Propulsion Laser Thermique (LTP)
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Bonjour,
En 2018, la NASA a mis les ingénieurs au défi de concevoir une mission vers Mars qui délivrerait une charge utile d'au moins 1 000 kilogrammes en 45 jours maximum, ainsi que des voyages plus rapides vers le système solaire interne ou externe.
Une équipe de l'université McGill à Montréal vient d'y apporter une réponse.
Elle propose d'avoir recours à un laser émis depuis la Terre pour chauffer le fluide propulsif d'un engin spatial.
Elle appelle ce concept propulsion laser thermique ou LTP (pour Laser Thermal Propulsion).
C'est le site phys.org (https://phys.org/) qui relaie cette information:
https://phys.org/news/2022-02-laser-mars.html
La publication de l'équipe peut être téléchargée ici (une vingtaine de pages):
https://www.researchgate.net/publication/357553420_Design_of_a_rapid_transit_to_Mars_mission_using_laser-thermal_propulsion
De quoi s'agit-il:
Voici à quoi pourrait ressembler pareil engin:
Le concept d'emploi pour une mission martienne serait le suivant:
Voici le concept de mission:
Et la trajectoire type qui serait suivie:
L'objectif est de pouvoir rejoindre Mars en 45 jours.
Plusieurs profils de mission sont possibles:
La performance du moteur serait de l'ordre de 3 000 s d'ISP.
C'est-à-dire qu'il serait comparable à un moteur nucléaire thermique à cœur gazeux.
Pour atteindre une telle performance, des températures de 30 à 40 000 K seraient atteintes au cœur du plasma d'hydrogène, au point focal du laser.
Le schéma de fonctionnement est le suivant:
Bien sûr, l'équipe de McGill s'est aussi attaquée au problème de la protection thermique du moteur.
Pour ce faire, elle combinerait les technologies de refroidissement régénératif et par transpiration selon le principe suivant:
Un moteur aussi performant pourrait également permettre d'accéder aux endroits lointains du système solaire beaucoup plus rapidement.
Par exemple, une injection directe sur une orbite de Hohman vers Jupiter serait possible.
En 2018, la NASA a mis les ingénieurs au défi de concevoir une mission vers Mars qui délivrerait une charge utile d'au moins 1 000 kilogrammes en 45 jours maximum, ainsi que des voyages plus rapides vers le système solaire interne ou externe.
Une équipe de l'université McGill à Montréal vient d'y apporter une réponse.
Elle propose d'avoir recours à un laser émis depuis la Terre pour chauffer le fluide propulsif d'un engin spatial.
Elle appelle ce concept propulsion laser thermique ou LTP (pour Laser Thermal Propulsion).
C'est le site phys.org (https://phys.org/) qui relaie cette information:
https://phys.org/news/2022-02-laser-mars.html
La publication de l'équipe peut être téléchargée ici (une vingtaine de pages):
https://www.researchgate.net/publication/357553420_Design_of_a_rapid_transit_to_Mars_mission_using_laser-thermal_propulsion
De quoi s'agit-il:
- Un émetteur laser d'une dizaine de mètres de diamètres et d'une puissance de 100 MW est installé au sol.
- La technologie actuelle permet de cibler un objectif jusqu'à 50 000 km de distance.
- Les durées de phases propulsives iraient de plusieurs minutes à une heure. Il n'y a donc pas besoin de construire plusieurs stations au sol, une seule suffirait.
Voici à quoi pourrait ressembler pareil engin:
Le concept d'emploi pour une mission martienne serait le suivant:
- Le système de propulsion et la charge utile seraient lancés via un lanceur type Falcon 9 ou Atlas.
- L'ensemble serait placé sur une orbite elliptique avec un apogée au-delà des ceintures de Van Allen (500 X 13 000 km).
- Une telle orbite permettrait à l'appareil de rester dans la ligne de visée du laser pendant plus d'une heure.
- Le laser est activé, et le fluide propulsif (de l'hydrogène) est chauffé. Le principe de fonctionnement est identique à celui d'un moteur nucléaire thermique, le laser se substituant au réacteur.
- A l'issue de la phase propulsive, la charge utile est injectée sur son orbite de transfert. Puis, le laser est réactivé pour permettre au propulseur d'effectuer une manœuvre de retour. L'appareil s'apparenterait donc à un remorqueur dans son principe.
- Une fois de retour sur son orbite elliptique, l'engin peut être ravitaillé et réemployé.
- La charge utile serait ralentie à destination par aérofreinage.
Voici le concept de mission:
Et la trajectoire type qui serait suivie:
L'objectif est de pouvoir rejoindre Mars en 45 jours.
Plusieurs profils de mission sont possibles:
La performance du moteur serait de l'ordre de 3 000 s d'ISP.
C'est-à-dire qu'il serait comparable à un moteur nucléaire thermique à cœur gazeux.
Pour atteindre une telle performance, des températures de 30 à 40 000 K seraient atteintes au cœur du plasma d'hydrogène, au point focal du laser.
Le schéma de fonctionnement est le suivant:
Bien sûr, l'équipe de McGill s'est aussi attaquée au problème de la protection thermique du moteur.
Pour ce faire, elle combinerait les technologies de refroidissement régénératif et par transpiration selon le principe suivant:
Un moteur aussi performant pourrait également permettre d'accéder aux endroits lointains du système solaire beaucoup plus rapidement.
Par exemple, une injection directe sur une orbite de Hohman vers Jupiter serait possible.
Dernière édition par Choros le Ven 11 Fév 2022 - 22:55, édité 2 fois
Choros- Messages : 1360
Inscrit le : 31/08/2021
Age : 44
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Le coût de développement serait-il abordable ?
Ca donne de l'espoir de rendre un peu plus accessible les différentes planètes du système solaire.
Ca donne de l'espoir de rendre un peu plus accessible les différentes planètes du système solaire.
Fabien- Messages : 6862
Inscrit le : 23/09/2005
Age : 46
Localisation : Paris (75)
Cela reprend le projet Starshot voir le forum:
https://www.forum-conquete-spatiale.fr/t20990-projet-breakthrough-starshot
https://www.forum-conquete-spatiale.fr/t20990-projet-breakthrough-starshot
Anovel- Donateur
- Messages : 2693
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Age : 66
Localisation : 62 Le Portel
Anovel a écrit:Cela reprend le projet Starshot voir le forum:
https://www.forum-conquete-spatiale.fr/t20990-projet-breakthrough-starshot
Pas tout à fait non plus dans la mesure où ici on vaporise un ergol qu'on détend dans une tuyère. Pour starshot ce n'est "que" via l'utilisation d'une voile/réflecteur, ce qui est moins complexe. Par contre pour la partie laser effectivement c'est commun
Spoutnik51- Messages : 319
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Localisation : marne
Non.Anovel a écrit:Cela reprend le projet Starshot voir le forum:
https://www.forum-conquete-spatiale.fr/t20990-projet-breakthrough-starshot
Le Starshot utilise un laser pour propulser une voile photonique. Il n'a pas non plus la paternité de l'idée de l'emploi d'un laser ou de tout autre faisceau d'énergie dirigée.
C'est une voile solaire 2.0 devant propulser un micro-engin de quelques grammes à 20% de la vitesse lumière vers Alpha du Centaure.
Là, ça s'apparente à une propulsion nucléaire thermique, mais sans le réacteur.
Il n'y a aucune voile, mais un réflecteur réduit renvoyant le laser au cœur du moteur-fusée.
Un fluide propulsif en est éjecté.
Les charges utiles peuvent être ici de plusieurs dizaines de tonnes et la vitesse maximum de l'ordre de 17 km/s (très loin de 0,2c).
Ils n'ont que le laser en commun.
Choros- Messages : 1360
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Vu.
Dans le principe, c'est intéressant, le système peut bien profiter des progrès sur les matrices de diodes LASER, et aussi sur l'optique adaptative pour compenser l'atmosphère,le diamètre de 10 m est l'ordre de grandeur des grands téléscopes actuels.
Ça ne marche que pour le vol aller évidemment, tant qu'il n'y a pas de système équivalent sur Mars, mais il faut bien commencer quelque part.
Remarque : potentiellement, ce LASER est aussi une arme
Dans le principe, c'est intéressant, le système peut bien profiter des progrès sur les matrices de diodes LASER, et aussi sur l'optique adaptative pour compenser l'atmosphère,le diamètre de 10 m est l'ordre de grandeur des grands téléscopes actuels.
Ça ne marche que pour le vol aller évidemment, tant qu'il n'y a pas de système équivalent sur Mars, mais il faut bien commencer quelque part.
Remarque : potentiellement, ce LASER est aussi une arme
lambda0- Messages : 4879
Inscrit le : 22/09/2005
Age : 57
Localisation : Nord, France
100 MW le laser, on approche de la deathstar !
Le concept semble vraiment prometteur.
Si on veut le pousser plus loin, on envisage de mettre le laser directement en orbite. Cela aurait plusieurs avantages :
- pas de perturbations (donc pertes) dues à l'atmosphère
- en conséquence, portée plus lointaine et plus précise
- durée de pointage vers le satellite beaucoup plus longue
en conséquence :
- possibilité de réduire la puissance nécessaire du laser
- possibilité d'alimenter des vaisseaux lointains (jusqu'à Mars, pour assurer un retour?)
- possibilité d'assurer une partie du travail normalement assuré par le dernier étage d'un lanceur
100MW en surface de panneaux solaires, cela correspond à environ 200 000 m2, soit 400m * 500m. C'est beaucoup, mais comme dit avant, je pense qu'on pourrait se contenter de beaucoup moins grâce à une durée d'utilisation plus longue.
Je suis sûr qu'il y a moyen de faire financer le projet par les militaires...
Le concept semble vraiment prometteur.
Si on veut le pousser plus loin, on envisage de mettre le laser directement en orbite. Cela aurait plusieurs avantages :
- pas de perturbations (donc pertes) dues à l'atmosphère
- en conséquence, portée plus lointaine et plus précise
- durée de pointage vers le satellite beaucoup plus longue
en conséquence :
- possibilité de réduire la puissance nécessaire du laser
- possibilité d'alimenter des vaisseaux lointains (jusqu'à Mars, pour assurer un retour?)
- possibilité d'assurer une partie du travail normalement assuré par le dernier étage d'un lanceur
100MW en surface de panneaux solaires, cela correspond à environ 200 000 m2, soit 400m * 500m. C'est beaucoup, mais comme dit avant, je pense qu'on pourrait se contenter de beaucoup moins grâce à une durée d'utilisation plus longue.
Je suis sûr qu'il y a moyen de faire financer le projet par les militaires...
taolanglais- Messages : 212
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Age : 38
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Alderaan n'a qu'à bien se tenir!taolanglais a écrit:100 MW le laser, on approche de la deathstar !
C'est vrai à terme, mais ça nécessiterait la construction d'une infrastructure orbitale assez imposante.taolanglais a écrit:Le concept semble vraiment prometteur.
Si on veut le pousser plus loin, on envisage de mettre le laser directement en orbite.
L'avantage que je vois dans l'immédiat, c'est qu'il ne nécessite qu'un lanceur type F9, c'est-à-dire déjà existant.
Mais ça, c'est pour une CU d'une seule tonne à destination de Mars.
Pour 40 tonnes, il faudrait 4 000 MW, soit 8 millions de m² en reprenant vos calculs. Ou 2 km par 4.
A mon avis, à une telle échelle, mieux vaut passer au réacteur nucléaire.
Ah là là! Cette propension à prendre les militaires pour des vaches à laittaolanglais a écrit:Je suis sûr qu'il y a moyen de faire financer le projet par les militaires...
Choros- Messages : 1360
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Age : 44
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Je n'ai pas compris cela comme ça ; le cahier des charges initial était d'envoyer une CU d'une tonne vers Mars en 45j, soit avec un DeltaV démentiel ; d'ailleurs je n'en vois pas trop l'intérêt, aller vite sert pour le vol habité, 1 tonne est insuffisant pour de l'habité. Mais si on fait sauter cette contrainte, on peut au choix soit réduite la puissance du laser, soit envoyer une CU beaucoup plus grosse . Puissance qu'on peut réduire d'autant plus qu'on n'est pas pressé.Choros a écrit:Mais ça, c'est pour une CU d'une seule tonne à destination de Mars.
Pour 40 tonnes, il faudrait 4 000 MW, soit 8 millions de m² en reprenant vos calculs. Ou 2 km par 4.
A mon avis, à une telle échelle, mieux vaut passer au réacteur nucléaire.
Ce serrait vraiment le chaînon manquant entre la propulsion chimique classique, forte puissance mais faible ISP, et la propulsion ionique, très forte ISP mais puissance ridicule qui interdit certains domaines de vol.
Pour les militaires, c'est les Prim'Holstein des vaches à lait, d'autant que là ils auront vite compris leur intérêt !
[mod]Correction d'une citation (quote) cassée.
Henri[/mod]
taolanglais- Messages : 212
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1 tonne, c'est suffisant pour une démonstration technologique, étape qui me parait essentielle avant d'envisager des systèmes plus puissants.taolanglais a écrit:Je n'ai pas compris cela comme ça ; le cahier des charges initial était d'envoyer une CU d'une tonne vers Mars en 45j, soit avec un DeltaV démentiel ; d'ailleurs je n'en vois pas trop l'intérêt, aller vite sert pour le vol habité, 1 tonne est insuffisant pour de l'habité. Mais si on fait sauter cette contrainte, on peut au choix soit réduite la puissance du laser, soit envoyer une CU beaucoup plus grosse . Puissance qu'on peut réduire d'autant plus qu'on n'est pas pressé.
Ce serrait vraiment le chaînon manquant entre la propulsion chimique classique, forte puissance mais faible ISP, et la propulsion ionique, très forte ISP mais puissance ridicule qui interdit certains domaines de vol.
En ce qui concerne la puissance nécessaire par rapport au tonnage de la CU, les chiffres viennent de ce tableau de leur étude:
Sinon, je suis d'accord avec vous.
C'est très prometteur et ouvre pas mal de portes.
A condition que quelqu'un veuille bien ouvrir son porte-monnaie…
Aux USA, sans doute. Par ici, la vache n'a que la peau sur les os…taolanglais a écrit:Pour les militaires, c'est les Prim'Holstein des vaches à lait, d'autant que là ils auront vite compris leur intérêt !
Choros- Messages : 1360
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Age : 44
Localisation : Bourges
Une solution pour le futur, c'est de s'installer sur la Lune pour avoir à la fois un support stable et une visée parfaite sans atmosphère, sans compter qu'il ne manque pas de place là-haut !
Anovel- Donateur
- Messages : 2693
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Localisation : 62 Le Portel
Sauf que sur la lune, cela interdit un fonctionnement la moitié de temps, plus le problème de la nuit lunaire à gérer. Le mieux serait une orbite terrestre heliosynchrone: toujours exposé au soleil, très souvent exposé au système extérieur.
taolanglais- Messages : 212
Inscrit le : 19/08/2019
Age : 38
Localisation : France
Sauf aux pôles peut être?taolanglais a écrit:Sauf que sur la lune, cela interdit un fonctionnement la moitié de temps, plus le problème de la nuit lunaire à gérer. Le mieux serait une orbite terrestre heliosynchrone: toujours exposé au soleil, très souvent exposé au système extérieur.
Choros- Messages : 1360
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Age : 44
Localisation : Bourges
Bah oui, mais autant dire que les endroits convenables aux pôles se comptent sur les doigts de la main: les sommets de flancs de cratères se trouvant exactement aux pôles. Des endroits bien escarpés. En plus, la Lune est inclinée comme la terre par rapport à l'écliptique, mais dans une moindre mesure. (5,4°) Donc il y a aussi un hiver Lunaire.
Mais surtout, le coût d'acheminer tout le nécessaire jusqu'à la Lune serait bien plus grand que simplement une orbite terrestre. Son exploitation, sa maintenance aussi. Pour un intérêt au final incertain (la stabilité du sol lunaire est-elle requise?)
Mais surtout, le coût d'acheminer tout le nécessaire jusqu'à la Lune serait bien plus grand que simplement une orbite terrestre. Son exploitation, sa maintenance aussi. Pour un intérêt au final incertain (la stabilité du sol lunaire est-elle requise?)
taolanglais- Messages : 212
Inscrit le : 19/08/2019
Age : 38
Localisation : France
Effectivement cette propulsion thermique par laser est le chaînon manquant entre la propulsion à forte poussée, mais forte consommation de propulsifs suite à leur plus faible faible vitesse d’éjection et les moteurs ioniques à très grande vitesse d’éjection, mais faible poussée. Si la poussée reste insuffisante pour s’arracher à la gravité à proximité des astres-une fois en orbite- ce type de propulsion peut s’avérer très interessant pour réduire la durée des voyages interplanétaires . Parmi les problèmes à gérer pour ce type de propulsion,en dehors de l’énergie et des lasers, il y aura celui du propulsif- le dihydrogène à acheminer en orbite .
Giwa- Donateur
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Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
J'ai survolé leur papier, deux points me paraissent critiques :
- la tenue thermique de la "canopy" - fenêtre d'entrée du faisceau laser dans la chambre du réacteur
- le pilotage du miroir principal (surtout s'il est gonflable) pour s'assurer de ne pas la louper sous peine d'un joli feu d'artifice
_________________
Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
Oui, tu as raison, pas mal de points critiques.Henri a écrit:J'ai survolé leur papier, deux points me paraissent critiques :
- la tenue thermique de la "canopy" - fenêtre d'entrée du faisceau laser dans la chambre du réacteur
- le pilotage du miroir principal (surtout s'il est gonflable) pour s'assurer de ne pas la louper sous peine d'un joli feu d'artifice
Et une question : en page 10, 2e colonne, il est question d'un doublement de 90 à 180 MW du flux reçu par cette fenêtre d'entrée (flux direct non-concentré du laser et flux réfléchi et concentré par le miroir fixé lui à 90 MW), or du point de vue de la géométrie de l'ensemble du setup, le premier flux devrait être beaucoup moins important que le second...
A propos du flux: il semble que la "canopy" désigne la membrane transparente du réflecteur, pas la fenêtre d'entrée dans la chambre du réacteur.
La "puissance incidente effective" qui est doublée serait donc celle qui traverse cette membrane, dans les deux sens (il est vrai que c'est un peu ambigu).
CosmoS- Messages : 1076
Inscrit le : 13/11/2005
Age : 56
Localisation : 31
Si on rentre dans le détail, il y a de toute façon bien d'autres points critiques à traiter. Comme, par exemple, de faire traverser toute l'atmosphère sans déformations à un faisceau LASER produisant un éclairement supérieur à 1000 soleils au départ (bonjour les turbulences avec l'échauffement, la correction adaptative a intérêt à être performante).
lambda0- Messages : 4879
Inscrit le : 22/09/2005
Age : 57
Localisation : Nord, France
Pour ceux que cela intéressent, il existe un excellent roman de SF sur le sujet de la propulsion laser.
Le vol de la libellule
C'est une mission habitée et sans retour, à destination de l'étoile de Barnard.
Le vol de la libellule
C'est une mission habitée et sans retour, à destination de l'étoile de Barnard.
GNU Hope- Messages : 603
Inscrit le : 25/07/2016
Age : 58
Localisation : Jargeau Loiret
La techno du laser array prise comme exemple est développée par le professeur Lubin à UC Santa Barbara. Les premiers exemplaires seront certainement à usage militaires, celui ci pourrait être construit dans les zones de test interdites de survol dans le Nevada, alimenté par une centrale nucléaire. L'utilisation pendant quelques heures par an pour faire la fronde de cargo vers Mars ne serait qu'une utilisation marginale.taolanglais a écrit:Bah oui, mais autant dire que les endroits convenables aux pôles se comptent sur les doigts de la main: les sommets de flancs de cratères se trouvant exactement aux pôles. Des endroits bien escarpés. En plus, la Lune est inclinée comme la terre par rapport à l'écliptique, mais dans une moindre mesure. (5,4°) Donc il y a aussi un hiver Lunaire.
Mais surtout, le coût d'acheminer tout le nécessaire jusqu'à la Lune serait bien plus grand que simplement une orbite terrestre. Son exploitation, sa maintenance aussi. Pour un intérêt au final incertain (la stabilité du sol lunaire est-elle requise?)
Ce pourrait être un super incinérateur à déchets orbitaux
Totof- Messages : 2
Inscrit le : 21/02/2022
Age : 70
Localisation : Luxembourg
Et aussi un super incinérateur à satellites "indésirables" si sous contrôle militaireTotof a écrit:Ce pourrait être un super incinérateur à déchets orbitaux
Clg_55- Messages : 230
Inscrit le : 30/07/2021
Age : 69
Localisation : Charente
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