Quelle mission automatique vous ferait rêver ?

Plusieurs d'entre nous ont déjà plus ou moins évoqué le genre de mission automatique qui les ferait rêver.
Quelle serait pour vous ce genre de mission ?
Pour moi ça serait un orbiteur + atterrisseur autour de Europa, l'atterrisseur étant équipé d'un moyen de forer la croute de glace et d'envoyer un petit module sous-marin ... :drunken:

Un vaisseau automatique type Cassini autour de Neptune, un autour d'Uranus et un autour de Pluton + plusieurs landers pour chacun.

Pour ces 3 planètes là, à mon avis on devra faire avec de la propulsion ionique je pense.

Pour Pluton l'ESA a ça en "concept avancé" :

http://www.esa.int/gsp/ACT/mission_analysis/concepts_POP.htm

http://www.esa.int/gsp/ACT/doc/ACT-RPR-4200-ISTS2004.pdf

Je pense comme Blink... Grosse mission autour d'Uranus et Neptune

Au risque de passé pour un rabat joie, je placerais un destructeur de débris en orbite autour de la terre. Une machine télécommandé qui recevrait sa destination a partir de l'observation des télescopes terrestre, une fois sur place, elle capturerait les débris pour ensuite les lancer directement sur terre avec un système de canon a ressorts qui serait rechargé grâce a un moteur électrique. Pour les débris plus imposant, le nettoyeur l'attrape et lui greffe un mini propolseur qui je l'espère provoquera leur chute vers la terre.

À quoi ressemblerait un tel engin je l'ignore, alors je vous laisse élaboré sur la question.

Écolo un jour, écolo toujours !

Alpha a écrit:Au risque de passé pour un rabat joie, je placerais un destructeur de débris en orbite autour de la terre. Une machine télécommandé qui recevrait sa destination a partir de l'observation des télescopes terrestre, une fois sur place, elle capturerait les débris pour ensuite les lancer directement sur terre avec un système de canon a ressorts qui serait rechargé grâce a un moteur électrique. Pour les débris plus imposant, le nettoyeur l'attrape et lui greffe un mini propolseur qui je l'espère provoquera leur chute vers la terre.

À quoi ressemblerait un tel engin je l'ignore, alors je vous laisse élaboré sur la question.

Écolo un jour, écolo toujours !

Pourquoi pas un aspirateur géant ? Il pourrait revenir sur Terre pour être vidé puis renvoyé ! lol

Elle est bien bonne ! :lol!:

Je rêve d'un retour d'échantillons martiens réussi ! Le retour sur Terre de dizaines puis centaines de Kg de roches martiennes !

Mais bien sur, une mission vers europa et ses fonds marins serait absolument extraordinairement passionnante.

Un hypertéléscope interférométrique spatial capable de former des images de planètes extra-solaires, et d'y détecter l'eau et l'oxygène !

Moi je rêve d'une mission dans le grand canyon martien 'Valles marineris". Faire toute la longueur avec une ballon ou un miniavion, ouahou quelles images cela ferait.

L'exploration de le ceinture de Kuiper avec une sonde rapide équipée de moteurs plasmiques et d'une réserve de xénon conséquente

Argh, vous me tentez, là... :twisted:
Les canyons martiens, ce serait aussi époustouflant, tout comme percer les mystères de la ceinture de Kuiper.
Et je suis rongé d'impatience de connaitre le fin mot de l'anomalie Pioneer !

Un ballon martien, sans doute

Un rover en train d'explorer un satellite d'Uranus on Neptune ( Miranda ou Triton ), pendant qu'un orbiteur prend des clichés de la planète.

les sondes de "l'extrème", c'est à dire des sondes kamikaze
- vers le soleil
- à l'intérieur de la Grande Tache Rouge de Jupiter

Pour moi ca seras la premiere qui ramenera une photo claire nette et précise d'un végetal ou mieux d'un etre vivant d'une autre planéte.

laurent

lambda0 a écrit:Un hypertéléscope interférométrique spatial capable de former des images de planètes extra-solaires, et d'y détecter l'eau et l'oxygène !

Projets Darwin et TPF. En fait en interférométrie de frange noire (nulling dans la langue de Shakespeare) dans la bande des IR, ce sont les spectres d'absorption de O3, CO2 & H2O qui sont les signatures d'activité biotique les plus faciles à détecter.

lambda0 a écrit:Et je suis rongé d'impatience de connaitre le fin mot de l'anomalie Pioneer !

Je suis d'ailleurs étonné qu'aucune mission de vérification de cette anomalie, basée sur un véhicule "optimisé" pour sa validation (ou son invalidation) n'ait été programmée.

Le voyage de Pégase.

Henri a écrit:

lambda0 a écrit:Et je suis rongé d'impatience de connaitre le fin mot de l'anomalie Pioneer !

Je suis d'ailleurs étonné qu'aucune mission de vérification de cette anomalie, basée sur un véhicule "optimisé" pour sa validation (ou son invalidation) n'ait été programmée.

C'EST QUOI L'ANOMALIE PIONNER ?

LAURENT

Une bonne explication sur Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Anomalie_Pioneer

Il apparait que chaque mission automatique planétaire nous apporte de nombreuses raisons d'y retourner. Nous avons besoin d'un système d'exploration permanent, réactif, adaptable. Je vois un système construit autour de trois stations-relais : une en orbite terrestre, capable de recevoir des vols en transit, et deux stations dans la ceinture d'astéroïdes afin d'en avoir toujours une assez rapidement accessible.

Une mission d'exploration consisterait en la mise en orbite basse d'une plateforme scientifique non motorisée jusqu'à la station-relais orbitale. Là, des modules service-propulseurs planétaires prendraient en charge les plateformes pour les envoyer sur le lieu de leur mission, s'il s'agissait d'une mission dans le système solaire interne, ou bien vers la ceinture d'astéroïdes, s'il s'agit d'une mission dans le système solaire externe.

Les relais dans la ceinture d'astéroïdes auraient deux fonctions :
- assurer un deuxième relais pour les missions planétaires externes, avec des modules service-propulseurs adaptés (pas d'énergie solaire)
- assurer le relais des communications entre la Terre et le système externe, avec des automates informatiques capables d'une certaine autonomie de décision du fait des délais de transmission.

Ainsi, plusieurs dizaines de missions simultanées seraient envisageables, avec des réorientations rapides et souples au gré des découvertes.

Cette étape me paraît être le prélude nécessaire à l'exploitation industrielle des ressources du système solaire.

socrate a écrit:
Ainsi, plusieurs dizaines de missions simultanées seraient envisageables, avec des réorientations rapides et souples au gré des découvertes.

Après les micro-satellites, les micro-sondes... Pourquoi pas ?
J'avais bien pensé à une plate-forme orbitale qui serait en fait une centrale énergétique produisant un faisceau laser ou micro-ondes pour accélérer des sondes portées par un voilier...
L'infrastructure serait coûteuse mais permettrait ensuite de lancer des sondes rapides même vers le système solaire extérieur à un coût marginal en ce qui concerne la propulsion.

A+

Henri a écrit:

lambda0 a écrit:Et je suis rongé d'impatience de connaitre le fin mot de l'anomalie Pioneer !

Je suis d'ailleurs étonné qu'aucune mission de vérification de cette anomalie, basée sur un véhicule "optimisé" pour sa validation (ou son invalidation) n'ait été programmée.

Je crois bien qu'il y a une proposition de mission de l'ESA à ce sujet.
Et je penses qu'on va suivre avec la plus grande attention la trajectoire de New Horizons.

Steph a écrit:Une bonne explication sur Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Anomalie_Pioneer

Wikipedia ne développe pas beaucoup le dernier point : un nouveau phénomène physique.
On s'est aperçu que cette accélération anormale était numériquement de l'ordre de grandeur de H.c, H étant la constante de Hubble et c la vitesse de la lumière.
Ce qui est tout à fait stupéfiant car on ne s'attend absolument pas à ce qu'un paramètre cosmologique intervienne à des distances aussi faibles.
Cette coincidence a lancé les théoriciens vers les spéculations les plus folles : remise en cause du modèle cosmologique standard, de la loi de gravité, etc.

A+

Une mission intéressante serait une sonde capable d'explorer des dizaines d'astéroïdes et de comètes...Nous savons qu'elles peuvent être très différentes l'une de l'autre.
On peut les percuter et filmer l'événement en direct, on peut se mettre en orbite, s'y poser en douceur, ramener des échantillons...Et comme ces mondes ont une gravité très faible, il ne faudrait pas tant d'énergie pour obtenir des résultats.