Roskosmos proposera de créer une station en orbite basse avant 2020
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Bonsoir,
Par définition, la Terre passe par l'écliptique. Or Kourou est sur Terre et le diamètre de la Terre est négligeable, donc on peut dire que Kourou est sur l'écliptique. Mais il est vrai qu'on ne peut pas lancer à n'importe quel moment et il doit y avoir effectivement 2 périodes de lancement par jour (si quelqu'un peut le confirmer ?). Ces périodes correspondent aux passages aux noeuds dont tu parles. En ce qui concerne les astres visés, ce n'est pas un problème car on peut se positionner sur une orbite de transit dans le plan de l'écliptique et attendre le bon moment pour partir vers l'astre visé.
A noter que toute manoeuvre de changement de plan orbital est très coûteuse en énergie. Autrement dit, il est hors de question de commencer par une orbite équatoriale, suivie d'un changement de plan orbital pour atteindre l'écliptique.
Pour cette même raison, il n'est pas raisonnable d'utiliser l'ISS comme station de transit avant les voyages vers les autres planètes, car le plan orbital de l'ISS est loin de l'écliptique.
Bonne fin de soirée,
Argyre
Astro-notes a écrit:Peut-être veulent-ils te dire que Kourou est bien sur l'équateur terrestre, mais que l'équateur terrestre n'est pas sur l'écliptique; Peut-être que la Terre est incliné de 23° sur l'écliptique.
Ceci dit une fois par jour Kourou doit bien croiser le plan de l'écliptique (au nœud ascendant et descendant), mais peut-être qu'à ce moment là les astres visés
ne sont pas dans la bonne direction (?) cela complique les choses...
Par définition, la Terre passe par l'écliptique. Or Kourou est sur Terre et le diamètre de la Terre est négligeable, donc on peut dire que Kourou est sur l'écliptique. Mais il est vrai qu'on ne peut pas lancer à n'importe quel moment et il doit y avoir effectivement 2 périodes de lancement par jour (si quelqu'un peut le confirmer ?). Ces périodes correspondent aux passages aux noeuds dont tu parles. En ce qui concerne les astres visés, ce n'est pas un problème car on peut se positionner sur une orbite de transit dans le plan de l'écliptique et attendre le bon moment pour partir vers l'astre visé.
A noter que toute manoeuvre de changement de plan orbital est très coûteuse en énergie. Autrement dit, il est hors de question de commencer par une orbite équatoriale, suivie d'un changement de plan orbital pour atteindre l'écliptique.
Pour cette même raison, il n'est pas raisonnable d'utiliser l'ISS comme station de transit avant les voyages vers les autres planètes, car le plan orbital de l'ISS est loin de l'écliptique.
Bonne fin de soirée,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Super ! on commence à se comprendre et Astro-Notes et toi avez résumé de façon claire, ce que j'avais essayé de dire ... sans doute maladroitement.
La question qui se poserait (toujours dans mon hypothèse de construction d'une station sur orbite dans le plan de l'écliptique) c'est "peut-on atteindre cette orbite depuis Vostochny sans être trop pénalisé question payload ?"
De toute façon le cosmodrome de Baikonour (s'il est plus adapté) est toujours utilisable puisque c'est prévu par les accords jusqu'en 2050.
Et avec un accord international .... des Soyouz et des Ariane 5 pourraient faire une partie du travail depuis Kourou/Sinnamary.
Mais on pourrait peut-être envisager une forme de compromis, avec une orbite de la station pas exactement dans le plan de l'ecliptique, mais avec une inclinaison qui favoriserait plus le gain de payload pour des tirs depuis Vostochny. Ce serait alors au moment du départ du convoi "interplanétaire" (lunaire dans un premier temps) que l'on fournirait l'énergie pour changer ce plan (vu que la station service peut remplir à ras bord les réservoirs d'ergols .. on est moins contraint que pour un tir direct depuis le sol). Envisageable ou loufoque ?
La question qui se poserait (toujours dans mon hypothèse de construction d'une station sur orbite dans le plan de l'écliptique) c'est "peut-on atteindre cette orbite depuis Vostochny sans être trop pénalisé question payload ?"
De toute façon le cosmodrome de Baikonour (s'il est plus adapté) est toujours utilisable puisque c'est prévu par les accords jusqu'en 2050.
Et avec un accord international .... des Soyouz et des Ariane 5 pourraient faire une partie du travail depuis Kourou/Sinnamary.
A noter que toute manoeuvre de changement de plan orbital est très coûteuse en énergie. Autrement dit, il est hors de question de commencer par une orbite équatoriale, suivie d'un changement de plan orbital pour atteindre l'écliptique.
Mais on pourrait peut-être envisager une forme de compromis, avec une orbite de la station pas exactement dans le plan de l'ecliptique, mais avec une inclinaison qui favoriserait plus le gain de payload pour des tirs depuis Vostochny. Ce serait alors au moment du départ du convoi "interplanétaire" (lunaire dans un premier temps) que l'on fournirait l'énergie pour changer ce plan (vu que la station service peut remplir à ras bord les réservoirs d'ergols .. on est moins contraint que pour un tir direct depuis le sol). Envisageable ou loufoque ?
montmein69- Donateur
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Bonjour,
Dans le meilleur des cas, il faut procéder à un changement de plan égal à la différence entre la latitude du lieu et l'inclinaison de la Terre sur l'écliptique. Donc, 50-23=27°. Ca fait beaucoup.
Même si on fait un compromis, par exemple 15° pour la mise en orbite et 12° au final, ça me parait non négligeable. Et c'est d'autant plus dommage que pour de telles missions, chaque tonne mise en orbite compte ! A noter cependant que le plan orbital de la Lune est incliné de 5° sur l'écliptique, donc il faut savoir si on veut aller vers la Lune ou Mars. Ou alors, on choisit un plan médian ?
Bref, il y a pas mal de paramètres en jeu, je ne peux pas donner d'avis définitif sur la question. Intuitivement, je dirais qu'il vaut mieux éviter les sites de lancement russe. Toutefois, ce n'est pas infaisable et ça a même déjà été fait. Par exemple Mars I a décollé de Baikonour et a subi un changement de plan pour atteindre Mars. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Mars_1
Cordialement,
Argyre
montmein69 a écrit:Mais on pourrait peut-être envisager une forme de compromis, avec une orbite de la station pas exactement dans le plan de l'ecliptique, mais avec une inclinaison qui favoriserait plus le gain de payload pour des tirs depuis Vostochny. Ce serait alors au moment du départ du convoi "interplanétaire" (lunaire dans un premier temps) que l'on fournirait l'énergie pour changer ce plan (vu que la station service peut remplir à ras bord les réservoirs d'ergols .. on est moins contraint que pour un tir direct depuis le sol). Envisageable ou loufoque ?
Dans le meilleur des cas, il faut procéder à un changement de plan égal à la différence entre la latitude du lieu et l'inclinaison de la Terre sur l'écliptique. Donc, 50-23=27°. Ca fait beaucoup.
Même si on fait un compromis, par exemple 15° pour la mise en orbite et 12° au final, ça me parait non négligeable. Et c'est d'autant plus dommage que pour de telles missions, chaque tonne mise en orbite compte ! A noter cependant que le plan orbital de la Lune est incliné de 5° sur l'écliptique, donc il faut savoir si on veut aller vers la Lune ou Mars. Ou alors, on choisit un plan médian ?
Bref, il y a pas mal de paramètres en jeu, je ne peux pas donner d'avis définitif sur la question. Intuitivement, je dirais qu'il vaut mieux éviter les sites de lancement russe. Toutefois, ce n'est pas infaisable et ça a même déjà été fait. Par exemple Mars I a décollé de Baikonour et a subi un changement de plan pour atteindre Mars. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Mars_1
Cordialement,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Quelques précisions par rapports à certains points énoncés plus haut, je n'ai pas la prétention de faire un cours de mécanique orbitale, mais c'est vrai que le problème est difficile à appréhender et je m'y suis moi même cassé quelques neurones ...
Hormis la Terre, les planètes ne sont dans le plan de l'écliptique (qui est une convention), les sondes se déplacent en fait dans un plan comprenant la Terre (au moment du départ), le Soleil et la destination (au moment de l'arrivée). Mais bon cela reste très proche.
Autre point, les orbites autour de la Terre sont soumises à précession nodale, les noeuds ascendants et descendants se déplace le long de l'équateur. Cela veut dire que si votre plan d'orbite est compris dans le plan de l'écliptique, il ne le reste pas très longtemps (décalage de 5° par jour au niveau de l'ISS par exemple).
Mais le fait d'être dans ce fameux plan n'a pas vraiment d'importance, je m'explique. Il faut avoir l'image de quelqu'un qui chercherait à atteindre une cible devant lui avec une fronde. Il peut aussi bien faire tourner la fronde sur le côté (plan vertical) ou au dessus de lui (plan horizontal), ou bien encore dans un plan quelconque situé entre les deux. On se rend bien compte que l'inclinaison ne joue pas et qu'il peut atteindre sa cible. Les facteurs déterminants sont le moment du lâcher, et le fait que la trajectoire d'interception soit dans le plan de rotation (voir petit schéma plus bas).
Ainsi les sondes n'effectuent pas de manoeuvre de torsion de trajectoire, les fenêtres de tir et inclinaison sont choisis au départ de manière à ce que le vecteur vitesse à l'infini soit dans le plan de l'orbite. Si l'inclinaison est contrainte par un corridor de tir (genre Baikonour), la fenêtre de tir devient petite. Si le corridor est plus large, alors la fenêtre s'étend (exemple d'Apollo).
C'est comme ça que Mars Express (par exemple) a été lancée vers Mars depuis Baikonour.
Tout ça pour dire que l'idée d'une station d'assemblage en orbite basse, même d'inclinaison importante, est loin d'être une ineptie. Par contre il faut tenir compte de la précession citée plus haut, mais celle-ci est calculable, et modulable en variant l'altitude de l'orbite. Ca oblige à une certaine gymnastique, mais rien d'insurmontable au demeurant ...
Pour approfondir tout ça :
Un site très intéressant en français : http://artemmis.univ-mrs.fr/cybermeca/Formcont/mecaspa/
Un "Interplanetary mission design handbook" du JPL : http://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/19840010158_1984010158.pdf
Schéma évoqué plus haut, diverses trajectoires d'inclinaisons différentes satisfaisant à une même trajectoire finale :
Hormis la Terre, les planètes ne sont dans le plan de l'écliptique (qui est une convention), les sondes se déplacent en fait dans un plan comprenant la Terre (au moment du départ), le Soleil et la destination (au moment de l'arrivée). Mais bon cela reste très proche.
Autre point, les orbites autour de la Terre sont soumises à précession nodale, les noeuds ascendants et descendants se déplace le long de l'équateur. Cela veut dire que si votre plan d'orbite est compris dans le plan de l'écliptique, il ne le reste pas très longtemps (décalage de 5° par jour au niveau de l'ISS par exemple).
Mais le fait d'être dans ce fameux plan n'a pas vraiment d'importance, je m'explique. Il faut avoir l'image de quelqu'un qui chercherait à atteindre une cible devant lui avec une fronde. Il peut aussi bien faire tourner la fronde sur le côté (plan vertical) ou au dessus de lui (plan horizontal), ou bien encore dans un plan quelconque situé entre les deux. On se rend bien compte que l'inclinaison ne joue pas et qu'il peut atteindre sa cible. Les facteurs déterminants sont le moment du lâcher, et le fait que la trajectoire d'interception soit dans le plan de rotation (voir petit schéma plus bas).
Ainsi les sondes n'effectuent pas de manoeuvre de torsion de trajectoire, les fenêtres de tir et inclinaison sont choisis au départ de manière à ce que le vecteur vitesse à l'infini soit dans le plan de l'orbite. Si l'inclinaison est contrainte par un corridor de tir (genre Baikonour), la fenêtre de tir devient petite. Si le corridor est plus large, alors la fenêtre s'étend (exemple d'Apollo).
C'est comme ça que Mars Express (par exemple) a été lancée vers Mars depuis Baikonour.
Tout ça pour dire que l'idée d'une station d'assemblage en orbite basse, même d'inclinaison importante, est loin d'être une ineptie. Par contre il faut tenir compte de la précession citée plus haut, mais celle-ci est calculable, et modulable en variant l'altitude de l'orbite. Ca oblige à une certaine gymnastique, mais rien d'insurmontable au demeurant ...
Pour approfondir tout ça :
Un site très intéressant en français : http://artemmis.univ-mrs.fr/cybermeca/Formcont/mecaspa/
Un "Interplanetary mission design handbook" du JPL : http://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/19840010158_1984010158.pdf
Schéma évoqué plus haut, diverses trajectoires d'inclinaisons différentes satisfaisant à une même trajectoire finale :
Invité- Invité
Ce que dit Anatoly ZAK (www.russianscpaceweb.com) sur la déclaration de Krasnov:
"Future space station
In April 2008, Perminov also reiterated the previously voiced Russian goal to replace the ISS with an all-Russian station in the Earth orbit. This time, he described its purpose as an assembly platform for deep-space transport ships heading to the Moon and Mars. He claimed that the Security Council had approved the plan in general, however without setting a timeframe. In January 2009, Aleksei Krasnov, the head of manned space flight directorate at the Russian space agency echoed his boss, saying that the future Russian space station in the low-Earth orbit would serve as a foundation for lunar program and, later, for expeditions to Mars.
The agency aimed for 2020, as the launch date of the new Russian outpost, to coincide with the expected deorbiting of the International Space Station. Krasnov stressed however that the project remained an unfunded proposal under evaluation by the Russsian government. "
"Future space station
In April 2008, Perminov also reiterated the previously voiced Russian goal to replace the ISS with an all-Russian station in the Earth orbit. This time, he described its purpose as an assembly platform for deep-space transport ships heading to the Moon and Mars. He claimed that the Security Council had approved the plan in general, however without setting a timeframe. In January 2009, Aleksei Krasnov, the head of manned space flight directorate at the Russian space agency echoed his boss, saying that the future Russian space station in the low-Earth orbit would serve as a foundation for lunar program and, later, for expeditions to Mars.
The agency aimed for 2020, as the launch date of the new Russian outpost, to coincide with the expected deorbiting of the International Space Station. Krasnov stressed however that the project remained an unfunded proposal under evaluation by the Russsian government. "
Steph a écrit:Quelques précisions par rapports à certains points énoncés plus haut, je n'ai pas la prétention de faire un cours de mécanique orbitale, mais c'est vrai que le problème est difficile à appréhender et je m'y suis moi même cassé quelques neurones ...
En fait, je me sens un peu stupide sur ce coup là. En plus, je l'ai dit dès le début, la Terre est dans le plan de l'écliptique, donc une rotation autour de la Terre, en première approximation, reste encore dans l'écliptique !
Donc, comme tu le dis, il n'y a aucun changement de plan à faire, il faut simplement partir quand le vecteur vitesse est bien dans ce plan.
Merci pour ce rappel à l'ordre !
Mais du coup, pourquoi ai-je entendu et lu, y compris sur ce forum (et je l'ai répété !) que l'ISS ne permet pas les voyages dans le plan de l'écliptique ? Ce serait donc possible, non ?
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Argyre a écrit:
...
Mais du coup, pourquoi ai-je entendu et lu, y compris sur ce forum (et je l'ai répété !) que l'ISS ne permet pas les voyages dans le plan de l'écliptique ? Ce serait donc possible, non ?
C'est possible, mais ça réduit quand même bien les possibilités et fenêtres de tir. Une orbite de type ISS est quand même assez inadaptée pour des propulsions impulsionnelles.
Mais si nécessaire, les changements importants d'inclinaison orbitale ne sont pas si coûteux et rédhibitoires si on utilise les bonnes technologies : ça se ferait très bien en propulsion électrique, avec des moteurs Hall par exemple, sans se ruiner en propulsif.
Il y aurait alors une rationalité à assembler en orbite inclinée : importantes économies pour le lancement depuis la Terre vers l'orbite basse, depuis des sites russes, faible pénalité pour changer ensuite de plan orbital grâce à la propulsion électrique.
Ca tombe bien : le vaisseau martien de Energya est justement censé utiliser cette technologie...
lambda0- Messages : 4879
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patchfree a écrit:Ce que dit Anatoly ZAK (www.russianscpaceweb.com) sur la déclaration de Krasnov:
"Future space station
Aleksei Krasnov, the head of manned space flight directorate at the Russian space agency echoed his boss, saying that the future Russian space station in the low-Earth orbit would serve as a foundation for lunar program and, later, for expeditions to Mars.
Bon cela confirme mon impression que le tout début de discussion sur ce FIL façon "c'est loufoque" était partie sur de mauvaises bases.
Bien sûr une déclaration d'intention pour une base d'assemblage et de ravitaillement de vaisseaux interplanétaires, reste bien éloignée de l'esquisse du début de sa réalisation.
Mais au moins on propose un objectif qui parait cohérent avec de l'exploration inter-planétaire, que ce soit de la robotique version king-size, ou de l'exploration humaine responsable.
Toutes les agences peuvent en tout cas en discuter ... mais AMHA cela parait une étape assez incontournable d'une conquête spatiale ambitieuse. Avec le bémol que c'est probablement infaisable - technologiquement et financièrement - par une agence spatiale seule. Donc .... en dehors d'une collaboration internationale .... pas trop de salut.
Ce qui me fait sourire dans cette histoire, c'est qu'en donnant un objectif assez crédible à une telle station, avec notamment un rôle d'ingénieurs assembleurs/ravitailleurs à tenir pour les équipages de cette station, je renouerai avec un soutien à la présence humaine dans l'espace (enfin ....peut-être ... il me faudra du temps ... au moins autant que celui qui va s'écouler avant que le premier bidon de cette station soit mis en orbite :lol!: )
Mais ce qui me fait aussi rigoler, c'est que dans un premier temps on honorerait plutôt le bleu de chauffe du mécano de la General ... que le scaphandre de lumière des conquérants de la Galaxie.
montmein69- Donateur
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Steph a écrit:Autre point, les orbites autour de la Terre sont soumises à précession nodale, les noeuds ascendants et descendants se déplace le long de l'équateur. Cela veut dire que si votre plan d'orbite est compris dans le plan de l'écliptique, il ne le reste pas très longtemps (décalage de 5° par jour au niveau de l'ISS par exemple).
En fait, je n'ai pas compris ce point.
Je comprends bien qu'il y a un décalage des noeuds ascendants et descendants. La Terre tourne sur elle-même, d'où un premier décalage par rapport à la Terre. Ensuite, la Terre tourne autour du soleil, d'où un second décalage. Si ma représentation est correcte, dans le cas de l'ISS (ou d'une station à forte inclinaison) il y a une fenêtre de tir qui n'est possible que lors d'une période bien spécifique de l'année. D'ailleurs, si on veut aller vers Mars (par exemple), cette période de l'année pourrait ne pas correspondre à la période de lancement contrainte par une trajectoire de Hohmann, non ?
Quoi qu'il en soit, ces décalages des noeuds sont dûs au mouvement de la Terre, le satellite, lui, sauf erreur supplémentaire de ma part (je sens que je vais reprendre mes (vieux) cours de mécanique orbitale à zéro ...) ne change pas de plan orbital. Donc, je ne comprends pas la dernière remarque. Si le plan orbital du satellite est l'écliptique, je ne vois pas ce qui causerait un décalage de quelques degrés par jour, ce qui est énorme. Help .... 8-)
Cordialement,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Steph a écrit:
Schéma évoqué plus haut, diverses trajectoires d'inclinaisons différentes satisfaisant à une même trajectoire finale :
Il serait intéressant d'avoir un comparatif pour chacune de ces trajectoires entre le payload maxi Pmax (on tire à proximité de l'équateur terrestre) et les valeurs des payloads (en pourcentage de Pmax) pour les autres trajectoires. Y a t'il une formule ?
montmein69- Donateur
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Aucune différence de charge utile si l'on part de l'orbite basse.
La différence se fait sentir pour atteindre l'orbite basse, effet dû à la rotation de la Terre tel qu'on le connait bien.
La différence se fait sentir pour atteindre l'orbite basse, effet dû à la rotation de la Terre tel qu'on le connait bien.
Invité- Invité
Je ne suis pas un spécialiste de la mécanique céleste contrairement à d'autres sur ce forum (mais je me soigne et...j'apprend !). Cependant, je n'ai pas besoin de maîtriser telles connaissances pour reconnaître le sérieux de la proposition russe. D'abord leur savoir faire reste incomparable et il a survécu à l'effondrement soviétique. Leur maîtrise des stations orbitales pour une occupation permanente de l'espace n'est plus à démontrer (et sur ce point, l'ISS doit une grande partie de sa réussite au savoir-faire soviétique et pas seulement au financement américain). Ensuite, l'occupation permanente de l'espace est nécessaire pour préparer les futurs voyages vers la Lune et surtout Mars. Après l'ISS, les Etats-Unis semblent ne rien préparer à part le retour sur la Lune, il faudra bien combler ce manque. L'ISS est un progrès grandiose mais un peu démesuré, une sation de plus petite envergure serait plutôt bienvenue, plus raisonnable. Alors pourquoi pas si l'europe participe !
Stéphane BAILANGER- Messages : 86
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La précession nodale est un phénomène affectant tout objet en orbite terrestre, dû au fait que la Terre n'est pas une sphère parfaite (bourrelet équatorial).Argyre a écrit:En fait, je n'ai pas compris ce point.
Je comprends bien qu'il y a un décalage des noeuds ascendants et descendants. La Terre tourne sur elle-même, d'où un premier décalage par rapport à la Terre. Ensuite, la Terre tourne autour du soleil, d'où un second décalage. Si ma représentation est correcte, dans le cas de l'ISS (ou d'une station à forte inclinaison) il y a une fenêtre de tir qui n'est possible que lors d'une période bien spécifique de l'année. D'ailleurs, si on veut aller vers Mars (par exemple), cette période de l'année pourrait ne pas correspondre à la période de lancement contrainte par une trajectoire de Hohmann, non ?
Quoi qu'il en soit, ces décalages des noeuds sont dûs au mouvement de la Terre, le satellite, lui, sauf erreur supplémentaire de ma part (je sens que je vais reprendre mes (vieux) cours de mécanique orbitale à zéro ...) ne change pas de plan orbital. Donc, je ne comprends pas la dernière remarque. Si le plan orbital du satellite est l'écliptique, je ne vois pas ce qui causerait un décalage de quelques degrés par jour, ce qui est énorme.
Cela ne dépend pas du mouvement de la Terre (sur elle même ou autour du Soleil), mais uniquement de sa forme.
La ligne nodale se déplace le long de l'équateur, et change donc le plan orbital (mais pas l'inclinaison qui n'est que l'un des paramètre d'une orbite).
Cette précession dépend de l'altitude et de l'inclinaison, d'ailleurs sans ce phénomène il n'y aurait pas d'orbite héliosynchrone possible ;)
à bucher pour demain :study: : http://artemmis.univ-mrs.fr/cybermeca/Formcont/mecaspa/COURS_SA/PERT_J2/J2.htm
Invité- Invité
Steph a écrit:Cela ne dépend pas du mouvement de la Terre (sur elle même ou autour du Soleil), mais uniquement de sa forme.
La ligne nodale se déplace le long de l'équateur, et change donc le plan orbital (mais pas l'inclinaison qui n'est que l'un des paramètre d'une orbite).
Cette précession dépend de l'altitude et de l'inclinaison, d'ailleurs sans ce phénomène il n'y aurait pas d'orbite héliosynchrone possible ;)
à bucher pour demain :study: : http://artemmis.univ-mrs.fr/cybermeca/Formcont/mecaspa/COURS_SA/PERT_J2/J2.htm
Ooooooooooookkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkaaaaaaaaaaaaaaaayyyyyyyyyy !
En fait, en lisant le texte du site en question, ma mémoire a fait tilt plusieurs fois .... (J2, mais c'est bien sûr ...)
Il fût une époque reculée où je savais ce genre de choses :sage: , mais je n'ai pas revu mon cours et le livre de référence :study: depuis près de 8 ans (MSS 2001-2002). En plus, je pense que c'est le genre de truc qui est rentré par une oreille, mais qui est vite ressorti par l'autre côté ... :arrow:
Enfin, merci pour ces rappels.
:ven:
Argyre- Messages : 3397
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Je voulais revenir sur les slides qui montrent les étapes d'un assemblage d'un vaisseau de taille suffisante pour un voyage de longue durée. Je suppose que la capsule qu'on voit c'est le nouveau PPTS ... qui deviendrait ainsi l'équivalent de l'Orion (capsule d'accès humain en LEO, mais aussi véhicule de rentrée après un voyage interplanétaire)
Cela impose plusieurs tirs, et des RDV en orbite LEO, et il faut même si le RDV automatique est maîtrisé, des "mécanos" pour réaliser ou en tout cas rendre opérationnelles et vérifier toutes les connexions de flluide, électrique etc ... entre les différentes parties.
Donc vraisemblablement que dans le concept russe, les éléments sont amarrés d'abord à une station .... et le vaisseau construit au fur et à mesure. La station pouvant aussi jouer un rôle de ravitailleur : "compléter" les ergols, le ravitaillement du support vie, etc ... si la durée de l'assemblage est assez longue.
L'arrivée de l'équipage a bord de la station étant lui aussi géré plus souplement, ils y trouveront des conditions d'accueil jusqu'au moment où la conjonction des astres sera favorable et toutes les vérifications possibles réalisées pour effectuer le départ sur la trajectoire d'insertion interplanétaire.
On se rend compte aussi que le concept du vaisseau est modulaire, "un bidon, un noeud de jonction" et cela répété [sur la slide 2 fois] , mais rien n'empêche d'agrandir (bidon séjour, bidon ergols, bidon support vie, bidon fret à amener au sol ...) il faut aussi le module propulsif adapté à la propulsion de la masse totale à l'aller et de la masse restante au retour..
Je trouve le concept séduisant ... car en envoyant un gros engin on a l'assurance que tout arrive ... et en même temps .. au moins sur l'orbite martienne.
Pour faire atterrir cela ne me parait pas aussi simple. Sauf à faire descendre ( pour des raisons d'équilibre et de symétrie de répartition des charges) deux bidons couplés, avec sur le noeud de jonction le module de redécollage d'un côté et le module d'atterrisage de l'autre ? (il parait difficile de dimensionner un module propulsif pour jouer les deux rôles ?) ... à moins de beaucoup miser sur des parachutes et des vented-airbags ?
Cela impose plusieurs tirs, et des RDV en orbite LEO, et il faut même si le RDV automatique est maîtrisé, des "mécanos" pour réaliser ou en tout cas rendre opérationnelles et vérifier toutes les connexions de flluide, électrique etc ... entre les différentes parties.
Donc vraisemblablement que dans le concept russe, les éléments sont amarrés d'abord à une station .... et le vaisseau construit au fur et à mesure. La station pouvant aussi jouer un rôle de ravitailleur : "compléter" les ergols, le ravitaillement du support vie, etc ... si la durée de l'assemblage est assez longue.
L'arrivée de l'équipage a bord de la station étant lui aussi géré plus souplement, ils y trouveront des conditions d'accueil jusqu'au moment où la conjonction des astres sera favorable et toutes les vérifications possibles réalisées pour effectuer le départ sur la trajectoire d'insertion interplanétaire.
On se rend compte aussi que le concept du vaisseau est modulaire, "un bidon, un noeud de jonction" et cela répété [sur la slide 2 fois] , mais rien n'empêche d'agrandir (bidon séjour, bidon ergols, bidon support vie, bidon fret à amener au sol ...) il faut aussi le module propulsif adapté à la propulsion de la masse totale à l'aller et de la masse restante au retour..
Je trouve le concept séduisant ... car en envoyant un gros engin on a l'assurance que tout arrive ... et en même temps .. au moins sur l'orbite martienne.
Pour faire atterrir cela ne me parait pas aussi simple. Sauf à faire descendre ( pour des raisons d'équilibre et de symétrie de répartition des charges) deux bidons couplés, avec sur le noeud de jonction le module de redécollage d'un côté et le module d'atterrisage de l'autre ? (il parait difficile de dimensionner un module propulsif pour jouer les deux rôles ?) ... à moins de beaucoup miser sur des parachutes et des vented-airbags ?
montmein69- Donateur
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Dans l'image de droite, le vaisseau ressemble vachement aux images du ARV que l'on a montré :shock: :shock:
Jonath- Messages : 252
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Edit Admin Steph : merci d'éviter d'ajouter à la gueguerre humain-robot, la remarque s'applique à tous y compris à toi ...
Firnas2- Messages : 2416
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Question technique en passant sur le système d'amarrage actuel des russes.
Est-il en plus du couplage mécanique et de l'étanchéité de la liaison, capable d'établir automatiquement une connexion entre les systèmes électriques, la plomberie (du genre canalisations pour transférer de l'O2, de l'eau, des ergols). Je pense à l'arrimage d'un Progress à Zvezda, ou même à l'amarrage Zvezda sur Zarya au début de l'ISS. (et les nouveaux modules scientifiques qu'ils ont prévu d'ajouter)
Les russes ont-ils au contraire besoin de mécanos pour réaliser ces connexions ?
Si on reprend le scénario des modules à assembler (montré dans les slides) cela a son importance, car cela différencie une construction totalement en automatique, et un amarrage suivi de la nécessité d'intervention d'une équipe de mécanos (et du temps et de l'énergie pour le faire) ... donc cela irait dans le sens de l'utilité d'une base station service avec une équipe de mécanos (AMHA on peut difficilement faire bosser longtemps avant son départ l'équipage du voyage inter-planétaire ... car il peut toujours y avoir un pépin imprévu avec les tuyaux et les joints -nan je ne ferai pas de commentaires ni d'allusion-).
Mais peut-être que les russes peuvent (envisagent ?) aussi améliorer leur système de couplage automatique avec un node sophistiqué entre les éléments ?
Est-il en plus du couplage mécanique et de l'étanchéité de la liaison, capable d'établir automatiquement une connexion entre les systèmes électriques, la plomberie (du genre canalisations pour transférer de l'O2, de l'eau, des ergols). Je pense à l'arrimage d'un Progress à Zvezda, ou même à l'amarrage Zvezda sur Zarya au début de l'ISS. (et les nouveaux modules scientifiques qu'ils ont prévu d'ajouter)
Les russes ont-ils au contraire besoin de mécanos pour réaliser ces connexions ?
Si on reprend le scénario des modules à assembler (montré dans les slides) cela a son importance, car cela différencie une construction totalement en automatique, et un amarrage suivi de la nécessité d'intervention d'une équipe de mécanos (et du temps et de l'énergie pour le faire) ... donc cela irait dans le sens de l'utilité d'une base station service avec une équipe de mécanos (AMHA on peut difficilement faire bosser longtemps avant son départ l'équipage du voyage inter-planétaire ... car il peut toujours y avoir un pépin imprévu avec les tuyaux et les joints -nan je ne ferai pas de commentaires ni d'allusion-).
Mais peut-être que les russes peuvent (envisagent ?) aussi améliorer leur système de couplage automatique avec un node sophistiqué entre les éléments ?
montmein69- Donateur
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A ma connaissance (les spécialistes me corrigeront), il n'y a pas d'opération supplémentaires à réaliser à l'extérieur, l'ensemble des connexions (électriques et fluides) se faisant via le collier d'amarrage. Par contre, il me semble que les cosmonautes ajoutent des sortes de serre-joints côté intérieur du système de couplage, pour rigidifier la liaison et atténuer les efforts mécaniques sur celle-ci.montmein69 a écrit:Les russes ont-ils au contraire besoin de mécanos pour réaliser ces connexions ?
Mais sur l'ISS, la problématique étant différente, il y a bien des connexion à l'extérieur entre les modules permanents. Côté américain c'est sûr, côté russe je ne peux pas l'affirmer.
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Il y a eu une réunion entre ESA et Roscosmos sur ce sujet, en présence notamment de membre de la commission européenne.
http://www.flightglobal.com/articles/2009/05/20/326773/2025-leo-shipyard-is-new-esa-roscosmos-goal.html
http://www.flightglobal.com/articles/2009/05/20/326773/2025-leo-shipyard-is-new-esa-roscosmos-goal.html
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Steph a écrit:Il y a eu une réunion entre ESA et Roscosmos sur ce sujet, en présence notamment de membre de la commission européenne.
http://www.flightglobal.com/articles/2009/05/20/326773/2025-leo-shipyard-is-new-esa-roscosmos-goal.html
A défaut d'aller sur la lune, je verrai bien les russes se relancer dans une petite station du style Mir. L'implication européenne pourrait peut etre justifier le fait qu'il y ait eu une sélection de 6 nouveaux astronautes européens au lieu de 4.
Argyre a écrit:
Ooooooooooookkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkaaaaaaaaaaaaaaaayyyyyyyyyy !
En fait, en lisant le texte du site en question, ma mémoire a fait tilt plusieurs fois .... (J2, mais c'est bien sûr ...)
Il fût une époque reculée où je savais ce genre de choses :sage: , mais je n'ai pas revu mon cours et le livre de référence :study: depuis près de 8 ans (MSS 2001-2002). En plus, je pense que c'est le genre de truc qui est rentré par une oreille, mais qui est vite ressorti par l'autre côté ... :arrow:
Enfin, merci pour ces rappels.
:ven:
:D Ah, les termes en J2, le cœur de l'orbitographie, "Kepler au secours" et le rappel du bourrelet équatorial qui nous complique les chose ;
que de souvenirs ; même les dates juliennes à transférer en St Grégoire. Je me régale avec vous tous... :study:
Un article d'Anatoly Zak pour la BBC (avec un certain nombre de déclarations de responsables russes) donne effectivement corps au projet russe.
http://news.bbc.co.uk/1/hi/sci/tech/8064060.stm
Ce qui est original (et relance une discussion qu'on avait eu à ce propos) c'est qu'elle pourrait être conçue en utilisant comme base, le segment russe de l'ISS après sa séparation (à l'horizon 2020 après que son exploitation internationale soit terminée)
Cette nouvelle station orbitale orientée pour l'assemblage d'un vaisseau interplanétaire a même un nom : OPSEK (Orbital Piloted Assembly and Experiment Complex)
et son concept général est résumé ici :
http://news.bbc.co.uk/1/hi/sci/tech/8064060.stm
Ce qui est original (et relance une discussion qu'on avait eu à ce propos) c'est qu'elle pourrait être conçue en utilisant comme base, le segment russe de l'ISS après sa séparation (à l'horizon 2020 après que son exploitation internationale soit terminée)
Cette nouvelle station orbitale orientée pour l'assemblage d'un vaisseau interplanétaire a même un nom : OPSEK (Orbital Piloted Assembly and Experiment Complex)
et son concept général est résumé ici :
Russia's future space station, dubbed the Orbital Piloted Assembly and Experiment Complex (OPSEK), would have the main goal of supporting deep space exploration.
Behind the scenes, Russian engineers have drawn up ambitious plans for orbital stations around the Earth and the Moon, and eventually in the orbit of Mars. These would be linked by re-usable tugs, shuttling between them continuously to support the sustained exploration of the Solar System.
After separation from rest of the ISS, the station's 20-tonne service module could eventually be replaced by a 40-tonne living quarters launched by a new family of rockets.
In turn, this module could ultimately serve as a construction site and a base for the Martian expedition complex, which could be assembled in Earth orbit in the mid-2030s to carry the first humans to the Red Planet.
montmein69- Donateur
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Anatoly Zak vient également de poster sur son site un article parlant d'une éventuelle coopération avec l'Europe :Steph a écrit:Il y a eu une réunion entre ESA et Roscosmos sur ce sujet, en présence notamment de membre de la commission européenne.
http://www.flightglobal.com/articles/2009/05/20/326773/2025-leo-shipyard-is-new-esa-roscosmos-goal.html
http://www.russianspaceweb.com/opsek.html
Invité- Invité
pourquoi sur la vue d'artiste, mettent ils un nouveau véhicule spatiale ? De que j'ai pu lire et voir, et après l'abandon de Kliper, il n'est pas prévu de remplacer le Soyouz, mais encore de l'améliorer, de le perfectionner, et de le passer à un équipage à 4. Alors c'est un drole de vue d'artiste. De toute façon, le Soyouz n'a pas lieu d'être intégralement remplacé, il est (extrêmement) fiable, possède un module orbital, et à été conçu dans les années 60 pour aller sur la Lune. Donc là je comprends mal l'artiste. Sinon, pour ce qui est de cette station, je vois pas l'intêret de récuperer des bouts d'ISS. Zarya, le coeur de la station ne tiendra pas après 2020, Zvezda ne devrai pas faire mieux, et les diverses laboratoires...
Vadrouille- Messages : 1795
Inscrit le : 04/10/2007
Age : 29
Localisation : France
Si Kliper a bien été abandonné, le projet a été remplacé par le PPTS :Vadrouille a écrit:pourquoi sur la vue d'artiste, mettent ils un nouveau véhicule spatiale ? De que j'ai pu lire et voir, et après l'abandon de Kliper, il n'est pas prévu de remplacer le Soyouz, mais encore de l'améliorer, de le perfectionner, et de le passer à un équipage à 4.
http://www.forum-conquete-spatiale.fr/russie-f9/les-nouvelles-du-futur-vaisseau-russe-pts-t7812.htm
http://www.russianspaceweb.com/ppts.html
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