Désintégration de Progress près d'un liner

Décidément, ce vaisseau aura fait parler de lui!

http://www.smh.com.au/news/travel/jets-flaming-space-junk-scare/2007/03/28/1174761528947.html?page=fullpage#

nikolai39 a écrit:Décidément, ce vaisseau aura fait parler de lui!

http://www.smh.com.au/news/travel/jets-flaming-space-junk-scare/2007/03/28/1174761528947.html?page=fullpage#

Salut Nikolai39

Ca alors, que de malchance !

Oui, c'est vrai que l'on a parlé de ce satellite, puisque pour assurer son largage en toute quiétude il a fallu lui rabattre ses oreilles (antennes) mal repliées grace à une EVA ; une EVA ce n'est pas encore d'une vulgaire banalité.

Que l'équipage d'Expedition 14 ait largué Progress trop tôt ou tard, sur les conseils d'experts Russes (contrôlés par la NASA), d'où l'erreur dans le plan de vol balistique du Progress, c'est possible.

Que la rentrée ne se soit pas déroulée comme attendue à cause d'un bug logiciel ou d'un transistor Russe, toujours défaillant comme le veut la tenace tradition, bon je veux bien ; que les multiples débris qui sont incontrôlables aient failli emplafonner l'aéroplane (A-340) ce n'est pas de chance.

Ce Pacifique Sud est décidemment mal fréquenté car ce gigantesque désert maritime sert de cible pour la chute de beaucoup de vaisseaux spatiaux à l'abandon.

Notez aussi (Aukland semble faire semblant de l'ignorer) que c'est aussi la zone où presque tous les missiles ICBM et MSBM pointent en temps de paix, de peur qu'un "fada"
appuie sur le bouton, un soir de cuite pour rigoler.

Si cette histoire est réelle et n'a pas été amplifiée par qqs média en mal de mauvaises nouvelles, il faut avouer que les risques étaient faibles, mais non nul.

Dois-je me couvrir avant de sortir ?

Bon, ce matin des messages venus du monde entier
semble accréditer que l'objet apperçu et entendu
par l'équipage d'un vol commercial Chillien et
amplifié par certain média ne concernait pas le
vaisseau Progress 23P. Au moment de l'observation,
Progress était encore arrimé à l'ISS.
Finalement le retour de Progress s'est fait suivant le
plan prévu.
Voici ci-dessous un exemple de message issu d'un
radio amateur de New Zeland.

------------------------------------------------------------
Hoi William,

And, perhaps, both websites have the same wrong story.

The discussion amongst satellite observers
(visual, as opposed to radio) claims that the
progress rocket was still docked to the ISS when
this event occurred. The visual observers group
say progress came down at the time predicted by
the Russian authorities.

What the pilot saw was space junk, but not the
progress rocket.

Groeten

Sil - ZL2CIA
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Au fait il y a 25 ans j'ai collaboré discrètement
avec le groupe d'observateurs de Bar de Pontieu
(un Belge) qui avait monté un réseau d'observation
au tour du monde, aidé par le tout nouveau réseau
Internet. Il a fait "suer des rondelles de chapeau"
(suer est un mot trés modéré) l'USAF et son satellite
USA-53 qui se voulait furtif et que le groupe retrouvait
à chaque discrét changement d'orbite. Le groupe
rediffusait rapidement les paramètres orbitaux de
façon publique grace à un diffuseur de paramètres
qui s'appelait Ted Molczan, un Américain.

Pas gentil pour l'USAF-NRO
:evil:

Astro-notes a écrit:Salut Nikolai39

Salut!

Astro-notes a écrit:sur les conseils d'experts Russes
(contrôlés par la NASA)

Non, ce n'est pas exact. Le TsUP est totalement indépendant, et les opérations concernant le segment russe (qui inclut les Soyouz TMA et les Progress M) ne dépendent que du bon vouloir des autorités russes. Ce n'est d'ailleurs pas sans poser de problèmes à la NASA, occasionellement, car elle voudrait bien tout contrôler...

Il est vrai aussi que parfois le TsUP abuse un peu... Comme pour le coup de l'incendie sur Mir en février 1997, quand ils n'avaient même pas prévenu la NASA qui avait un de ses astronautes à bord...

Astro-notes a écrit:Que la rentrée ne se soit pas déroulée comme attendue à cause d'un bug logiciel ou d'un transistor Russe,
toujours défaillant comme le veut la tenace tradition,
bon je veux bien ; que les multiples débris qui sont
incontrôlables aient failli emplafonner l'aéroplane
(A-340) ce n'est pas de chance.

Même si l'A340 avait effectivement croisé la trajectoire de M-58, je ne pense pas que cela aurait eu de graves conséquences... A h=5..10 km, les débris ne sont déjà plus que poussière...

Astro-notes a écrit:Ce Pacifique Sud est décidemment mal fréquenté car
ce gigantesque désert maritime sert de cible pour la
chute de beaucoup de vaisseaux spatiaux à l'abandon.

Au contraire, moi je trouve qu'il est plutôt bien fréquenté! J'aimerais bien avoir des vaisseaux russes et des satellites espions américains qui passent devant chez moi! :P

Voilà, ce n'était pas un satellite (probablement une météorite) et Progress s'est détaché 12h plus tard de la station.

http://www.msnbc.msn.com/id/17859275/

mic8 a écrit:http://www.msnbc.msn.com/id/17859275/

James Oberg de MSNBC fait vraiment de bons articles liés au spatial.

Steph a écrit:James Oberg de MSNBC fait vraiment de bons articles liés au spatial.

Au-dela du journaliste (de qualité, ce qui se fait rare), c'est avant tout un passionné de l'espace. :bounce:

Ca date un peu, du 29/03/07, j'ai rien vu ailleurs sur le probleme de ce
A340 bombardé par des débris d'un vaisseau progress.

Source :

http://tf1.lci.fr/infos/sciences/espace/0,,3422117,00-pluie-feu-autour-a340-.html


Article :

Des débris enflammés d'un vaisseau spatial russe sont tombés mardi au-dessus de l'Océan Pacifique, alors qu'un avion de ligne se trouvait dans la zone. L'affaire est relatée par le journal australien Sydney Morning Herald.

Parti de Santiago, au Chili, un Airbus A340 de la compagnie chilienne Lan se rendait à Auckland, en Nouvelle-Zélande, lorsque vers 22h, une étrange pluie de feu a commencé à tomber du ciel dans un grondement. Le pilote a contacté les contrôleurs aériens d'Auckland pour leur indiquer que des débris spatiaux enflammés étaient tombés à moins de 10 km de distance, à l'avant et à l'arrière de son appareil. "C'était un pilote très inquiet, comme vous pouvez l'imaginer", a expliqué au quotidien un radioamateur qui a capté la conversation.

Selon le pilote, le bruit était tellement fort qu'il a couvert le bruit de l'avion. Explication avancée : les débris ont pu dépasser le mur du son. La catastrophe a donc été évitée de justesse. Pour autant, les autorités russes avaient averti deux semaines à l'avance leurs homologues néo-zélandaises qu'un satellite devait quitter son orbite et plonger vers la Terre. Une pratique habituelle chez les agences spatiales, dont les étages de fusée et autres satellites devenus inutiles sont redirigées vers l'Océan Pacifique. Ils se désintègrent alors en entrant dans l'atmosphère.

Un porte-parole de l'aviation civile néo-zélandaise a reconnu qu'il y avait eu un "problème de timing", les horaires annoncés par les Russes ne correspondant pas à ceux de la chute des débris. Une enquête est en cours pour éclaircir cette affaire. L'A340 de Lan a atterri sans encombre mercredi matin à Auckland. Quant aux débris en questions, ils pourraient venir en fait du cargo spatial Progress 23P, qui a ravitaillé la Station spatiale internationale (ISS) en octobre dernier.

On en a parlé, finalement c'était probablement une météorite.
(fusionné avec le sujet original)