[ESA] Les deux astronautes de l’ESA de retour sur Terre
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Les deux astronautes de l’ESA de retour sur Terre
22 décembre 2006
ESA PR 49-2006. La navette spatiale Discovery a atterri ce soir à 23h32 heure de Paris (22h32 TU) sur la base de Cape Canaveral (Floride), au terme de l’une des missions d’assemblage de la Station spatiale internationale (ISS) les plus complexes réalisées à ce jour. La navette ramène à son bord les deux astronautes de l’ESA, Christer Fuglesang et Thomas Reiter.
Le retour de Discovery marque à la fois la fin de la mission STS-116 de la NASA, qui avait pour but de livrer à l’ISS un nouveau segment d’ossature ainsi que des fournitures et des équipements, et l’achèvement de deux missions habitées de l’ESA, Astrolab avec Thomas Reiter et Celsius avec Christer Fuglesang.
Les deux astronautes vont maintenant subir une série d’examens médicaux entrant dans le cadre du programme d’expériences scientiques auquel ils ont participé à bord de la Station. L’équipage au complet se rendra ensuite au Centre spatial Johnson, à Houston (Texas), pour rendre compte du déroulement de la mission.
Astrolab, une mission riche en événements
La mission Astrolab avait débuté le 4 juillet dernier, lorsque l’astronaute allemand de l’ESA Thomas Reiter avait embarqué sur le précédent vol de la navette Discovery. Deux jours plus tard, il prenait ses fonctions d’ingénieur de bord de l’ISS et devenait le troisième membre de l’équipage permanent de la Station, réoccupant ainsi un poste resté vacant depuis 38 mois en raison de l’indisponibilité de la navette américaine, clouée au sol suite à la perte tragique de Columbia en février 2003.
Spécialiste chevronné des opérations d’assemblage, Thomas Reiter s’est vu confier durant sa mission toute une série de tâches opérationnelles et de maintenance sur les composantes russe et américaine de la Station. Il a également exploité des installations de recherche utilisées pour des expériences scientifiques internationales et conduit un programme d’expériences européennes en physiologie humaine, psychologie, microbiologie, physique des plasmas et dosimétrie. Par ailleurs, il a procédé à des démonstrations technologiques ainsi qu’à des expériences dans les domaines industriel et éducatif destinées à des universités et à des établissements scolaires du primaire ou du secondaire.
Le 3 août, il a effectué en compagnie de l’astronaute de la NASA Jeffrey Williams une sortie dans l’espace de 5 heures et 54 minutes au cours de laquelle les deux astronautes ont installé de nouveaux équipements pour préparer les opérations d’assemblage ultérieures et mis en place différents instruments et expériences à l’extérieur de la Station.
Durant son séjour à bord, Thomas Reiter a testé une caméra en 3D et une caméra haute définition, capturant sur le vif des scènes de la vie quotidienne à l’intérieur de la Station. À l’avenir, des caméras de ce type seront utilisées pour faire partager au public sur Terre les émotions uniques que procurent les séjours dans l’espace.
Thomas Reiter aura passé plus de 171 jours dans l’espace au titre de la mission Astrolab. Compte tenu des 179 jours qu’il avait déjà passé en orbite entre septembre 1995 et février 1996 dans le cadre de la mission Euromir 95, il est désormais le nouveau détenteur du record européen de durée cumulée de séjour dans l’espace.
Celsius prépare la montée en puissance de l’ISS
L’astronaute de l’ESA Christer Fuglesang, premier Suédois à accomplir un vol spatial, avait rallié l’ISS le 10 décembre dernier à bord de Discovery. Il a séjourné 13 jours en orbite avec un emploi du temps très chargé.
En tant que spécialiste mission au sein de l’équipe d’astronautes de la NASA, son rôle a consisté à assurer la sécurité des manœuvres d’amarrage de la navette à l’ISS, à participer à la rétraction de l’un des panneaux solaires de la Station, long de 34 m, à transférer du fret entre la navette et l’ISS, et enfin à déployer, juste après la manœuvre de désamarrage, trois nanosatellites logés dans la soute de la navette.
Mais sa participation à trois sorties extra-véhiculaires particulièrement exigeantes a incontestablement constitué le temps fort de sa mission. Les deux premières sorties, qui ont eu lieu pendant les nuits du 12 au 13 et du 14 au 15 décembre, étaient prévues dans le programme initial. Elles ont permis à Christer Fuglesang et à l’astronaute de la NASA Robert Curbeam d’accomplir toute une série de tâches. Ils ont notamment raccordé un nouveau segment à l’ossature de la Station, reconfiguré l’alimentation électrique et le système de régulation thermique afin de pouvoir raccorder de nouveaux panneaux solaires et permettre ainsi le transfert ultérieur des panneaux d’origine de leur emplacement temporaire actuel vers un emplacement permanent. Enfin, ils ont transféré des chariots porte-outils et remplacé une caméra en vue de l’arrivée et de l’assemblage d’un nouveau segment d’ossature.
En revanche, la troisième sortie, qui a lieu dans la nuit du 18 au 19 décembre, n’était pas programmée. Elle a été décidée pour permettre à Fuglesang et Curbeam de débloquer l’un des panneaux solaires d’origine, qu’ils n’étaient pas parvenus à replier complètement lors de leur précédente sortie.
Préserver la santé et le moral de l’équipage pour préparer de futurs séjours au long cours
Au cours de leur séjour, Thomas Reiter et Christer Fuglesang ont pu mesurer la dose de rayonnement à laquelle ils ont été exposés pendant leurs activités tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Station. Grâce aux expériences conduites à bord avec ALTEA, équipement mesurant la quantité de particules de haute énergie qui passe à travers le cerveau des astronautes, et aux études qui seront réalisées après le retour sur Terre des astronautes afin d’évaluer les effets potentiels de ce rayonnement sur leurs chromosomes, les scientifiques et les médecins pourront déterminer plus précisément les risques liés aux rayonnements dans l’optique de futures missions de longue durée en orbite terrestre basse et au-delà.
Les missions Astrolab et Celsius ont également été mises à profit pour diversifier l’alimentation à bord du complexe orbital. Fin novembre, Thomas Reiter et ses deux coéquipiers, Michael Lopez-Alegria et Mikhaïl Tiourine, ont goûté et testé un repas de fête spécialement préparé par l’équipe du célèbre chef-cuisiner français Alain Ducasse dans le cadre d’un programme destiné à agrémenter le quotidien des astronautes lors des vols de longue durée. Par la suite, l’équipage a pu déguster quelques spécialités suédoises - notamment du saucisson d’élan et des bonbons au caramel -, apportées par Christer Fuglesang pour ajouter une touche scandinave à son séjour.
L’Europe durablement « installée » en orbite
Astrolab et Celsius étaient les premières d’une série de missions de l’ESA vers la Station spatiale internationale car l’Europe est partenaire à part entière du programme ISS et contribue à ce titre aux opérations de maintenance et d’assemblage de la Station, à laquelle elle doit encore livrer différents modules de fabrication européenne.
« Thomas et Christer ont démontré que l’Europe joue désormais un rôle de premier plan dans l’exploitation et l’assemblage de l’ISS », a déclaré Daniel Sacotte, directeur des vols habités à l’ESA. « Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère pour les missions spatiales habitées de l’ESA : nous ne sommes plus de simples visiteurs du complexe orbital, mais des « co-propiétaires », avec les responsabilités et les avantages que cela implique ».
ATV
« Avec la mission Celsius, nous avons franchi une nouvelle étape dans le développement de notre infrastructure internationale en orbite », a ajouté Daniel Sacotte. « Grâce à Christer et aux autres membres de la mission STS-116, l’ISS est prête à recevoir les panneaux solaires qui alimenteront les nouveaux modules, notamment le laboratoire Columbus et le véhicule de transfert automatique ATV, deux des contributions les plus importantes de l’ESA qui doivent être livrées l’an prochain » .
En 2007, au moins deux autres astronautes de l’ESA doivent s’envoler vers l’ISS dans le cadre de missions d’assemblage. Par ailleurs, l’Agence est en train de négocier une troisième occasion de vol car elle souhaiterait qu’un deuxième astronaute européen occupe un poste au sein de l’équipage permanent.
La participation de l’Italien Paolo Nespoli à la mission STS-120, destinée à livrer l’élément de jonction 2 durant l’été, est déjà acquise, de même que celle de l’Allemand Hans Schlegel à la mission STS-122, qui acheminera le laboratoire Columbus de l’ESA à l’automne. La mission de longue durée du Français Léopold Eyharts est en cours de négociation avec la NASA.
Quant à Thomas Reiter et Christer Fuglesang, ils regagneront l’Europe en janvier. Les représentants des médias auront la possibilité de rencontrer et d’interviewer les deux astronautes le jeudi 18 janvier au Centre des astronautes européens (EAC), à Cologne. Des informations supplémentaires au sujet de cet événement seront diffusées début janvier.
Les deux astronautes de l’ESA de retour sur Terre
22 décembre 2006
ESA PR 49-2006. La navette spatiale Discovery a atterri ce soir à 23h32 heure de Paris (22h32 TU) sur la base de Cape Canaveral (Floride), au terme de l’une des missions d’assemblage de la Station spatiale internationale (ISS) les plus complexes réalisées à ce jour. La navette ramène à son bord les deux astronautes de l’ESA, Christer Fuglesang et Thomas Reiter.
Le retour de Discovery marque à la fois la fin de la mission STS-116 de la NASA, qui avait pour but de livrer à l’ISS un nouveau segment d’ossature ainsi que des fournitures et des équipements, et l’achèvement de deux missions habitées de l’ESA, Astrolab avec Thomas Reiter et Celsius avec Christer Fuglesang.
Les deux astronautes vont maintenant subir une série d’examens médicaux entrant dans le cadre du programme d’expériences scientiques auquel ils ont participé à bord de la Station. L’équipage au complet se rendra ensuite au Centre spatial Johnson, à Houston (Texas), pour rendre compte du déroulement de la mission.
Astrolab, une mission riche en événements
La mission Astrolab avait débuté le 4 juillet dernier, lorsque l’astronaute allemand de l’ESA Thomas Reiter avait embarqué sur le précédent vol de la navette Discovery. Deux jours plus tard, il prenait ses fonctions d’ingénieur de bord de l’ISS et devenait le troisième membre de l’équipage permanent de la Station, réoccupant ainsi un poste resté vacant depuis 38 mois en raison de l’indisponibilité de la navette américaine, clouée au sol suite à la perte tragique de Columbia en février 2003.
Spécialiste chevronné des opérations d’assemblage, Thomas Reiter s’est vu confier durant sa mission toute une série de tâches opérationnelles et de maintenance sur les composantes russe et américaine de la Station. Il a également exploité des installations de recherche utilisées pour des expériences scientifiques internationales et conduit un programme d’expériences européennes en physiologie humaine, psychologie, microbiologie, physique des plasmas et dosimétrie. Par ailleurs, il a procédé à des démonstrations technologiques ainsi qu’à des expériences dans les domaines industriel et éducatif destinées à des universités et à des établissements scolaires du primaire ou du secondaire.
Le 3 août, il a effectué en compagnie de l’astronaute de la NASA Jeffrey Williams une sortie dans l’espace de 5 heures et 54 minutes au cours de laquelle les deux astronautes ont installé de nouveaux équipements pour préparer les opérations d’assemblage ultérieures et mis en place différents instruments et expériences à l’extérieur de la Station.
Durant son séjour à bord, Thomas Reiter a testé une caméra en 3D et une caméra haute définition, capturant sur le vif des scènes de la vie quotidienne à l’intérieur de la Station. À l’avenir, des caméras de ce type seront utilisées pour faire partager au public sur Terre les émotions uniques que procurent les séjours dans l’espace.
Thomas Reiter aura passé plus de 171 jours dans l’espace au titre de la mission Astrolab. Compte tenu des 179 jours qu’il avait déjà passé en orbite entre septembre 1995 et février 1996 dans le cadre de la mission Euromir 95, il est désormais le nouveau détenteur du record européen de durée cumulée de séjour dans l’espace.
Celsius prépare la montée en puissance de l’ISS
L’astronaute de l’ESA Christer Fuglesang, premier Suédois à accomplir un vol spatial, avait rallié l’ISS le 10 décembre dernier à bord de Discovery. Il a séjourné 13 jours en orbite avec un emploi du temps très chargé.
En tant que spécialiste mission au sein de l’équipe d’astronautes de la NASA, son rôle a consisté à assurer la sécurité des manœuvres d’amarrage de la navette à l’ISS, à participer à la rétraction de l’un des panneaux solaires de la Station, long de 34 m, à transférer du fret entre la navette et l’ISS, et enfin à déployer, juste après la manœuvre de désamarrage, trois nanosatellites logés dans la soute de la navette.
Mais sa participation à trois sorties extra-véhiculaires particulièrement exigeantes a incontestablement constitué le temps fort de sa mission. Les deux premières sorties, qui ont eu lieu pendant les nuits du 12 au 13 et du 14 au 15 décembre, étaient prévues dans le programme initial. Elles ont permis à Christer Fuglesang et à l’astronaute de la NASA Robert Curbeam d’accomplir toute une série de tâches. Ils ont notamment raccordé un nouveau segment à l’ossature de la Station, reconfiguré l’alimentation électrique et le système de régulation thermique afin de pouvoir raccorder de nouveaux panneaux solaires et permettre ainsi le transfert ultérieur des panneaux d’origine de leur emplacement temporaire actuel vers un emplacement permanent. Enfin, ils ont transféré des chariots porte-outils et remplacé une caméra en vue de l’arrivée et de l’assemblage d’un nouveau segment d’ossature.
En revanche, la troisième sortie, qui a lieu dans la nuit du 18 au 19 décembre, n’était pas programmée. Elle a été décidée pour permettre à Fuglesang et Curbeam de débloquer l’un des panneaux solaires d’origine, qu’ils n’étaient pas parvenus à replier complètement lors de leur précédente sortie.
Préserver la santé et le moral de l’équipage pour préparer de futurs séjours au long cours
Au cours de leur séjour, Thomas Reiter et Christer Fuglesang ont pu mesurer la dose de rayonnement à laquelle ils ont été exposés pendant leurs activités tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Station. Grâce aux expériences conduites à bord avec ALTEA, équipement mesurant la quantité de particules de haute énergie qui passe à travers le cerveau des astronautes, et aux études qui seront réalisées après le retour sur Terre des astronautes afin d’évaluer les effets potentiels de ce rayonnement sur leurs chromosomes, les scientifiques et les médecins pourront déterminer plus précisément les risques liés aux rayonnements dans l’optique de futures missions de longue durée en orbite terrestre basse et au-delà.
Les missions Astrolab et Celsius ont également été mises à profit pour diversifier l’alimentation à bord du complexe orbital. Fin novembre, Thomas Reiter et ses deux coéquipiers, Michael Lopez-Alegria et Mikhaïl Tiourine, ont goûté et testé un repas de fête spécialement préparé par l’équipe du célèbre chef-cuisiner français Alain Ducasse dans le cadre d’un programme destiné à agrémenter le quotidien des astronautes lors des vols de longue durée. Par la suite, l’équipage a pu déguster quelques spécialités suédoises - notamment du saucisson d’élan et des bonbons au caramel -, apportées par Christer Fuglesang pour ajouter une touche scandinave à son séjour.
L’Europe durablement « installée » en orbite
Astrolab et Celsius étaient les premières d’une série de missions de l’ESA vers la Station spatiale internationale car l’Europe est partenaire à part entière du programme ISS et contribue à ce titre aux opérations de maintenance et d’assemblage de la Station, à laquelle elle doit encore livrer différents modules de fabrication européenne.
« Thomas et Christer ont démontré que l’Europe joue désormais un rôle de premier plan dans l’exploitation et l’assemblage de l’ISS », a déclaré Daniel Sacotte, directeur des vols habités à l’ESA. « Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère pour les missions spatiales habitées de l’ESA : nous ne sommes plus de simples visiteurs du complexe orbital, mais des « co-propiétaires », avec les responsabilités et les avantages que cela implique ».
ATV
« Avec la mission Celsius, nous avons franchi une nouvelle étape dans le développement de notre infrastructure internationale en orbite », a ajouté Daniel Sacotte. « Grâce à Christer et aux autres membres de la mission STS-116, l’ISS est prête à recevoir les panneaux solaires qui alimenteront les nouveaux modules, notamment le laboratoire Columbus et le véhicule de transfert automatique ATV, deux des contributions les plus importantes de l’ESA qui doivent être livrées l’an prochain » .
En 2007, au moins deux autres astronautes de l’ESA doivent s’envoler vers l’ISS dans le cadre de missions d’assemblage. Par ailleurs, l’Agence est en train de négocier une troisième occasion de vol car elle souhaiterait qu’un deuxième astronaute européen occupe un poste au sein de l’équipage permanent.
La participation de l’Italien Paolo Nespoli à la mission STS-120, destinée à livrer l’élément de jonction 2 durant l’été, est déjà acquise, de même que celle de l’Allemand Hans Schlegel à la mission STS-122, qui acheminera le laboratoire Columbus de l’ESA à l’automne. La mission de longue durée du Français Léopold Eyharts est en cours de négociation avec la NASA.
Quant à Thomas Reiter et Christer Fuglesang, ils regagneront l’Europe en janvier. Les représentants des médias auront la possibilité de rencontrer et d’interviewer les deux astronautes le jeudi 18 janvier au Centre des astronautes européens (EAC), à Cologne. Des informations supplémentaires au sujet de cet événement seront diffusées début janvier.
Invité- Invité
Thomas et Christer ont démontré que l’Europe joue désormais un rôle de premier plan dans l’exploitation et l’assemblage de l’ISS », a déclaré Daniel Sacotte, directeur des vols habités à l’ESA. « Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère pour les missions spatiales habitées de l’ESA : nous ne sommes plus de simples visiteurs du complexe orbital, mais des « co-propiétaires », avec les responsabilités et les avantages que cela implique ».
Peut etre qu'il a raison mais moi je vois que si l'Europe veut aller dans l'ISS elle doit demander poliment l'autorisation aux USA et a la Russie car eux seul peuvent le faire en toute independance avec la Chine bien sur qui elle a le courage de lancer un programme habité et surtout de pas abandonner en cours.
May be avec l'arrimage de l'ATV, l'Europe aura plus de poids puisque elle participera aux ravitaillement de la station, c'est mieux un cargo que rien du tout.
Pour moi on sera vraiment des co-proprietaires sérieux quand on aura notre propre vaisseaux spatial habité qui decolera de kourou avec une Ariane et pas un Lance Soyouz qui reste pour moi une fusée russe même si je suppose que l'Europe a du payer pour les nouvelles ameliorations ce qui fait que je comprend ceux qui dise que cette fusée russe est un peu europeene mais sur les bord only.
Pour les grandes déclarations l'europe c'est comme les politiques français on est champion galactique toute catégories pour les grandes phrases mais sans avancé c'est de la parlote.
Est ce que quelqu'un sait si ça avance les études pour faire un vaisseaux Russo-Europeens afin d'aller sur la lune ?
Peut etre qu'il a raison mais moi je vois que si l'Europe veut aller dans l'ISS elle doit demander poliment l'autorisation aux USA et a la Russie car eux seul peuvent le faire en toute independance avec la Chine bien sur qui elle a le courage de lancer un programme habité et surtout de pas abandonner en cours.
May be avec l'arrimage de l'ATV, l'Europe aura plus de poids puisque elle participera aux ravitaillement de la station, c'est mieux un cargo que rien du tout.
Pour moi on sera vraiment des co-proprietaires sérieux quand on aura notre propre vaisseaux spatial habité qui decolera de kourou avec une Ariane et pas un Lance Soyouz qui reste pour moi une fusée russe même si je suppose que l'Europe a du payer pour les nouvelles ameliorations ce qui fait que je comprend ceux qui dise que cette fusée russe est un peu europeene mais sur les bord only.
Pour les grandes déclarations l'europe c'est comme les politiques français on est champion galactique toute catégories pour les grandes phrases mais sans avancé c'est de la parlote.
Est ce que quelqu'un sait si ça avance les études pour faire un vaisseaux Russo-Europeens afin d'aller sur la lune ?
si l'Europe veut aller dans l'ISS elle doit demander poliment l'autorisation aux USA et a la Russie car eux seul peuvent le faire en toute independance
Oui et non. D'abord, c'est un peu plus que "demander poliment" : pour tous les pays qui n'ont pas d'autonomie spatiale, il s'agit plus d'acheter une place, que ce soit en monaie sonnante et trébuchante ou en terme d'échanges commerciaux (Cf. l'accord achat d'avions contre vol spatial entre la russie et la malaisie).
Mais surtout, avec l"ATV et Columbus, l'ESA fournit des éléments structurels de l'ISS. C'est un peu comme avoir construit le garage et une chambre dans une résidence secondaire. Même si on a pas encore notre propre voiture pour y aller, on en devient pas moins des co-propriétaires plus que des locataires.
Pour moi on sera vraiment des co-proprietaires sérieux quand on aura notre propre vaisseaux spatial habité qui decolera de kourou avec une Ariane et pas un Lance Soyouz qui reste pour moi une fusée russe
Mouais... Pour reprendre ma métaphore, je pense que vu le coût de la voiture, continuer à faire du stop ou acheter un véhicule d'occasion ne sont pas des solutions honteuses.
Je ne suis pas vraiement nationaliste : je préfère que mes impots servent à financer une portion originale d'un programme commun avec d'autres nations que de refaire ce qui existe déjà (un véhicule de transport spatial pour les nautes) juste pour dire que celui-là est à nous et à personne d'autre. Certes, avec l'arrêt des navettes et en attendant le CEV, il ne restera que les soyouz (à la fiabilité éprouvée et à ce titre TRES précieux) et il peut être utile de ne pas avoir tous ses oeufs dans le même pannier. Mais j'envisage ce besoin de desserte spatiale en terme de besoin global pour un édifice construit ensemble, pas comme une chose devant exister chacun pour soi.
En plus, vu les coûts en jeux, il faut être réaliste ; c'est déjà bien difficile de construire une oeuvre commune, ce serait impossible de mener 3, 4 ou plus programmes identiques et indépendant les uns des autres.
Spacedreamer
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