[Interview] Olivier Sanguy: Parle nous d'enjoy space Tv.
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Nous connaissons tous ici Olivier Sanguy, ces émissions régulières retransmises en webcasting, pour chaque évènements spatiale nous donnent un accès très remarquable au savoir. Olivier nous retransmet régulièrement en français et en direct les évènements spatiaux qu'ils soient américains ou russes. sa manière très pédagogique permet a chacun de mieux comprendre le déroulement des opérations, elle permet aussi et surtout les réponses en direct a des questions posées via un tchat ou par mail. Olivier Sanguy rédacteur en chef de espace magazine et de enjoy space nous éclaire un peu plus sur la réalisation de ses "live" dans cet interview. Interview réalisé ces dernières semaines, avec la participation de Tatiana13 et de spacemen1969 a qui je dois beaucoup concernant la qualité du contenu de ce dernier. un grand merci a eux. Olivier, merci infiniment d'avoir répondu a mes questions, c'est un immense honneur pour nous au forum de la conquête spatiale de pouvoir vivre de cette manière un évènement spatial, au nom de tous les passionnés, MERCI.
Ustream pour retransmissions (live): http://www.ustream.tv/channel/enjoyspacetv
site de enjoy space: http://www.enjoyspace.com/
Le premier webcasting est celui d’octobre 2009, lors du lancement du prototype de la NASA Ares I-X. En fait, et plus exactement, le 27 octobre lors de la première tentative, reportée au lendemain pour des raisons météo.
Q2 : Quelle a été ta motivation première à la création d’un tel projet ?
Qu’il existe une émission de télévision qui suive en direct et en français les événements spatiaux importants, comme les lancements. Le média télévisuel est très coûteux, mais, avec Internet, des outils assez extraordinaires existent comme le webcasting. On peut ainsi diffuser sur le net une émission susceptible d’être vue dans le monde entier. Il y a à peine quelques années, ce n’était pas envisageable. Et je le sais d'autant plus que j’ai travaillé quelques années dans le domaine de la production vidéo professionnelle.
Q3 : A ma connaissance, tu es le seul à commenter en français un évènement spatial, as-tu déjà eu des échos de ce formidable travail venant des agences spatiales, en particulier francophone ?
Je ne pense pas être le seul à commenter en français un événement spatial. Si on se limite au média vidéo, il est vrai que l’offre est rare. Des chaînes de télévision d'information permanentes retransmettent certains lancements. En revanche, elles ne le font pas aussi longtemps qu’EnjoySpaceTV. Par exemple, pour un départ de navette, le direct s’arrête généralement après le largage des boosters et ne va pas jusqu’au MECO - la coupure des moteurs de la navette - ce qui me semble être le minimum ! Le principal écho, je l’ai de ceux qui suivent ces directs, et je dois dire que c’est ce qui me fait le plus plaisir. Et bien évidemment, cela inclut les réactions sur le Forum de la Conquête Spatiale. Quelques personnes d’agences spatiales m’ont aussi remercié pour ce suivi en langue française.
Q4 : Quels sont tes moyens matériels nécessaires à la bonne réalisation et à la bonne diffusion d’un évènement en live, surtout lorsque ces diffusions sont sous contraintes temporelles ?
Venant de la production vidéo «traditionnelle», c’est à dire l’époque où soulever seul un magnétoscope de montage te garantissait un tour de rein ;), et même si j’ai vécu l’arrivée du numérique, je suis toujours abasourdi par la «maigreur» des moyens nécessaires. Il suffit en effet d’avoir un bon ordinateur et une connexion internet haut débit suffisamment fiable, le dernier paramètre étant celui qu’on maîtrise le moins. Pour ma part, je travaille avec un Macintosh et le logiciel proposé par Ustream, la plateforme de webcasting que j’utilise. Le plus incroyable est que Ustream est... gratuit ! C’est un peu le You Tube du direct vidéo sur internet. Si on veut qu’un présentateur apparaisse par moments en plus du flux vidéo fourni par l'agence spatiale, il faut rajouter une caméra. Un caméscope doté d’une sortie Firewire ou USB suffit.
Q5 : Comment t’organises-tu dans la préparation d’un évènement en live, quelles sont les contraintes réelles ? Par exemple, quels sont les délais de préparation d’un « live » ?
Il y a tout d’abord une préparation que je qualifierai «au long cours». Il s’agit de suivre l’actualité spatiale afin de pouvoir parler de façon pertinente du contexte dans lequel l’événement s’inscrit. Ce travail-là n’est bien entendu pas exclusivement consacré à l’événement. Il concerne aussi d’une façon plus générale le site Enjoy Space qui, je le rappelle, a été créé à l’initiative de la Cité de l’espace à Toulouse. Ensuite, il faut au minimum lire le press kit et surtout glaner quelques renseignements supplémentaires avant le lancement. Il convient aussi choisir quelques photos et les préparer, car j’aime bien, lorsque possible, compléter le flux vidéo de la NASA (ou d’une autre agence) avec une sélection personnelle. Par exemple, lors d’un lancement, je peux ainsi présenter l’équipage en envoyant en direct les photos des astronautes au moment où je dis leur nom et résume leur biographie. Dans l’idéal, je prépare cela la veille ou seulement quelques heures avant, voire une heure avant si mon planning est serré, ce qui est très souvent le cas ! Enfin, je reçois fort heureusement quelques coups de main. Par exemple, Pierrot du FCS me fournit très souvent un superbe poster qui illustre l’événement que je vais commenter.
Q6 : Lors de l’émission, privilégies-tu la vulgarisation spatiale afin de toucher le maximum de public, comment choisis-tu les questions pertinentes auxquelles tu réponds en live, parmi toutes celles qui te sont posées par les passionnés ?
Clairement, je privilégie la vulgarisation car un direct se prêt plus facilement à cet exercice. Si on veut être pointu techniquement, il faut avoir le temps de développer un véritable documentaire, avec des interviews, des schémas, etc., ce qui n’est pas adapté à l’exercice du direct. Pour les questions, j’essaye de répondre à toutes. Si je trie, il s’agit en fait d’écarter les questions qui sont de l’ordre du troll. Mais il y en très peu (une à deux maximum par direct).
Q7 : Lors d’une diffusion en direct, es-tu contraint à une durée limite de diffusion ?
Non, Ustream ne pose aucune limite. En revanche, au bout de 3 heures, l’enregistrement s’interrompt et il faut en relancer un autre. Si limite il y a, c’est surtout celle du commentateur. Il y a des appels de la nature qui deviennent, avec les heures qui passent, impératifs ! ;)
Q8 : Est-ce que l’organisation ou la diffusion d’un évènement te crée un certain coût?
Le seul coût induit est celui du temps passé. Ustream est gratuit.
Q9 : Certains « live » sont-ils plus faciles que d’autres ? (quid de ceux des pays émergents ?)
Bien évidemment, commenter un lancement NASA est la chose la plus aisée car il y a bon flux vidéo direct récupérable sur le net et cette agence publie d’excellents dossiers de presse. L’ESA ou le CNES font aussi de très bons dossiers de presse, mais côté flux, organisent moins souvent quelques chose d’équivalent à la NASA TV. Il faut dire surtout que les budgets ne sont pas les mêmes !
Q10 : Voudrais-tu animer d’autres genres d’émissions en « live », se rapprochant plus des soirées « tchat nasa » en live, du genre rencontre avec les passionnés ?
Ce serait une excellente idée que de faire des émissions avec du public. Des passionnés, mais aussi des curieux et néophytes, seraient ainsi invités à intervenir en live pour poser des questions. Cependant, l'infrastructure nécessaire devient alors tout de suite plus lourde : il faut plusieurs caméras, un lieu où accueillir les gens, une logistique en conséquence, etc.
Q11 : Y’a-t-il des projets pour « Enjoy spaceTV » ?
J’aimerai parvenir à faire plus de reportages vidéos. Le spatial regorge de sujets passionnants qui «passent bien» en vidéo. Et pas seulement les grands thèmes classiques comme Apollo ou les missions de navette, mais aussi des sujets sur des points précis et parfois méconnus du programme spatial. Par exemple, à quoi ressemble le travail des contrôleurs de satellites et de sondes, ou encore comment teste-t-on un satellite au sol ? La liste est quasi infinie !
Q12 : À part sur le Web, existe-t-il d’autres moyens pour visionner « Enjoy spaceTV » ?
Oui et non ! Non, en ce sens qu’EnjoySpaceTV est diffusé via le net sur des sites comme Dailymotion et YouTube, et aussi Ustream pour les directs. Sur Ustream, on peut d’ailleurs regarder les enregistrements des directs qui y sont archivés. Mais je dis aussi oui, en quelque sorte, car désormais de plus en plus de téléviseurs intègrent un navigateur internet ou des modules de lecture directe des contenus You Tube et Dailymotion. Ce type de téléviseur doit être branché sur une liaison web haut débit, mais ainsi, les web TV sont visionnées comme des chaînes de télévision «classiques». Et ça pourrait bien changer beaucoup de choses...
Q13 : Penses-tu qu’à ce jour « Enjoy space TV » a acquis un public plutôt de passionnés ou plutôt professionnels du domaine spatial ? Selon toi, à quel indicateur pourrait-on associer la notoriété d’ « Enjoy space » ?
C’est très difficile à quantifier de façon précise, car je ne «vois» pas qui consulte Enjoy Space. En revanche, certaines questions que je reçois montrent que même des néophytes s’intéressent au site, ce qui est toujours une bonne chose : la culture spatiale a ainsi des chances de toucher de plus en plus de monde. D'ailleurs, la Cité de l’espace a créé Enjoy Space pour que sa mission de vulgarisation du spatial sorte en quelque sorte des murs du parc et s’étende aussi sur la toile. Je travaille donc en coordination avec la Cité de l’espace sans qui ce site n’existerait pas. Concernant un indicateur de notoriété, j’avoue ne pas avoir d’idée précise. Le fait que des gens envoient des questions montre que le site fait réagir et donne envie d’en savoir plus. C’est un indicateur intéressant. D’ailleurs, j’ai du retard sur les réponses et je prie les internautes de m’en excuser.
Q14 : Finalement, « Enjoy space » en 2010 a-t-il accru sa notoriété via les diffusions « live » que tu commentes et/ou réalises ?
C’est un tout, mais ta question est très pertinente car il est clair que les vidéos et les directs ont été remarqués.
Q15 : Olivier penses-tu à de nouvelles rubriques pour Enjoy Space ?
Je sais qu’il y a un adage anglais qui dit «a good editor never sleeps» (un bon rédacteur en chef ne dort jamais), mais je n’ai plus 20 ans et donc le sommeil est devenu nécessaire ! :) Si j’augmente le nombre de rubriques, j’ai peur de diluer à l’excès l’information. Pour le moment, je souhaite développer l’aspect vidéo et la Cité de l’espace soutient totalement cette démarche.
Merci Olivier.
Amicalement
Sidjay
Ustream pour retransmissions (live): http://www.ustream.tv/channel/enjoyspacetv
site de enjoy space: http://www.enjoyspace.com/
INTERVIEW: "Olivier Sanguy: Parle nous d'enjoy space TV"
Q 1 : Olivier, depuis quand as-tu entrepris la réalisation d’émissions « live » en webcasting ?Le premier webcasting est celui d’octobre 2009, lors du lancement du prototype de la NASA Ares I-X. En fait, et plus exactement, le 27 octobre lors de la première tentative, reportée au lendemain pour des raisons météo.
Q2 : Quelle a été ta motivation première à la création d’un tel projet ?
Qu’il existe une émission de télévision qui suive en direct et en français les événements spatiaux importants, comme les lancements. Le média télévisuel est très coûteux, mais, avec Internet, des outils assez extraordinaires existent comme le webcasting. On peut ainsi diffuser sur le net une émission susceptible d’être vue dans le monde entier. Il y a à peine quelques années, ce n’était pas envisageable. Et je le sais d'autant plus que j’ai travaillé quelques années dans le domaine de la production vidéo professionnelle.
Q3 : A ma connaissance, tu es le seul à commenter en français un évènement spatial, as-tu déjà eu des échos de ce formidable travail venant des agences spatiales, en particulier francophone ?
Je ne pense pas être le seul à commenter en français un événement spatial. Si on se limite au média vidéo, il est vrai que l’offre est rare. Des chaînes de télévision d'information permanentes retransmettent certains lancements. En revanche, elles ne le font pas aussi longtemps qu’EnjoySpaceTV. Par exemple, pour un départ de navette, le direct s’arrête généralement après le largage des boosters et ne va pas jusqu’au MECO - la coupure des moteurs de la navette - ce qui me semble être le minimum ! Le principal écho, je l’ai de ceux qui suivent ces directs, et je dois dire que c’est ce qui me fait le plus plaisir. Et bien évidemment, cela inclut les réactions sur le Forum de la Conquête Spatiale. Quelques personnes d’agences spatiales m’ont aussi remercié pour ce suivi en langue française.
Q4 : Quels sont tes moyens matériels nécessaires à la bonne réalisation et à la bonne diffusion d’un évènement en live, surtout lorsque ces diffusions sont sous contraintes temporelles ?
Venant de la production vidéo «traditionnelle», c’est à dire l’époque où soulever seul un magnétoscope de montage te garantissait un tour de rein ;), et même si j’ai vécu l’arrivée du numérique, je suis toujours abasourdi par la «maigreur» des moyens nécessaires. Il suffit en effet d’avoir un bon ordinateur et une connexion internet haut débit suffisamment fiable, le dernier paramètre étant celui qu’on maîtrise le moins. Pour ma part, je travaille avec un Macintosh et le logiciel proposé par Ustream, la plateforme de webcasting que j’utilise. Le plus incroyable est que Ustream est... gratuit ! C’est un peu le You Tube du direct vidéo sur internet. Si on veut qu’un présentateur apparaisse par moments en plus du flux vidéo fourni par l'agence spatiale, il faut rajouter une caméra. Un caméscope doté d’une sortie Firewire ou USB suffit.
Q5 : Comment t’organises-tu dans la préparation d’un évènement en live, quelles sont les contraintes réelles ? Par exemple, quels sont les délais de préparation d’un « live » ?
Il y a tout d’abord une préparation que je qualifierai «au long cours». Il s’agit de suivre l’actualité spatiale afin de pouvoir parler de façon pertinente du contexte dans lequel l’événement s’inscrit. Ce travail-là n’est bien entendu pas exclusivement consacré à l’événement. Il concerne aussi d’une façon plus générale le site Enjoy Space qui, je le rappelle, a été créé à l’initiative de la Cité de l’espace à Toulouse. Ensuite, il faut au minimum lire le press kit et surtout glaner quelques renseignements supplémentaires avant le lancement. Il convient aussi choisir quelques photos et les préparer, car j’aime bien, lorsque possible, compléter le flux vidéo de la NASA (ou d’une autre agence) avec une sélection personnelle. Par exemple, lors d’un lancement, je peux ainsi présenter l’équipage en envoyant en direct les photos des astronautes au moment où je dis leur nom et résume leur biographie. Dans l’idéal, je prépare cela la veille ou seulement quelques heures avant, voire une heure avant si mon planning est serré, ce qui est très souvent le cas ! Enfin, je reçois fort heureusement quelques coups de main. Par exemple, Pierrot du FCS me fournit très souvent un superbe poster qui illustre l’événement que je vais commenter.
Q6 : Lors de l’émission, privilégies-tu la vulgarisation spatiale afin de toucher le maximum de public, comment choisis-tu les questions pertinentes auxquelles tu réponds en live, parmi toutes celles qui te sont posées par les passionnés ?
Clairement, je privilégie la vulgarisation car un direct se prêt plus facilement à cet exercice. Si on veut être pointu techniquement, il faut avoir le temps de développer un véritable documentaire, avec des interviews, des schémas, etc., ce qui n’est pas adapté à l’exercice du direct. Pour les questions, j’essaye de répondre à toutes. Si je trie, il s’agit en fait d’écarter les questions qui sont de l’ordre du troll. Mais il y en très peu (une à deux maximum par direct).
Q7 : Lors d’une diffusion en direct, es-tu contraint à une durée limite de diffusion ?
Non, Ustream ne pose aucune limite. En revanche, au bout de 3 heures, l’enregistrement s’interrompt et il faut en relancer un autre. Si limite il y a, c’est surtout celle du commentateur. Il y a des appels de la nature qui deviennent, avec les heures qui passent, impératifs ! ;)
Q8 : Est-ce que l’organisation ou la diffusion d’un évènement te crée un certain coût?
Le seul coût induit est celui du temps passé. Ustream est gratuit.
Q9 : Certains « live » sont-ils plus faciles que d’autres ? (quid de ceux des pays émergents ?)
Bien évidemment, commenter un lancement NASA est la chose la plus aisée car il y a bon flux vidéo direct récupérable sur le net et cette agence publie d’excellents dossiers de presse. L’ESA ou le CNES font aussi de très bons dossiers de presse, mais côté flux, organisent moins souvent quelques chose d’équivalent à la NASA TV. Il faut dire surtout que les budgets ne sont pas les mêmes !
Q10 : Voudrais-tu animer d’autres genres d’émissions en « live », se rapprochant plus des soirées « tchat nasa » en live, du genre rencontre avec les passionnés ?
Ce serait une excellente idée que de faire des émissions avec du public. Des passionnés, mais aussi des curieux et néophytes, seraient ainsi invités à intervenir en live pour poser des questions. Cependant, l'infrastructure nécessaire devient alors tout de suite plus lourde : il faut plusieurs caméras, un lieu où accueillir les gens, une logistique en conséquence, etc.
Q11 : Y’a-t-il des projets pour « Enjoy spaceTV » ?
J’aimerai parvenir à faire plus de reportages vidéos. Le spatial regorge de sujets passionnants qui «passent bien» en vidéo. Et pas seulement les grands thèmes classiques comme Apollo ou les missions de navette, mais aussi des sujets sur des points précis et parfois méconnus du programme spatial. Par exemple, à quoi ressemble le travail des contrôleurs de satellites et de sondes, ou encore comment teste-t-on un satellite au sol ? La liste est quasi infinie !
Q12 : À part sur le Web, existe-t-il d’autres moyens pour visionner « Enjoy spaceTV » ?
Oui et non ! Non, en ce sens qu’EnjoySpaceTV est diffusé via le net sur des sites comme Dailymotion et YouTube, et aussi Ustream pour les directs. Sur Ustream, on peut d’ailleurs regarder les enregistrements des directs qui y sont archivés. Mais je dis aussi oui, en quelque sorte, car désormais de plus en plus de téléviseurs intègrent un navigateur internet ou des modules de lecture directe des contenus You Tube et Dailymotion. Ce type de téléviseur doit être branché sur une liaison web haut débit, mais ainsi, les web TV sont visionnées comme des chaînes de télévision «classiques». Et ça pourrait bien changer beaucoup de choses...
Q13 : Penses-tu qu’à ce jour « Enjoy space TV » a acquis un public plutôt de passionnés ou plutôt professionnels du domaine spatial ? Selon toi, à quel indicateur pourrait-on associer la notoriété d’ « Enjoy space » ?
C’est très difficile à quantifier de façon précise, car je ne «vois» pas qui consulte Enjoy Space. En revanche, certaines questions que je reçois montrent que même des néophytes s’intéressent au site, ce qui est toujours une bonne chose : la culture spatiale a ainsi des chances de toucher de plus en plus de monde. D'ailleurs, la Cité de l’espace a créé Enjoy Space pour que sa mission de vulgarisation du spatial sorte en quelque sorte des murs du parc et s’étende aussi sur la toile. Je travaille donc en coordination avec la Cité de l’espace sans qui ce site n’existerait pas. Concernant un indicateur de notoriété, j’avoue ne pas avoir d’idée précise. Le fait que des gens envoient des questions montre que le site fait réagir et donne envie d’en savoir plus. C’est un indicateur intéressant. D’ailleurs, j’ai du retard sur les réponses et je prie les internautes de m’en excuser.
Q14 : Finalement, « Enjoy space » en 2010 a-t-il accru sa notoriété via les diffusions « live » que tu commentes et/ou réalises ?
C’est un tout, mais ta question est très pertinente car il est clair que les vidéos et les directs ont été remarqués.
Q15 : Olivier penses-tu à de nouvelles rubriques pour Enjoy Space ?
Je sais qu’il y a un adage anglais qui dit «a good editor never sleeps» (un bon rédacteur en chef ne dort jamais), mais je n’ai plus 20 ans et donc le sommeil est devenu nécessaire ! :) Si j’augmente le nombre de rubriques, j’ai peur de diluer à l’excès l’information. Pour le moment, je souhaite développer l’aspect vidéo et la Cité de l’espace soutient totalement cette démarche.
Merci Olivier.
Amicalement
Sidjay
Dernière édition par Sidjay le Dim 27 Nov 2011 - 13:39, édité 6 fois
Sidjay- Messages : 17121
Inscrit le : 05/04/2009
Age : 43
Localisation : R.P
Je m l'autorise ....
Invité- Invité
Belle interview de notre cher Olivier :eeks:
et c'est bien d'avoir rappelé les liens :)
et c'est bien d'avoir rappelé les liens :)
Invité- Invité
Sur Ustream, on peut d’ailleurs regarder les enregistrements des directs qui y sont archivés.
Archivages disponibles en français au 03/07/2010 ( du plus récent, au plus ancien):
- Décollage de soyouz TMA-19
- Sortie des astronautes (crew walk around) [STS-132]
- Retour d'atlantis [STS-132]
- Décollage d'atlantis [STS-132]
- Sortie des astronautes (crew walk around) [STS-131]
- Retour de Discovery [STS-131]
- Décollage de discovery [STS-131]
- Décollage du soyouz TMA-18
- [Reportage] Enjoy space tv 08/02/2010
- [Reportage] Enjoy space tv 20/12/2009
- Sortie des astronautes (crew walk around) [STS-129]
- Retour d'atlantis [STS-129]
- Décollage de ARES 1-X
- ARES 1-X
http://www.ustream.tv/channel/enjoyspacetv
Sidjay- Messages : 17121
Inscrit le : 05/04/2009
Age : 43
Localisation : R.P
Très belle interview. Il est vrai qu'on a plaisir à écouter Enjoy TV lors des lancements mais qu'on ne connait pas trop les contraintes d'un tel exercice.
Bon courage à Olivier pour la poursuite de ces retransmissions en francais, c'est une excellente chose pour notre passion dans nos pays francophones
Bon courage à Olivier pour la poursuite de ces retransmissions en francais, c'est une excellente chose pour notre passion dans nos pays francophones
Excellent boulot Sidjay bravo, intéressante interview.
Merci à Olivier de s'être prêté à l'exercice.
Merci à Olivier de s'être prêté à l'exercice.
Invité- Invité
Entrevue très intéressante avec Olivier. Il est vrai que les informations francophones sur le Spatial sont pas si courantes. L'effort fournis par Olivier dans ce sens, et par tous les acteurs d'une information francophone sur l'astronautique comme le FCS ou d'autres qui se reconnaîtrons, ne peut pas manquer d'amener plus de monde au Spatial.
DGFIP- Messages : 892
Inscrit le : 11/09/2009
Age : 57
Localisation : La Roche Chalais
un grand merci à Olivier Sanguy
excellente initiative de sidjay
excellente initiative de sidjay
tatiana13- Messages : 6102
Inscrit le : 25/06/2009
Age : 74
Localisation : galaxie
Surtout qu'Olivier commente ses directs d'une manière très professionnelle qui fascine. Merci Olivier.Mustard a écrit:Très belle interview. Il est vrai qu'on a plaisir à écouter Enjoy TV lors des lancements mais qu'on ne connait pas trop les contraintes d'un tel exercice.
Bon courage à Olivier pour la poursuite de ces retransmissions en francais, c'est une excellente chose pour notre passion dans nos pays francophones
Invité- Invité
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