Le Cnes estime avoir retrouvé des marges de manoeuvre
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vendredi 26 janvier 2007, 15h33
Le Cnes estime avoir retrouvé des marges de manoeuvre
PARIS (AFP) - Le Centre national d'études spatiales dispose désormais de marges de manoeuvre pour définir sa politique, avec des comptes à l'équilibre et une crédibilité restaurée auprès de ses partenaires, s'est félicité vendredi son président Yannick d'Escatha devant la presse.
M. d'Escatha, nommé il y a quatre ans à la tête de l'organisme public alors que celui-ci connaissait une grave crise, a jugé que le Cnes connaissait désormais "une bonne réussite, alors que celui-ci pratique un métier à haut risque où jamais rien n'est acquis ou gagné d'avance".
Le président du Cnes a rappelé qu'en 2003 certains se demandaient s'il fallait poursuivre le programme Ariane, que l'organisme connaissait de graves problèmes budgétaires et que les scientifiques et les militaires qui sont ses partenaires habituels le regardaient avec circonspection.
M. d'Escatha a rappelé que, depuis l'échec de 2002, tous les vols du lanceur lourd Ariane V avaient été "parfaits", sans activation des dispositifs de secours et avec une très grande précision d'injection en orbite.
Il a souligné que les dépenses consacrées par l'organisme à "préparer l'avenir" (recherche et technologie, financement des phases initiales des projets scientifiques, construction de démonstrateurs) allait passer de 54 millions d'euros en 2004 à 123 millions d'euros en 2010.
L'organisme est parvenu à baisser des coûts de 20% sur la gestion de sa base de Kourou, économies qui ont pu être réinjectées dans la recherche.
Parmi le "foisonnement de projets" qui lui ont été soumis, le Cnes envisage de faire son choix à partir de la mi-mars. Fort de l'expérience douloureuse du passé - le Cnes avait dû geler ou abandonner 10 de ses 44 projets à l'arrivée de M. d'Escatha - l'organisme souhaite toutefois pouvoir "rester manoeuvrant".
Pour M. d'Escatha, "il est essentiel de ne pas tomber en panne, lorsque se présentent des opportunités, parce que tout aurait été verrouillé" budgétairement pour les 5 à 10 années suivantes. Le Cnes participe actuellement à 28 missions ou instruments, dans le cadre de coopérations internationales.
Le Cnes estime avoir retrouvé des marges de manoeuvre
PARIS (AFP) - Le Centre national d'études spatiales dispose désormais de marges de manoeuvre pour définir sa politique, avec des comptes à l'équilibre et une crédibilité restaurée auprès de ses partenaires, s'est félicité vendredi son président Yannick d'Escatha devant la presse.
M. d'Escatha, nommé il y a quatre ans à la tête de l'organisme public alors que celui-ci connaissait une grave crise, a jugé que le Cnes connaissait désormais "une bonne réussite, alors que celui-ci pratique un métier à haut risque où jamais rien n'est acquis ou gagné d'avance".
Le président du Cnes a rappelé qu'en 2003 certains se demandaient s'il fallait poursuivre le programme Ariane, que l'organisme connaissait de graves problèmes budgétaires et que les scientifiques et les militaires qui sont ses partenaires habituels le regardaient avec circonspection.
M. d'Escatha a rappelé que, depuis l'échec de 2002, tous les vols du lanceur lourd Ariane V avaient été "parfaits", sans activation des dispositifs de secours et avec une très grande précision d'injection en orbite.
Il a souligné que les dépenses consacrées par l'organisme à "préparer l'avenir" (recherche et technologie, financement des phases initiales des projets scientifiques, construction de démonstrateurs) allait passer de 54 millions d'euros en 2004 à 123 millions d'euros en 2010.
L'organisme est parvenu à baisser des coûts de 20% sur la gestion de sa base de Kourou, économies qui ont pu être réinjectées dans la recherche.
Parmi le "foisonnement de projets" qui lui ont été soumis, le Cnes envisage de faire son choix à partir de la mi-mars. Fort de l'expérience douloureuse du passé - le Cnes avait dû geler ou abandonner 10 de ses 44 projets à l'arrivée de M. d'Escatha - l'organisme souhaite toutefois pouvoir "rester manoeuvrant".
Pour M. d'Escatha, "il est essentiel de ne pas tomber en panne, lorsque se présentent des opportunités, parce que tout aurait été verrouillé" budgétairement pour les 5 à 10 années suivantes. Le Cnes participe actuellement à 28 missions ou instruments, dans le cadre de coopérations internationales.
Invité- Invité
Qu'ils envisagent un développement d'une navette, avec par exemple une association avec le projet de l'ACE avec le VSH, ce qui permettrait d'avoir un avantage sur le futur spatial européen.
D'ailleurs c'est une des raison qui m'on fait devenir membre de l'Astronaute Club Européen !
D'ailleurs c'est une des raison qui m'on fait devenir membre de l'Astronaute Club Européen !
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