[HS] 50 ans du T-38
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La chronique Aeromorning de Pierre Sparaco :
Cinquantième anniversaire opérationnel du T-38 Talon
C’est à Los Angeles qu’est célébré cette semaine le cinquantième anniversaire de l’entrée en service du biplace d’entraînement avancé Northrop T-38 Talon. Un avion qui a une belle histoire, au demeurant loin d’être terminée dans la mesure où sa succession n’est toujours pas assurée. Un avion élégant, en avance sur son temps en matière d’aérodynamique et par ailleurs bien né au cœur d’un arbre généalogique très riche.
Version de chasse mises à part, l’avionneur californien Northrop, aujourd’hui Northrop Grumman, a construit très exactement 1.187 exemplaires du Talon («serres») et environ 700 exemplaires sont toujours en service dans les écoles de l’USAF. Selon les sources, ce sont de 70.000 à 80.000 pilotes qui lui doivent leur formation et leur préparation à l’entrée dans une escadrille. Contrairement à l’Alphajet, moins ancien, ou encore au Hawk britannique, le Talon a connu des développements nombreux, des dérivés intéressants.
A la fin des années cinquante, Northrop affichait un grand dynamisme, une volonté affichée de croissance rapide et, pour cela, prenait volontiers de grands risques. A commencer par celui de développer sur fonds propres un biréacteur léger, le N-156, sur base d’une fiche-programme auto-générée mais tenant largement compte de recommandations fournies par le Pentagone et l’OTAN. Ce qui permit bientôt à cette élégante machine de jouer sur plusieurs tableaux. Certes, les performances du N-156 n’étaient pas spectaculaires (moins de Mach 1,5 à haute altitude) mais il pouvait à coup sûr, au-delà de sa fonction d’avion d’entraînement, faire un chasseur léger tout à fait convenable et, qui plus est, abordable.
Pierre Sparaco - AeroMorning
Lire gratuitement la suite sur http://www.aeromorning.com/chroniques.php?ch_id=918
Cinquantième anniversaire opérationnel du T-38 Talon
C’est à Los Angeles qu’est célébré cette semaine le cinquantième anniversaire de l’entrée en service du biplace d’entraînement avancé Northrop T-38 Talon. Un avion qui a une belle histoire, au demeurant loin d’être terminée dans la mesure où sa succession n’est toujours pas assurée. Un avion élégant, en avance sur son temps en matière d’aérodynamique et par ailleurs bien né au cœur d’un arbre généalogique très riche.
Version de chasse mises à part, l’avionneur californien Northrop, aujourd’hui Northrop Grumman, a construit très exactement 1.187 exemplaires du Talon («serres») et environ 700 exemplaires sont toujours en service dans les écoles de l’USAF. Selon les sources, ce sont de 70.000 à 80.000 pilotes qui lui doivent leur formation et leur préparation à l’entrée dans une escadrille. Contrairement à l’Alphajet, moins ancien, ou encore au Hawk britannique, le Talon a connu des développements nombreux, des dérivés intéressants.
A la fin des années cinquante, Northrop affichait un grand dynamisme, une volonté affichée de croissance rapide et, pour cela, prenait volontiers de grands risques. A commencer par celui de développer sur fonds propres un biréacteur léger, le N-156, sur base d’une fiche-programme auto-générée mais tenant largement compte de recommandations fournies par le Pentagone et l’OTAN. Ce qui permit bientôt à cette élégante machine de jouer sur plusieurs tableaux. Certes, les performances du N-156 n’étaient pas spectaculaires (moins de Mach 1,5 à haute altitude) mais il pouvait à coup sûr, au-delà de sa fonction d’avion d’entraînement, faire un chasseur léger tout à fait convenable et, qui plus est, abordable.
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