Les 5 étoiles meilleures candidates pour abriter la vie.
Page 1 sur 1
J'ai pas mis en titre le titre de la dépêche d'agence que je trouvais pompeux ...
dimanche 19 février 2006, 10h51
Des civilisations intelligentes pourraient se trouver dans 5 étoiles proches
ST LOUIS (Etats-Unis)(AFP) - Cinq étoiles proches dans notre galaxie, la Voie Lactée, sont probablement les meilleures candidates pour avoir des planètes semblables à la Terre qui pourraient abriter des civilisations intelligentes, a annoncé samedi une astronome américaine.
Cette sélection a été faite selon un certain nombre de critères, comme la taille, la composition, l'âge et la couleur de ces étoiles qui les rendent similaires à notre soleil, a expliqué Margaret Turnbull, de la "Carnegie Institution" à Washington.
Elle a dévoilé sa tête de liste des étoiles vers lesquelles les radios télescopes peuvent tourner en priorité leurs oreilles pour avoir les meilleures chances de capter des signaux extra-terrestres, lors de la conférence annuelle de la société américaine pour la promotion de la science (AAAS) réunie ce week-end à St Louis (Missouri, centre-nord).
Cette astronome a notamment cité l'étoile beta CVn à environ 26 années lumières de la Terre dans la constellation Canes Venatici. Une année-lumière équivaut à 9.500 milliards de km.
Ces cinq candidats stellaires les plus susceptibles d'abriter des civilisations extra-terrestres font partie d'une liste de dix étoiles retenues par Margaret Turnbull dans le cadre du futur projet "Terrestrial Planet Finder/TPF" de la Nasa, l'agence spatiale américaine, dont l'objectif est de trouver et d'observer des planètes similaires à la Terre.
Le TPF, qui consistera en deux télescopes spatiaux, devait initialement être lancé vers 2016, mais ce lancement est apparemment repoussé en raison des réductions dans le projet de budget de la Nasa pour 2007 qui vient d'être soumis au Congrès, a indiqué Mme Turnbull.
"Il y a plus de 400 milliards d'étoiles dans notre galaxie et il est évident que le TPF (le découvreur de planète terrestre) ne pourra pas les observer toutes", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse.
Elle avait commencé sa quête avec ses collègues en vue de sélectionner une dizaine de candidates les plus prometteuses et suffisamment proches, en scrutant près de 120.000 étoiles de la Voie Lactée situées dans le voisinage de notre système solaire.
En 2003, cette équipe d'astronomes avait réduit ce catalogue à 129 "systèmes stellaires habitables", puis à dix aujourd'hui.
Outre l'étoile beta CVn, figure également dans les dix candidates sélectionnées, Pegasus 51, célèbre depuis 1995 après que des astronomes suisses y eurent détectée la première planète hors de notre système solaire, une géante similaire à Jupiter.
Il y a également 16 Sco, très populaire pour les chasseurs d'exoplanètes, qui se trouve dans la constellation du Scorpion située près du centre de la Voie Lactée. Cette étoile est quasiment la jumelle de notre soleil, a souligné Margaret Turnbull.
La recherche de signaux émanant de source intelligente dans l'univers est conduite par le SETI, "Search for Extraterrestrial Intelligence", une organisation scientifique entièrement financée aujourd'hui par des fonds privés. L'institut a été créée en 1984 par le célèbre astronome américain Carl Sagan décédé en 1996.
dimanche 19 février 2006, 10h51
Des civilisations intelligentes pourraient se trouver dans 5 étoiles proches
ST LOUIS (Etats-Unis)(AFP) - Cinq étoiles proches dans notre galaxie, la Voie Lactée, sont probablement les meilleures candidates pour avoir des planètes semblables à la Terre qui pourraient abriter des civilisations intelligentes, a annoncé samedi une astronome américaine.
Cette sélection a été faite selon un certain nombre de critères, comme la taille, la composition, l'âge et la couleur de ces étoiles qui les rendent similaires à notre soleil, a expliqué Margaret Turnbull, de la "Carnegie Institution" à Washington.
Elle a dévoilé sa tête de liste des étoiles vers lesquelles les radios télescopes peuvent tourner en priorité leurs oreilles pour avoir les meilleures chances de capter des signaux extra-terrestres, lors de la conférence annuelle de la société américaine pour la promotion de la science (AAAS) réunie ce week-end à St Louis (Missouri, centre-nord).
Cette astronome a notamment cité l'étoile beta CVn à environ 26 années lumières de la Terre dans la constellation Canes Venatici. Une année-lumière équivaut à 9.500 milliards de km.
Ces cinq candidats stellaires les plus susceptibles d'abriter des civilisations extra-terrestres font partie d'une liste de dix étoiles retenues par Margaret Turnbull dans le cadre du futur projet "Terrestrial Planet Finder/TPF" de la Nasa, l'agence spatiale américaine, dont l'objectif est de trouver et d'observer des planètes similaires à la Terre.
Le TPF, qui consistera en deux télescopes spatiaux, devait initialement être lancé vers 2016, mais ce lancement est apparemment repoussé en raison des réductions dans le projet de budget de la Nasa pour 2007 qui vient d'être soumis au Congrès, a indiqué Mme Turnbull.
"Il y a plus de 400 milliards d'étoiles dans notre galaxie et il est évident que le TPF (le découvreur de planète terrestre) ne pourra pas les observer toutes", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse.
Elle avait commencé sa quête avec ses collègues en vue de sélectionner une dizaine de candidates les plus prometteuses et suffisamment proches, en scrutant près de 120.000 étoiles de la Voie Lactée situées dans le voisinage de notre système solaire.
En 2003, cette équipe d'astronomes avait réduit ce catalogue à 129 "systèmes stellaires habitables", puis à dix aujourd'hui.
Outre l'étoile beta CVn, figure également dans les dix candidates sélectionnées, Pegasus 51, célèbre depuis 1995 après que des astronomes suisses y eurent détectée la première planète hors de notre système solaire, une géante similaire à Jupiter.
Il y a également 16 Sco, très populaire pour les chasseurs d'exoplanètes, qui se trouve dans la constellation du Scorpion située près du centre de la Voie Lactée. Cette étoile est quasiment la jumelle de notre soleil, a souligné Margaret Turnbull.
La recherche de signaux émanant de source intelligente dans l'univers est conduite par le SETI, "Search for Extraterrestrial Intelligence", une organisation scientifique entièrement financée aujourd'hui par des fonds privés. L'institut a été créée en 1984 par le célèbre astronome américain Carl Sagan décédé en 1996.
Invité- Invité
Steph a écrit:
Des civilisations intelligentes pourraient se trouver dans 5 étoiles proche
Passionnant. C'est vrai qu'il n'y a aucune raison qu'il n'y ait qu'une planète vivable au milieu de 400 milliards d'étoiles de notre galaxie ...
Patrick- Invité
La logique veut qu'il y est de la vie intelligente un peu partout dans l'univers, mais il faut être étroit d'esprit pour croire qu'il n'y ai que les planètes et systèmes solaire semblable aux notres qui ont le potentiel pour permettre le développement de vie intelligente.
Tout est possible, restons ouvert a toute les possibilités.
Tout est possible, restons ouvert a toute les possibilités.
Alpha- Messages : 729
Inscrit le : 05/01/2006
Age : 66
Localisation : Canada
On pourrait aussi bien dire que la logique veut que la vie intelligente soit extrêmement rare dans l'univers car elle est le résultat d'une longue évolution pendant laquelle un certain nombre de paramètres astronomiques doit rester assez stable (orbite, luminosité de l'étoile, etc.).
Plus la période considérée est longue, plus sont élevées les probabilités d'un accident astronomique stérilisant complètement une planète : chûte d'un astéroide de plusieurs dizaines de km, explosion d'une supernova dans un rayon de quelques années-lumière, etc.
Restons ouvert à toutes les possibilités, y compris à celle qu'il n'y ait rien de plus que des micro-organismes dans un rayon de 20000 a.l. et que nous ne rencontrions jamais d'autre vie évoluée.
Plus la période considérée est longue, plus sont élevées les probabilités d'un accident astronomique stérilisant complètement une planète : chûte d'un astéroide de plusieurs dizaines de km, explosion d'une supernova dans un rayon de quelques années-lumière, etc.
Restons ouvert à toutes les possibilités, y compris à celle qu'il n'y ait rien de plus que des micro-organismes dans un rayon de 20000 a.l. et que nous ne rencontrions jamais d'autre vie évoluée.
lambda0- Messages : 4879
Inscrit le : 22/09/2005
Age : 57
Localisation : Nord, France
Alpha et Lambda ont bien résumé les deux positions-types qui tiraillent l'interrogation quant à la vie dans l'Univers.
En effet, avant (années 1960 et plus), un astronome qui prétendait qu'il y avait de fortes chances pour que la vie se soit développée ailleurs passait pour un fantaisiste.
Désormais, le débat est moins caricatural et on estime que les "ingrédients" de la vie sont répandus dans l'Univers (démontré par la détection de la signature des molécules indispensables un peu partout). Le débat se centre sur le fait que les conditions "d'allumage" des processus (planète bien placée, relative stabilité des conditions favorables assez longtemps...) est soit assez courant en raison du nombre énorme de systèmes potentiels, soit en fait rare en raison de la "fragilité" des critères.
Perso, je suis très tenté par l'hypothèse optimiste, sans doute culturellement influencé par Carl Sagan et une certaine SF. Mais la réponse ne se révélera que peu à peu, au fur et à mesure de l'exploration du système solaire (s'il y a eu de la vie sur Mars par exemple, ce sera un timide indice en faveur de la vie plutôt répandue) et de l'étude des exoplanètes avec des télescopes spatiaux géants capables d'y détecter des biomarqueurs (cf ESPACE Mag n°19, page 44).
En effet, avant (années 1960 et plus), un astronome qui prétendait qu'il y avait de fortes chances pour que la vie se soit développée ailleurs passait pour un fantaisiste.
Désormais, le débat est moins caricatural et on estime que les "ingrédients" de la vie sont répandus dans l'Univers (démontré par la détection de la signature des molécules indispensables un peu partout). Le débat se centre sur le fait que les conditions "d'allumage" des processus (planète bien placée, relative stabilité des conditions favorables assez longtemps...) est soit assez courant en raison du nombre énorme de systèmes potentiels, soit en fait rare en raison de la "fragilité" des critères.
Perso, je suis très tenté par l'hypothèse optimiste, sans doute culturellement influencé par Carl Sagan et une certaine SF. Mais la réponse ne se révélera que peu à peu, au fur et à mesure de l'exploration du système solaire (s'il y a eu de la vie sur Mars par exemple, ce sera un timide indice en faveur de la vie plutôt répandue) et de l'étude des exoplanètes avec des télescopes spatiaux géants capables d'y détecter des biomarqueurs (cf ESPACE Mag n°19, page 44).
Invité- Invité
Olivier Sanguy a écrit: Le débat se centre sur le fait que les conditions "d'allumage" des processus (planète bien placée, relative stabilité des conditions favorables assez longtemps...) est soit assez courant en raison du nombre énorme de systèmes potentiels, soit en fait rare en raison de la "fragilité" des critères.
Je suis aussi pour une hypothese optimiste sur les "conditions d'apparition"
Tout autre optimisme est celui d'un développement aboutissant à des espèces intelligentes qui souhaitent connaître ce qu'il y a au-delà de leur propre biotope.
Il y a un décalage entre la toute récente découverte des toutes premieres planètes "terrestres" (les Jupiter chauds ou froids étant vraiment de très mauvais candidats au développement de la vie) et la possibilité d'y trouver des espèces intelligentes.
La découverte d'indices de vie serait déjà un formidable résultat.
Espérons que les missions permettant d'affiner les observations ne passeront pas à la trappe budgétaire.
:cheers:
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
Dans les années 60, il était communément admis qu'il y avait de la vie sur Mars.
Il est intéressant de retracer l'évolution des idées sur la fréquence de la vie dans l'univers.
Jusqu'au 19ème siècle, on pensait qu'il pouvait y avoir des habitants sur toutes les planètes du système solaire, y compris sur la Lune. ("Histoire comique des Etats et empires de la Lune", Cyrano de Bergerac, "Micromegas", Voltaire, etc.). On voyait des canaux sur Mars, on imaginait Vénus comme une jungle luxuriante, etc.
Dans la première moitié du 20ème siècle, les techniques d'observation aidant, on commence à avoir quelques doutes, et à se dire que Mercure est vraiment trop chaude, et Pluton vraiment trop froide.
Vers 1950, on soupçonne que Vénus est un enfer, et que la vie sur Mars n'est peut-être pas si évoluée.
Mais je me souviens encore d'avoir lu, étant gamin, une encyclopédie éditée dans les années 60 affirmant que les variations de couleurs de Mars étaient dûes aux changements saisonnier de végétation.
Finalement, le verdict tombe dans les années 1970, avec les premières sondes d'exploration : Vénus est une fournaise, et Mars un désert stérile. Mais on s'accroche toujours à un espoir de trouver sur Mars des bactéries fossilisées depuis deux milliards d'années. Et on en est maintenant à suggérer que des satellites glacés de Jupiter ou de Saturne pourraient être propre à la vie.
La vérité cruelle est la suivante : plus la connaissance progresse, plus la vie dans l'univers semble être un phénomène extrêmement rare, sans même parler de vie intelligente, et on affiche quant à la fréquence de la vie dans la galaxie un optimisme qui ressemble à celui de notre ancêtres qui voyaient des habitants dans la Lune. On se raccroche à quelques maigres indices comme la présence de molécules organiques simples dans les nuages interstellaires, ce qui ne prouve absolument rien : la dénomination même de "molécule organique" introduit la confusion dans l'esprit du public, et on oublie peut-être qu'il s'agit seulement de molécules contenant un ou plusieurs atomes de carbone.
Il n'y a pas plus de logique à dire que les centaines de milliards d'étoiles de la galaxie impliquent une forte probabilité d'existence de la vie extra-terrestre que de dire que sur les milliards de grains de sable d'une plage, il y a nécessairement des diamants, sous prétexte que le diamant, c'est du carbone, et que le carbone est un élément assez répandu.
Admettons néanmoins que les conditions d'apparition de la vie soient assez répandues, et que la vie primitive soit aussi assez répandue.
Encore faut-il que ces conditions perdurent suffisamment longtemps pour que cette vie puisse évoluer vers des organismes pluricellulaires, c'est à dire pendant des centaines de millions d'années : pas de chute d'astéroide supérieur à 20 ou 30 km, pas d'explosion de supernova dans le voisinage, pas de mauvaise rencontre avec un pulsar, pas d'instabilité de combustion de l'étoile centrale, etc.
La chute d'un astéroide de 10km extermine 90% de la vie mais celle-ci peut redémarrer. Un morceau de 50km transforme la surface d'une planète en un océan de lave en fusion. Une supernova explosant dans un rayon de 30 a.l. souffle la couche d'ozone et extermine la plupart des espèces évoluées.
Ensuite, dans le cas de la Terre, on s'accorde à admettre l'influence stabilisatrice de la Lune, facteur qui n'a pas joué pour Mars, ce qui introduit quand même une singularité de taille. Pourtant, même avec des conditions favorables, la Terre n'a porté au mieux que des micro-organismes pendant des milliards d'années avant que la vie évoluée se développe : les organismes pluricellulaires existent depuis tout au plus quelques centaines de millions d'années, 10% de l'âge de la Terre.
Tout celà mis bout à bout n'incite quand même pas beaucoup à l'optimisme quant à la fréquence de la vie évoluée dans la galaxie.
Mais on a tellement envie que celà soit, et aussi tellement influencé par la littérature, qu'on est un peu plus réceptifs aux arguments "pour" qu'aux arguments "contre".
Je pense qu'on devra attendre les résultats de projets comme Darwin pour avancer dans ce débat.
A+
Il est intéressant de retracer l'évolution des idées sur la fréquence de la vie dans l'univers.
Jusqu'au 19ème siècle, on pensait qu'il pouvait y avoir des habitants sur toutes les planètes du système solaire, y compris sur la Lune. ("Histoire comique des Etats et empires de la Lune", Cyrano de Bergerac, "Micromegas", Voltaire, etc.). On voyait des canaux sur Mars, on imaginait Vénus comme une jungle luxuriante, etc.
Dans la première moitié du 20ème siècle, les techniques d'observation aidant, on commence à avoir quelques doutes, et à se dire que Mercure est vraiment trop chaude, et Pluton vraiment trop froide.
Vers 1950, on soupçonne que Vénus est un enfer, et que la vie sur Mars n'est peut-être pas si évoluée.
Mais je me souviens encore d'avoir lu, étant gamin, une encyclopédie éditée dans les années 60 affirmant que les variations de couleurs de Mars étaient dûes aux changements saisonnier de végétation.
Finalement, le verdict tombe dans les années 1970, avec les premières sondes d'exploration : Vénus est une fournaise, et Mars un désert stérile. Mais on s'accroche toujours à un espoir de trouver sur Mars des bactéries fossilisées depuis deux milliards d'années. Et on en est maintenant à suggérer que des satellites glacés de Jupiter ou de Saturne pourraient être propre à la vie.
La vérité cruelle est la suivante : plus la connaissance progresse, plus la vie dans l'univers semble être un phénomène extrêmement rare, sans même parler de vie intelligente, et on affiche quant à la fréquence de la vie dans la galaxie un optimisme qui ressemble à celui de notre ancêtres qui voyaient des habitants dans la Lune. On se raccroche à quelques maigres indices comme la présence de molécules organiques simples dans les nuages interstellaires, ce qui ne prouve absolument rien : la dénomination même de "molécule organique" introduit la confusion dans l'esprit du public, et on oublie peut-être qu'il s'agit seulement de molécules contenant un ou plusieurs atomes de carbone.
Il n'y a pas plus de logique à dire que les centaines de milliards d'étoiles de la galaxie impliquent une forte probabilité d'existence de la vie extra-terrestre que de dire que sur les milliards de grains de sable d'une plage, il y a nécessairement des diamants, sous prétexte que le diamant, c'est du carbone, et que le carbone est un élément assez répandu.
Admettons néanmoins que les conditions d'apparition de la vie soient assez répandues, et que la vie primitive soit aussi assez répandue.
Encore faut-il que ces conditions perdurent suffisamment longtemps pour que cette vie puisse évoluer vers des organismes pluricellulaires, c'est à dire pendant des centaines de millions d'années : pas de chute d'astéroide supérieur à 20 ou 30 km, pas d'explosion de supernova dans le voisinage, pas de mauvaise rencontre avec un pulsar, pas d'instabilité de combustion de l'étoile centrale, etc.
La chute d'un astéroide de 10km extermine 90% de la vie mais celle-ci peut redémarrer. Un morceau de 50km transforme la surface d'une planète en un océan de lave en fusion. Une supernova explosant dans un rayon de 30 a.l. souffle la couche d'ozone et extermine la plupart des espèces évoluées.
Ensuite, dans le cas de la Terre, on s'accorde à admettre l'influence stabilisatrice de la Lune, facteur qui n'a pas joué pour Mars, ce qui introduit quand même une singularité de taille. Pourtant, même avec des conditions favorables, la Terre n'a porté au mieux que des micro-organismes pendant des milliards d'années avant que la vie évoluée se développe : les organismes pluricellulaires existent depuis tout au plus quelques centaines de millions d'années, 10% de l'âge de la Terre.
Tout celà mis bout à bout n'incite quand même pas beaucoup à l'optimisme quant à la fréquence de la vie évoluée dans la galaxie.
Mais on a tellement envie que celà soit, et aussi tellement influencé par la littérature, qu'on est un peu plus réceptifs aux arguments "pour" qu'aux arguments "contre".
Je pense qu'on devra attendre les résultats de projets comme Darwin pour avancer dans ce débat.
A+
lambda0- Messages : 4879
Inscrit le : 22/09/2005
Age : 57
Localisation : Nord, France
On sait très "faible" la probablilité d'apparition de la vie et très "grande" le nombre de planètes telluriques dans l'univers observable. Malheureusement, tant qu'on a pas mis un chiffre sur ces 2 valeurs "grandes" et "faibles", on ne pourra jamais faire un calcul statistique viable pour savoir lequel des 2 est plus important que l'autre et " l'emporte "
Oui, tout à fait d'accord avec Lamda0. Peu de chances de trouver la vie, encore moins intelligente ; mais les dimensions de notre univers sont tellement
immenses que finalement les probabilités sont en faveur d'existences de
vie intelligente ailleurs. Mais est-ce que l'Homo Sapiens Sapiens les
trouvera-t-il avant qu'il ne laisse la place à ses sucésseurs dans le futur ?
Je n'aurai jamais la réponse. Misère de misère...
:sage:
immenses que finalement les probabilités sont en faveur d'existences de
vie intelligente ailleurs. Mais est-ce que l'Homo Sapiens Sapiens les
trouvera-t-il avant qu'il ne laisse la place à ses sucésseurs dans le futur ?
Je n'aurai jamais la réponse. Misère de misère...
:sage:
Débat passionnant les amis.
Pointons Corot sur ces étoiles pour déceler d'éventuelles exoplanètes en transit devant ces 5 étoiles.
Pointons Corot sur ces étoiles pour déceler d'éventuelles exoplanètes en transit devant ces 5 étoiles.
Fabien- Messages : 6862
Inscrit le : 23/09/2005
Age : 46
Localisation : Paris (75)
Space Opera a écrit:Ourgh, Corot a une chance sur plus de 10.000 de repérer des transits sur ces 5 étoiles s'il y a des planètes autour... même on peut toujours rêver !
Mince..on va attendre Kepler alors :)
Fabien- Messages : 6862
Inscrit le : 23/09/2005
Age : 46
Localisation : Paris (75)
Il y aussi l’horrible hypothèse que les civilisations ne sont guère durables voire éphémères à l’échelle de l’Univers et que donc la probabilité de rencontres dans l’Espace-Temps est infime.
Mais dans ce cas gardons l’Espoir que notre slogan de développement durable ne soit pas vain et d’être dans les premiers à vaincre cette malédiction…mais il va nous falloir beaucoup de sagesse …mais pas contemplative car la sagesse n’est pas de rester dans son lit et surtout pas dans son berceau !
Giwa
.
Mais dans ce cas gardons l’Espoir que notre slogan de développement durable ne soit pas vain et d’être dans les premiers à vaincre cette malédiction…mais il va nous falloir beaucoup de sagesse …mais pas contemplative car la sagesse n’est pas de rester dans son lit et surtout pas dans son berceau !
Giwa
.
Giwa- Donateur
- Messages : 12848
Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
Astro-notes a écrit:
Je n'aurai jamais la réponse. Misère de misère...
:sage:
Bah, ne sait-on jamais, si la mission Darwin est vraiment lancée avant 2020...
Il y a déjà eu quelques discussions sur les possibilités d'analyse de l'atmosphère de planètes extra-solaires, ce qui serait plus probant que la simple détection de transits. Mais en fait, ces détections par transits préparent aussi le terrain pour des missions comme Darwin.
A+
lambda0- Messages : 4879
Inscrit le : 22/09/2005
Age : 57
Localisation : Nord, France
Sujets similaires
» Conseils pour visite de la Cité des étoiles ?
» Hawking : survie de l'homme et colonisation de l'espace
» Le vaisseau spatial du futur pour aller visiter les étoiles
» Les fusées réutilisables sont "meilleures" que les missiles hypersoniques
» La meilleures série TV "spatiale" ?
» Hawking : survie de l'homme et colonisation de l'espace
» Le vaisseau spatial du futur pour aller visiter les étoiles
» Les fusées réutilisables sont "meilleures" que les missiles hypersoniques
» La meilleures série TV "spatiale" ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum