Swisscube, un cubesat par les étudiant de l'EPFL
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Un projet de cubesat par les étudiants de l'EPFL à Lausanne, qui sera lancé en passager auxiliaire par une Vega en 2008 :
http://swisscube.epfl.ch
Reportage d'Euronews :
http://www.euronews.net/index.php?page=space&article=431280&lng=2
http://swisscube.epfl.ch
Reportage d'Euronews :
http://www.euronews.net/index.php?page=space&article=431280&lng=2
Invité- Invité
Un satellite construit par des étudiants bientôt en orbite
http://www.lefigaro.fr/sciences/2007/12/27/01008-20071227ARTFIG00247-un-satellite-construit-par-des-etudiants-bientot-en-orbite.php
Le projet réalisé à l'université de Montpellier vise à étudier l'effet des radiations solaires sur les composants électroniques.
Il ne mesure pas plus de dix centimètres de côté, pèsera un kilo, et consommera au maximum un watt. «Ce satellite est très économe. Il consommera cent fois moins d'énergie que l'ampoule électrique de votre salon.» La formule est signée Laurent Dusseau, professeur de l'université Montpellier-II, à l'origine du projet de conception et de construction d'un satellite par des étudiants.
Le «cubesat» baptisé «Robusta» que mettent au point ses étudiants répond à toutes les exigences techniques et industrielles du Centre national d'études spatiales (Cnes), qui assure le suivi du projet. Un travail commencé il y a un an, suite à l'opération «Expresso» (Expérimentation et projets étudiants dans le domaine des systèmes orbitaux) lancée par le Cnes. «Nous cherchions un moyen d'attirer les jeunes vers les carrières scientifiques, aujourd'hui délaissées dans certaines filières, comme le génie électrique (GEII). Avec la construction de ce satellite, nous souhaitons mettre en avant nos filières par le biais d'un projet ambitieux, afin que nos étudiants touchent du doigt la conquête spatiale», explique Laurent Dusseau.
Nans Makoski est étudiant en deuxième année à l'institut universitaire de technologie (IUT) de Nîmes. Il est l'un des 80 étudiants à travailler sur ce satellite qui mobilise cinq départements de l'université Montpellier-II, de la première année de fac jusqu'à la dernière année de doctorat. Pour lui, travailler sur un satellite qui partira vraiment dans l'espace est «tout simplement un projet fascinant, motivant et enrichissant pour notre formation».
Phase d'étude de faisabilité
Cent cinquante étudiants ont déjà travaillé sur Robusta. Ce satellite, une fois terminé fin 2009, cherchera un lanceur qui pourrait être Ariane ou Vega pour son vol de qualification. Le cahier des charges est le même pour les étudiants que pour des ingénieurs du Cnes. Un aspect que les enseignants mettent en avant car il permet aux étudiants d'avoir une idée de la manière dont on travaille dans l'industrie. «Je suis ravi du travail fourni. Dans ce projet, non seulement ils sont dans les temps, mais les étudiants sont très autonomes dans leurs travaux», commente Laurence de Botton, chargée des relations techniques entre le Centre spatial de Toulouse et l'université.
Une fois en orbite à 700 kilomètres du sol terrestre, Robusta sera chargé d'envoyer sur le campus de Montpellier des informations concernant l'effet des radiations solaires sur les composants électroniques. Et ce, afin d'établir une nouvelle norme dans le domaine. Le tout pour un coût de revient qui ne devrait pas excéder 10 000 euros.
Sébastien Domaingue, 19 ans, rêve de travailler dans l'aéronautique. Pour l'heure, étudiant en 2e année d'IUT de génie mécanique productique (GMP), il travaille sur la résistance de l'ossature du futur satellite : «Le plus beau serait de voir décoller la fusée. C'est un projet incroyable, et puis une expérience comme celle-ci sur mon CV ne peut que m'ouvrir des portes.»
La conception du satellite en est à la fin de la phase d'étude de faisabilité. D'ici à la fin de l'année universitaire, une maquette à plat du satellite sera réalisée, avant un assemblage en trois dimensions prévu pour le mois de juin 2009. Le lanceur transportant Robusta devrait s'arracher de Kourou quelques mois plus tard. Le satellite des étudiants languedociens tournera ensuite en orbite terrestre pendant deux à trois ans pour délivrer ses précieuses informations au sol, avant de perdre de l'altitude et de se désagréger dans l'atmosphère, signant ainsi, aux alentours de 2013, la fin de cette odyssée spatiale étudiante.
http://www.lefigaro.fr/sciences/2007/12/27/01008-20071227ARTFIG00247-un-satellite-construit-par-des-etudiants-bientot-en-orbite.php
Le projet réalisé à l'université de Montpellier vise à étudier l'effet des radiations solaires sur les composants électroniques.
Il ne mesure pas plus de dix centimètres de côté, pèsera un kilo, et consommera au maximum un watt. «Ce satellite est très économe. Il consommera cent fois moins d'énergie que l'ampoule électrique de votre salon.» La formule est signée Laurent Dusseau, professeur de l'université Montpellier-II, à l'origine du projet de conception et de construction d'un satellite par des étudiants.
Le «cubesat» baptisé «Robusta» que mettent au point ses étudiants répond à toutes les exigences techniques et industrielles du Centre national d'études spatiales (Cnes), qui assure le suivi du projet. Un travail commencé il y a un an, suite à l'opération «Expresso» (Expérimentation et projets étudiants dans le domaine des systèmes orbitaux) lancée par le Cnes. «Nous cherchions un moyen d'attirer les jeunes vers les carrières scientifiques, aujourd'hui délaissées dans certaines filières, comme le génie électrique (GEII). Avec la construction de ce satellite, nous souhaitons mettre en avant nos filières par le biais d'un projet ambitieux, afin que nos étudiants touchent du doigt la conquête spatiale», explique Laurent Dusseau.
Nans Makoski est étudiant en deuxième année à l'institut universitaire de technologie (IUT) de Nîmes. Il est l'un des 80 étudiants à travailler sur ce satellite qui mobilise cinq départements de l'université Montpellier-II, de la première année de fac jusqu'à la dernière année de doctorat. Pour lui, travailler sur un satellite qui partira vraiment dans l'espace est «tout simplement un projet fascinant, motivant et enrichissant pour notre formation».
Phase d'étude de faisabilité
Cent cinquante étudiants ont déjà travaillé sur Robusta. Ce satellite, une fois terminé fin 2009, cherchera un lanceur qui pourrait être Ariane ou Vega pour son vol de qualification. Le cahier des charges est le même pour les étudiants que pour des ingénieurs du Cnes. Un aspect que les enseignants mettent en avant car il permet aux étudiants d'avoir une idée de la manière dont on travaille dans l'industrie. «Je suis ravi du travail fourni. Dans ce projet, non seulement ils sont dans les temps, mais les étudiants sont très autonomes dans leurs travaux», commente Laurence de Botton, chargée des relations techniques entre le Centre spatial de Toulouse et l'université.
Une fois en orbite à 700 kilomètres du sol terrestre, Robusta sera chargé d'envoyer sur le campus de Montpellier des informations concernant l'effet des radiations solaires sur les composants électroniques. Et ce, afin d'établir une nouvelle norme dans le domaine. Le tout pour un coût de revient qui ne devrait pas excéder 10 000 euros.
Sébastien Domaingue, 19 ans, rêve de travailler dans l'aéronautique. Pour l'heure, étudiant en 2e année d'IUT de génie mécanique productique (GMP), il travaille sur la résistance de l'ossature du futur satellite : «Le plus beau serait de voir décoller la fusée. C'est un projet incroyable, et puis une expérience comme celle-ci sur mon CV ne peut que m'ouvrir des portes.»
La conception du satellite en est à la fin de la phase d'étude de faisabilité. D'ici à la fin de l'année universitaire, une maquette à plat du satellite sera réalisée, avant un assemblage en trois dimensions prévu pour le mois de juin 2009. Le lanceur transportant Robusta devrait s'arracher de Kourou quelques mois plus tard. Le satellite des étudiants languedociens tournera ensuite en orbite terrestre pendant deux à trois ans pour délivrer ses précieuses informations au sol, avant de perdre de l'altitude et de se désagréger dans l'atmosphère, signant ainsi, aux alentours de 2013, la fin de cette odyssée spatiale étudiante.
zx- Messages : 2650
Inscrit le : 02/12/2005
Age : 63
Localisation : Loir et Cher
Très interessant ce projet
Voici un autre lien: http://cubesat.free.fr/
Voici un autre lien: http://cubesat.free.fr/
sebtour- Messages : 131
Inscrit le : 06/11/2007
Age : 50
Localisation : Lys lez Lannoy
http://cubesat.atl.calpoly.edu/pages/missions/dnepr-launch-1/satellite-status.php
Ca fait beaucoup de perte, domage .
Ca fait beaucoup de perte, domage .
ManouchKa- Messages : 1105
Inscrit le : 20/09/2006
Age : 47
Localisation : chez wam
Très intéressants tous ces projets.
On peut faire des sciences de pointe dans l'espace avec un cube de quelques décimètres de côté ... c'est fantastique
Il ne reste plus qu'à assembler VEGA et à la faire décoller :sage:
On peut faire des sciences de pointe dans l'espace avec un cube de quelques décimètres de côté ... c'est fantastique
Il ne reste plus qu'à assembler VEGA et à la faire décoller :sage:
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
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