Shingle, un bouclier contre la chaleur

Voici en copie une new de mon ami Well du forum d'Orbiter:

"Imaginez une voiture neuve, très chère, bourrée de haute technologie, et qui serait bonne pour la casse au bout de
500 km. Pensez-vous qu’un tel véhicule puisse connaître un grand succès commercial ? Oui, à condition qu’aucun
concurrent n’ait rien de mieux à proposer. C’est aujourd’hui exactement la situation dans laquelle se trouve l’industrie
spatiale. Tout ce que les fabricants de lanceurs ont dans leurs catalogues, ce sont des fusées jetables, moins
réutilisables qu’un coton-tige, et qui se consument dans l’atmosphère ou retombent dans les océans une fois leur
mission accomplie.

Depuis fin 2002, Yves Prel et son équipe cherchent la meilleure solution pour franchir de façon répétée le mur de la
chaleur qui marque la frontière entre l’espace et notre planète. Et ils sont sur une très bonne piste. Son nom : le
Shingle."
Shingle veut dire « plaque » en anglais. Ce nom résume à lui seul les objectifs du projet : obtenir une protection
thermique de grande taille, standardisée, simple à entretenir. Tout le contraire de ce qui a été fait jusqu’à présent.

Lire la suite sur le site du cnes, reportage interessant:
http://www.cnes.fr/web/5335-shingle-un-bouclier-contre-la-chaleur.php

la véritable heure de vérité du projet Shingle sonnera en 2010, lors des essais en vol du Pre-X, un véhicule
démonstrateur de rentrée atmosphérique planée lancé par l’agence spatiale européenne.

Mustard a écrit:

.. Shingle veut dire « plaque » en anglais. Ce nom résume à lui seul les objectifs du projet : obtenir une protection
thermique de grande taille, standardisée, simple à entretenir. Tout le contraire de ce qui a été fait jusqu’à présent.

En somme de la logique quoi.. c'est vrai pourquoi les Américains n'on pas commencer avec ça.. une "grosse semelle" de protection thermique.

Article interressant sur le devenir des boucliers thermiques.

Par contre il y a un problème évident lié à faire des grandes tuiles, c'est que si une tuiles est deffectueuse et s'arrache, elle livre une plus grande partie du fuselage au plasma. Il faut donc être sûr du procédé de fabrication industriel.

Voici un schéma qui montre la montée en chaleur du fuselage suite à la perte d'une tuile sur la navette Bourane:

Bonjour,

m'étonne que les écolos de tout poils n'aient pas manifestés avant pour que de tels procédés soient étudiés.

:lolnasa:

Certes mais dans le même temps je pense qu'une grande tuile sera mieux collé qu'une petite (plus de surface collé égale meilleure adhérence) et aura moins de risque de s'arracher.

Il y a aussi les protection thermiques métalliques qui ont été étudiées par la NASA pour le X33, et la proposition d'utiliser le reliquat d'ergols (LH2) en le faisant "transpirer" à travers un bouclier poreux. Pas mal de possibilités entre lesquelles trancher...