Avion Spatial - CASIC "Teng Yun"

Un fil dédié au projet Teng Yun (腾云) du groupe d'aérospatiale chinois CASIC, qui consiste à construire un avion spatial réutilisable et à décollage horizontal.

https://twitter.com/HenriKenhmann/status/872130159444459520

CASIC avance sur son avion spatial "Tengyun"

L'un des projets d'avion spatial chinois, Teng Yun, développé par le groupe d'aérospatiale CASIC semble avoir fait des progrès considérables. Explications.

Read more : http://www.eastpendulum.com/casic-avance-avion-spatial-teng-yun

Henri K.

Ça ressemble au projet russe Spiral : 

http://www.buran.fr/spiral/spiral-project-desc.php

Eventuellement en relation avec le projet d'avion spatial Tengyun (HTHL) à deux étages ---> cet article :
"Analyse des caractéristiques de chargement de deux étages d'avions propulsés par DRBCC en orbite", Zhang Fan Zhang Huiqiang.
Dont sont tirées quelques données chiffrées résumées sur ce lien :
https://m.weibo.cn/status/4970583583883414
Traduction :
"Nouvel article de la "Première Académie des sciences et technologies aérospatiales" : "Lanceur orbital à deux étages propulsé par un avion DRBCC :
L'avion DRBCC décolle horizontalement et entre en orbite terrestre basse (alt. 180 km), avec une masse au décollage de 150 t. Le 1er étage est propulsé par DRBCC et le 2ème étage par un moteur-fusée LOX/LCH4 dont la poussée et l'impulsion spécifique sont respectivement de 400 kN et 360 s. La méthode pseudospectrale adaptative HP Radau est utilisée pour l'optimisation balistique dans le but de minimiser la consommation de propulseur.
L'entrée en orbite est divisée en 3 étapes suivantes :
- L'avion accélère horizontalement sur la piste jusqu'à une vitesse de décollage de 150 m/s. Le lieu de décollage est Wenchang, Hainan (110,95°E, 19,60°N), en direction est.
- L'avion utilise le DRBCC comme puissance pour accélérer et monter. Lorsque la vitesse atteint Mach 10 et l'altitude 35 km, les 1er et 2ème étages de l'avion se séparent. À ce moment, l'avion est situé dans le plan équatorial.
- Le 2ème étage de l'avion utilise le moteur-fusée comme énergie pour continuer à accélérer et à monter jusqu'à ce qu'il entre en orbite.
La masse au décollage de 150 t accélère jusqu'à la masse restante de 46,217 t avant la séparation en deux étages (masse structurelle du 1er étage = 18,315 t + masse au décollage du 2ème étage (structure + propulseur + charge utile) = 27,902 t. La masse orbitale du 2ème étage = 7,086 t (masse structurelle = 2,313 t + charge utile = 4,773 t). La séparation de la masse structurelle du 1er étage réduit le fardeau de l'accélération et de l'élévation ultérieures de l'avion spatial, lui permettant d'entrer en orbite à deux étages et d'autoriser le transport des charges utiles en orbite terrestre basse."

Ensuite, question de savoir que signifie :
 - la méthode pseudospectrale adaptative HP Radau ?
 - la propulsion DRBCC ---> Double Rocket-Based Combined-Cycle. Possiblement du même type de fonctionnement que le moteur SABRE développé par Reaction Engines pour propulser son projet d'avion spatial Skylon ?

Sinon, on aimerait bien connaître son calendrier de développement, échéance 2030, 2035 ?

Gasgano a écrit:Eventuellement en relation avec le projet d'avion spatial Tengyun (HTHL) à deux étages ---> cet article :
"Analyse des caractéristiques de chargement de deux étages d'avions propulsés par DRBCC en orbite", Zhang Fan Zhang Huiqiang.
Dont sont tirées quelques données chiffrées résumées sur ce lien :
https://m.weibo.cn/status/4970583583883414
Traduction :
"Nouvel article de la "Première Académie des sciences et technologies aérospatiales" : "Lanceur orbital à deux étages propulsé par un avion DRBCC :
L'avion DRBCC décolle horizontalement et entre en orbite terrestre basse (alt. 180 km), avec une masse au décollage de 150 t. Le 1er étage est propulsé par DRBCC et le 2ème étage par un moteur-fusée LOX/LCH4 dont la poussée et l'impulsion spécifique sont respectivement de 400 kN et 360 s. La méthode pseudospectrale adaptative HP Radau est utilisée pour l'optimisation balistique dans le but de minimiser la consommation de propulseur.
L'entrée en orbite est divisée en 3 étapes suivantes :
- L'avion accélère horizontalement sur la piste jusqu'à une vitesse de décollage de 150 m/s. Le lieu de décollage est Wenchang, Hainan (110,95°E, 19,60°N), en direction est.
- L'avion utilise le DRBCC comme puissance pour accélérer et monter. Lorsque la vitesse atteint Mach 10 et l'altitude 35 km, les 1er et 2ème étages de l'avion se séparent. À ce moment, l'avion est situé dans le plan équatorial.
- Le 2ème étage de l'avion utilise le moteur-fusée comme énergie pour continuer à accélérer et à monter jusqu'à ce qu'il entre en orbite.
La masse au décollage de 150 t accélère jusqu'à la masse restante de 46,217 t avant la séparation en deux étages (masse structurelle du 1er étage = 18,315 t + masse au décollage du 2ème étage (structure + propulseur + charge utile) = 27,902 t. La masse orbitale du 2ème étage = 7,086 t (masse structurelle = 2,313 t + charge utile = 4,773 t). La séparation de la masse structurelle du 1er étage réduit le fardeau de l'accélération et de l'élévation ultérieures de l'avion spatial, lui permettant d'entrer en orbite à deux étages et d'autoriser le transport des charges utiles en orbite terrestre basse."

Ensuite, question de savoir que signifie :
 - la méthode pseudospectrale adaptative HP Radau ?
 - la propulsion DRBCC ---> Double Rocket-Based Combined-Cycle. Possiblement du même type de fonctionnement que le moteur SABRE développé par Reaction Engines pour propulser son projet d'avion spatial Skylon ?

Sinon, on aimerait bien connaître son calendrier de développement, échéance 2030, 2035 ?

Effectivement ce DRBC semble être sur le principe du moteur SABRE …tou ça a l’air très intéressant…si ça pouvait enfin se réaliser !

@Gasgano  

- L'avion accélère horizontalement sur la piste jusqu'à une vitesse de décollage de 150 m/s. Le lieu de décollage est Wenchang, Hainan (110,95°E, 19,60°N), en direction est.

150 m/s …ça fait tout de même du 540 km/h … La piste d’envol devra être bien dégagée et assez longue !

Je viens d'utiliser Google Lens, cet outil assez formidable qui permet de traduire (plus ou moins approximativement) des textes insérés dans une image.