Soyouz-FG / Fregat (GIOVE-A) - Baï - 28.12.2005
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Report du lancement de GIOVE-A
16 décembre 2005
Une anomalie sur le réseau de stations sol du satellite GIOVE-A a été constatée lors des préparatifs au lancement. La remise en configuration et les validations nécessaires conduisent actuellement à un retard d’au moins deux jours de ce lancement, normalement prevu le 26 Decembre.
source : http://www.esa.int/esaCP/SEMRXY7A9HE_France_0.html
16 décembre 2005
Une anomalie sur le réseau de stations sol du satellite GIOVE-A a été constatée lors des préparatifs au lancement. La remise en configuration et les validations nécessaires conduisent actuellement à un retard d’au moins deux jours de ce lancement, normalement prevu le 26 Decembre.
source : http://www.esa.int/esaCP/SEMRXY7A9HE_France_0.html
Invité- Invité
samedi 17 décembre 2005, 15h40
Galileo: le lancement du premier satellite repoussé au 28 décembre
MOSCOU (AFP) - Le lancement depuis le cosmodrome russe de Baïkonour du satellite européen devant tester les technologies de la future constellation Galileo est reporté du 26 au 28 décembre, a annoncé samedi l'agence spatiale russe, invoquant une demande de l'Agence spatiale européenne (Esa).
"A la demande de son commanditaire, le lancement a été reporté du 26 au 28 décembre", a déclaré le porte-parole de l'agence spatiale russe, Roskosmos, Viatcheslav Davidenko, cité par l'agence Itar-Tass.
Fruit d'une initiative conjointe de l'Union européenne et de l'Esa, Galileo sera le premier système civil de navigation par satellites. Il sera à la fois complémentaire et concurrent des systèmes américain GPS et russe Glonass.
"Le plan de préparation du lanceur Soyouz va être corrigé", a ajouté le responsable russe, et "Roskosmos est totalement prêt à remplir les exigences" de repousser le lancement du satellite GIOVE-A, acronyme de "Galileo In-Orbit Validation Element" (Elément de validation en orbite de Galileo) depuis Baïkonour, au Kazakhstan.
L'Esa explique sa volonté de reporter le lancement par "une anomalie sur le réseau de stations sol du satellite GIOVE-A constatée lors des préparatifs du lancement", dans un communiqué sur son site.
"La remise en configuration et les validations nécessaires conduisent actuellement à un retard d’au moins deux jours de ce lancement, normalement prévu le 26 décembre", ajoute l'Agence spatiale européenne.
Après le lancement de ce premier démonstrateur, qui doit être suivi par un second, GIOVE-B, Galileo prévoit le déploiement d'une mini-constellation de quatre satellites. A terme, le système sera formé de 30 satellites.
L'arrivée de GIOVE-A en orbite doit sécuriser les droits de Galileo sur les fréquences que le consortium compte utiliser: Galileo doit envoyer un satellite actif en orbite avant juin 2006 sous peine de perdre ses droits.
Ces délais très serrés, dus au retard pris par le projet, expliquent la décision de procéder à la construction en parallèle du démonstrateur GIOVE-B, pour pallier un éventuel échec du tir de décembre.
Galileo: le lancement du premier satellite repoussé au 28 décembre
MOSCOU (AFP) - Le lancement depuis le cosmodrome russe de Baïkonour du satellite européen devant tester les technologies de la future constellation Galileo est reporté du 26 au 28 décembre, a annoncé samedi l'agence spatiale russe, invoquant une demande de l'Agence spatiale européenne (Esa).
"A la demande de son commanditaire, le lancement a été reporté du 26 au 28 décembre", a déclaré le porte-parole de l'agence spatiale russe, Roskosmos, Viatcheslav Davidenko, cité par l'agence Itar-Tass.
Fruit d'une initiative conjointe de l'Union européenne et de l'Esa, Galileo sera le premier système civil de navigation par satellites. Il sera à la fois complémentaire et concurrent des systèmes américain GPS et russe Glonass.
"Le plan de préparation du lanceur Soyouz va être corrigé", a ajouté le responsable russe, et "Roskosmos est totalement prêt à remplir les exigences" de repousser le lancement du satellite GIOVE-A, acronyme de "Galileo In-Orbit Validation Element" (Elément de validation en orbite de Galileo) depuis Baïkonour, au Kazakhstan.
L'Esa explique sa volonté de reporter le lancement par "une anomalie sur le réseau de stations sol du satellite GIOVE-A constatée lors des préparatifs du lancement", dans un communiqué sur son site.
"La remise en configuration et les validations nécessaires conduisent actuellement à un retard d’au moins deux jours de ce lancement, normalement prévu le 26 décembre", ajoute l'Agence spatiale européenne.
Après le lancement de ce premier démonstrateur, qui doit être suivi par un second, GIOVE-B, Galileo prévoit le déploiement d'une mini-constellation de quatre satellites. A terme, le système sera formé de 30 satellites.
L'arrivée de GIOVE-A en orbite doit sécuriser les droits de Galileo sur les fréquences que le consortium compte utiliser: Galileo doit envoyer un satellite actif en orbite avant juin 2006 sous peine de perdre ses droits.
Ces délais très serrés, dus au retard pris par le projet, expliquent la décision de procéder à la construction en parallèle du démonstrateur GIOVE-B, pour pallier un éventuel échec du tir de décembre.
Invité- Invité
MOSCOU (AFP) - Le satellite Giove A, chargé de tester en conditions réelles les technologies mises en oeuvre par le futur système européen de localisation Galileo, a été lancé mercredi par une fusée Soyouz depuis le cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan).
Le tir s'est effectué sans incident à 05H19 GMT (11H19 au Kazakhstan), selon les images retransmises en direct à Moscou sur écran géant devant la presse.
Giove A, un gros cube de 602 kilogrammes fabriqué par la société britannique SSTL, va servir à valider plusieurs technologies nouvelles, dont l'horloge atomique la plus exacte jamais envoyée dans l'espace. Il doit être placé en orbite moyenne, à 23.000 kilomètres d'altitude.
Galileo permettra à l'Europe d'acquérir son indépendance dans un domaine stratégique, le positionnement par satellites, devenu indispensable pour la gestion du trafic aérien, maritime et, de plus en plus, automobile. Le lancement, initialement prévu pour lundi, avait été retardé de deux jours après la découverte d'anomalies dans les stations au sol chargées de suivre le parcours du satellite dans l'espace.
Après des années de marchandages, le projet Galileo passe ainsi aux choses pratiques, avec le lancement du premier des deux "démonstrateurs" qui permettront de tester en conditions réelles les technologies utilisées par le futur système de positionnement européen. "C'est une étape essentielle du projet Galileo: le passage de la théorie à la pratique. Et l'expérience montre qu'il se passe toujours quelque chose dans l'espace...", résume Dominique Detain, un des porte-parole de l'Agence spatiale européenne (Esa), en charge du dossier Galileo.
Son nom est l'acronyme de "Galileo In Orbit Validation Element" (Elément de validation en orbite de Galileo). C'est aussi un hommage à Galilée, l'astronome italien qui a donné son nom au projet européen et qui a découvert les quatre principales lunes de Jupiter ("Giove" en italien).
Piloté conjointement par l'Union européenne et l'Esa dans sa phase initiale, Galileo sera le premier système de navigation par satellite sous gestion civile, alors que les systèmes existants, l'américain GPS et le russe Glonass, dont il sera complémentaire, restent contrôlés par les militaires. Représentant un investissement total de 3,8 milliards d'euros, Galileo permettra de localiser un objet en temps réel et au mètre près, sur n'importe quel point du globe, une performance hors de portée des systèmes actuels.
L'ampleur des enjeux a fait que la génèse du projet a été laborieuse: les négociations ont traîné en longueur pour répartir l'effort financier et les retombées industrielles entre Etats participants, choisir l'opérateur, sélectionner un siège et finaliser le contrat de concession. Résultat: le projet a pris pratiquement deux ans de retard sur le calendrier initial.
A noter que ce premier sat GioveA est le premier d'une série de 30. Tous seront actif dès 2010 ainsi que le système de navigation Galileo.
On regrettera encore une fois que l'europe, en pleine crise, utilise une autre lanceur que le sien. Finalement Ariane 4 a bel et bien été arrêté trop tôt car Galileo lui aurait été parfaitement adapté.
Ce premier sat doit principalement servir de test.
Le tir s'est effectué sans incident à 05H19 GMT (11H19 au Kazakhstan), selon les images retransmises en direct à Moscou sur écran géant devant la presse.
Giove A, un gros cube de 602 kilogrammes fabriqué par la société britannique SSTL, va servir à valider plusieurs technologies nouvelles, dont l'horloge atomique la plus exacte jamais envoyée dans l'espace. Il doit être placé en orbite moyenne, à 23.000 kilomètres d'altitude.
Galileo permettra à l'Europe d'acquérir son indépendance dans un domaine stratégique, le positionnement par satellites, devenu indispensable pour la gestion du trafic aérien, maritime et, de plus en plus, automobile. Le lancement, initialement prévu pour lundi, avait été retardé de deux jours après la découverte d'anomalies dans les stations au sol chargées de suivre le parcours du satellite dans l'espace.
Après des années de marchandages, le projet Galileo passe ainsi aux choses pratiques, avec le lancement du premier des deux "démonstrateurs" qui permettront de tester en conditions réelles les technologies utilisées par le futur système de positionnement européen. "C'est une étape essentielle du projet Galileo: le passage de la théorie à la pratique. Et l'expérience montre qu'il se passe toujours quelque chose dans l'espace...", résume Dominique Detain, un des porte-parole de l'Agence spatiale européenne (Esa), en charge du dossier Galileo.
Son nom est l'acronyme de "Galileo In Orbit Validation Element" (Elément de validation en orbite de Galileo). C'est aussi un hommage à Galilée, l'astronome italien qui a donné son nom au projet européen et qui a découvert les quatre principales lunes de Jupiter ("Giove" en italien).
Piloté conjointement par l'Union européenne et l'Esa dans sa phase initiale, Galileo sera le premier système de navigation par satellite sous gestion civile, alors que les systèmes existants, l'américain GPS et le russe Glonass, dont il sera complémentaire, restent contrôlés par les militaires. Représentant un investissement total de 3,8 milliards d'euros, Galileo permettra de localiser un objet en temps réel et au mètre près, sur n'importe quel point du globe, une performance hors de portée des systèmes actuels.
L'ampleur des enjeux a fait que la génèse du projet a été laborieuse: les négociations ont traîné en longueur pour répartir l'effort financier et les retombées industrielles entre Etats participants, choisir l'opérateur, sélectionner un siège et finaliser le contrat de concession. Résultat: le projet a pris pratiquement deux ans de retard sur le calendrier initial.
A noter que ce premier sat GioveA est le premier d'une série de 30. Tous seront actif dès 2010 ainsi que le système de navigation Galileo.
On regrettera encore une fois que l'europe, en pleine crise, utilise une autre lanceur que le sien. Finalement Ariane 4 a bel et bien été arrêté trop tôt car Galileo lui aurait été parfaitement adapté.
Ce premier sat doit principalement servir de test.
Bon succès en effet. Avec les nouvelles décisons de l'ESA y a t'il des chances de voir des galileo sur Ariane 5 ?
capcom- Invité
A 600 kg le sat, Ariane 5 pourrait en envoyer un bon paquet.
On se souvient d'Ar501 qui devait lancer 4 sat en grappe.
Mais je crains qu'encore une fois l'ESA en fasse profiter les lanceurs russes et pas les notres. souhaitons que la nouvelle règle édicter ce mois ci donnera quelques vols à Ariane 5. C'est bête tout de meme d'avoir un marché de 30 sat et de ne pas en faire profiter nos lanceurs.
On se souvient d'Ar501 qui devait lancer 4 sat en grappe.
Mais je crains qu'encore une fois l'ESA en fasse profiter les lanceurs russes et pas les notres. souhaitons que la nouvelle règle édicter ce mois ci donnera quelques vols à Ariane 5. C'est bête tout de meme d'avoir un marché de 30 sat et de ne pas en faire profiter nos lanceurs.
Ariane 5 doit lancer les télescopes Hershel et Planck en 2008. C'est déjà çà !!
capcom- Invité
Je trouve que si c'est lancé par Soyuz depuis Kourou, il n'y a pas de mal. Celà rentabiliserait au moins un peu plus les infrastructures conçues pour le lanceur russe. Il faut se rappeller que le lancement de ce satellite n'est que le 15ème de Starsem en 6 ans et qu'aucun lancement n'a été effectué entre aout 2000 et juin 2003. A ce ryhtme là, les installations n'auront pas beaucoup d'intérets. Avec Galileo, Soyuz aura pas mal de vols.
Communiqué de l'ESA :
Mise en orbite du premier satellite Galileo destiné à tester les technologies clés
28 décembre 2005
Le premier démonstrateur de Galileo a été mis en orbite, ce qui constitue la toute première étape vers le nouveau système européen de navigation par satellite à l'échelle mondiale, réalisé en partenariat entre l’Agence spatiale européenne et la Commission européenne (CE).
GIOVE-A, premier élément de validation en orbite du système Galileo, a été lancé aujourd’hui par un Soyouz-Frégate, exploité par Starsem, depuis Baïkonour au Kazakhstan. Le décollage a eu lieu comme prévu à 05h19 UTC (06h19 CET), puis l’étage supérieur Frégate a effectué une série de manœuvres afin d’atteindre une orbite circulaire, à une altitude de 23 258 km, avec un angle d’inclinaison de 56 degrés par rapport au plan de l’Equateur ; il a ensuite pu déployer le satellite en toute sécurité à 09h01min39s UTC (10h01min39s CET).« Ce sont des années de coopération fructueuse entre l'ESA et la CE qui ont permis de disposer de ce nouvel outil spatial destiné à améliorer la vie du citoyen européen », a déclaré le Directeur général de l’ESA, Jean-Jacques Dordain, en félicitant les équipes de l’Agence et de l’industrie pour ce lancement réussi.
Le satellite, qui pèse 600 kg et a été construit par Surrey Satellite Technology Ltd (SSTL) à Guildford (Royaume-Uni), doit remplir une triple mission : tout d’abord, il sécurisera les fréquences attribuées à Galileo par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) ; il fera ensuite la démonstration de technologies critiques relatives à la charge utile de navigation des futurs satellites Galileo opérationnels ; enfin, il caractérisera l’environnement radiatif des orbites prévues pour la constellation Galileo.
Appelé auparavant GSTB-V2/A (banc d'essai du système Galileo version 2), GIOVE-A transporte deux petites horloges atomiques au rubidium redondantes, présentant une stabilité de 10 nanosecondes par jour, et deux générateurs de signaux, capables de produire, l’un un signal Galileo simple, l’autre des signaux Galileo plus représentatifs. Ces deux types de signaux seront émis par une antenne à commande de phase en bande L, conçue pour couvrir toute la zone de visibilité au sol du satellite. Deux instruments contrôleront les rayonnements auxquels sera soumis le satellite pendant les deux ans que durera sa mission.
Le satellite est contrôlé par la station sol de SSTL. Tous les systèmes fonctionnent correctement, les panneaux solaires sont déployés et la vérification en orbite du satellite a débuté. Une fois la charge utile activée, les signaux Galileo émis par GIOVE-A seront analysés attentivement par des stations sol pour vérifier s’ils correspondent aux critères fixés par l’UIT.
Un second satellite de démonstration, GIOVE-B, construit par le consortium européen Galileo Industries, est en cours d’essai et sera lancé ultérieurement, afin de faire la démonstration du maser à hydrogène passif (PHM), l’horloge atomique la plus précise jamais placée en orbite, dont la stabilité est supérieure à 1 nanoseconde par jour. Deux PHM serviront d’horloges principales à bord des satellites Galileo opérationnels, qui emporteront également deux horloges au rubidium de secours.
Ensuite, quatre satellites opérationnels seront lancés, afin de valider le segment spatial de base de Galileo et le segment sol associé. Une fois cette phase de validation en orbite (IOV) achevée, les autres satellites seront mis à poste afin d’atteindre la capacité opérationnelle complète (FOC).
Avec Galileo, l’Europe disposera de son propre système de navigation par satellite à l’échelle mondiale, capable de fournir un service de localisation garanti et extrêmement précis, sous contrôle civil. Il sera compatible avec les deux autres systèmes de navigation par satellite couvrant l’ensemble du globe : le système américain GPS et le système russe Glonass. Galileo apportera une précision de localisation en temps réel de l’ordre du mètre, avec un signal d'une intégrité inégalée.
De nombreuses applications de Galileo sont prévues, parmi lesquelles la localisation et des services dérivés à haute valeur ajoutée pour le transport routier, ferroviaire, aérien et maritime, la pêche et l’agriculture, la prospection pétrolière, la protection civile, le bâtiment, les travaux publics et les télécommunications.
Mise en orbite du premier satellite Galileo destiné à tester les technologies clés
28 décembre 2005
Le premier démonstrateur de Galileo a été mis en orbite, ce qui constitue la toute première étape vers le nouveau système européen de navigation par satellite à l'échelle mondiale, réalisé en partenariat entre l’Agence spatiale européenne et la Commission européenne (CE).
GIOVE-A, premier élément de validation en orbite du système Galileo, a été lancé aujourd’hui par un Soyouz-Frégate, exploité par Starsem, depuis Baïkonour au Kazakhstan. Le décollage a eu lieu comme prévu à 05h19 UTC (06h19 CET), puis l’étage supérieur Frégate a effectué une série de manœuvres afin d’atteindre une orbite circulaire, à une altitude de 23 258 km, avec un angle d’inclinaison de 56 degrés par rapport au plan de l’Equateur ; il a ensuite pu déployer le satellite en toute sécurité à 09h01min39s UTC (10h01min39s CET).« Ce sont des années de coopération fructueuse entre l'ESA et la CE qui ont permis de disposer de ce nouvel outil spatial destiné à améliorer la vie du citoyen européen », a déclaré le Directeur général de l’ESA, Jean-Jacques Dordain, en félicitant les équipes de l’Agence et de l’industrie pour ce lancement réussi.
Le satellite, qui pèse 600 kg et a été construit par Surrey Satellite Technology Ltd (SSTL) à Guildford (Royaume-Uni), doit remplir une triple mission : tout d’abord, il sécurisera les fréquences attribuées à Galileo par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) ; il fera ensuite la démonstration de technologies critiques relatives à la charge utile de navigation des futurs satellites Galileo opérationnels ; enfin, il caractérisera l’environnement radiatif des orbites prévues pour la constellation Galileo.
Appelé auparavant GSTB-V2/A (banc d'essai du système Galileo version 2), GIOVE-A transporte deux petites horloges atomiques au rubidium redondantes, présentant une stabilité de 10 nanosecondes par jour, et deux générateurs de signaux, capables de produire, l’un un signal Galileo simple, l’autre des signaux Galileo plus représentatifs. Ces deux types de signaux seront émis par une antenne à commande de phase en bande L, conçue pour couvrir toute la zone de visibilité au sol du satellite. Deux instruments contrôleront les rayonnements auxquels sera soumis le satellite pendant les deux ans que durera sa mission.
Le satellite est contrôlé par la station sol de SSTL. Tous les systèmes fonctionnent correctement, les panneaux solaires sont déployés et la vérification en orbite du satellite a débuté. Une fois la charge utile activée, les signaux Galileo émis par GIOVE-A seront analysés attentivement par des stations sol pour vérifier s’ils correspondent aux critères fixés par l’UIT.
Un second satellite de démonstration, GIOVE-B, construit par le consortium européen Galileo Industries, est en cours d’essai et sera lancé ultérieurement, afin de faire la démonstration du maser à hydrogène passif (PHM), l’horloge atomique la plus précise jamais placée en orbite, dont la stabilité est supérieure à 1 nanoseconde par jour. Deux PHM serviront d’horloges principales à bord des satellites Galileo opérationnels, qui emporteront également deux horloges au rubidium de secours.
Ensuite, quatre satellites opérationnels seront lancés, afin de valider le segment spatial de base de Galileo et le segment sol associé. Une fois cette phase de validation en orbite (IOV) achevée, les autres satellites seront mis à poste afin d’atteindre la capacité opérationnelle complète (FOC).
Avec Galileo, l’Europe disposera de son propre système de navigation par satellite à l’échelle mondiale, capable de fournir un service de localisation garanti et extrêmement précis, sous contrôle civil. Il sera compatible avec les deux autres systèmes de navigation par satellite couvrant l’ensemble du globe : le système américain GPS et le système russe Glonass. Galileo apportera une précision de localisation en temps réel de l’ordre du mètre, avec un signal d'une intégrité inégalée.
De nombreuses applications de Galileo sont prévues, parmi lesquelles la localisation et des services dérivés à haute valeur ajoutée pour le transport routier, ferroviaire, aérien et maritime, la pêche et l’agriculture, la prospection pétrolière, la protection civile, le bâtiment, les travaux publics et les télécommunications.
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https://www.esa.int/Applications/Navigation/Galileo_prototype_GIOVE-A_switched_off_after_16_years_in_orbit a écrit:Le premier prototype de satellite européen pour Galileo, GIOVE-A, a été officiellement mis hors service après 16 ans de travail en orbite. La mission lancée en 2005 a sécurisé les fréquences radio de Galileo pour l'Europe, fait la démonstration du matériel clé et sondé l'environnement de rayonnement alors inconnu de l'orbite terrestre moyenne.
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