Menace des asteroides, l'ESA prépare la mission Don quichott
Page 1 sur 1
Sans vouloir être mauvaise langue, étant donné nos faibles moyens économique pour le spatial, est ce utile de faire une telle mission pour le moment ?
Certes ça ne semble pas couter bien cher mais si un géocroiseur a envie de venir nous dire bonjour ça ne changera pas grand chose.
PARIS (AFP) - L'Agence Spatiale Européenne a sélectionné deux astéroides qu'elle prendra pour cibles pour mieux en comprendre la composition et la trajectoire, dans le cadre d'une future mission baptisée Don Quichotte.
Les astéroides, ou NEO (Near Earth Objects) sont, avec quelques comètes, des géocroiseurs dont l'orbite est proche de la Terre et qui sont susceptibles à tout moment de la percuter, avec des conséquences potentiellement cataclysmiques, pour peu qu'elles aient un diamètre de plusieurs kilomètres.
"Nous disposons aujourd'hui de capacités accrues d'identifier et de caractériser les astéroides, et par ailleurs des moyens d'effectuer des missions spatiales à des coûts réduits et des engins à autonomie accrue", explique à l'AFP Franco Ongaro, chef du Département "concepts de pointe" à l'ESA .
La mission européenne, qui prévoit l'envoi de deux véhicules spatiaux, l'un devant percuter la cible, l'autre devant se placer en orbite autour d'elle, pourrait être la première tentative d'évaluer in situ la menace posée par un NEO et de prendre des mesures concrètes pour dévier sa trajectoire, souligne l'ESA.
Les Etats Unis avaient lancé la traque aux astéroides depuis les années 70, avec notamment l'atterrisage de la sonde NEAR sur l'astéroide Eros en 2001. Avec la mission Deep Impact l'été dernier, la NASA, en envoyant un vaisseau s'écraser sur la comète Tempel 1, cherchait à approfondir les connaissances sur la structure interne de ces corps célestes.
La mission Don Quichotte pourrait être la première tentative d'évaluer la menace posée par un NEO et de prendre des mesures concrètes pour dévier sa trajectoire, souligne l'ESA. Les astéroïdes 2002 AT4 et (10302) 1989 ML, d'un diamètre de 4/500 m, ont été sélectionnés comme objectifs "car ils représentent le meilleur compromis parmi tous les critères de sélection", explique Andres Galvez interrogé à l'ESTEC, centre technique de l'ESA aux Pays-Bas. La destination finale des deux véhicules Sancho et Hidalgo sur l'un des deux astéroïdes sera décidée en 2007.
Dans le scénario actuel de la mission, Hidalgo devra percuter l’astéroïde cible, tandis que Sancho, qui sera arrivé plus tôt dans la zone, procédera aux opérations de rendez-vous et se placera en orbite autour de l’astéroïde pendant plusieurs mois pour l’observer avant et après l’impact, afin de détecter toute modification ultérieure de sa trajectoire.
Les études industrielles seront lancées début 2006, et l'ESA choisira la conception à mettre en oeuvre un an plus tard. Le lancement de Don Quichotte, premier dispositif de lutte contre les impacts d'astéroide, pourrait intervenir "en 2011 ou 2012".
A Noël dernier, rappelle l'ESA,tandis que toute la planète avait les yeux braqués vers le tsunami qui ravageait l’Asie, un groupe de scientifiques étudiait une autre menace d’origine naturelle qui aurait pu tourner en catastrophe: l’impact d’un astéroïde. Le 19 décembre en effet, un objet d'environ 400 m de diamètre, dont on avait perdu la trace depuis sa découverte six mois plus tôt, fut à nouveau repéré, ce qui permit de calculer son orbite. On a immédiatement compris que le risque qu’il percute la Terre, à l’occasion d’une "rencontre proche" en 2029, était "inhabituellement élevé".
Seules les observations de cet objet et le calcul plus précis de sa trajectoire permirent de démontrer qu’il n’entrerait pas en collision avec la Terre, du moins pas en 2029, ajoute l'ESA.
Certes ça ne semble pas couter bien cher mais si un géocroiseur a envie de venir nous dire bonjour ça ne changera pas grand chose.
PARIS (AFP) - L'Agence Spatiale Européenne a sélectionné deux astéroides qu'elle prendra pour cibles pour mieux en comprendre la composition et la trajectoire, dans le cadre d'une future mission baptisée Don Quichotte.
Les astéroides, ou NEO (Near Earth Objects) sont, avec quelques comètes, des géocroiseurs dont l'orbite est proche de la Terre et qui sont susceptibles à tout moment de la percuter, avec des conséquences potentiellement cataclysmiques, pour peu qu'elles aient un diamètre de plusieurs kilomètres.
"Nous disposons aujourd'hui de capacités accrues d'identifier et de caractériser les astéroides, et par ailleurs des moyens d'effectuer des missions spatiales à des coûts réduits et des engins à autonomie accrue", explique à l'AFP Franco Ongaro, chef du Département "concepts de pointe" à l'ESA .
La mission européenne, qui prévoit l'envoi de deux véhicules spatiaux, l'un devant percuter la cible, l'autre devant se placer en orbite autour d'elle, pourrait être la première tentative d'évaluer in situ la menace posée par un NEO et de prendre des mesures concrètes pour dévier sa trajectoire, souligne l'ESA.
Les Etats Unis avaient lancé la traque aux astéroides depuis les années 70, avec notamment l'atterrisage de la sonde NEAR sur l'astéroide Eros en 2001. Avec la mission Deep Impact l'été dernier, la NASA, en envoyant un vaisseau s'écraser sur la comète Tempel 1, cherchait à approfondir les connaissances sur la structure interne de ces corps célestes.
La mission Don Quichotte pourrait être la première tentative d'évaluer la menace posée par un NEO et de prendre des mesures concrètes pour dévier sa trajectoire, souligne l'ESA. Les astéroïdes 2002 AT4 et (10302) 1989 ML, d'un diamètre de 4/500 m, ont été sélectionnés comme objectifs "car ils représentent le meilleur compromis parmi tous les critères de sélection", explique Andres Galvez interrogé à l'ESTEC, centre technique de l'ESA aux Pays-Bas. La destination finale des deux véhicules Sancho et Hidalgo sur l'un des deux astéroïdes sera décidée en 2007.
Dans le scénario actuel de la mission, Hidalgo devra percuter l’astéroïde cible, tandis que Sancho, qui sera arrivé plus tôt dans la zone, procédera aux opérations de rendez-vous et se placera en orbite autour de l’astéroïde pendant plusieurs mois pour l’observer avant et après l’impact, afin de détecter toute modification ultérieure de sa trajectoire.
Les études industrielles seront lancées début 2006, et l'ESA choisira la conception à mettre en oeuvre un an plus tard. Le lancement de Don Quichotte, premier dispositif de lutte contre les impacts d'astéroide, pourrait intervenir "en 2011 ou 2012".
A Noël dernier, rappelle l'ESA,tandis que toute la planète avait les yeux braqués vers le tsunami qui ravageait l’Asie, un groupe de scientifiques étudiait une autre menace d’origine naturelle qui aurait pu tourner en catastrophe: l’impact d’un astéroïde. Le 19 décembre en effet, un objet d'environ 400 m de diamètre, dont on avait perdu la trace depuis sa découverte six mois plus tôt, fut à nouveau repéré, ce qui permit de calculer son orbite. On a immédiatement compris que le risque qu’il percute la Terre, à l’occasion d’une "rencontre proche" en 2029, était "inhabituellement élevé".
Seules les observations de cet objet et le calcul plus précis de sa trajectoire permirent de démontrer qu’il n’entrerait pas en collision avec la Terre, du moins pas en 2029, ajoute l'ESA.
Cette mission s'inscrit, me semble-t-il, dans une série de six projets de l'ESA consacrés aux géocroiseurs, objets potentiellement dangereux. Les études ont été lancées en 2002 mais jusqu'alors, aucune mission n'avait été programmée. Cette annonce, avec un calendrier, (2011-2012) est donc un signe encourageant.
Maintenant, quant à l'utilité d'un tel projet, effectivement, on peut rester septique.
D'abord, j'aimerai bien comprendre comment un minuscule vaisseau spatial pourrait détourner la trajectoire d'un astéroïde en lui fonçant dessus alors que celui-ci appartient à la catégorie des géocroiseurs, c'est-à-dire des cailloux tueurs. Faudrait qu'il soit de très petite taille. Et justement, ce qui serait intéressant, c'est de savoir comment détourner un gros NEO, mesurant entre 1 à 10 km de diamètre, c'est-à-dire capable de provoquer soit une catastrophe de taille régionale (à la louche 100 millions de morts), soit une catastrophe planétaire (avec disparition de 80 à 100 % des espèces vivantes).
Et, remarque subsidiaire, si nous savions modifier l'orbite d'un géocroiseur, encore faudrait-il pouvoir s'y préparer.
Or, primo, on ne repère parfois un astéroïde qu'une quinzaine d'heures avant son passage (quand on le repère) ; et deuxio, il faut un … certain temps pour préparer ladite mission. Par exemple, Don Quichotte : entre le moment où l'idée a germé et le moment où la mission sera lancée, il s'écoulera 10 ans + le temps de rallier l'astéroïde (en espérant que l'on ne se servira pas d'un moteur ionique) + le temps d'analyser les premiers résultats et d'ajuster le tir, si on utilise quelque charge nucléaire pour pousser Pépère dans les orties interstellaires.
Sans compter que ce genre de manip pourrait très bien, compte tenu de la composition interne des astéroïdes, pleins de crevasses et de fractures, métamorphoser la cible en bombe à fragmentation.
Reste que le danger est réel comme le montre cette petite liste (non exhaustive)
:drunken:
- 10 juin 2004 : une météorite de 1,3 kg traverse une maison néo-zélandaise à 150 m/s pour achever sa course sous un ordinateur, dans le salon. Pas de blessés.
- 31 mars 2004 : 2004 FU162, découvert quelques heures seulement avant la rencontre, passe à seulement 6500 kilomètres de la Terre. C'est la distance la plus faible jamais observée.
- 18 mars 2004 : un petit géocroiseur, l'Aten 2004 FH, d'une trentaine de mètres de diamètre, baptisé 2004FH, est passé à 43.000 km seulement de la surface de la Terre, à 22h08 GMT, à peu près à la verticale de l'océan Atlantique Sud. C'est la distance la plus faible jamais enregistrée depuis l'observation de ce type d'astéroïde.
- 2 septembre 2003 : la NASA repère un astéroïde, baptisé "2003 QQ47", de 1.2 km de diamètre et annonce qu'il y a une chance sur 909 000 qu'il heurte la Terre le 21 mars 2014, à la vitesse de 129 000 km/h, avec une énergie équivalente à 8 millions de fois la puissance de la bombe de Hiroshima. Mais, dès lendemain, de nouvelles estimations de sa trajectoire laissent à penser qu'il épargnera la Terre.
- 27 mars 2003 : chute d'un petit astéroïde de 10 tonnes qui a causé de nombreux dégâts à l'Ouest des Etats-Unis, dans les états de l'Illinois, de l'Indiana, de l'Ohio, et du Wisconsin. A Chicago, un bloc de 2,5 kg a transpersé le toit d'une maison et est tombé au beau milieu d'un salon. Parmi les morceaux retrouvés par la police, il y aurait des blocs de 4 kg. Par miracle, aucune victime n'est à déplorer.
- 30 août 2002 : l'astéroïde EB18 passe à quelque 5 millions de km de la Terre.
- 25 juillet 2002 : l'astéroïde 2000 PH5 arrive à 1,7 million de km de la Terre.
- 24 juin 2002 : l'astéroïde 2002 LZ45 est repéré à 1,9 million de kilomètres de la Terre.
- 14 juin 2002 : l'astéroïde 2002 MN passe à 120 000 km seulement de la Terre soit moins d'un tiers de la distance Terre-Lune. Il n'est repéré par les astronomes que... trois jours après.
- 9 décembre 1994 : l'astéroïde 1994 XM1 frôle notre planète en passant à 105 000 km de distance. Un record.
Maintenant, quant à l'utilité d'un tel projet, effectivement, on peut rester septique.
D'abord, j'aimerai bien comprendre comment un minuscule vaisseau spatial pourrait détourner la trajectoire d'un astéroïde en lui fonçant dessus alors que celui-ci appartient à la catégorie des géocroiseurs, c'est-à-dire des cailloux tueurs. Faudrait qu'il soit de très petite taille. Et justement, ce qui serait intéressant, c'est de savoir comment détourner un gros NEO, mesurant entre 1 à 10 km de diamètre, c'est-à-dire capable de provoquer soit une catastrophe de taille régionale (à la louche 100 millions de morts), soit une catastrophe planétaire (avec disparition de 80 à 100 % des espèces vivantes).
Et, remarque subsidiaire, si nous savions modifier l'orbite d'un géocroiseur, encore faudrait-il pouvoir s'y préparer.
Or, primo, on ne repère parfois un astéroïde qu'une quinzaine d'heures avant son passage (quand on le repère) ; et deuxio, il faut un … certain temps pour préparer ladite mission. Par exemple, Don Quichotte : entre le moment où l'idée a germé et le moment où la mission sera lancée, il s'écoulera 10 ans + le temps de rallier l'astéroïde (en espérant que l'on ne se servira pas d'un moteur ionique) + le temps d'analyser les premiers résultats et d'ajuster le tir, si on utilise quelque charge nucléaire pour pousser Pépère dans les orties interstellaires.
Sans compter que ce genre de manip pourrait très bien, compte tenu de la composition interne des astéroïdes, pleins de crevasses et de fractures, métamorphoser la cible en bombe à fragmentation.
Reste que le danger est réel comme le montre cette petite liste (non exhaustive)
:drunken:
- 10 juin 2004 : une météorite de 1,3 kg traverse une maison néo-zélandaise à 150 m/s pour achever sa course sous un ordinateur, dans le salon. Pas de blessés.
- 31 mars 2004 : 2004 FU162, découvert quelques heures seulement avant la rencontre, passe à seulement 6500 kilomètres de la Terre. C'est la distance la plus faible jamais observée.
- 18 mars 2004 : un petit géocroiseur, l'Aten 2004 FH, d'une trentaine de mètres de diamètre, baptisé 2004FH, est passé à 43.000 km seulement de la surface de la Terre, à 22h08 GMT, à peu près à la verticale de l'océan Atlantique Sud. C'est la distance la plus faible jamais enregistrée depuis l'observation de ce type d'astéroïde.
- 2 septembre 2003 : la NASA repère un astéroïde, baptisé "2003 QQ47", de 1.2 km de diamètre et annonce qu'il y a une chance sur 909 000 qu'il heurte la Terre le 21 mars 2014, à la vitesse de 129 000 km/h, avec une énergie équivalente à 8 millions de fois la puissance de la bombe de Hiroshima. Mais, dès lendemain, de nouvelles estimations de sa trajectoire laissent à penser qu'il épargnera la Terre.
- 27 mars 2003 : chute d'un petit astéroïde de 10 tonnes qui a causé de nombreux dégâts à l'Ouest des Etats-Unis, dans les états de l'Illinois, de l'Indiana, de l'Ohio, et du Wisconsin. A Chicago, un bloc de 2,5 kg a transpersé le toit d'une maison et est tombé au beau milieu d'un salon. Parmi les morceaux retrouvés par la police, il y aurait des blocs de 4 kg. Par miracle, aucune victime n'est à déplorer.
- 30 août 2002 : l'astéroïde EB18 passe à quelque 5 millions de km de la Terre.
- 25 juillet 2002 : l'astéroïde 2000 PH5 arrive à 1,7 million de km de la Terre.
- 24 juin 2002 : l'astéroïde 2002 LZ45 est repéré à 1,9 million de kilomètres de la Terre.
- 14 juin 2002 : l'astéroïde 2002 MN passe à 120 000 km seulement de la Terre soit moins d'un tiers de la distance Terre-Lune. Il n'est repéré par les astronomes que... trois jours après.
- 9 décembre 1994 : l'astéroïde 1994 XM1 frôle notre planète en passant à 105 000 km de distance. Un record.
Bonjour
A mon avis, s'il y avait un argument pour convaincre les sceptiques de l'intérêt de la conquête spatiale, ce serait bien celui de développer la possibilité de parer à ce genre de menace.
L'astéroide 2004 MN 4, renommé Apophis passera à seulement 30000 km de la Terre dans la nuit du 13 avril 2029 (à l'intérieur de l'orbite géostationnaire !), et plusieurs fois jusqu'en 2035 (un peu plus loin en principe)
Etant donné les incertitudes sur l'orbite de ce genre d'objet, très elliptique et perturbée par les planètes, ça peut aussi bien être 30000 km plus près que 30000 km plus loin.
Pour un objet de 20 km, il n'y aurait probablement rien à faire avec les techniques actuelles, par contre, on peut agir sur un objet de 400 m (qui doit quand même peser quelque chose comme 100 millions de tonnes !).
La NASA étudie également différents scénarios pour pouvoir éventuellement le dévier (sans charge nucléaire !).
Pour info:
http://cfa-www.harvard.edu/iau/lists/PHACloseApp.html
A+
A mon avis, s'il y avait un argument pour convaincre les sceptiques de l'intérêt de la conquête spatiale, ce serait bien celui de développer la possibilité de parer à ce genre de menace.
L'astéroide 2004 MN 4, renommé Apophis passera à seulement 30000 km de la Terre dans la nuit du 13 avril 2029 (à l'intérieur de l'orbite géostationnaire !), et plusieurs fois jusqu'en 2035 (un peu plus loin en principe)
Etant donné les incertitudes sur l'orbite de ce genre d'objet, très elliptique et perturbée par les planètes, ça peut aussi bien être 30000 km plus près que 30000 km plus loin.
Pour un objet de 20 km, il n'y aurait probablement rien à faire avec les techniques actuelles, par contre, on peut agir sur un objet de 400 m (qui doit quand même peser quelque chose comme 100 millions de tonnes !).
La NASA étudie également différents scénarios pour pouvoir éventuellement le dévier (sans charge nucléaire !).
Pour info:
http://cfa-www.harvard.edu/iau/lists/PHACloseApp.html
A+
lambda0- Messages : 4879
Inscrit le : 22/09/2005
Age : 57
Localisation : Nord, France
Le problème c'est effectivement on ne peut prédire suffisemen tà l'avance la trajectoir eprécise d'un très gros astéroide. trop de perturbation rentre en compte.
Apparement on estime qu'en 2029 un astéroide sera une menace potentielle parcequ'il va croiser la terre (mais imaginons qu'elle ne fera que froler) , qu'on arrive à le dévier (ce qui serait déja un incroyable exploit), et bien si ça se toruve on l'amènera directement sur une trajectoire l'amenant sur la Terre. Et on aura nous meme créer la menace.
Donc prudence. Et puis le risque est tellement minime, les possibilités d'intervenir à temps et efficacement étant quasi nul, je me demande si ça vaut bien la peine de s'inquiéter de la sorte alors qu'il y a d'autres grands danger sur Terre.
Quand on voit que la denrière catastrophe de ce type remonte à des centaines de millions d'années je me demande si on ne ferait pas mieux d'étudier d'autres choses plus utiles, interessantes, et moins paniquantes.
Apparement on estime qu'en 2029 un astéroide sera une menace potentielle parcequ'il va croiser la terre (mais imaginons qu'elle ne fera que froler) , qu'on arrive à le dévier (ce qui serait déja un incroyable exploit), et bien si ça se toruve on l'amènera directement sur une trajectoire l'amenant sur la Terre. Et on aura nous meme créer la menace.
Donc prudence. Et puis le risque est tellement minime, les possibilités d'intervenir à temps et efficacement étant quasi nul, je me demande si ça vaut bien la peine de s'inquiéter de la sorte alors qu'il y a d'autres grands danger sur Terre.
Quand on voit que la denrière catastrophe de ce type remonte à des centaines de millions d'années je me demande si on ne ferait pas mieux d'étudier d'autres choses plus utiles, interessantes, et moins paniquantes.
Une chûte d'astéroide de 10 km et qui remet à zéro les compteurs de l'évolution doit se produire tous les 100 millions d'années. Donc y a pas le feu au lac.
Mais des objets de l'ordre de 100 m tombent bien plus souvent.
Celui qui est tombé à Toungouska en Sibérie en 1908 a ravagé des milliers de km², et la détonation a été entendue jusqu'en Europe occidentale.
La population mondiale a bien augmenté depuis, ce qui accroit encore mécaniquement le risque qu'un tel objet tombe sur une zone habitée.
Ce programme de surveillance, et l'envoi éventuel d'un engin automatique ne semble pas être une dépense si démesurée.
L'article suivant suivant décrit un principe :
http://www.arxiv.org/pdf/astro-ph/0509595
A+
Mais des objets de l'ordre de 100 m tombent bien plus souvent.
Celui qui est tombé à Toungouska en Sibérie en 1908 a ravagé des milliers de km², et la détonation a été entendue jusqu'en Europe occidentale.
La population mondiale a bien augmenté depuis, ce qui accroit encore mécaniquement le risque qu'un tel objet tombe sur une zone habitée.
Ce programme de surveillance, et l'envoi éventuel d'un engin automatique ne semble pas être une dépense si démesurée.
L'article suivant suivant décrit un principe :
http://www.arxiv.org/pdf/astro-ph/0509595
A+
lambda0- Messages : 4879
Inscrit le : 22/09/2005
Age : 57
Localisation : Nord, France
Attention Mustard,
J'imagine que ces missions ont aussi des objectifs scientifiques classiques.
Regarde, par exemple, l'exploit qu'est en train de réaliser Hayabusa sur Itokawa !
Il s'agit là aussi d'un astéroïde géocroiseur, et la problématique "impact" n'est qu'accessoire dans cette mission étonnante : quelques centaines de millions de dollars seulement pour ramener sur Terre la matière primitive du Système solaire !
La mission de l'ESA a probablement aussi un volet techno-science très fort...
S
J'imagine que ces missions ont aussi des objectifs scientifiques classiques.
Regarde, par exemple, l'exploit qu'est en train de réaliser Hayabusa sur Itokawa !
Il s'agit là aussi d'un astéroïde géocroiseur, et la problématique "impact" n'est qu'accessoire dans cette mission étonnante : quelques centaines de millions de dollars seulement pour ramener sur Terre la matière primitive du Système solaire !
La mission de l'ESA a probablement aussi un volet techno-science très fort...
S
SBrunier- Invité
Vue le peu de sondes interplanetaire que lance l'esa, don quijotte a au moins le merite d'exister (ça fait toujours une de plus) sil ne l'annule pas bien sur.
Par contre attendre 2011 il ne se presse vraiment pas et je suppose que c'est pas ariane qui va la lancer.
Vive l'utilisation de notre lanceur europeen
Par contre attendre 2011 il ne se presse vraiment pas et je suppose que c'est pas ariane qui va la lancer.
Vive l'utilisation de notre lanceur europeen
krakou a écrit:
Vive l'utilisation de notre lanceur europeen
Ca, ça me dépasse. On a un lanceur qui pourait lancer des vaisseaux interplanétaires beaucoup plus gros que nos vaisseaux actuels lancés par des Semiorka, et on ne s'en sert pas. Pourtant, c'est pas la foule des grands jours sur les pas de tir de Kourou.
Blink / Pamplemousse- Messages : 1271
Inscrit le : 30/09/2005
Age : 40
Localisation : Troyes (10)
Cette mission est très intéressante, mais à mon goût, peut être pourrions nous établir dans un premier temps, un système de détections digne de ce nom avec des éléments en orbite et au sol, uniquement dédiés au calculs de trajections des géocroisseurs.
Fabien- Messages : 6862
Inscrit le : 23/09/2005
Age : 46
Localisation : Paris (75)
Sujets similaires
» La Terre prépare sa défense contre les astéroides
» Mission chinoise d'étude des astéroïdes
» TASTER: proposition d'une mission vers 2 astéroïdes troyens (2019).
» [ESA] Préparation de la mission Hera vers les astéroïdes Didymos & Dimorphos
» [NASA/ESA] Mission DART (Astéroïdes Didymos & Dimorphos) - 26/27.9.2022
» Mission chinoise d'étude des astéroïdes
» TASTER: proposition d'une mission vers 2 astéroïdes troyens (2019).
» [ESA] Préparation de la mission Hera vers les astéroïdes Didymos & Dimorphos
» [NASA/ESA] Mission DART (Astéroïdes Didymos & Dimorphos) - 26/27.9.2022
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum