Exploration humaine de Mars Design reference architecture
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http://www.flashespace.com/html/dec07/03_12.htm
Exploration humaine de Mars
Design reference architecture 5.0
La NASA met à jour son scénario pour sa mission de référence d'envoi d'hommes sur Mars en apportant quelques évolutions par rapport au scénario précédent (Design Reference Mission 4). Ce document, que vous pouvez télécharger, dévoile les grandes lignes d'une feuille de route qui doit amener les américains à se poser sur Mars au début des années 2030.
Design reference architecture 5.0
Le Design reference architecture 5.0 ne représente 'probablement pas la manière exacte dont nous irons sur Mars' mais bien la 'meilleure stratégie' en l'état actuel de nos connaissances. Et c'est là que le bât blesse. En l'état de nos connaissances, les obstacles technologiques et logistiques qui se dressent devant nous sont tels que sans un effort financier et une coopération internationale d'envergure, il est à craindre que Mars reste pour longtemps une frontière infranchissable.
Ce document a clairement identifié les technologies à acquérir avant d'envisager l'envoi d'hommes sur Mars. D'ores et déjà on sait que l'architecture d'une mission sera un véritable casse-tête logistique. En l'état, pour aller sur Mars il sera nécessaire d'acheminer l'infrastructure pour le soutien des hommes au sol et une grande partie des consommables et propergols nécessaires pour le voyage retour. Cela nécessitera l'envoi d'une petite flottille de vaisseaux cargos (5 dans le DRM 5.0). Quant à l'équipage, il voyagera à bord d'un vaisseau à propulsion chimique qui aura été assemblé en orbite basse terrestre.
Afin de préparer au mieux son expédition martienne, la NASA projette d'utiliser la base lunaire qu'elle doit déployer au cours de la prochaine décennie pour tester et valider ce qui sera amené sur Mars. Cependant, l'utilisation de la Lune comme base d'entraînement ne permettra pas de se préparer à toutes les difficultés que rencontreront les marsonautes comme par exemple les temps de latence pouvant atteindre 40 minutes pour communiquer avec la Terre ou encore les tempêtes de sable de Mars qui ont la particularité d'être globale et peuvent durer plusieurs semaines.
Parmi les obstacles qui se dressent devant nous, on citera notre incapacité à faire un système de support vie en boucle fermée, c'est-à-dire avec recyclage. Un voyage vers Mars nécessitera un équipage de 5 à 7 personnes pendant au moins 3 ans. Or, rien qu'en consommables (eau, air, nourriture), il faut compter 5kg par jour et par personne. Plusieurs centaines de tonnes ! Tous les essais menés à grande échelle ont échoué jusqu'à ce jour.
Quant à l'utilisation in situ des ressources de Mars, et bien elle est loin d'être acquise. Dans ce domaine on attend beaucoup des premières missions lunaires. Un peu trop peut-être. On nous ressasse qu'à partir de la glace martienne on saura capable d'en extraire de l'oxygène ou de l'hydrogène pour les besoins de l'équipage mais également de la fabrication du carburant mais ce que l'on sait moins c'est que sur Terre on n'est pas capable de le faire à une échelle similaire. Les bases situées aux pôles terrestres ne sont toujours pas autonomes en énergie.
voici le lien pour le document
http://www.lpi.usra.edu/meetings/leag2007/presentations/20071001.drake.pdf
Exploration humaine de Mars
Design reference architecture 5.0
La NASA met à jour son scénario pour sa mission de référence d'envoi d'hommes sur Mars en apportant quelques évolutions par rapport au scénario précédent (Design Reference Mission 4). Ce document, que vous pouvez télécharger, dévoile les grandes lignes d'une feuille de route qui doit amener les américains à se poser sur Mars au début des années 2030.
Design reference architecture 5.0
Le Design reference architecture 5.0 ne représente 'probablement pas la manière exacte dont nous irons sur Mars' mais bien la 'meilleure stratégie' en l'état actuel de nos connaissances. Et c'est là que le bât blesse. En l'état de nos connaissances, les obstacles technologiques et logistiques qui se dressent devant nous sont tels que sans un effort financier et une coopération internationale d'envergure, il est à craindre que Mars reste pour longtemps une frontière infranchissable.
Ce document a clairement identifié les technologies à acquérir avant d'envisager l'envoi d'hommes sur Mars. D'ores et déjà on sait que l'architecture d'une mission sera un véritable casse-tête logistique. En l'état, pour aller sur Mars il sera nécessaire d'acheminer l'infrastructure pour le soutien des hommes au sol et une grande partie des consommables et propergols nécessaires pour le voyage retour. Cela nécessitera l'envoi d'une petite flottille de vaisseaux cargos (5 dans le DRM 5.0). Quant à l'équipage, il voyagera à bord d'un vaisseau à propulsion chimique qui aura été assemblé en orbite basse terrestre.
Afin de préparer au mieux son expédition martienne, la NASA projette d'utiliser la base lunaire qu'elle doit déployer au cours de la prochaine décennie pour tester et valider ce qui sera amené sur Mars. Cependant, l'utilisation de la Lune comme base d'entraînement ne permettra pas de se préparer à toutes les difficultés que rencontreront les marsonautes comme par exemple les temps de latence pouvant atteindre 40 minutes pour communiquer avec la Terre ou encore les tempêtes de sable de Mars qui ont la particularité d'être globale et peuvent durer plusieurs semaines.
Parmi les obstacles qui se dressent devant nous, on citera notre incapacité à faire un système de support vie en boucle fermée, c'est-à-dire avec recyclage. Un voyage vers Mars nécessitera un équipage de 5 à 7 personnes pendant au moins 3 ans. Or, rien qu'en consommables (eau, air, nourriture), il faut compter 5kg par jour et par personne. Plusieurs centaines de tonnes ! Tous les essais menés à grande échelle ont échoué jusqu'à ce jour.
Quant à l'utilisation in situ des ressources de Mars, et bien elle est loin d'être acquise. Dans ce domaine on attend beaucoup des premières missions lunaires. Un peu trop peut-être. On nous ressasse qu'à partir de la glace martienne on saura capable d'en extraire de l'oxygène ou de l'hydrogène pour les besoins de l'équipage mais également de la fabrication du carburant mais ce que l'on sait moins c'est que sur Terre on n'est pas capable de le faire à une échelle similaire. Les bases situées aux pôles terrestres ne sont toujours pas autonomes en énergie.
voici le lien pour le document
http://www.lpi.usra.edu/meetings/leag2007/presentations/20071001.drake.pdf
grysor- Messages : 3316
Inscrit le : 09/06/2006
Age : 52
Localisation : bretagne rennes
Le document cité l'a déjà été par deux autres contributeurs, et ce n'est pas le "Mars Design Reference Architecture 5.0", mais le "Background of the Mars Design Reference Architecture 5.0" comme indiqué dans sa page 2. La page 3 indique d'ailleurs que le "2007 Design Reference Architecture 5.0" a comme statut "In Development".
_________________
Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
Hmmm....verrais-je un homme sur Mars dans ma vie ? :suspect:
Je croyais qu'ils vont produire d'ergoles directement depuis Mars.
Et pourquoi ne pas diminuer le nombre d'équipage à 3 ou 4, comme ça y'aura moin de consommable à ramener labas.
Il me s'emblé tellement simple le scénario "DIRECT ou Semi-DIRECT" de Zubrin :|
Je croyais qu'ils vont produire d'ergoles directement depuis Mars.
Et pourquoi ne pas diminuer le nombre d'équipage à 3 ou 4, comme ça y'aura moin de consommable à ramener labas.
Il me s'emblé tellement simple le scénario "DIRECT ou Semi-DIRECT" de Zubrin :|
ManouchKa- Messages : 1105
Inscrit le : 20/09/2006
Age : 47
Localisation : chez wam
ManouchKa a écrit:
Je croyais qu'ils vont produire d'ergoles directement depuis Mars.
Outre la difficulté technique de le faire (synthétiser du méthane et du LOX à partir des ressources ... qu'il faut capter), il y a un gros risque si le vaisseau qui arrive avec l'équipage ... ne trouve pas la centrale de production en atterrissant ou qu'elle ne focntionne pas correctement.
Le scénario le plus probable pour une première, c'est que les "réserves" attendent en orbite ... donc on est sûr d'avoir le ravitaillement et le carburant du retour. (et probablement celui du séjour)
Sauf comme je l'ai dit .. d'envisager la mission kamikaze où on accepterait de payer le premier pas sur Mars ... au prix possible de l'équipage. (enfin largement plus de risque que celui inhérent à une mission même adoptant un scénario plus sécuritaire)
Comme le dit l'article du début du FIL : si on veut un voyage aller-retour et un séjour avec de bonnes chances de ramener tout le monde d'aplomb ...... c'est un casse-tête logistique.
montmein69- Donateur
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Localisation : région lyonnaise
Hello tout le monde !
Puisque l'on est en mesure de savoir exactement dans quel état se trouvent nos Rovers, quelles fonctions sont déficientes et quelles fonctions sont opérationnelles, pourquoi n'en serait-il pas de même avec une unité de synthèse de propergol ?
montmein69 a écrit:il y a un gros risque si le vaisseau qui arrive avec l'équipage ... ne trouve pas la centrale de production en atterrissant ou qu'elle ne focntionne pas correctement.
Puisque l'on est en mesure de savoir exactement dans quel état se trouvent nos Rovers, quelles fonctions sont déficientes et quelles fonctions sont opérationnelles, pourquoi n'en serait-il pas de même avec une unité de synthèse de propergol ?
matsya a écrit:
Puisque l'on est en mesure de savoir exactement dans quel état se trouvent nos Rovers, quelles fonctions sont déficientes et quelles fonctions sont opérationnelles, pourquoi n'en serait-il pas de même avec une unité de synthèse de propergol ?
Pour ce qui est de la précision d'atterrissage (donc nécessité de se poser très près de la centrale de production car pour la toute première mission il n'y aura -probablement- que des moyens de transport assez limités en autonomie et rayon d'action) ... il faut rester très humble. L'exemple du retour du dernier Soyouz montre que cela peut avoir son lot de surprise sur une rentrée atmosphérique terrestre bénéficiant pourtant d'une longue expérience ... alors pour une arrivée sur Mars :suspect:
En ce qui concerne la centrale de production d'ergols, on aura effectivement un check-up complet en permanence. Mais si on détecte après 6 mois de voyage et à quelques jours de l'atterrissage qu'une valve vient de foirer et que le contenu du réservoir s'est échappé :pale: ?
Et si en plus l'installation à bout de souffle dans son environnement martien, ne permettra plus d'en fabriquer assez pendant le séjour :affraid: .
Bref ... il peut y avoir de -très- mauvaises surprises pendant le déroulement d'une si longue mission.
Qui prendra la décision de faire courir de tels risques à un équipage ... pour la premiere expédition martienne ?
D'un autre côté ils ne sont pas à l'abri d'une météorite venant percer le réservoir contenant le carburant de retour qu'ils auraient apporté ... bref c'est une question de statistique et de risques acceptables.
Moi ... qui ne compte plus les milliards pour une telle mission, je programmerai les deux (ergols fabriqués in-situ et ergols apportés de la Terre)
montmein69- Donateur
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Age : 73
Localisation : région lyonnaise
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