La mission de Jean-Louis Etienne compromise après unaccident
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Triste nouvelle !!
FAYENCE (AFP) — La mission de l'explorateur Jean-Louis Etienne, qui devait mesurer la banquise du pôle Nord en avril, est sérieusement compromise à la suite de l'accident de son ballon dirigeable qui s'est écrasé mardi sur une maison après avoir été emporté par le vent, à l'aérodrome de Fayence (Var).
La mission est "compromise, le dirigeable est détruit. Il n'est pas réparable", a indiqué lors d'une conférence de presse l'explorateur français, qui n'a cependant pas parlé d'annulation.
Mardi matin vers 6H20, des rafales de vent dépassant les 150 km/h ont arraché le dirigeable de son mât. Le ballon a été soulevé à la verticale, il a "dansé" un moment sur le haut du mât, a relaté Jean-Louis Etienne, puis ses huit ancrages se sont arrachés.
"La personne de quart a essayé de monter à bord mais avec un vent de 160 Km/h, c'était irrésistible", a-t-il dit. "C'est un coup de poignard dans le dos", a commenté l'explorateur, visiblement très ému.
Après s'être arraché de son mât, le gros ballon a heurté un hangar industriel puis est passé au-dessus d'une route départementale avant de s'écraser sur une maison de Tourrettes, à 600 mètres de l'aérodrome à vol d'oiseau.
"A 6H25, j'ai été réveillé par deux +boum+ successifs. Je suis tombé de mon lit. Je suis descendu au rez-de-chaussée et j'ai vu la cabine du dirigeable qui était plantée à l'entrée de la villa. Ma femme a fait une crise de nerfs", a déclaré le propriétaire de la maison, Pierre Waldvogel.
Une forte odeur de gaz, provenant de l'hélium du ballon, a envahi la maison.
Il n'y a pas eu de victime.
Dans l'après-midi, les pompiers découpaient l'enveloppe du dirigeable qui s'est encastré sur le toit de la maison. Un engin de levage devait commencer les opérations pour enlever le moteur et la nacelle tombés dans le jardin à l'entrée de la villa.
Dans le cadre de l'Année Polaire, Jean-Louis Étienne devait conduire en avril l'expédition "Total Pole Airship" avec l'objectif de mesurer l'épaisseur de la banquise qui recouvre l'océan Arctique. Il devait survoler de part en part l'océan gelé en passant par le pôle Nord.
Jean-Louis Etienne n'a pas dit que la mission était définitivement annulée: "on a la volonté de continuer. Nous allons avoir une prochaine réunion avec les partenaires pour voir la visibilité du projet. On ne va pas abandonner", a-t-il dit.
Total, partenaire du projet, a réitéré son soutien.
Reste que la mission, avec ce dirigeable particulièrement innovant, sera impossible à organiser en avril, mois durant lequel la banquise doit impérativement être mesurée.
"Ce dirigeable est un prototype, il n'y en a pas d'autre de ce type dans le monde. Je connais d'autres dirigeables mais il est impossible de les adapter dans le temps" imparti, a dit Jean-Louis Etienne.
kilgore- Messages : 21
Inscrit le : 16/01/2008
Age : 56 Localisation : Nantes
ca c'est la looze !!!
lot51- Messages : 1255
Inscrit le : 17/10/2005
Age : 53
Localisation : Reims (Marne)
Il y avait un reportage à ce propos sur le JT de France2 de 13h.
Je vous dit pas l'état du dirigeable...
C'est dommage pour Jean Louis Etienne qui éspérait tant de cette mission...
Je vous dit pas l'état du dirigeable...
C'est dommage pour Jean Louis Etienne qui éspérait tant de cette mission...
Gaétan- Messages : 1274
Inscrit le : 16/07/2007
Age : 33
Localisation : Plouzané
Une annecdote sur J L Etienne:
Dans les années 1990, je travaillais dans les RLP, les radios locales. J'avais pour mission, entre autres de faire des reportages sur des sujets plus ou moins d'actualité locale chaque semaine. J L Etienne exposait des objets de ces expéditions dans un village des Alpes, à Thoard, j'avais reçu un bobino de bande magnétique où il racontait ces voyages. Il devait me servir pour monter mon sujet. Je prend le bob et je commence à le couper, le coller pour le mettre à ma sauce. Mon sujet monté, j'appelle Jean Louis Etienne pour le dire quand mon reportage allait passer. Il me demande alors de lui renvoyer le bobino pour qu'il serve à d'autres radio. Oupsss, plus de bonino ou du moins un bobino remixé par mes soins avec la moitié de la bande à la ppoubelle !. Pas du tout content Jean louis :roll:
Dans les années 1990, je travaillais dans les RLP, les radios locales. J'avais pour mission, entre autres de faire des reportages sur des sujets plus ou moins d'actualité locale chaque semaine. J L Etienne exposait des objets de ces expéditions dans un village des Alpes, à Thoard, j'avais reçu un bobino de bande magnétique où il racontait ces voyages. Il devait me servir pour monter mon sujet. Je prend le bob et je commence à le couper, le coller pour le mettre à ma sauce. Mon sujet monté, j'appelle Jean Louis Etienne pour le dire quand mon reportage allait passer. Il me demande alors de lui renvoyer le bobino pour qu'il serve à d'autres radio. Oupsss, plus de bonino ou du moins un bobino remixé par mes soins avec la moitié de la bande à la ppoubelle !. Pas du tout content Jean louis :roll:
"Oh la boulette !"capcom a écrit:Oupsss, plus de bonino ou du moins un bobino remixé par mes soins avec la moitié de la bande à la ppoubelle !. Pas du tout content Jean louis :roll:
Invité- Invité
Jean-Louis Etienne est abonné à la scoumoune je vois...
Sinon, au sujet des dirigeables, leur principale source de problèmes est justement leur sensibilité aux bourrasques de vent et tempêtes... Le seul moyen de s’en prévenir est de les stationner dans un hangar pour les protéger. Malheureusement, compte tenu de la taille et du volume d’un dirigeable ces hangars sont souvent gigantesques et donc très couteux… (vieux souvenirs de documentaires TV sur le Hindenburg et son hangar de stationnement).
Sinon, au sujet des dirigeables, leur principale source de problèmes est justement leur sensibilité aux bourrasques de vent et tempêtes... Le seul moyen de s’en prévenir est de les stationner dans un hangar pour les protéger. Malheureusement, compte tenu de la taille et du volume d’un dirigeable ces hangars sont souvent gigantesques et donc très couteux… (vieux souvenirs de documentaires TV sur le Hindenburg et son hangar de stationnement).
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Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
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