Mars Express - Mission en orbite martienne
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jeudi 22 septembre 2005, 17h56
La mission européenne Mars Express prolongée de deux ans
PARIS (AFP) - La mission de Mars Express, la première sonde européenne en orbite autour de Mars, en service depuis début 2004, a été prolongée d'une année martienne soit 23 mois, a annoncé jeudi l'Esa (Agence Spatiale Européenne).
La décision de poursuivre une mission scientifique dejà marquée par de nombreux succès a été prise par le comité de programmation scientifique de l'Esa le 19 septembre, précise l'agence. Coordonnée depuis le début avec les activités d'exploration martienne de la Nasa, la mission Mars Express a contribué à donner une image de plus en plus complexe de la "planète rouge". Cela vaut pour le système climatique de Mars et sa diversité géologique.
Mars Express a également commencé la cartographie de la présence d'eau sous ses différentes formes. L'orbiteur européen a révélé que les activités volcaniques et les épisodes glaciaires sont beaucoup plus récents que ce qui était imaginé précédemment.
Mars Express a par ailleurs détecté du méthane dans l'atmosphère de Mars et permis de constater, dans certaines régions de la planète, une coïncidence dans la localisation de la vapeur d'eau et du méthane, deux ingrédients de la vie.
Enfin, Mars Express a été la première à découvrir un phénomène auroral sur Mars.
Jusqu'à présent, la Caméra Haute Résolution (High Resolution Stereo Camera) à bord de l'orbiteur a produit des images de 19% de la surface martienne en 3D. Ce travail sera poursuivi pour donner la base de recherche aux générations futures de planétologues.
Mars Express pourrra étudier pour une seconde année martienne la façon dont l'atmosphère varie en fonction des saisons, et observer à nouveau des phénomènes passagers tels que le givre, le brouillard ou la glace.
Mars express avait été lancé le 2 juin 2003 de Baïkonour au Kazakhstan, par une fusée Soyouz. C'est la première mission vers une autre planète qui soit entièrement européenne.
La mission européenne Mars Express prolongée de deux ans
PARIS (AFP) - La mission de Mars Express, la première sonde européenne en orbite autour de Mars, en service depuis début 2004, a été prolongée d'une année martienne soit 23 mois, a annoncé jeudi l'Esa (Agence Spatiale Européenne).
La décision de poursuivre une mission scientifique dejà marquée par de nombreux succès a été prise par le comité de programmation scientifique de l'Esa le 19 septembre, précise l'agence. Coordonnée depuis le début avec les activités d'exploration martienne de la Nasa, la mission Mars Express a contribué à donner une image de plus en plus complexe de la "planète rouge". Cela vaut pour le système climatique de Mars et sa diversité géologique.
Mars Express a également commencé la cartographie de la présence d'eau sous ses différentes formes. L'orbiteur européen a révélé que les activités volcaniques et les épisodes glaciaires sont beaucoup plus récents que ce qui était imaginé précédemment.
Mars Express a par ailleurs détecté du méthane dans l'atmosphère de Mars et permis de constater, dans certaines régions de la planète, une coïncidence dans la localisation de la vapeur d'eau et du méthane, deux ingrédients de la vie.
Enfin, Mars Express a été la première à découvrir un phénomène auroral sur Mars.
Jusqu'à présent, la Caméra Haute Résolution (High Resolution Stereo Camera) à bord de l'orbiteur a produit des images de 19% de la surface martienne en 3D. Ce travail sera poursuivi pour donner la base de recherche aux générations futures de planétologues.
Mars Express pourrra étudier pour une seconde année martienne la façon dont l'atmosphère varie en fonction des saisons, et observer à nouveau des phénomènes passagers tels que le givre, le brouillard ou la glace.
Mars express avait été lancé le 2 juin 2003 de Baïkonour au Kazakhstan, par une fusée Soyouz. C'est la première mission vers une autre planète qui soit entièrement européenne.
Invité- Invité
Mars Express - remarquable mission - connait hélas un petit souci sur l'un de ses instruments, le PFS (Planetary Fourier Spectrometer).
Voir : http://www.esa.int/esaCP/SEMSEK7X9DE_index_0.html
Mais les autres instruments fonctionnent.
Perso, j'attend les résultats du radar pour savoir s'il y a de l'eau dans le sous-sol.
Ce serait une sacré découverte/confirmation (je laisse le débat ouvert) au crédit de l'ESA.
Voir : http://www.esa.int/esaCP/SEMSEK7X9DE_index_0.html
Mais les autres instruments fonctionnent.
Perso, j'attend les résultats du radar pour savoir s'il y a de l'eau dans le sous-sol.
Ce serait une sacré découverte/confirmation (je laisse le débat ouvert) au crédit de l'ESA.
Invité- Invité
De toute façon je pense qu'il n'y a plus de doute su rla présence d'eau sur mars. On a bien trouvé une grosse zone de glace dans le fond d'un cratère
apollo5- Messages : 25
Inscrit le : 16/09/2005
Mars Express a découvert les plus hauts nuages au dessus d'une surface planètaire à ce jour.
C'est l'instrument SPICAM qui a permis de détecter ces nuages évoluant entre 80 et 100 km d'altitude.
voir : http://www.esa.int/esaCP/SEMC4JZ7QQE_index_0.html
C'est l'instrument SPICAM qui a permis de détecter ces nuages évoluant entre 80 et 100 km d'altitude.
voir : http://www.esa.int/esaCP/SEMC4JZ7QQE_index_0.html
Invité- Invité
Mais bon certains continueront à y voir une machination :roll:
http://www.esa.int/esaCP/SEM09F8LURE_index_0.html
http://www.esa.int/esaCP/SEM09F8LURE_index_0.html
Invité- Invité
Je trouve la photo des cailloux avec un "crane" bien plus choquante ! ;)
Siddus- Messages : 77
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Localisation : Paris
Je viens de comprendre un truc du film mission to mars...
Dirk De Winne- Messages : 1396
Inscrit le : 14/08/2006
Age : 41
Localisation : Bruxelles
A ce sujet, lire la critique de ce film par Philippe Labrot :Dirk De Winne a écrit:Je viens de comprendre un truc du film mission to mars...
http://www.nirgal.net/mission_to_mars.html
Invité- Invité
Les images produite par l'ombrage sur un objet peu facilement trompé l'oeil, même les plus aguéries sont sujet a l'illusion d'optique. J'ai une anecdote pas très spatial, mais intéressante tout de même. Lors de la première guerre mondial, en début du conflit, les avions étaient surtout utilisé par les éclaireurs pour faire du repérage. Les éclaireurs avait du mal a reconnaitre ce qu'ils voyaient au sol a partir du ciel, parfois ils demandaient au pilote d'atterrir pour qu'ils reconnaissent les lieu. Un jour un éclaireur alarma ses supérieurs en rapportant un immense rassemblement de troupe ennemi a quelque KM d'eux, il y avait des centaines de tentes a partir du ciel dans un grand champs. De nouveaux éclaireurs se rendirent sur place a pied et en silence pour ce rendre compte une fois sur place qu'il s'agissait d'un cimetière dont les pierre tombales formait un triangle sombre (tente)au sol grâce a l'ombre du soleil couchant. :lol!:
Alpha- Messages : 729
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Je viens aussi de comprendre un truc sur le film Mission To Mars ^^
SkyLab- Messages : 1092
Inscrit le : 10/05/2006
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Le sous-sol de Mars est plus ancien et plus accidenté que la surface. C'est ce que révèlent les résultats obtenus à l'aide de MARSIS, le radar de sondage de pointe embarqué sur l'orbiteur Mars Express de l'ESA, qui apportent ainsi de nouveaux indices importants en ce qui concerne l'histoire géologique encore mystérieuse de la planète rouge.
Les observations réalisées par MARSIS, premier radar de sondage souterrain utilisé pour l'exploration d'une planète, semblent bien indiquer que d'anciens cratères d'impact se cachent sous les basses et paisibles plaines de l'hémisphère nord de Mars. La technique appliquée utilise les échos renvoyés par des ondes radio ayant pénétré à l'intérieur du sous-sol martien.
MARSIS a trouvé des preuves que ces cratères d'impact enfouis - dont le diamètre varie entre 130 et 470 kilomètres - sont présents sous une grande partie des basses terres septentrionales. Ces découvertes font l'objet d'un article paru dans le numéro du 14 décembre 2006 de la revue Nature.
Une vue plus que perçante
Avec MARSIS, "nous avons quasiment une vision de type rayons X", déclare Thomas R. Watters du Centre d'études terrestres et planétaires du Musée national de l'air et de l'espace (Washington) et principal auteur des résultats: "Outre la découverte de bassins d'impact inconnus jusqu'alors, nous avons également la confirmation que certaines subtiles dépressions topographiques presque circulaires dans les basses terres sont liées à des phénomènes d'impact".
Étudier la manière dont Mars a évolué permet de mieux comprendre les premiers âges de la Terre. Ainsi, sur Terre, il est plus difficile de repérer des traces laissées par les forces qui sont entrées en action il y a plusieurs milliards d'années, car un grand nombre de ces traces ont disparu du fait de l'activité tectonique et de l'érosion.
Remonter l'histoire géologique
Ces nouvelles découvertes permettent aux planétologues de mieux comprendre l'un des mystères les plus difficiles à percer au sujet de l'évolution et de l'histoire géologiques de Mars. Contrairement à la Terre, il existe sur Mars une différence frappante entre l'hémisphère nord et l'hémisphère sud. Ainsi, l'hémisphère sud est presque entièrement recouvert de hauts reliefs accidentés et percés de nombreux cratères, tandis que la plus grande partie de l'hémisphère nord est composée de terrains plus réguliers et moins élevés.
Étant donné que les impacts à l'origine des cratères peuvent se rencontrer sur toute la surface d'une planète, on considère généralement que les zones qui comportent moins de cratères correspondent à des surfaces plus jeunes, où les processus géologiques ont effacé les cicatrices laissées par lesdits impacts. Ainsi, la surface des plaines septentrionales de Mars, recouverte de vastes quantités de lave volcanique et de sédiments, est-elle jeune et lisse. Toutefois, les nouvelles données fournies par MARSIS indiquent que la croûte sous-jacente est extrêmement ancienne.
"Le nombre de cratères d'impact enfouis de plus de 200 kilomètres de diamètre que nous avons trouvé avec MARSIS", explique Jeffrey Plaut, responsable de recherche associé de l'instrument MARSIS au Laboratoire de propulsion spatiale (JPL) en Californie, "nous indique que la croûte sous-jacente dans les basses terres du nord doit être très ancienne et remonter au début du noachien (qui a duré du début de la naissance de Mars jusqu'à environ 4 milliards d'années)". Le début du noachien a été une époque marquée par la formation de très nombreux cratères d'impact dans tout le système solaire.
Les résultats semblent indiquer que la croûte des basses terres du nord est aussi ancienne que les hautes terres du sud les plus anciennes, qui remontent également au noachien, et que la dichotomie entre les hémisphères nord et sud est probablement apparue très tôt dans l'histoire de Mars.
"Ces résultats sont particulièrement intéressants et sans précédent", précise Giovanni Picardi, (de l'Université de Rome La Sapienza), responsable de recherche pour le radar, "MARSIS peut contribuer à nous faire mieux comprendre la géologie de Mars en analysant la morphologie de sa surface et de son sous-sol. De plus, l'étude détaillée des données de l'instrument nous fournit de précieuses informations sur la composition des matériaux".
Source: ESA
Illustration: ESA/ASI/NASA/Univ. of Rome/JPL/Smithsonian
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3511
"Radar-gramme" obtenu par le radar MARSIS le 6 juillet 2005, lorsque Mars Express survolait les basses plaines de Chryse Planitia.
Les échos radar en forme de paraboles révèlent les parois et des structures en anneaux d'anciens bassins d'impacts.
Les observations réalisées par MARSIS, premier radar de sondage souterrain utilisé pour l'exploration d'une planète, semblent bien indiquer que d'anciens cratères d'impact se cachent sous les basses et paisibles plaines de l'hémisphère nord de Mars. La technique appliquée utilise les échos renvoyés par des ondes radio ayant pénétré à l'intérieur du sous-sol martien.
MARSIS a trouvé des preuves que ces cratères d'impact enfouis - dont le diamètre varie entre 130 et 470 kilomètres - sont présents sous une grande partie des basses terres septentrionales. Ces découvertes font l'objet d'un article paru dans le numéro du 14 décembre 2006 de la revue Nature.
Une vue plus que perçante
Avec MARSIS, "nous avons quasiment une vision de type rayons X", déclare Thomas R. Watters du Centre d'études terrestres et planétaires du Musée national de l'air et de l'espace (Washington) et principal auteur des résultats: "Outre la découverte de bassins d'impact inconnus jusqu'alors, nous avons également la confirmation que certaines subtiles dépressions topographiques presque circulaires dans les basses terres sont liées à des phénomènes d'impact".
Étudier la manière dont Mars a évolué permet de mieux comprendre les premiers âges de la Terre. Ainsi, sur Terre, il est plus difficile de repérer des traces laissées par les forces qui sont entrées en action il y a plusieurs milliards d'années, car un grand nombre de ces traces ont disparu du fait de l'activité tectonique et de l'érosion.
Remonter l'histoire géologique
Ces nouvelles découvertes permettent aux planétologues de mieux comprendre l'un des mystères les plus difficiles à percer au sujet de l'évolution et de l'histoire géologiques de Mars. Contrairement à la Terre, il existe sur Mars une différence frappante entre l'hémisphère nord et l'hémisphère sud. Ainsi, l'hémisphère sud est presque entièrement recouvert de hauts reliefs accidentés et percés de nombreux cratères, tandis que la plus grande partie de l'hémisphère nord est composée de terrains plus réguliers et moins élevés.
Étant donné que les impacts à l'origine des cratères peuvent se rencontrer sur toute la surface d'une planète, on considère généralement que les zones qui comportent moins de cratères correspondent à des surfaces plus jeunes, où les processus géologiques ont effacé les cicatrices laissées par lesdits impacts. Ainsi, la surface des plaines septentrionales de Mars, recouverte de vastes quantités de lave volcanique et de sédiments, est-elle jeune et lisse. Toutefois, les nouvelles données fournies par MARSIS indiquent que la croûte sous-jacente est extrêmement ancienne.
"Le nombre de cratères d'impact enfouis de plus de 200 kilomètres de diamètre que nous avons trouvé avec MARSIS", explique Jeffrey Plaut, responsable de recherche associé de l'instrument MARSIS au Laboratoire de propulsion spatiale (JPL) en Californie, "nous indique que la croûte sous-jacente dans les basses terres du nord doit être très ancienne et remonter au début du noachien (qui a duré du début de la naissance de Mars jusqu'à environ 4 milliards d'années)". Le début du noachien a été une époque marquée par la formation de très nombreux cratères d'impact dans tout le système solaire.
Les résultats semblent indiquer que la croûte des basses terres du nord est aussi ancienne que les hautes terres du sud les plus anciennes, qui remontent également au noachien, et que la dichotomie entre les hémisphères nord et sud est probablement apparue très tôt dans l'histoire de Mars.
"Ces résultats sont particulièrement intéressants et sans précédent", précise Giovanni Picardi, (de l'Université de Rome La Sapienza), responsable de recherche pour le radar, "MARSIS peut contribuer à nous faire mieux comprendre la géologie de Mars en analysant la morphologie de sa surface et de son sous-sol. De plus, l'étude détaillée des données de l'instrument nous fournit de précieuses informations sur la composition des matériaux".
Source: ESA
Illustration: ESA/ASI/NASA/Univ. of Rome/JPL/Smithsonian
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3511
http://www.esa.int/esaCP/SEMF8LWUP4F_France_0.html
Réseau interplanétaire : la NASA place Phoenix sous l’œil vigilant de la sonde européenne Mars Express
Marquant un coup d’envoi dans la coopération internationale et la création d’un réseau interplanétaire, la sonde Mars Express de l’ESA surveillera l’atterrisseur Phoenix de la NASA dans son approche de la surface de Mars.
Phoenix, dont le lancement est prévu pour le 4 août, doit atterrir sur la planète rouge au printemps 2008. La mission étudiera l’environnement de Mars et recherchera en dessous du paysage glacial et stérile l’existence de conditions favorables à une vie passée ou présente.
À la demande de la NASA, la sonde européenne Mars Express suivra la phase de d’entrée, de descente et d’atterrissage (EDL, Entry Descent and Landing) de Phoenix.
La partie critique de la descente durera environ 13 minutes. Pendant ce temps - l à, la sonde transmettra un flux continu d’informations à deux satellites de la NASA en orbite autour de Mars. Pour plus de sécurité, la NASA a demandé à Mars Express, en orbite autour de Mars depuis décembre 2003, de surveiller également la phase EDL.
Mars Express a été choisi parce que son orbite elliptique lui offre en principe une vision permanente de l’atterrisseur, avec qui la sonde peut communiquer sur des durées plus longues.
Mars Express optimisera son orbite de manière à pouvoir surveiller Phoenix en permanence pendant la phase EDL. L'ajustement final d'orbite nécessaire sera déterminé quelques semaines après le lancement de l’atterrisseur. Les réglages finaux seront effectués en avril, immédiatement avant la phase EDL de Phoenix.
Selon Fred Jansen, chef de mission de Mars Express de l’ESA, « parmi les instruments embarqués de Mars Express, le système Mars Express Lander Communications (MELACOM) est conçu pour communiquer avec des sondes situées à la surface de la planète. Destiné à l’origine à l’atterrisseur Beagle 2, malheureusement perdu, il pourra servir à communiquer avec Phoenix. »
Il est possible que la sonde communique avec l’atterrisseur non seulement pendant la phase EDL, mais également pendant tout le reste de la mission, prévue pour durer 90 jours.
« La NASA dispose encore de deux autres sondes actives à la surface de Mars. Lorsque Phoenix les rejoindra mi-2008, de nombreuses données devront être relayées vers la terre. Si l’on nous demande de contribuer à la transmission des communications par Mars Express, nous essaierons bien sûr de satisfaire cette requête. »
En plus d’une assistance pendant la phase EDL, la NASA a également demandé à l’ESA de prendre en charge le lancement de Phoenix à partir de sa station au sol de Kourou, en Guyane française.
Réseau interplanétaire : la NASA place Phoenix sous l’œil vigilant de la sonde européenne Mars Express
Marquant un coup d’envoi dans la coopération internationale et la création d’un réseau interplanétaire, la sonde Mars Express de l’ESA surveillera l’atterrisseur Phoenix de la NASA dans son approche de la surface de Mars.
Phoenix, dont le lancement est prévu pour le 4 août, doit atterrir sur la planète rouge au printemps 2008. La mission étudiera l’environnement de Mars et recherchera en dessous du paysage glacial et stérile l’existence de conditions favorables à une vie passée ou présente.
À la demande de la NASA, la sonde européenne Mars Express suivra la phase de d’entrée, de descente et d’atterrissage (EDL, Entry Descent and Landing) de Phoenix.
La partie critique de la descente durera environ 13 minutes. Pendant ce temps - l à, la sonde transmettra un flux continu d’informations à deux satellites de la NASA en orbite autour de Mars. Pour plus de sécurité, la NASA a demandé à Mars Express, en orbite autour de Mars depuis décembre 2003, de surveiller également la phase EDL.
Mars Express a été choisi parce que son orbite elliptique lui offre en principe une vision permanente de l’atterrisseur, avec qui la sonde peut communiquer sur des durées plus longues.
Mars Express optimisera son orbite de manière à pouvoir surveiller Phoenix en permanence pendant la phase EDL. L'ajustement final d'orbite nécessaire sera déterminé quelques semaines après le lancement de l’atterrisseur. Les réglages finaux seront effectués en avril, immédiatement avant la phase EDL de Phoenix.
Selon Fred Jansen, chef de mission de Mars Express de l’ESA, « parmi les instruments embarqués de Mars Express, le système Mars Express Lander Communications (MELACOM) est conçu pour communiquer avec des sondes situées à la surface de la planète. Destiné à l’origine à l’atterrisseur Beagle 2, malheureusement perdu, il pourra servir à communiquer avec Phoenix. »
Il est possible que la sonde communique avec l’atterrisseur non seulement pendant la phase EDL, mais également pendant tout le reste de la mission, prévue pour durer 90 jours.
« La NASA dispose encore de deux autres sondes actives à la surface de Mars. Lorsque Phoenix les rejoindra mi-2008, de nombreuses données devront être relayées vers la terre. Si l’on nous demande de contribuer à la transmission des communications par Mars Express, nous essaierons bien sûr de satisfaire cette requête. »
En plus d’une assistance pendant la phase EDL, la NASA a également demandé à l’ESA de prendre en charge le lancement de Phoenix à partir de sa station au sol de Kourou, en Guyane française.
Invité- Invité
http://www.esa.int/esaCP/SEMB1VMHE8F_France_0.html
Le radar embarqué sur la sonde Mars Express de l’ESA nous révèle des détails inédits sur certains des dépôts les plus mystérieux de Mars : la formation Medusae Fossae. En effet, l’orbiteur européen a obtenu une première mesure directe de la profondeur et des propriétés électriques de ces strates, fournissant de nouveaux indices sur leur origine.
La formation Medusae Fossae est constituée de dépôts uniques sur Mars, qui constituent aujourd’hui encore une énigme. Situés à proximité de l’équateur, le long de la ligne séparant la zone de moyenne montagne de celle des basses terres, ces dépôts pourraient bien figurer parmi les plus jeunes présents à la surface de Mars. Cette datation est suggérée par l’absence remarquée de cratères d’impact sur ce terrain alors que les sols plus anciens en sont parsemés.
MARSIS Radargram
Mars Express a recueilli des données sur les dépôts de la formation Medusae Fossae en utilisant l’instrument MARSIS (Mars Advanced Radar for Subsurface et Ionosphere Sounding). La sonde a survolé plusieurs fois la région entre mars 2006 et avril 2007, la scrutant à l’aide de ce radar à chaque passage.
Ces sondages ont pour la première fois révélé la profondeur des strates, dont le calcul se base sur le temps mis par le faisceau radar pour traverser les couches supérieures avant d’être réfléchi par la surface rocheuse sous-jacente. « Nous n’avions aucune idée précise de l’épaisseur des dépôts » a commenté Thomas Watters du Centre d’études terrestres et planétaires du Musée national de l’air et de l’espace de la Smithsonian Institution (États-Unis) et principal auteur des résultats.
Les dépôts de la formation Medusae Fossae intriguent les spécialistes car ils sont associés à des régions qui absorbent certaines longueurs d’onde d’un radar basé sur Terre. MARSIS fonctionne toutefois à des longueurs d’onde auxquelles les ondes radio traversent en grande partie les dépôts, des échos étant renvoyés lorsque le signal est réfléchi par les couches rocheuses inférieures.
Les données acquises par MARSIS révèlent les propriétés électriques des couches géologiques, ce qui donne ensuite des indices sur leur nature (peu compacte, floconneuse voire poussiéreuse). Il reste toutefois difficile de comprendre comment des couches poreuses formées de poussières poussées par les vents peuvent atteindre des kilomètres d’épaisseur sans se compacter sous le poids des couches supérieures.
Par ailleurs, si les propriétés électriques sont compatibles avec la présence de strates d’eau gelée, il n’y a encore aujourd’hui aucun autre élément prouvant la présence de glace d’eau dans les régions équatoriales de Mars. « S’il y a de l’eau gelée à l’équateur de Mars, celle-ci est très certainement enfouie au minimum plusieurs mètres sous la surface » explique Jeffrey Plaut, du Jet Propulsion Laboratory (États-Unis), co-responsable de la recherche pour MARSIS. Cela est dû au fait que la pression de la vapeur d’eau sur Mars est si faible que la glace qui se trouverait à proximité de la surface s’évaporerait rapidement.
Ainsi, la formation Medusae Fossae de Mars reste encore un mystère.
Le radar embarqué sur la sonde Mars Express de l’ESA nous révèle des détails inédits sur certains des dépôts les plus mystérieux de Mars : la formation Medusae Fossae. En effet, l’orbiteur européen a obtenu une première mesure directe de la profondeur et des propriétés électriques de ces strates, fournissant de nouveaux indices sur leur origine.
La formation Medusae Fossae est constituée de dépôts uniques sur Mars, qui constituent aujourd’hui encore une énigme. Situés à proximité de l’équateur, le long de la ligne séparant la zone de moyenne montagne de celle des basses terres, ces dépôts pourraient bien figurer parmi les plus jeunes présents à la surface de Mars. Cette datation est suggérée par l’absence remarquée de cratères d’impact sur ce terrain alors que les sols plus anciens en sont parsemés.
MARSIS Radargram
Mars Express a recueilli des données sur les dépôts de la formation Medusae Fossae en utilisant l’instrument MARSIS (Mars Advanced Radar for Subsurface et Ionosphere Sounding). La sonde a survolé plusieurs fois la région entre mars 2006 et avril 2007, la scrutant à l’aide de ce radar à chaque passage.
Ces sondages ont pour la première fois révélé la profondeur des strates, dont le calcul se base sur le temps mis par le faisceau radar pour traverser les couches supérieures avant d’être réfléchi par la surface rocheuse sous-jacente. « Nous n’avions aucune idée précise de l’épaisseur des dépôts » a commenté Thomas Watters du Centre d’études terrestres et planétaires du Musée national de l’air et de l’espace de la Smithsonian Institution (États-Unis) et principal auteur des résultats.
Les dépôts de la formation Medusae Fossae intriguent les spécialistes car ils sont associés à des régions qui absorbent certaines longueurs d’onde d’un radar basé sur Terre. MARSIS fonctionne toutefois à des longueurs d’onde auxquelles les ondes radio traversent en grande partie les dépôts, des échos étant renvoyés lorsque le signal est réfléchi par les couches rocheuses inférieures.
Les données acquises par MARSIS révèlent les propriétés électriques des couches géologiques, ce qui donne ensuite des indices sur leur nature (peu compacte, floconneuse voire poussiéreuse). Il reste toutefois difficile de comprendre comment des couches poreuses formées de poussières poussées par les vents peuvent atteindre des kilomètres d’épaisseur sans se compacter sous le poids des couches supérieures.
Par ailleurs, si les propriétés électriques sont compatibles avec la présence de strates d’eau gelée, il n’y a encore aujourd’hui aucun autre élément prouvant la présence de glace d’eau dans les régions équatoriales de Mars. « S’il y a de l’eau gelée à l’équateur de Mars, celle-ci est très certainement enfouie au minimum plusieurs mètres sous la surface » explique Jeffrey Plaut, du Jet Propulsion Laboratory (États-Unis), co-responsable de la recherche pour MARSIS. Cela est dû au fait que la pression de la vapeur d’eau sur Mars est si faible que la glace qui se trouverait à proximité de la surface s’évaporerait rapidement.
Ainsi, la formation Medusae Fossae de Mars reste encore un mystère.
zx- Messages : 2650
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Age : 63
Localisation : Loir et Cher
http://www.flashespace.com/html/nov07/26_11.htm
eh vive les 5000 autres du moins je l'espere ! :bounce1: :hermes: :bounce1:
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grysor- Messages : 3316
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Age : 52
Localisation : bretagne rennes
Ca prouve que la sonde est solide et qu'on peut compter sur ce type de sonde pour d'autres type de mission. On a bien réutiliserla base pourVenus Express.
quel était la durée de vie initialement prévue ?
En tout cas c'est une bonne chose que cet article qui donne un bref bilan, car il faut l'avouer l'ESA a été très (encore) avare d'information sur les résultats scientifiques de la sonde.
quel était la durée de vie initialement prévue ?
En tout cas c'est une bonne chose que cet article qui donne un bref bilan, car il faut l'avouer l'ESA a été très (encore) avare d'information sur les résultats scientifiques de la sonde.
La mission officielle de Mars Express prend fin le 31 Octobre 2007, elle devrait être prolongée dans les semaines qui suivent.
http://www.planetastronomy.com/astronews/astrn-2007/04/astronews-net-04fev07.htm#MARS_EXPRESS
http://www.planetastronomy.com/astronews/astrn-2007/04/astronews-net-04fev07.htm#MARS_EXPRESS
grysor- Messages : 3316
Inscrit le : 09/06/2006
Age : 52
Localisation : bretagne rennes
Découverte d'un glacier actif à la surface de Mars par la sonde Mars Express:
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Science-Sante/2007/12/19/004-Mars-glacieractif.shtml
Encore Encore un site d'exploration interressant
pour des futures missions martiennes!
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Science-Sante/2007/12/19/004-Mars-glacieractif.shtml
Encore Encore un site d'exploration interressant
pour des futures missions martiennes!
Phobos- Messages : 468
Inscrit le : 11/12/2007
Age : 34
Localisation : québec/Québec
L'appareil Haute Résolution de (HRSC) de Mars express a envoyée aujourd'hui ces magnifiques photos d' Echus Chasma, où coulait l'eau auparavant sur Mars
http://www.esa.int/esaSC/SEM4CATHKHF_index_1.html
http://www.esa.int/esaSC/SEM4CATHKHF_index_1.html
Invité- Invité
Mars express réalise de sublimes images, tellement belles qu'elles font fausses. On dirait des images de synthèse.
Je pense que le rendu de la couleur doit etre retravaillé car ça ne fait pas naturel.
Mais c'est beau. Et ces vue 3D sont d'un rendu exceptionnel.
Je pense que le rendu de la couleur doit etre retravaillé car ça ne fait pas naturel.
Mais c'est beau. Et ces vue 3D sont d'un rendu exceptionnel.
Les vues 3D sont des images de synthèse de toute façon, reconstitués à partir des images prises par MarsExpress à partir desquelles peuvent être extrapolées les données altimétriques.
Normalement, il y a une exagération verticale qui est appliquée pour faire encore plus spectaculaire.
VONFELD
Normalement, il y a une exagération verticale qui est appliquée pour faire encore plus spectaculaire.
VONFELD
Vonfeld- Messages : 2599
Inscrit le : 07/03/2007
Age : 57
Localisation : Achern ( Allemagne )
Mustard a écrit:Mars express réalise de sublimes images, tellement belles qu'elles font fausses.
Il y a en effet le souhait (mais il est sans doute légitime ?) des graphistes de magnifier les clichés.
Cela est quand même un peu limite quand le choix des couleurs censées représenter les altitudes, suggère avec insistance
un passé aquatique idyllique .... pour les tritons martiens .
A trop vouloir suggérer ... on tangente la limite du scientifiquement correct.
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
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