[hs] Airbus veut faire voler des avions avec des algues dévoreuses de CO2
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un article interessant, sur l'avenir des carburants
Airbus veut faire voler des avions avec un dérivé d'algues dévoreuses de CO2
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/sciences/20080609.SCI4000/airbus_veut_faire_voler_des_avions_avec_un_derive_dalgu.html
L'avionneur européen Airbus aimerait faire voler ses appareils avec des biocarburants dits de deuxième génération, dérivés de plantes non comestibles comme certaines algues qui, de plus, consomment de grandes quantités de dioxyde de carbone (CO2), selon un responsable du groupe.
"Il est hors de question que nous utilisions des biocarburants élaborés à partir de végétaux nécessaires pour nourrir l'humanité", a indiqué le directeur du développement durable d'Airbus, Philippe Fonta, lors d'une conférence sur l'aviation et l'environnement à Tokyo.
En revanche, Airbus, filiale du groupe EADS, fonde de grands espoirs sur les biocarburants de deuxième génération, alors que le prix du kérosène ne cesse de flamber et que le secteur aérien, en croissance continue, doit participer à la lutte contre le réchauffement climatique.
"L'idéal serait de pouvoir exploiter une substance créée à partir d'une variété d'algues gourmandes en CO2", ce qui permettrait à la fois d'absorber ce gaz à effet de serre, de limiter les rejets polluants et de ne plus dépendre tant des hydrocarbures, a-t-il précisé à l'AFP.
Le transport aérien civil est actuellement responsable de 2% des émissions de CO2, selon l'Association internationale du secteur (IATA).
"Pour le moment, le trafic croît à un rythme de 5 à 6% par an, tandis que les rejets de CO2 des compagnies progressent annuellement de 3%", a précisé un dirigeant de l'IATA, Rob Eagles, au cours de la conférence.
"Cependant, notre ambition est désormais que la croissance du trafic se fasse sans surcroît d'émission de CO2, ce qui suppose des nouvelles technologies, des modes opérationnels plus efficients, des modifications d'infrastructures ainsi que des mesures économiques", a-t-il poursuivi.
Airbus, qui dit vouloir travailler sur ces divers aspects avec les autres acteurs du secteur, a récemment effectué un vol expérimental avec un A380 alimenté par un carburant alternatif, du gaz liquéfié (GTL), fourni par Shell.
Les recherches ce poursuivent et un deuxième test au GTL devrait avoir lieu en 2009, ainsi que des essais de biocarburants de deuxième génération, selon M. Fonta.
Le concurrent d'Airbus, l'américain Boeing, poursuit des objectifs similaires et a également lancé des campagnes de tests dans le but de proposer un jour des "Bio-jets".
"Pour que les biocarburants offrent une solution viable à l'aviation civile, nous devons résoudre un certain nombre de problèmes techniques délicats, mais la tâche n'est pas insurmontable", ont assuré des chercheurs de Boeing et de l'agence spatiale américaine Nasa dans une récente étude.
Il faut en effet que les carburants alternatifs conçus spécifiquement pour le secteur aérien "aient à tout le moins les mêmes propriétés indispensables (stabilité, comportement face aux variations de température, etc.) que le kérosène", souligne M. Fonta.
Airbus veut faire voler des avions avec un dérivé d'algues dévoreuses de CO2
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/sciences/20080609.SCI4000/airbus_veut_faire_voler_des_avions_avec_un_derive_dalgu.html
L'avionneur européen Airbus aimerait faire voler ses appareils avec des biocarburants dits de deuxième génération, dérivés de plantes non comestibles comme certaines algues qui, de plus, consomment de grandes quantités de dioxyde de carbone (CO2), selon un responsable du groupe.
"Il est hors de question que nous utilisions des biocarburants élaborés à partir de végétaux nécessaires pour nourrir l'humanité", a indiqué le directeur du développement durable d'Airbus, Philippe Fonta, lors d'une conférence sur l'aviation et l'environnement à Tokyo.
En revanche, Airbus, filiale du groupe EADS, fonde de grands espoirs sur les biocarburants de deuxième génération, alors que le prix du kérosène ne cesse de flamber et que le secteur aérien, en croissance continue, doit participer à la lutte contre le réchauffement climatique.
"L'idéal serait de pouvoir exploiter une substance créée à partir d'une variété d'algues gourmandes en CO2", ce qui permettrait à la fois d'absorber ce gaz à effet de serre, de limiter les rejets polluants et de ne plus dépendre tant des hydrocarbures, a-t-il précisé à l'AFP.
Le transport aérien civil est actuellement responsable de 2% des émissions de CO2, selon l'Association internationale du secteur (IATA).
"Pour le moment, le trafic croît à un rythme de 5 à 6% par an, tandis que les rejets de CO2 des compagnies progressent annuellement de 3%", a précisé un dirigeant de l'IATA, Rob Eagles, au cours de la conférence.
"Cependant, notre ambition est désormais que la croissance du trafic se fasse sans surcroît d'émission de CO2, ce qui suppose des nouvelles technologies, des modes opérationnels plus efficients, des modifications d'infrastructures ainsi que des mesures économiques", a-t-il poursuivi.
Airbus, qui dit vouloir travailler sur ces divers aspects avec les autres acteurs du secteur, a récemment effectué un vol expérimental avec un A380 alimenté par un carburant alternatif, du gaz liquéfié (GTL), fourni par Shell.
Les recherches ce poursuivent et un deuxième test au GTL devrait avoir lieu en 2009, ainsi que des essais de biocarburants de deuxième génération, selon M. Fonta.
Le concurrent d'Airbus, l'américain Boeing, poursuit des objectifs similaires et a également lancé des campagnes de tests dans le but de proposer un jour des "Bio-jets".
"Pour que les biocarburants offrent une solution viable à l'aviation civile, nous devons résoudre un certain nombre de problèmes techniques délicats, mais la tâche n'est pas insurmontable", ont assuré des chercheurs de Boeing et de l'agence spatiale américaine Nasa dans une récente étude.
Il faut en effet que les carburants alternatifs conçus spécifiquement pour le secteur aérien "aient à tout le moins les mêmes propriétés indispensables (stabilité, comportement face aux variations de température, etc.) que le kérosène", souligne M. Fonta.
zx- Messages : 2650
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[HS ON]
De toute façon le problème de CO2 ne se posera bientôt plus...
Parce qu'il n'y aura plus de pétrole... :megalol: :megalol: :megalol:
[HS OFF]
Biiiiien passons, je vois que le communiqué surfe sur l'actualité du moment
Alors?? Annonce sérieuse, ou annonce "je me la pête" :suspect: pardonnez moi mais je reste perplexe...
De toute façon le problème de CO2 ne se posera bientôt plus...
Parce qu'il n'y aura plus de pétrole... :megalol: :megalol: :megalol:
[HS OFF]
Biiiiien passons, je vois que le communiqué surfe sur l'actualité du moment
Il est hors de question que nous utilisions des biocarburants élaborés à partir de végétaux nécessaires pour nourrir l'humanité", a indiqué le directeur du développement durable d'Airbus, Philippe Fonta, lors d'une conférence sur l'aviation et l'environnement à Tokyo.
Alors?? Annonce sérieuse, ou annonce "je me la pête" :suspect: pardonnez moi mais je reste perplexe...
Apolloman a écrit:[HS ON]
De toute façon le problème de CO2 ne se posera bientôt plus...
Parce qu'il n'y aura plus de pétrole... :megalol: :megalol: :megalol:
[HS OFF]
...
:lol!:
ps! on oublie un peu trop vite les centrales thermique et les usines,
la pollution automobile et je crois responsable à 6% de la pollution co2
Il est hors de question que nous utilisions des biocarburants élaborés à partir de végétaux nécessaires pour nourrir l'humanité", a indiqué le directeur du développement durable d'Airbus, Philippe Fonta, lors d'une conférence sur l'aviation et l'environnement à Tokyo.
[/quote]Apolloman a écrit:
Alors?? Annonce sérieuse, ou annonce "je me la pête" :suspect: pardonnez moi mais je reste perplexe...
A voir, c'est un peu des deux, y'a quelques echos par ci par la, chez boeing, y'a meme du carbu à la noix de coco chez virgin
http://www.quoidonc.fr/un-boing-747-de-virgin-atlantic-propulse-a-la-noix-de-coco/
mais si il n y'a plus de petrole, ca va etre dur pour les tagazoux.
Dernière édition par zx le Lun 9 Juin 2008 - 20:30, édité 3 fois
zx- Messages : 2650
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Article intéressant merci.zx a écrit:un article interessant, sur l'avenir des carburants
Effectivement l'utilisation d'algue (qui est déjà envisagé depuis quelques années) serait plus "correct" que d'utiliser des ressources normalement dédiées à l'alimentation.
Certaines recherches font également état de rendement assez sympathique, une idée à approfondir.
Invité- Invité
Malheureusement, même sans pétrole on continuera à rejeter énormément de CO2 avec toutes les combustions restantes: charbon, bio-carburants, etc...Apolloman a écrit:[HS ON]
De toute façon le problème de CO2 ne se posera bientôt plus...
Parce qu'il n'y aura plus de pétrole... :megalol: :megalol: :megalol:
[HS OFF]
Ca m'a l'air très sérieux tout de même. Dans un contexte économique difficile, si Airbus créait réellement ce "super" carburant à un prix raisonnable (l'idéal serait faible) alors l'aviation connaitrait un essort sans précédent. Les rêves d'un Paris-New York à 100 euros le ticket pourraient devenir réalité.
De toute façon il devient évident que l'on va devoir passer par là, des compagnies américaines sont à peine sorties de la crise du 11 septembre qu'elles se remplacent sous la protection du 11ème chapitre. Et cela est pour les plus chanceuses, les autres arretent une bonne partie de leurs vols sur Md-80 ou B-727 et les moins chanceuses ferment. La crise touche les compagnies européennes, Air France était confiant il y a encore deux mois mais aujourd'hui elle admet des difficultés futures. Sinon cela précipite la chute d'Alitalia (boaaah... Quitte a disparaitre, autant le faire avec le plus de dettes...).
Le plus grave est que l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) juge inutile d'augmenter leur productions, reportant la faute sur les spéculateurs. Il y a du vrai dans leurs accusations néanmoins il ne fait aucun doute que ces chers pays pétroliers en profitent bien. Mais faudra pas venir pleurer si jamais ce carburant a base d'algues devient réalité.
Je leur souhaite de réussir puis de faire la conversion vers l'aviation amateur et voitures. Wait and see...
Ps:
De toute façon il devient évident que l'on va devoir passer par là, des compagnies américaines sont à peine sorties de la crise du 11 septembre qu'elles se remplacent sous la protection du 11ème chapitre. Et cela est pour les plus chanceuses, les autres arretent une bonne partie de leurs vols sur Md-80 ou B-727 et les moins chanceuses ferment. La crise touche les compagnies européennes, Air France était confiant il y a encore deux mois mais aujourd'hui elle admet des difficultés futures. Sinon cela précipite la chute d'Alitalia (boaaah... Quitte a disparaitre, autant le faire avec le plus de dettes...).
Le plus grave est que l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) juge inutile d'augmenter leur productions, reportant la faute sur les spéculateurs. Il y a du vrai dans leurs accusations néanmoins il ne fait aucun doute que ces chers pays pétroliers en profitent bien. Mais faudra pas venir pleurer si jamais ce carburant a base d'algues devient réalité.
Je leur souhaite de réussir puis de faire la conversion vers l'aviation amateur et voitures. Wait and see...
Ps:
On est dans l'aviation, c'est du sérieux :P. C'est pas du spatial avec des agences gouvernementales promettant la Lune (excusez du jeu de mot... :roll:)Il est hors de question que nous utilisions des biocarburants
élaborés à partir de végétaux nécessaires pour nourrir l'humanité", a
indiqué le directeur du développement durable d'Airbus, Philippe Fonta,
lors d'une conférence sur l'aviation et l'environnement à Tokyo.
Alors?? Annonce sérieuse, ou annonce "je me la pête" :suspect: pardonnez moi mais je reste perplexe...
SkyLab- Messages : 1092
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SkyLab a écrit:Je leur souhaite de réussir puis de faire la conversion vers l'aviation amateur et voitures. Wait and see...
Le carburant "écologique" existe déjà pour les voitures... Depuis belle lurette
Petit cours d'histoire (sans prétention de ma part):
Fruit des travaux menés par l'ingénieur franco-allemand Rudolf Diesel entre 1893 et 1897, le moteur Diesel est un moteur à combustion interne dont l'allumage n'est pas commandé mais spontané, par phénomène d'auto-inflammation.
Les moteurs Diesel fonctionnent habituellement au gazole, au fuel lourd ou aux huiles végétales...
Son brevet est déposé sous le nom de « moteur à huile lourde », car c'est avec ce produit qu'il fonctionnait. Les huiles lourdes étaient des résidus de la distillation du pétrole brut après extraction des produits utilisés à l'époque : un tout petit peu d'essence, beaucoup de pétrole lampant et de produits de graissage (huiles et graisses).
Quand Rudolf Diesel a présenté son fameux moteur en 1900 à l'Exposition universelle de Paris, le faisait tourner à l'huile végétale brute (HVB) d’arachide?
L’huile végétale ne contient pas d’azote, pas de souffre, pas de métaux lourd et pas de polluants dangereux ;)
Effectivement, mais ça n'a pas les meme avantages d'un carburant a base d'algues. Il vaut mieux avoir un carburant tiré d'une énergie encore inutilisé et qui en plus de ne pas etre polluant réduit le Co2, au lieu de prendre de l'huile végétale (la quantité de champs a cultiver doit etre énorme pour fournir tout le monde en carburant, autant dire que l'on fait passer le carburant avant la bouffe).
Donc avant de passer aux carburants a base d'hydrogène on passera par les algues (ça me plait bien :) ).
Donc avant de passer aux carburants a base d'hydrogène on passera par les algues (ça me plait bien :) ).
SkyLab- Messages : 1092
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SkyLab a écrit:Effectivement, mais ça n'a pas les meme avantages d'un carburant a base d'algues. Il vaut mieux avoir un carburant tiré d'une énergie encore inutilisé et qui en plus de ne pas etre polluant réduit le Co2, au lieu de prendre de l'huile végétale (la quantité de champs a cultiver doit etre énorme pour fournir tout le monde en carburant, autant dire que l'on fait passer le carburant avant la bouffe).
Donc avant de passer aux carburants a base d'hydrogène on passera par les algues (ça me plait bien :) ).
M'enfin... Faudra bien les cultiver toute ces algues... Et on ne connait pas encore l'impact sur l'eco-système marin des dit régions à cultiver
Apolloman a écrit:SkyLab a écrit:Effectivement, mais ça n'a pas les meme avantages d'un carburant a base d'algues. Il vaut mieux avoir un carburant tiré d'une énergie encore inutilisé et qui en plus de ne pas etre polluant réduit le Co2, au lieu de prendre de l'huile végétale (la quantité de champs a cultiver doit etre énorme pour fournir tout le monde en carburant, autant dire que l'on fait passer le carburant avant la bouffe).
Donc avant de passer aux carburants a base d'hydrogène on passera par les algues (ça me plait bien :) ).
M'enfin... Faudra bien les cultiver toute ces algues... Et on ne connait pas encore l'impact sur l'eco-système marin des dit régions à cultiver
Bien sur, mais ces algues pourraient etre cultivées ailleurs que dans la mer. Mais je ne m'avance pas trop, je ne m'y connais pas. Néanmoins je reste confiant, airbus peut faire des miracles parfois.
SkyLab- Messages : 1092
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une experience de la société greenfuel qui a fait son bio reacteur, mais ils ont des soucis, pas evident à mettre au point,
Un rendement de 30 a 120 fois superieure a 1h de cereales.
Mais la techno est encore jeune, pas avant 10 ans.
http://rethorique.blog.fr/2007/07/10/les_algues_vertes_productrices_d_energie~2609105
"Les algues, solution miracle pour recycler le CO2 ?
par Benjamin Ferran
Bob Metcalfe, inventeur d'Ethernet, devient PDG de GreenFuel Technologies. Créée au sein du MIT en 2004, cette jeune pousse tente de convertir les émissions de CO2 en biocarburant grâce à des algues. Un procédé prometteur, encore difficile à mettre en œuvre.
L'industrie high-tech se recycle dans les énergies renouvelables. Alors que les start-up de la Silicon Valley lorgnent avec insistance les nouveaux débouchés de la « green tech », une sommité du secteur, le fondateur du protocole Ethernet et de 3Com, Robert Metcalfe, vient de prendre la tête d'une jeune société spécialisée dans les biocarburants. Créée en 2004 au sein du Massachusetts Institute of Technology, financée à hauteur de 20 millions de dollars, GreenFuel Technologies tente de recycler les émissions de CO2 en biodiesel. L'astuce ? L'utilisation de micro-algues, dotées d'une forte concentration d'huiles.
Pour se développer et atteindre un rendement optimal, ces variétés d'algues ont la bonne idée de se nourrir de CO2. GreenFuel Technologies les couple donc à des centrales thermiques, qui rejettent du dioxyde de carbone en abondance, dans de surprenants bio-réacteurs. Lorsqu'elles sont ensoleillées, les micro-algues parviennent à recycler plus de 80% du CO2 par photosynthèse, et environ 50% en cas de moindre luminosité. Une fois séchées, elles sont récupérées pour obtenir de l'éthanol, du méthanol, du biodiesel ou des protéines végétales. De quoi enclencher un nouveau cycle de consommation, ce que regrettent les partisans de solutions plus radicales d'économies d'énergie.
Cependant, et contrairement aux biocarburants produits grâce à des productions de colza ou de betteraves, ce procédé ne nécessite pas de surfaces de culture démesurées qui précipiteraient la déforestation. Les algues utilisées n'ont pas non plus d'utilisations alimentaires et sont faciles à cultiver, à moindre coût. De plus, elles contiennent proportionnellement plus d'huiles que les autres biocarburants. Un hectare d'algues produirait ainsi de 30 à 120 fois plus d'huile qu'un hectare de colza ou de tournesol, promet GreenFuel. Jusqu'alors, les chercheurs estimaient qu'il fallait cultiver plus que la surface agricole utile française pour alimenter toutes les voitures du pays.
La technique a cependant ses limites. Et GreenFuel Technologies est bien placé pour le savoir. Son seul bio-réacteur, adossé à une centrale de 1000 mégawatts en Arizona, connaît des ratés, les algues se reproduisant en trop grande quantité. Président par intérim, Bob Metcalfe devra licencier la moitié des 50 collaborateurs et rééchelonner les projets, en raison, cette fois, de coûts plus élevés que prévus. Et c'est justement l'une des principales critiques adressée aux biocarburants par micro-algues. Faute de production de masse, le procédé coûte encore cher à mettre en œuvre, puisque le prix du baril « bio » peut dépasser les 100 dollars. Bref, les algues ne replaceront pas le pétrole de sitôt.
Toutefois, la production de bio-carburant par les micro-algues figure bien parmi les technologies de production verte les plus prometteuses. GreenFuel, qui accumule les récompenses, était présent fin juin en France lors du « World Investment Conference » pour vendre son expertise. La jeune pousse tablait récemment sur un chiffre d'affaires de 100 millions de dollars en 2012. L'américain compte aussi quelques concurrents ambitieux, notamment Algatech, en Israël et Shamash en France. Lancé l'an dernier, ce projet chapeauté par l’INRIA réunit huit équipes et entreprises françaises pour un budget total de 2,8 millions d'euros, sur trois ans."
Un rendement de 30 a 120 fois superieure a 1h de cereales.
Mais la techno est encore jeune, pas avant 10 ans.
http://rethorique.blog.fr/2007/07/10/les_algues_vertes_productrices_d_energie~2609105
"Les algues, solution miracle pour recycler le CO2 ?
par Benjamin Ferran
Bob Metcalfe, inventeur d'Ethernet, devient PDG de GreenFuel Technologies. Créée au sein du MIT en 2004, cette jeune pousse tente de convertir les émissions de CO2 en biocarburant grâce à des algues. Un procédé prometteur, encore difficile à mettre en œuvre.
L'industrie high-tech se recycle dans les énergies renouvelables. Alors que les start-up de la Silicon Valley lorgnent avec insistance les nouveaux débouchés de la « green tech », une sommité du secteur, le fondateur du protocole Ethernet et de 3Com, Robert Metcalfe, vient de prendre la tête d'une jeune société spécialisée dans les biocarburants. Créée en 2004 au sein du Massachusetts Institute of Technology, financée à hauteur de 20 millions de dollars, GreenFuel Technologies tente de recycler les émissions de CO2 en biodiesel. L'astuce ? L'utilisation de micro-algues, dotées d'une forte concentration d'huiles.
Pour se développer et atteindre un rendement optimal, ces variétés d'algues ont la bonne idée de se nourrir de CO2. GreenFuel Technologies les couple donc à des centrales thermiques, qui rejettent du dioxyde de carbone en abondance, dans de surprenants bio-réacteurs. Lorsqu'elles sont ensoleillées, les micro-algues parviennent à recycler plus de 80% du CO2 par photosynthèse, et environ 50% en cas de moindre luminosité. Une fois séchées, elles sont récupérées pour obtenir de l'éthanol, du méthanol, du biodiesel ou des protéines végétales. De quoi enclencher un nouveau cycle de consommation, ce que regrettent les partisans de solutions plus radicales d'économies d'énergie.
Cependant, et contrairement aux biocarburants produits grâce à des productions de colza ou de betteraves, ce procédé ne nécessite pas de surfaces de culture démesurées qui précipiteraient la déforestation. Les algues utilisées n'ont pas non plus d'utilisations alimentaires et sont faciles à cultiver, à moindre coût. De plus, elles contiennent proportionnellement plus d'huiles que les autres biocarburants. Un hectare d'algues produirait ainsi de 30 à 120 fois plus d'huile qu'un hectare de colza ou de tournesol, promet GreenFuel. Jusqu'alors, les chercheurs estimaient qu'il fallait cultiver plus que la surface agricole utile française pour alimenter toutes les voitures du pays.
La technique a cependant ses limites. Et GreenFuel Technologies est bien placé pour le savoir. Son seul bio-réacteur, adossé à une centrale de 1000 mégawatts en Arizona, connaît des ratés, les algues se reproduisant en trop grande quantité. Président par intérim, Bob Metcalfe devra licencier la moitié des 50 collaborateurs et rééchelonner les projets, en raison, cette fois, de coûts plus élevés que prévus. Et c'est justement l'une des principales critiques adressée aux biocarburants par micro-algues. Faute de production de masse, le procédé coûte encore cher à mettre en œuvre, puisque le prix du baril « bio » peut dépasser les 100 dollars. Bref, les algues ne replaceront pas le pétrole de sitôt.
Toutefois, la production de bio-carburant par les micro-algues figure bien parmi les technologies de production verte les plus prometteuses. GreenFuel, qui accumule les récompenses, était présent fin juin en France lors du « World Investment Conference » pour vendre son expertise. La jeune pousse tablait récemment sur un chiffre d'affaires de 100 millions de dollars en 2012. L'américain compte aussi quelques concurrents ambitieux, notamment Algatech, en Israël et Shamash en France. Lancé l'an dernier, ce projet chapeauté par l’INRIA réunit huit équipes et entreprises françaises pour un budget total de 2,8 millions d'euros, sur trois ans."
zx- Messages : 2650
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Localisation : Loir et Cher
c' est presque ça, on a un conduit qui récupère le CO2 en sortie du générateur,
puis qui le relache par le fond du bac.
Les algues se reproduise en surface et on les récupère avec une raclette.
Je schématise, y a plus d' étape que ça.
Je vais essayer de retrouver le plan de l' usine test de l' INRA.
puis qui le relache par le fond du bac.
Les algues se reproduise en surface et on les récupère avec une raclette.
Je schématise, y a plus d' étape que ça.
Je vais essayer de retrouver le plan de l' usine test de l' INRA.
Oui normalement c'est mis dans des tubes, pour capturer le co2 des usine, ou c'est cultivé dans des cuves qu'on appelle reacteur, voir des bassins.
pour ce que j'en sais. Les usa et les israeliens sont en avance,
nous on suit juste derriere.
Actuellement toutes les recherches se font sur le rendement de la micro algues, qui sera certainemnt une micro algue ogm.
pour ce que j'en sais. Les usa et les israeliens sont en avance,
nous on suit juste derriere.
Actuellement toutes les recherches se font sur le rendement de la micro algues, qui sera certainemnt une micro algue ogm.
zx- Messages : 2650
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Age : 63
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Un des projets français... |
arggh, y'a un bleme de copier coller, :blbl:
zx- Messages : 2650
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