Création de l'agence spatiale britannique

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Mustard a écrit:C'est incroyable qu'il ait fallu attendre 2010 pour voir les britanniques créer une agence spatiale nationale !!!!!
En tout cas l'augmentation de l'interet des britanniques sur la spatial est une bonne chose car c'est un grand pays qui a le meme potentiel que la France et l'Allemagne.

En quoi cela va changer quelque chose autrement qu'en ponctionnant la majeure partie de leur budget alloué actuellement au spatial (de l'ordre de 240M£ par an) ? Ils n'ont pas plus besoin d'une agence spatiale que d'une agence de l'Energie ou d'une agence de la pollution. Ont-ils une agence de l'automobile ou de l'aéronautique ? Et pourtant, en aéronautique, ils ont beaucoup plus qu'un potentiel: de vrais ressources participant à tous les grands programmes européens. La différence, c'est qu'en aéronautique, le principe de subsidiarité tend à mettre en commun les ressources au niveau Européen (et pour une fois, les Britanniques jouent le jeu en la matière) en ne gardant au niveau local que ce qui est réellement spécifique du pays ou n'est pas encore pris en charge au niveau Européen.
En Spatial, on a une agence Européenne depuis bien plus longtemps qu'en aéronautique et plutôt que de s'appuyer dessus et de conserver ce principe de subsidiarité, chacun a tendance à vouloir défendre son pré carré et se sent obligé d'avoir son agence à lui tout seul. Vu le niveau des budgets nécessaires pour prétendre rivaliser dans le spatial avec les autres grandes puissances (USA, Russie, Chine...etc), l'Europe devrait au contraire accentuer la mise en commun des ressources plutôt que se disperser localement dans un jeu de "tirage de couverture" qui finit toujours par faire attraper froid à l'un ou à l'autre des pays membres.... quand ce n'est pas faire tomber du lit ceux qui n'ont pas eu suffisamment d'appui politique dans leurs pays pour rester dans le jeu (on peut dormir par terre mais cela ne donne pas d'aussi bons résultats en matière de productions concrètes).

Fan de Ducrocq a écrit:C'est peut-être sous la pression de l'opinion
publique qui réclame, depuis longtemps, un engagement de l'Union un peu
plus conséquent ( au moins en retombées médiatiques LOL )

Effectivement, le sourire est de rigueur: c'est certainement en relocalisant tous les budgets spatiaux que l'Europe du spatial va croitre Création de l'agence spatiale britannique - Page 2 45200


Je n'ai toujours pas la réponse de savoir ce que va bien pouvoir faire cette agence du solde (180M£ quand même !) restant des 240M£ de budget annuel spatial, une fois retirées ces participations de 44,8M£ pour les recherches d'Harwell et les 10 M£ de démonstrateur techno réalisé par SSTL (Astrium Ltd). Que de paperasse pour pas grand chose de concret produit !!

Kostya

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Je pense au contraire que le fait de ne pas avoir eu d'agence nationale fait qu'ils ne se sont jamais senti impliqué. Jusque là ils versaient une participation financière à l'ESA, rien de pus, et l'ESA en faisait plus ou moins se qu'elle voulait. Et surtout il n'y avait aucun retour sur investissement vis à vis de leurs industries. L'UK n'a jamais été très impliqué dans l'europe et sa participation à l'ESA en était à cette image.
Là ils auront enfin une agence, avec des choix stratégiques, des projets, et des gens qui pourront enfin officiellement pousser le gouvernement à donner plus et les conseiller. Il y aura peut etre aussi une volonté nationale d'être plus présent. Je reste donc persuadé que c'est une bonne nouvelle, au moins à moyen terme.
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Mustard a écrit:Jusque là ils versaient une participation financière à l'ESA, rien de pus, et l'ESA en faisait plus ou moins se qu'elle voulait. Et surtout il n'y avait aucun retour sur investissement vis à vis de leurs industries.
Rassure-toi, UK n'a jamais donné de l'argent à l'ESA pour le plaisir et par bonté d'âme.
Ils ont droit exactement au même retour géographique que n'importe quel pays, et que ça soit un gouvernement ou une "agence spatiale" qui donne de l'argent, le résultat est exactement le même aux yeux de l'ESA.
Pour ce qui est de leur implication industrielle, elle est tout simplement égale à l'argent qu'ils investissent. Un exemple concret: leur implication dans Exomars.

http://www.marsdaily.com/reports/Euopean_Rover_ExoMars_On_Target_For_2013_Launch_999.html
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space opéra a écrit:"Pour ce qui est de leur implication industrielle, elle est tout simplement égale à l'argent qu'ils investissent. Un exemple concret: leur implication dans Exomars."
y a-t-il d'autres programmes où cette agence ou ses antécédents sont impliqués?
(peut-être beagle 2!!!!!)
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tatiana13

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Space Opera a écrit:
Mustard a écrit:Jusque là ils versaient une participation financière à l'ESA, rien de pus, et l'ESA en faisait plus ou moins se qu'elle voulait. Et surtout il n'y avait aucun retour sur investissement vis à vis de leurs industries.
Rassure-toi, UK n'a jamais donné de l'argent à l'ESA pour le plaisir et par bonté d'âme.
Ils ont droit exactement au même retour géographique que n'importe quel pays, et que ça soit un gouvernement ou une "agence spatiale" qui donne de l'argent, le résultat est exactement le même aux yeux de l'ESA.
Pour ce qui est de leur implication industrielle, elle est tout simplement égale à l'argent qu'ils investissent. Un exemple concret: leur implication dans Exomars.

http://www.marsdaily.com/reports/Euopean_Rover_ExoMars_On_Target_For_2013_Launch_999.html

Tout à fait d'accord. La différence maintenant, c'est que lobbying Britannique auprès de l'ESA ne sera plus privé (confié à des consultants) mais via le nouvel "Agence". Pas sûr que le contribuable de sa Majesté s'y retrouve... Quant aux participations aux Programmes ESAtiques, vu la hauteur des budgets, elles ont toujours relevé du saupoudrage c.f. Beagle2 justement dont le "franc succès" a permis de démontrer qu'on en a toujours pour son argent... et pas plus. Les Agences subissent les décisions budgétaires des politiques plutôt qu'elles ne les orientent. Récemment, l'ESA a eu beau appeler à une plus forte participation de la France à l'ISS (on a aujourd'hui même plus assez pour simplement maintenir les éléments français de l'ISS jusqu'à son retrait de service), elle n'en a pas été pour autant écoutée.
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La stratégie britannique de croissance et d'innovation dans le domaine spatial

Une initiative conjointe du gouvernement, de l'industrie et de la communauté universitaire britannique a résulté en la publication le 10 février 2010 d'une stratégie de croissance et d'innovation dans le domaine de l'espace (Space IGS, Space Innovation and Growth Strategy). Son but est de sécuriser d'ici 2030 la création de 100.000 emplois hautement qualifiés, de faire de l'industrie spatiale un secteur représentant 40 Md£ pour l'économie du pays, et atteignant 10% des parts du marché mondial.

Initiée en juin 2009 par Lord Drayson, secrétaire d'état pour la Science et l'Innovation, et secrétaire d'état pour la Défense, l'élaboration de cette stratégie a été conduite par un comité consultatif comprenant des membres de l'ensemble du secteur spatial britannique (industrie et milieu universitaire) et dirigé par Andy Green, président directeur général de LogicaCMG. Un travail de consultation de six mois mené par cette équipe d'innovation et de croissance spatiale (Space IGT, Space Innovation and Growth Team) a résulté en une présentation, sous forme de 16 recommandations, d'une stratégie définissant une vision et une trajectoire à suivre au cours des 20 prochaines années par l'intégralité de la communauté spatiale britannique, afin d'identifier les défis et les opportunités qui vont façonner sa valeur future, sa compétitivité, et par conséquent, sa croissance.

Historiquement, le Royaume-Uni a acquis une renommée mondiale pour ses activités dans le domaine de la communication satellitaire, aussi bien d'un point de vue commercial que militaire, pour ses activités de recherche scientifique et d'exploration, ainsi que pour la conception de logiciels et de systèmes d'intégration. Sa participation aux programmes d'observation terrestre de l'European Space Agency (ESA) a renforcé cette position depuis les années 1980.

Lord Drayson, lors d'une allocution au centre de conférence Queen Elizabeth II à Londres le 10 février 2010, a également rappelé que l'industrie spatiale britannique représente annuellement 5,6 Md£ pour l'économie du pays et emploie 68.000 personnes hautement qualifiées. De surcroît, l'industrie a bénéficié, entre 1999 et 2007, d'une croissance annuelle, en termes constants, de 9%, non affectée par le climat économique global. A l'heure du rebond économique, et alors qu'il convient de se concentrer sur les secteurs industriels propices à la relance de la croissance et à la création d'emplois, l'industrie spatiale britannique apparaît donc être un secteur de choix. Alors que le gouvernement américain dépense 60 M$ annuellement dans l'industrie spatiale (25% du marché global), que la France, l'Allemagne et l'Italie contribuent autant à leurs programmes nationaux qu'à l'ESA, et que le Brésil, la Chine et l'Inde se positionnent en tant que sérieux investisseurs dans l'infrastructure spatiale, Andy Green, au nom de la Space IGT, a rappelé la nécessité pour le Royaume-Uni d'établir, dans ce climat très compétitif, une stratégie nationale pour la technologie spatiale (NSTS, National Space Technology Strategy). Cette stratégie est d'autant plus nécessaire qu'il convient d'accroître l'influence du Royaume-Uni au sein de l'ESA (actuellement l'un des principaux organismes finançant la R&D britannique), de générer des bénéfices économiques et sociaux et de renforcer les domaines de compétence nationale....
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Suite de l'article :

Parmi les 16 recommandations, accompagnées d'un calendrier prévisionnel, présentées au gouvernement , il faut retenir :

- mise en place par le gouvernement britannique d'ici janvier 2011 d'une politique nationale de l'espace (NSP, National Space Policy) concernant les intérêts économiques, sociaux, industriels, militaires et de sécurité du pays. Reconnaissance par le gouvernement de l'espace en tant que secteur clé de l'industrie de haute technologie ;

- établissement d'ici janvier 2011 d'une agence spatiale exécutive britannique (UKESA, UK Executive Space Agency) remplaçant le centre spatial britannique national (BNSC, British National Space Centre). Il s'avère que cette agence, récemment rebaptisée UK Space Agency, permettant ainsi d'éviter la confusion entre les acronymes UK ESA et ESA, a été créée bien en avance par rapport au calendrier prévisionnel et est effective depuis le 1er avril 2010. Son rôle est de gérer et représenter l'ensemble des activités britanniques liées à l'espace qui, jusqu'à présent, étaient réparties entre plusieurs organismes de recherche et des ministères différents. Elle sera également chargée de représenter le Royaume-Uni au sein des organismes internationaux comme l'ESA de façon à renforcer relations et coopérations. Un détachement, au sein de l'agence, de professionnels de l'industrie, visant à promouvoir un échange de cultures et d'expérience avec les acteurs des domaines universitaires, économiques ou financiers, est à mettre en place d'ici janvier 2012. A sens unique dans un premier temps, ce type de détachements doit évoluer vers un système de réciprocité d'ici janvier 2015 ;

- établissement conjoint entre le gouvernement et l'industrie d'une stratégie nationale de technologie spatiale (NSTS) avec un budget clairement identifiable et séparé de ceux de l'ESA et des conseils de recherche. Un groupe de pilotage (NSTSG, National Space Technology Steering Group) présidé par l'industrie mais avec une représentation gouvernementale, doit être mis en place avant avril 2010 et présenter un plan d'action d'ici septembre 2010. Un programme de co-financement de 20 M£ doit démarrer en 2010, et augmenter de façon incrémentielle jusqu'à hauteur de 100 M£ par an d'ici 2015/2016 ;

- assurance d'une augmentation de garanties de capitaux par le gouvernement britannique permettant aux opérateurs basés au Royaume-Uni d'obtenir les budgets nécessaires, entre autres, à l'achat de satellites. D'ici décembre 2010, l'industrie va devoir définir l'intégralité des projets nécessitant une intervention, et le gouvernement va devoir clarifier les méthodes d'attribution des garanties de prêts, à la satisfaction des investisseurs financiers de la City ;

- développement d'un système d'acquisition de données d'observation terrestre (UK EO, UK Earth Observation) répondant aux besoins du secteur public. En fonction des applications potentielles (surveillance des émissions de chaleur, estimation de l'érosion côtière, risques d'inondation, etc.), le Royaume-Uni a l'opportunité de se positionner en tant que leader sur ce marché. En parallèle, l'industrie devra proposer des options commerciales et techniques innovantes, offrir une initiative de financement privé (PFI, Private Finance Initiative) et travailler avec l'agence britannique pour le commerce et l'investissement (UKTI, UK Trade and Investment) afin de maximiser les opportunités d'exportations ;

- élaboration entre la UK Space Agency, la communauté universitaire et l'industrie d'une part (septembre 2010) puis avec les partenaires européens d'autre part (décembre 2010) d'une stratégie de positionnement du Royaume-Uni en tant que leader dans le domaine des technologies et des services associés au changement climatique ;

- développement des services rendus possibles grâce au domaine spatial, afin de proposer d'ici janvier 2012 une infrastructure de technologies d'information et de communication (ICT, Information and Communication Technologies) complémentaire aux réseaux de fibre optique fixes et sans fil ;

- utilisation du potentiel dérivé du secteur spatial pour réduire les émissions de CO2 associées au secteur ICT, dans le but d'atteindre l'objectif global de 80% de réductions des émissions fixé par le gouvernement d'ici 2050 ;

- établissement par le gouvernement et l'industrie, d'ici avril 2010, d'un panel d'experts destiné à conseiller le Cabinet Office sur les services issus du secteur spatial et leurs applications dans les domaines de la défense et de la sécurité nationale ;

- lancement d'une campagne destinée à inspirer les générations futures à s'orienter vers les disciplines scientifiques, technologiques, mathématiques et les sciences de l'ingénieur (STEM, Science, Technology, Engineering and Mathematics). Au-delà de la prise de conscience de l'existence du secteur spatial en tant que futur employeur, des démarches concrètes vont être mises en place : développement d'un programme éducatif scolaire au plan national (juillet 2011), doublement du nombre des visites de collèges et lycées au sein de l'industrie et conception de nouveaux cursus (juillet 2012) ;

- initiation et mise en oeuvre par le Royaume-Uni d'un minimum de trois missions scientifiques ou d'exploration d'ici 2030. Ces missions peuvent être réalisées dans le cadre de l'ESA ou en tant que programmes nationaux avec des partenaires internationaux. Ceci permettra au Royaume-Uni de se positionner pour de futures missions au sein de l'ESA mais également avec d'autres partenaires tels que la Chine, l'Inde et les Etats-Unis. Le Royaume-Uni doit aussi poursuivre activement d'ici janvier 2012 une stratégie d'engagement dans les activités de vol spatial habité ;

- établissement par le gouvernement britannique d'un réseau de connections entre tous les centres d'excellence britanniques dans les disciplines spatiales afin de stimuler les relations entre les entreprises, la communauté universitaire et la UK Space Agency. La Space IGT soutient le projet d'établir d'ici avril 2010 un centre international d'innovation spatiale (ISIC, International Space Innovation Centre) à Harwell, suivi, d'ici juillet 2011, par la relocalisation de l'UK Space Agency à Harwell également. L'un des buts de l'ISIC est d'encourager le développement de PME et d'améliorer les liens entre l'industrie et le monde académique ;

- doublement par le Royaume-Uni de ses dépenses en termes réels, au cours des dix prochaines années, dans les programmes spatiaux de l'ESA. Ceci permettrait au pays de se positionner à la 10ème place en termes de financement en pourcentage de PIB, par rapport à son actuelle 21ème position. Une meilleure coordination entre le gouvernement et l'industrie est également requise pour optimiser la planification de nouveaux programmes d'ici janvier 2012 ;

- établissement d'un conseil de direction (Space Leadership Council) dirigé par le secrétaire d'état aux Affaires, à l'Innovation et aux Compétences et le président de la UK Space Trade Association, ayant pour tâche de superviser la mise en application des recommandations présentées dans ce rapport.

Suite à la publication de cette stratégie, Lord Drayson a exprimé sa volonté d'ouvrir le dialogue avec les principaux acteurs du domaine industriel et ses collègues au sein du gouvernement. Un Space Leadership Council supervisant la mise en application de cette stratégie a d'emblée été créé et la mise en place de la UK Space Agency a été avancée de 9 mois par rapport au calendrier prévisionnel initialement décidé. Que ce soit dans le domaine de la communication et des transports, de la défense et de la sécurité, ou du changement climatique, Lord Drayson a rappelé qu'il "souhaite voir l'espace devenir un secteur clé de l'industrie britannique et un pilier de l'économie".
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quel rôle aura cette agence par rapport à Galiléo, puis que qu'une partie du segment est en Grande-Bretagne?
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tatiana13

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Les grandes manœuvres avaient commencé en 2009 quand QINETIQ, l'un des plus importants lobbyistes institutionnelles de la perfide Albion (de mèche le plus souvent avec le groupe Carlyle de sombre réputation car l'un des plus gros profiteurs de la guerre en IRAQ grâce à l'un des anciens membres de son conseil d'administration, un certain G.W. Bush) avait racheté Verhaert Space en Belgique. Verhaert Space possède une expérience importante en R&D ESAtique et ce savoir-faire (et la carnet d'adresses qui va avec), QINETIQ a reniflé le bon coup pour le racheter face à la relative stagnation voir la baisse des budgets spatiaux d'Outre-Quiévrain.
Kostya a écrit:..
L'histoire ne dit pas ce que vont devenir les 180 autres Millions de £ allouées au spatial dans le budget public britannique maintenant qu'une formidable bureaucratie supplémentaire s'est mise en place entre les industriels de la perfide Albion et l'ESA....
En fait, si ! On voit dans la dépêche que la Grande-Bretagne va non seulement doubler sa dotation actuelle à l'ESA, passant ainsi de 3 fois rien à 6 fois rien mais va en parallèle entretenir un budget national propre histoire de mieux contrôler ainsi le retour géographique vers les sujets de sa Gracieuse Majesté.

Parmi les premières utilisations du centre d'Hartwell, l'organisation en Avril d'un atelier ESA très intéressant il y a à peine un mois:

http://ec.europa.eu/enterprise/policies/space/files/policy/conferences_page/workshop_2_ec_esa_29_april_2010/workshop_2_programme__en.pdf
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L'agence spatiale britannique (UK Space Agency) était présente aux côtés de l'agence spatiale européenne (ESA, European Space Agency), de l'agence spatiale italienne (ASI, Agenzia Spaziale Italiana) et de l'industrie, dans une zone réservée à l'espace au salon aéronautique international qui s'est tenu à Farnborough du 19 au 25 juillet 2010.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/064/64446.htm

dans l'espoir de redémarrer les relations avec la NASA, David Willetts a signé un accord avec Charles Bolden, administrateur actuel de la NASA, afin d'examiner les collaborations potentielles entre les deux pays dans les domaines scientifiques, d'exploration, et d'observation
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dans l'attente de son programme de conquête spatiale, voici le programme d'exploration scientifique de tte agence
http://www.ukspaceagency.bis.gov.uk/assets/PDF/SSandES0910V2.pdf
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tatiana13 a écrit:dans l'attente de son programme de conquête spatiale, voici le programme d'exploration scientifique de cette agence
http://www.ukspaceagency.bis.gov.uk/assets/PDF/SSandES0910V2.pdf
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