Toulouse fait son show spatial durant 4 jours
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http://www.esa.int/esaCP/SEM8JY3XQEF_France_0.html
http://www.toulousespaceshow.eu/semaine_applications_spatiales.htm
La France accueille en 2008 deux conférences majeures : ENC-GNSS (European Navigation Conference) dans le domaine de la navigation, et EFTF (European Forum for Time and Frequency) dans le domaine de la mesure du temps.
Les principaux acteurs de la région Midi-Pyrénées ont souhaité associer à ces 2 manifestations (ENC-GNSS et EFTF) un colloque international sur les Applications spatiales et une exposition qui couvrira tous ces domaines d’applications, en créant ainsi LE grand événement international sur les applications spatiales à Toulouse, pôle d'excellence mondial dans le domaine.
L’événement se déroulera du 22 au 25 avril 2008 autour de cinq grandes opérations :
http://www.toulousespaceshow.eu/semaine_applications_spatiales.htm
La France accueille en 2008 deux conférences majeures : ENC-GNSS (European Navigation Conference) dans le domaine de la navigation, et EFTF (European Forum for Time and Frequency) dans le domaine de la mesure du temps.
Les principaux acteurs de la région Midi-Pyrénées ont souhaité associer à ces 2 manifestations (ENC-GNSS et EFTF) un colloque international sur les Applications spatiales et une exposition qui couvrira tous ces domaines d’applications, en créant ainsi LE grand événement international sur les applications spatiales à Toulouse, pôle d'excellence mondial dans le domaine.
L’événement se déroulera du 22 au 25 avril 2008 autour de cinq grandes opérations :
- La conférence internationale annuelle sur la navigation par satellites ENC-GNSS 08 (23-25 avril 2008). Cette manifestation est confiée chaque année à un pays d’Europe différent.
- Le Forum Européen Temps-Fréquence EFTF 08 (23-25 avril 2008). Son organisation est également confiée chaque année à un pays d’Europe différent.
- Une conférence internationale sur les applications spatiales SPACEAPPLI 08 (22-25 avril 2008) (dans la continuité des Journées organisées par le CNES en décembre 2006), qui sera ensuite pérennisée à Toulouse
- Une exposition professionnelle internationale associée à des rendez-vous d'affaires (22-25 avril 2008), sur ces applications, ayant également vocation à être pérennisée à Toulouse.
- Des événements associés, orientés vers le grand public, les étudiants et la jeunesse, destinés à promouvoir l’apport du spatial au citoyen, seront organisés en parallèle pendant toute la semaine.
Invité- Invité
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080422/tsc-sciences-recherche-espace-lead-c2ff8aa.html
TOULOUSE
(AFP) - La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche,
Valérie Pécresse, a inauguré mardi le premier "Toulouse space show",
nouveau rendez-vous international consacré aux applications spatiales
et à la navigation par satellite.
Ce colloque accueillera pendant quatre jours plus d'un millier d'experts d'une
trentaine de pays, qui évoqueront notamment les nombreuses applications
du système Galileo.
Ce projet technologique phare de l'Europe
promet une précision de localisation au mètre près, contre parfois une
dizaine de mètres pour l'actuel GPS (Global Positioning System), son
rival américain.
"La conquête spatiale nous a fait entrer dans
un autre monde peuplé de satellites et stations orbitales, dont sont
nées mille et une innovations: le téléphone, la télévision et
l'internet, n'importe où dans le monde, le GPS bien sûr, mais aussi les
prévisions météo ou encore les soins de distance", a rappelé la
ministre.
"L'espace apparaît de plus en plus comme un instrument
unique d'observation et de compréhension de la terre, mais aussi de
réduction des inégalités" pour les hommes, a estimé Yannnick D'Escata,
président du CNES (Centre national d'Etudes spatiales) qui a cité parmi
les innombrables applications la prévision des tsunamis.
Pour la
ministre, "de nouveaux services qui uniraient télécommunications,
géopositionement et observation de la terre" ont leur place dans "une
fondation qui pourrait jouer un vrai rôle d'incubateur".
"Afin
de concrétiser et de renforcer les ambitions de la politique spatiale
européenne", alors que la France va prendre la présidence de l'Union
européenne, elle a indiqué qu'elle avait invité les partenaires
européens à se retrouver les 21 et 22 juillet prochain au centre
spatial de Guyane à Kourou, "dont la France a décidé de consacrer le
rôle de port spatial européen".
L'inauguration du colloque a été
l'occasion de la signature d'un "plan spatial régional" de la région
Midi-Pyrénes, qui définit les axes de stratégies communes aux acteurs
du secteur présents dans la région.
Les nombreux partenaires
signataires - collectivités, laboratoires, organismes de recherche et
entreprises - s'engagent notamment à "conforter la place de la région
en matière de développement de systèmes orbitaux", et à "développer les
utilisations du spatial et faire en sorte que la région soit un
fournisseur significatif de services et outils (équipements logiciels),
necessaires à l'utilisation des segments spatiaux".
La filière
spatiale seule emploie de 9 à 12.000 personnes en Midi-Pyrénées, avec
notamment le CNES (1.800 emplois), Thalès Alenia space (2.200 emplois)
et EADS Astium (2.000 emplois).
Ces emplois représentent la moitié des effectifs nationaux et le quart des effectifs européens du secteur.
TOULOUSE
(AFP) - La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche,
Valérie Pécresse, a inauguré mardi le premier "Toulouse space show",
nouveau rendez-vous international consacré aux applications spatiales
et à la navigation par satellite.
Ce colloque accueillera pendant quatre jours plus d'un millier d'experts d'une
trentaine de pays, qui évoqueront notamment les nombreuses applications
du système Galileo.
Ce projet technologique phare de l'Europe
promet une précision de localisation au mètre près, contre parfois une
dizaine de mètres pour l'actuel GPS (Global Positioning System), son
rival américain.
"La conquête spatiale nous a fait entrer dans
un autre monde peuplé de satellites et stations orbitales, dont sont
nées mille et une innovations: le téléphone, la télévision et
l'internet, n'importe où dans le monde, le GPS bien sûr, mais aussi les
prévisions météo ou encore les soins de distance", a rappelé la
ministre.
"L'espace apparaît de plus en plus comme un instrument
unique d'observation et de compréhension de la terre, mais aussi de
réduction des inégalités" pour les hommes, a estimé Yannnick D'Escata,
président du CNES (Centre national d'Etudes spatiales) qui a cité parmi
les innombrables applications la prévision des tsunamis.
Pour la
ministre, "de nouveaux services qui uniraient télécommunications,
géopositionement et observation de la terre" ont leur place dans "une
fondation qui pourrait jouer un vrai rôle d'incubateur".
"Afin
de concrétiser et de renforcer les ambitions de la politique spatiale
européenne", alors que la France va prendre la présidence de l'Union
européenne, elle a indiqué qu'elle avait invité les partenaires
européens à se retrouver les 21 et 22 juillet prochain au centre
spatial de Guyane à Kourou, "dont la France a décidé de consacrer le
rôle de port spatial européen".
L'inauguration du colloque a été
l'occasion de la signature d'un "plan spatial régional" de la région
Midi-Pyrénes, qui définit les axes de stratégies communes aux acteurs
du secteur présents dans la région.
Les nombreux partenaires
signataires - collectivités, laboratoires, organismes de recherche et
entreprises - s'engagent notamment à "conforter la place de la région
en matière de développement de systèmes orbitaux", et à "développer les
utilisations du spatial et faire en sorte que la région soit un
fournisseur significatif de services et outils (équipements logiciels),
necessaires à l'utilisation des segments spatiaux".
La filière
spatiale seule emploie de 9 à 12.000 personnes en Midi-Pyrénées, avec
notamment le CNES (1.800 emplois), Thalès Alenia space (2.200 emplois)
et EADS Astium (2.000 emplois).
Ces emplois représentent la moitié des effectifs nationaux et le quart des effectifs européens du secteur.
zx- Messages : 2650
Inscrit le : 02/12/2005
Age : 63
Localisation : Loir et Cher
http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/04/25/01008-20080425ARTFIG00535-l-espace-touche-les-francais-au-quotidien-.php
L'espace touche les Français au quotidien»
Propos recueillis par Laurent Suply (lefigaro.fr)
INTERVIEW - Le Toulouse Space Show se termine vendredi. Objectif de la manifestation : faire connaître au grand public les technologies spatiales. Antonio Guell, chef du service de valorisation des applications du CNES, détaille les nombreuses utilisations, au quotidien, de ces découvertes..
Lefigaro.fr : de nombreux Français se demandent pourquoi des millions d'euros sont injectés dans la recherche spatiale. Comment les convaincre de l'utilité de ces investissements ?
Antonio Guell : Depuis 2004, nous avons mis en place une politique de valorisation citoyenne des applications spatiales. C'est le citoyen qui paye une bonne part des satellites. Il faut donc lui expliquer comment cet argent est utilisé dans l'intérêt général. Le deuxième volet de cette politique est de sortir du spatial pour le spatial, en faisant en sorte que toutes les avancées technologiques développés dans le cadre de la recherche spatiale puisse trouver ce que nous appelons des « applications aval », c'est-à-dire pour le Terrien moyen. Cette politique commence à porter ses fruits, en termes de notoriété mais aussi de redevance sur des brevets. Mais il reste encore à faire. Je suis souvent étonné de constater que beaucoup de gens croient encore que leur GPS fonctionne grâce à des bornes terrestres…
Justement, quelles sont les applications de la recherche spatiale que l'on ne soupçonne pas ?
Il y a d'abord des usages de santé publique. Outre la télémédecine, le satellite SPOT 5 permet d'évaluer le risque d'épidémie en observant les mouvements migratoires. On pourra également utiliser l'horloge interne de Galileo pour concevoir des sismographes de nouvelle génération. Citons aussi la charte internationale sur les catastrophes naturelles. Une douzaine de pays dans le monde se sont mis d'accord pour partager leurs satellites en cas de catastrophes naturelles et photographier au plus vite les zones dévastées. Chaque année, ce système est activé une cinquantaine de fois. Enfin, nos satellites sont aussi capables de repérer des dégazages sauvages, et de donner des informations aux autorités maritimes pour retrouver les coupables.
Ces applications semblent très générales et tout de même assez loin du quotidien…
Il faudrait des heures pour dresser la liste des technologies spatiales qui touchent quotidiennement chaque Français. L'internet haut-débit que la SNCF teste sur ses TGV, c'est du spatial. Le fonctionnement des bourses mondiales, le flash météo après le journal du soir, encore du spatial. Quand l'usine AZF a explosé, ici-même, à Toulouse, les communications satellitaires étaient les seules à fonctionner pendant la phase d'urgence durant 6 ou 7 heures.
Plus prosaïquement, d'ici quelques années, les voitures seront équipées de freins plus performants, conçu à partir d'un matériau développé à l'origine pour le moteur Vulcain de la fusée Ariane. Et bientôt, un système récemment mis au point pour détecter les cellules défaillantes sur les panneaux solaires traquera aussi les faux billets, et permettra même à tous les bricoleurs de trouver, à travers les murs, les ruptures de câbles électriques.
L'espace touche les Français au quotidien»
Propos recueillis par Laurent Suply (lefigaro.fr)
INTERVIEW - Le Toulouse Space Show se termine vendredi. Objectif de la manifestation : faire connaître au grand public les technologies spatiales. Antonio Guell, chef du service de valorisation des applications du CNES, détaille les nombreuses utilisations, au quotidien, de ces découvertes..
Lefigaro.fr : de nombreux Français se demandent pourquoi des millions d'euros sont injectés dans la recherche spatiale. Comment les convaincre de l'utilité de ces investissements ?
Antonio Guell : Depuis 2004, nous avons mis en place une politique de valorisation citoyenne des applications spatiales. C'est le citoyen qui paye une bonne part des satellites. Il faut donc lui expliquer comment cet argent est utilisé dans l'intérêt général. Le deuxième volet de cette politique est de sortir du spatial pour le spatial, en faisant en sorte que toutes les avancées technologiques développés dans le cadre de la recherche spatiale puisse trouver ce que nous appelons des « applications aval », c'est-à-dire pour le Terrien moyen. Cette politique commence à porter ses fruits, en termes de notoriété mais aussi de redevance sur des brevets. Mais il reste encore à faire. Je suis souvent étonné de constater que beaucoup de gens croient encore que leur GPS fonctionne grâce à des bornes terrestres…
Justement, quelles sont les applications de la recherche spatiale que l'on ne soupçonne pas ?
Il y a d'abord des usages de santé publique. Outre la télémédecine, le satellite SPOT 5 permet d'évaluer le risque d'épidémie en observant les mouvements migratoires. On pourra également utiliser l'horloge interne de Galileo pour concevoir des sismographes de nouvelle génération. Citons aussi la charte internationale sur les catastrophes naturelles. Une douzaine de pays dans le monde se sont mis d'accord pour partager leurs satellites en cas de catastrophes naturelles et photographier au plus vite les zones dévastées. Chaque année, ce système est activé une cinquantaine de fois. Enfin, nos satellites sont aussi capables de repérer des dégazages sauvages, et de donner des informations aux autorités maritimes pour retrouver les coupables.
Ces applications semblent très générales et tout de même assez loin du quotidien…
Il faudrait des heures pour dresser la liste des technologies spatiales qui touchent quotidiennement chaque Français. L'internet haut-débit que la SNCF teste sur ses TGV, c'est du spatial. Le fonctionnement des bourses mondiales, le flash météo après le journal du soir, encore du spatial. Quand l'usine AZF a explosé, ici-même, à Toulouse, les communications satellitaires étaient les seules à fonctionner pendant la phase d'urgence durant 6 ou 7 heures.
Plus prosaïquement, d'ici quelques années, les voitures seront équipées de freins plus performants, conçu à partir d'un matériau développé à l'origine pour le moteur Vulcain de la fusée Ariane. Et bientôt, un système récemment mis au point pour détecter les cellules défaillantes sur les panneaux solaires traquera aussi les faux billets, et permettra même à tous les bricoleurs de trouver, à travers les murs, les ruptures de câbles électriques.
Dernière édition par zx le Sam 26 Avr 2008 - 19:00, édité 1 fois
zx- Messages : 2650
Inscrit le : 02/12/2005
Age : 63
Localisation : Loir et Cher
Merci à toi d'avoir signaler cet article et merci à Laurent !
Invité- Invité
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