Révolution ?

Rocket Lab est apparue dans nos lignes du FCS en 2015. C'est dire que nous parlons comme si de rien était d'un sujet qui en 2018 semble peser lourd aussi bien dans le commerce astronautique, que politique (NASA), c'est le concurrent de SpaceX ! Donc la NASA finance Rocket Lab, alors que l'USAF  (des militaires) finance Vector dont on parle depuis 2016 au FCS ! Mais que se passe-t-il ? Cette génération spontanée de lanceurs/lancements de  nano-sat nous avait échappée à ce point là que nous soyons submergés de noms de sociétés privées ? Moi je vous avoue que le lanceur Electron sorti  de je ne sais où pendant que je me focalisais sur Ariane 6, Falcon X, SLS, plus les fantasmes Russes, sans compter les Asiatiques, sujet qui me  semblait déjà bien compliqué et spéculatif quand à leur avenir, et voilà que j'en viens à me dire que tout ça est en train de tomber en miette parce que en 1961 des amateurs américains ont eu l'idée de fabriquer un micro-satellite du nom d'Oscar-1 et qui 55 ans plus tard engendre un intérêt commercial au point que je me demande qu'est-ce qui se passe dans mon aventure romantique spatiale ?

Quid de Vigin Galactic, de Blue Origin, et des micro lanceurs japonais et chinois, l'Europe n'étant comme d'habitude pas dans la course. Mais nous vivons une révolution que j'avais vu venir technologiquement mais dont je n'avais pas imaginé les conséquences. Oui, je suis amer en voyant les 71  nano-satellites placés hier en orbite LEO par la Falcon 9 à son 3e tirs alors qu'un MARCO-A (nano-sat) nous communique en temps réel (au trajet près) des informations sur Insight en descente sur Mars. Quand je pense aux sociétés vendant des satellites de télécom lourd à placer en GEO qui eux pas plus que nous n'ont vu arriver cette volée de nano-moineaux. Ah, je suis stupéfait. :eeks:

Je suis d'accord, on est pris de court.

L'Europe n'est pas très bien placée sur ces créneaux, mais rien n'est perdu encore.

Et puis ces nanosats offrent des possibilités intéressantes pour tous les segments spatiaux.