y.
Et ça nous changera un peu de Mars
Fabien0300 a écrit:...
l’équipe a découvert que cette molécule puante
...
Aïe. Atmosphère de Vénus puante : pas glop pour la colonisation
lambda0- Messages : 4879
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Rassure toi. Les micro gouttelettes d acide sulfurique t auront brûlé la fose nasal avant que tu sente la phosphine . Sa protége aussi du covid . Quelque soit le problème, venus à la solution
Euh, pour les trucs simili covid, faut voir, si en plus d'être chaude et puante, cette planète est pleine de microbes
lambda0- Messages : 4879
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Potentiellement une découverte incroyable, qui, si elle est confirmée, devrait provoquer une course à la mission robotique qui confirmerait "in-situ" cette détection.
A suivre.
A suivre.
Fabien- Messages : 6862
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La découverte de cette molécule et en déduire que c'est le sous-produit d'une activité biologique dans l'atmosphère vénusienne .... c'est à coup sûr un bon moyen pour attirer l'attention.
Attendons déjà la re-publication - "éventuelle - de l'article en question .... les raccourcis pour pouvoir écrire "présence possible d'une forme de vie " c'est assez fréquent.
Et on est loin de connaitre les différents mécanismes de production de molécules dans les nébuleuses gazeuses et dans des atmosphères de planètes.
Nota : le composé PH3 est incompatible avec pas mal de formes de vie terrestre (toxicité). C'est utilisé comme agent de fumigation.
https://www.inma.fr/wp-content/uploads/2017/08/dip_mem_2012_08_mora.pdf
Attendons déjà la re-publication - "éventuelle - de l'article en question .... les raccourcis pour pouvoir écrire "présence possible d'une forme de vie " c'est assez fréquent.
Et on est loin de connaitre les différents mécanismes de production de molécules dans les nébuleuses gazeuses et dans des atmosphères de planètes.
Nota : le composé PH3 est incompatible avec pas mal de formes de vie terrestre (toxicité). C'est utilisé comme agent de fumigation.
https://www.inma.fr/wp-content/uploads/2017/08/dip_mem_2012_08_mora.pdf
montmein69- Donateur
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L'annonce officielle sera à suivre ici à 17h00 Fr
Fabien0300- Modérateur
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Article technique de l'année dernière :
"Phosphine as a biosignature in exoplanet atmospheres"
https://arxiv.org/abs/1910.05224
On retrouve W. Bains dans la liste des auteurs.
"Phosphine as a biosignature in exoplanet atmospheres"
https://arxiv.org/abs/1910.05224
On retrouve W. Bains dans la liste des auteurs.
lambda0- Messages : 4879
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Il faut tout de même se méfier quand il y a emballement scientifico-médiatique sur un sujet, par exemple :
Donc déjà exit la légende d'une certitude de mauvaise odeur...https://fr.wikipedia.org/wiki/Phosphine#Description a écrit:La phosphine pure est inodore, mais la « phosphine technique » a une odeur extrêmement déplaisante évoquant l'ail ou le poisson pourri, à cause de la présence de « phosphine substituée » et de diphosphine (P2H4).
_________________
Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
De toute façon, en supposant que ça ne se dégonfle pas tout de suite, en comptant quelques années de controverses scientifiques, et ensuite, si les collègues estiment que c'est sérieux, quelques années pour monter la mission idoine, envoyer l'engin, récolter les données sur place et les analyser, on en a au moins pour une bonne dizaine d'années avant de tirer un portrait d'hypothétiques microvénusiens.
lambda0- Messages : 4879
Inscrit le : 22/09/2005
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Fabien0300- Modérateur
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Petite liste des missions prévues (plus ou moins sérieuses) pour Vénus dans un proche avenir : https://venautics.space/venus-presentation-de-la-planete/histoire-de-venus/venus-vue-par-les-sondes/futur-des-projets-et-des-doutes/
- L'Inde prévoit de lancer une sonde vers 2023, pour l'instant on évoque un orbiteur excentrique (donc plutôt a vocation atmosphérique) qui prendrait en quelque sorte le relais de Venus Express=>akasuki, au vu de la tournure des événements, il pourrait être équipé d'instruments calibrés pour chercher la phosphine (fraudait voir la raie d’absorption et dans quelle couche on la cherche).
- Peter Beck (PDG de Rocket Lab) a déjà exprimé sa volonté de lancer une sonde en 2023 pour chercher de la vie sur Vénus. Donc forcement elle sera instrumentée pour.
- Les Russes veulent lancer Venera D, mais ils n'ont pas de budget donc ils redéfinissent le plan tous les 15 jours. pour l'instant on ne connait pas les éléments emportés (très probablement un atterrisseur et sûrement un orbiteur) donc impossible de savoir s'il y aura une charge utile pour l'exobiologie.
- Pour la prochaine mission Discovery on a deux mission venusien (sur 4 finaliste) a commencé par Da vinci, une sonde atmospherique, donc qui aura un gros travail de chimie tres intéressante pour exobiologie. mais vu qu'elle descent sous parachute, donc selon la repartition de la phosphine elle peut assez a coté sans en detecté.
- La seconde mission est Veritas, un orbiteur circulaire équipé de radar et d'imageurs de surface. Bref un géologue pur et dur. En dehors du fait qu'elle améliorerait notre compréhension de la planète et de son histoire, elle n'a pas vocation à faire de l'exobiologie à moins de la dénaturer complètement.
- Pour finir la mission Européene Envision prévue pour 2032 qui serait une sorte de super Magellan, donc plus costaud que Veritas, mais ça reste dans l'esprit, un bon gros géologue.
- L'Inde prévoit de lancer une sonde vers 2023, pour l'instant on évoque un orbiteur excentrique (donc plutôt a vocation atmosphérique) qui prendrait en quelque sorte le relais de Venus Express=>akasuki, au vu de la tournure des événements, il pourrait être équipé d'instruments calibrés pour chercher la phosphine (fraudait voir la raie d’absorption et dans quelle couche on la cherche).
- Peter Beck (PDG de Rocket Lab) a déjà exprimé sa volonté de lancer une sonde en 2023 pour chercher de la vie sur Vénus. Donc forcement elle sera instrumentée pour.
- Les Russes veulent lancer Venera D, mais ils n'ont pas de budget donc ils redéfinissent le plan tous les 15 jours. pour l'instant on ne connait pas les éléments emportés (très probablement un atterrisseur et sûrement un orbiteur) donc impossible de savoir s'il y aura une charge utile pour l'exobiologie.
- Pour la prochaine mission Discovery on a deux mission venusien (sur 4 finaliste) a commencé par Da vinci, une sonde atmospherique, donc qui aura un gros travail de chimie tres intéressante pour exobiologie. mais vu qu'elle descent sous parachute, donc selon la repartition de la phosphine elle peut assez a coté sans en detecté.
- La seconde mission est Veritas, un orbiteur circulaire équipé de radar et d'imageurs de surface. Bref un géologue pur et dur. En dehors du fait qu'elle améliorerait notre compréhension de la planète et de son histoire, elle n'a pas vocation à faire de l'exobiologie à moins de la dénaturer complètement.
- Pour finir la mission Européene Envision prévue pour 2032 qui serait une sorte de super Magellan, donc plus costaud que Veritas, mais ça reste dans l'esprit, un bon gros géologue.
comme toujours, si tu a des questions sur Vénus pour une de tes videos n’hésite pas.Le Journal de l'Espace a écrit:phenix a écrit:
Vie ou pas vie, de base on ne connait rien au modèle de formation des planètes telluriques. le seul exemple bien connu est celui de la terre, or si on applique ce modèle a venus, on se retrouve avec des océans, des nuages d'eau et des calottes polaires. en effet , si on prend les mêmes ingrédients et qu'on applique la même recette (modèle d’évolution planétaire) on a le même résultat. or on est forcé de constater que les deux planètes sont très différentes et on a pas la moindre idée de quand et comment les deux modèle ont divergé. https://venautics.space/venus-presentation-de-la-planete/pourquoi-explorer-venus/
Donc je préfère rester très prudent sur la présence de vie sur venus, mais c'est une hypothèse envisagée depuis longtemps. Malgré tout, je reste un ingénieur et je sais que la recherche de la vie est un des principaux moteurs de l'exploration spatiale, donc si on doit jouer la-dessus pour vendre des missions vers venus, allons y.
Et ça nous changera un peu de Mars
De mon point de vue, il serait idéal que l'on découvre de la vie dans l'environnement de Vénus, et que l'on n'en trouve aucune sur Mars.
Ce Yalta interplanétaire m'irait parfaitement : Vénus pour la science, parce que de toute façon on ne peut pas y installer durablement des humains, et Mars pour la colonisation. Une planète entièrement vierge offerte par la nature à l'humanité !
A mon avis, la découverte de la vie sur Mars compliquerait la colonisation, parce que cela soulèverait des problèmes éthiques considérables. Malgré sa passion pour Mars, Elon lui-même se tourmenterait et en dormirait mal la nuit. Il serait nécessaire de porter un super masque sur Mars si on y découvrait une vie indigène, afin de ménager celle-ci. Ceux qui espéraient se débarrasser de cet objet en quittant la Terre...
Et je ne suis pas très optimiste : si la vie existe sur Vénus, cela fait déjà deux planètes telluriques du système solaire qui abritent la vie. Or, jamais deux sans trois. Ce n'est pas une boutade, mais l'esquisse d'un raisonnement.
Les Starships risquent de devoir se serrer sur Phobos et Deimos, d'où l'on regardera Mars, mais d'un peu loin encore. Peter Beck, qui a fait un choix habile, va se sentir pousser des ailes en multipliant les petites missions scientifiques vers Vénus. Et Jeff Bezos sera conforté dans son idée de s'orienter à très long terme vers la production de gigantesques sphères de Bernal.
Si cette découverte se confirme (ce qui est loin d'être assuré) nous sommes à un tournant.
Ce Yalta interplanétaire m'irait parfaitement : Vénus pour la science, parce que de toute façon on ne peut pas y installer durablement des humains, et Mars pour la colonisation. Une planète entièrement vierge offerte par la nature à l'humanité !
A mon avis, la découverte de la vie sur Mars compliquerait la colonisation, parce que cela soulèverait des problèmes éthiques considérables. Malgré sa passion pour Mars, Elon lui-même se tourmenterait et en dormirait mal la nuit. Il serait nécessaire de porter un super masque sur Mars si on y découvrait une vie indigène, afin de ménager celle-ci. Ceux qui espéraient se débarrasser de cet objet en quittant la Terre...
Et je ne suis pas très optimiste : si la vie existe sur Vénus, cela fait déjà deux planètes telluriques du système solaire qui abritent la vie. Or, jamais deux sans trois. Ce n'est pas une boutade, mais l'esquisse d'un raisonnement.
Les Starships risquent de devoir se serrer sur Phobos et Deimos, d'où l'on regardera Mars, mais d'un peu loin encore. Peter Beck, qui a fait un choix habile, va se sentir pousser des ailes en multipliant les petites missions scientifiques vers Vénus. Et Jeff Bezos sera conforté dans son idée de s'orienter à très long terme vers la production de gigantesques sphères de Bernal.
Si cette découverte se confirme (ce qui est loin d'être assuré) nous sommes à un tournant.
PierredeSedna- Donateur
- Messages : 2490
Inscrit le : 24/08/2017
Age : 65
Localisation : Région Ile-de-France
Dans l'hypothèse spéculative où ce serait d'origine biologique, on peut certes imaginer des microbes ayant évolué à partir d'une ancienne vie au sol, mais il se peut AUSSI que cette vie éventuelle soit d'origine terrestre : des spores ultra-légers de notre hautre atmosphère auraient pu être arrachés autrefois à la pesanteur par le vent solaire...
Bip- Messages : 249
Inscrit le : 18/01/2007
Age : 72 Localisation : Paris
Bip a écrit:Dans l'hypothèse spéculative où ce serait d'origine biologique, on peut certes imaginer des microbes ayant évolué à partir d'une ancienne vie au sol, mais il se peut AUSSI que cette vie éventuelle soit d'origine terrestre : des spores ultra-légers de notre hautre atmosphère auraient pu être arrachés autrefois à la pesanteur par le vent solaire...
Le vent solaire a plutôt tendance à tout envoyer vers l'extérieur du Système Solaire, soit plutôt de Vénus vers la Terre. Mais il reste la possibilité de la lithopanspermie, avec des organismes qui voyagent par des roches arrachées à la planète. Mais les deux planètes étant très massives, je ne sais pas si des roches peuvent quitter leurs puits gravitationnels suite à des impacts de météorites pour contaminer leur voisine...
On en est pas du tout encore là, mais si il s'agit de vie sur Vénus, il sera très intéressant de savoir si elle a un ancêtre commun avec la vie terrestre (et dans ce cas sur laquelle des deux planètes est elle apparue) ou s'il s'agit de deux genèses différentes (et dans ce cas la vie est partout)
Fabien0300- Modérateur
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La vie sur Vénus ? La découverte de la phosphine, un sous-produit de la biologie anaérobie, est la découverte la plus importante à ce jour dans l'élaboration des arguments en faveur de la vie hors de la Terre. Il y a environ 10 ans, la NASA a découvert la vie microbienne à 120 000 pieds dans la haute atmosphère terrestre. Il est temps de donner la priorité à Vénus.
La vie sur Vénus ? La découverte de la phosphine, un sous-produit de la biologie anaérobie, est la découverte la plus importante à ce jour dans l'élaboration des arguments en faveur de la vie hors de la Terre. Il y a environ 10 ans, la NASA a découvert la vie microbienne à 120 000 pieds dans la haute atmosphère terrestre. Il est temps de donner la priorité à Vénus.
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PierredeSedna a écrit:De mon point de vue, il serait idéal que l'on découvre de la vie dans l'environnement de Vénus, et que l'on n'en trouve aucune sur Mars.
Ce Yalta interplanétaire m'irait parfaitement : Vénus pour la science, parce que de toute façon on ne peut pas y installer durablement des humains, et Mars pour la colonisation. Une planète entièrement vierge offerte par la nature à l'humanité !
A mon avis, la découverte de la vie sur Mars compliquerait la colonisation, parce que cela soulèverait des problèmes éthiques considérables. Malgré sa passion pour Mars, Elon lui-même se tourmenterait et en dormirait mal la nuit. Il serait nécessaire de porter un super masque sur Mars si on y découvrait une vie indigène, afin de ménager celle-ci. Ceux qui espéraient se débarrasser de cet objet en quittant la Terre...
Et je ne suis pas très optimiste : si la vie existe sur Vénus, cela fait déjà deux planètes telluriques du système solaire qui abritent la vie. Or, jamais deux sans trois. Ce n'est pas une boutade, mais l'esquisse d'un raisonnement.
Les Starships risquent de devoir se serrer sur Phobos et Deimos, d'où l'on regardera Mars, mais d'un peu loin encore. Peter Beck, qui a fait un choix habile, va se sentir pousser des ailes en multipliant les petites missions scientifiques vers Vénus. Et Jeff Bezos sera conforté dans son idée de s'orienter à très long terme vers la production de gigantesques sphères de Bernal.
Si cette découverte se confirme (ce qui est loin d'être assuré) nous sommes à un tournant.
Pourquoi ne pourrais t'on pas coloniser venus: https://venautics.space/projet-dexploration-venusien/premier-jour-sur-venus/
de toute façon, les microbes terrestres ne peuvent pas survivre dans l’environnement vénusien, donc on peut y aller sans risque de contaminé les formes de vie (a confirmé) déjà existante.
la priorité a Vénus.... c'est fou, cette phrase devrais me faire sauté de joie, mais ça me fait peur. J'ai toujours était gêné par hégémonie martien, mais je ne veux pas non plus une hégémonie Vénusien qui nous ferais perdre énormément d’opportunité.Fabien0300 a écrit:https://twitter.com/JimBridenstine/status/1305598182571810822?s=20
La vie sur Vénus ? La découverte de la phosphine, un sous-produit de la biologie anaérobie, est la découverte la plus importante à ce jour dans l'élaboration des arguments en faveur de la vie hors de la Terre. Il y a environ 10 ans, la NASA a découvert la vie microbienne à 120 000 pieds dans la haute atmosphère terrestre. Il est temps de donner la priorité à Vénus.
l'absorbeur inconnu et son lien potentiel avec la vie est "connu" depuis longtemps https://venautics.space/venus-presentation-de-la-planete/pourquoi-explorer-venus/les-mysteres-de-venus/#uvHenri a écrit:Il y avait déjà cet article l'an dernier : https://earthsky.org/space/could-microbes-be-affecting-venus-climate
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