Le jus de sisal intéresse la Navy et la NASA
Page 1 sur 1
la NASA, elle étudie comment ce même produit réduit l'échauffement des surfaces métalliques lorsque les vaisseaux spatiaux rentrent dans l'atmosphère.
http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/04/12/le-jus-de-sisal-interesse-la-navy-et-la-nasa_1033916_3244.html#ens_id=1031424
Coulé au XXe siècle par le déclin de la marine à voile, le sisal va-t-il renaître au XXIe grâce à la navigation dans l'espace ? Les producteurs de cet agave du Mexique - dont on tire, parmi d'autres richesses, une fibre qui permet de fabriquer des cordages - se reprennent à espérer depuis la visite d'une délégation de l'agence aérospatiale des Etats-Unis, la NASA.
Accompagnés de représentants de la marine militaire américaine, les spécialistes de la NASA s'intéressent aux propriétés antioxydantes d'un film visqueux extrait de l'agave. Le gouvernement des Etats-Unis, qui dépense chaque année des fortunes pour l'entretien des coques de ses navires, porte-avions et sous-marins atteints par la corrosion, pourrait réduire ces frais de moitié en utilisant le sisal. Quant à la NASA, elle étudie comment ce même produit réduit l'échauffement des surfaces métalliques lorsque les vaisseaux spatiaux rentrent dans l'atmosphère.
Appelé henequen en Amérique centrale, le sisal tient son nom d'un port du Yucatan, péninsule du sud du Mexique dont il a fait la fortune à la fin du XIXe siècle, lorsqu'il a détrôné le chanvre en Europe. On peut encore voir, dans la région de Merida, de vastes haciendas jadis vouées à "l'or vert", aujourd'hui à l'abandon.
De 200 000 tonnes par an au début de la première guerre mondiale, la production mexicaine est en effet tombée à moins de 5 000 tonnes. Le pays doit désormais importer du sisal du Brésil. Mais l'Etat du Yucatan vient de créer une commission afin de relancer la production et d'élargir ses débouchés, entre autres pour des biocarburants.
"Les qualités anticorrosives du jus de sisal intéressent de plus en plus de monde", déclare au Monde Abdu Magdub, du Centre de recherche scientifique du Yucatan (CICY) à Merida, où s'est tenue, début mars, une conférence internationale sur le sisal, patronnée par l'entreprise EnviroNorte, basée aux Etats-Unis mais implantée aussi au Mexique et au Chili.
Dernier avantage, et non des moindres, du sisal : sa fibre est biodégradable. Au moment où l'on prend la mesure de la pollution des océans causée par la prolifération des résidus de plastique - provenant notamment des filets de pêche -, cette plante grasse semble décidément promise à un bel avenir.
http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/04/12/le-jus-de-sisal-interesse-la-navy-et-la-nasa_1033916_3244.html#ens_id=1031424
Coulé au XXe siècle par le déclin de la marine à voile, le sisal va-t-il renaître au XXIe grâce à la navigation dans l'espace ? Les producteurs de cet agave du Mexique - dont on tire, parmi d'autres richesses, une fibre qui permet de fabriquer des cordages - se reprennent à espérer depuis la visite d'une délégation de l'agence aérospatiale des Etats-Unis, la NASA.
Accompagnés de représentants de la marine militaire américaine, les spécialistes de la NASA s'intéressent aux propriétés antioxydantes d'un film visqueux extrait de l'agave. Le gouvernement des Etats-Unis, qui dépense chaque année des fortunes pour l'entretien des coques de ses navires, porte-avions et sous-marins atteints par la corrosion, pourrait réduire ces frais de moitié en utilisant le sisal. Quant à la NASA, elle étudie comment ce même produit réduit l'échauffement des surfaces métalliques lorsque les vaisseaux spatiaux rentrent dans l'atmosphère.
Appelé henequen en Amérique centrale, le sisal tient son nom d'un port du Yucatan, péninsule du sud du Mexique dont il a fait la fortune à la fin du XIXe siècle, lorsqu'il a détrôné le chanvre en Europe. On peut encore voir, dans la région de Merida, de vastes haciendas jadis vouées à "l'or vert", aujourd'hui à l'abandon.
De 200 000 tonnes par an au début de la première guerre mondiale, la production mexicaine est en effet tombée à moins de 5 000 tonnes. Le pays doit désormais importer du sisal du Brésil. Mais l'Etat du Yucatan vient de créer une commission afin de relancer la production et d'élargir ses débouchés, entre autres pour des biocarburants.
"Les qualités anticorrosives du jus de sisal intéressent de plus en plus de monde", déclare au Monde Abdu Magdub, du Centre de recherche scientifique du Yucatan (CICY) à Merida, où s'est tenue, début mars, une conférence internationale sur le sisal, patronnée par l'entreprise EnviroNorte, basée aux Etats-Unis mais implantée aussi au Mexique et au Chili.
Dernier avantage, et non des moindres, du sisal : sa fibre est biodégradable. Au moment où l'on prend la mesure de la pollution des océans causée par la prolifération des résidus de plastique - provenant notamment des filets de pêche -, cette plante grasse semble décidément promise à un bel avenir.
zx- Messages : 2650
Inscrit le : 02/12/2005
Age : 63
Localisation : Loir et Cher
Intéressant comme piste. Peut-être que dans l'avenir à force de toujours finir par en revenir à la nature, nos vaisseaux spatiaux seront en bois !zx a écrit:la NASA, elle étudie comment ce même produit réduit l'échauffement des surfaces métalliques lorsque les vaisseaux spatiaux rentrent dans l'atmosphère.
http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/04/12/le-jus-de-sisal-interesse-la-navy-et-la-nasa_1033916_3244.html#ens_id=1031424
Coulé au XXe siècle par le déclin de la marine à voile, le sisal va-t-il renaître au XXIe grâce à la navigation dans l'espace ? Les producteurs de cet agave du Mexique - dont on tire, parmi d'autres richesses, une fibre qui permet de fabriquer des cordages - se reprennent à espérer depuis la visite d'une délégation de l'agence aérospatiale des Etats-Unis, la NASA.
Accompagnés de représentants de la marine militaire américaine, les spécialistes de la NASA s'intéressent aux propriétés antioxydantes d'un film visqueux extrait de l'agave. Le gouvernement des Etats-Unis, qui dépense chaque année des fortunes pour l'entretien des coques de ses navires, porte-avions et sous-marins atteints par la corrosion, pourrait réduire ces frais de moitié en utilisant le sisal. Quant à la NASA, elle étudie comment ce même produit réduit l'échauffement des surfaces métalliques lorsque les vaisseaux spatiaux rentrent dans l'atmosphère.
Appelé henequen en Amérique centrale, le sisal tient son nom d'un port du Yucatan, péninsule du sud du Mexique dont il a fait la fortune à la fin du XIXe siècle, lorsqu'il a détrôné le chanvre en Europe. On peut encore voir, dans la région de Merida, de vastes haciendas jadis vouées à "l'or vert", aujourd'hui à l'abandon.
De 200 000 tonnes par an au début de la première guerre mondiale, la production mexicaine est en effet tombée à moins de 5 000 tonnes. Le pays doit désormais importer du sisal du Brésil. Mais l'Etat du Yucatan vient de créer une commission afin de relancer la production et d'élargir ses débouchés, entre autres pour des biocarburants.
"Les qualités anticorrosives du jus de sisal intéressent de plus en plus de monde", déclare au Monde Abdu Magdub, du Centre de recherche scientifique du Yucatan (CICY) à Merida, où s'est tenue, début mars, une conférence internationale sur le sisal, patronnée par l'entreprise EnviroNorte, basée aux Etats-Unis mais implantée aussi au Mexique et au Chili.
Dernier avantage, et non des moindres, du sisal : sa fibre est biodégradable. Au moment où l'on prend la mesure de la pollution des océans causée par la prolifération des résidus de plastique - provenant notamment des filets de pêche -, cette plante grasse semble décidément promise à un bel avenir.
Skyboy a écrit:Intéressant comme piste. Peut-être que dans l'avenir à force de toujours finir par en revenir à la nature, nos vaisseaux spatiaux seront en bois !
Sur Apollo ... un projet de bouclier (ablatif ? ? ?) en bois était (OK mauvais jeu de mot) dans les cartons
Apolloman nous en dira plus .... je pense même que l'info se trouve sur son site .... mais là ... l'est tard ... j'ai la flemme :sleep:
doublemexpress- Messages : 1845
Inscrit le : 13/10/2005
Age : 48
Localisation : Belgique - Hainaut
doublemexpress a écrit:Skyboy a écrit:Intéressant comme piste. Peut-être que dans l'avenir à force de toujours finir par en revenir à la nature, nos vaisseaux spatiaux seront en bois !
Sur Apollo ... un projet de bouclier (ablatif ? ? ?) en bois était (OK mauvais jeu de mot) dans les cartons
Apolloman nous en dira plus .... je pense même que l'info se trouve sur son site .... mais là ... l'est tard ... j'ai la flemme :sleep:
Euh j'ai vu de la lumière et je suis rentré... ;)
Effectivement l'info est sur mon site (c'est bien ils y en a qui suivent :ven: ), mais il y a un "hic" sur l'utilisation de ce matériau:
"Au début du programme Apollo, on a même étudié une construction en bois.
Lorsqu'en effet une telle construction a été saturée d'eau et quelle est soumise à un fort échauffement, il apparaît à sa surface un film de vapeur qui est continuellement renouvelé par l'eau contenue dans le bois.
Même aux vitesses de rentrée dans l'atmosphère, une combustion du bois est impossible.
Le bois a par contre l'inconvénient de ne posséder que de faibles résistances mécaniques dans la direction perpendiculaire aux fibres."
Sujets similaires
» La NASA s'intéresse à la fusion pour le voyage martien (concept Université Washington)
» Le Brésil intéressé par le lanceur Angara
» Quelle mission martienne vous intéresse le plus ?
» Aller voir STS-134 ( 29 avril 2011)
» Dassault s'intéresse à l'activité des mini-lanceurs spatiaux
» Le Brésil intéressé par le lanceur Angara
» Quelle mission martienne vous intéresse le plus ?
» Aller voir STS-134 ( 29 avril 2011)
» Dassault s'intéresse à l'activité des mini-lanceurs spatiaux
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum