Astronaute européen dans un Shenzou chinois?

La compétition ça a du bon parfois , ça donne de la motivation mais au vu des sommes engagés une coopération est plus souhaitable.

space reveur a écrit:
Je ne me souviens pas que les américains nous aient proposé de participer a constellation.Je suis sur que si ils pouvaient faire leur programme spatial seul
ils ne se gêneraient pas pour le faire.

Je ne me souviens pas que les Chinois nous aient proposé de participer aux longues marches.

Par contre, les américains ont envoyé plusieurs français dans la navette spatiale.

space reveur a écrit:Quand on a essayé de leur vendre des ravitailleurs, on était plus des alliés mais des nations étrangères.

Business is business. Il s'agissait toutefois d'équiper leur propre armée. Remarquons qu'à l'exception de très rares cas (F-8 Crusader), on achète pas non plus de matériel étranger pour notre armée.

space reveur a écrit:La compétition ça a du bon parfois , ça donne de la motivation mais au vu des sommes engagés une coopération est plus souhaitable.

Une coopération, c'est quand on parle d'égal à égal.

nikolai39 a écrit:

space reveur a écrit:La compétition ça a du bon parfois , ça donne de la motivation mais au vu des sommes engagés une coopération est plus souhaitable.

Une coopération, c'est quand on parle d'égal à égal.

Ce qui voudrait dire qu'il n'existe aujourd'hui aucune coopération en matière spatiale.

Akwa a écrit:

Dirk De Winne a écrit:Que je sache, voler sur soyuz et sur la navette n'a jamais empêché Ariane de voler. Serait-ce différent avec les chinois?

Sauf que les USA et la Russie ont toujours été des partenaires, voir des alliés.
La Chine est une nation hostile, en aucun cas un partenaire

Lorsque le Général de Gaulle a conclu un accord pour faire voler JL Chrétien sur Soyouz, l'URSS de l'époque était aussi considérée comme une nation hostile, voire même comme l'ennemi absolu. Doit-on considérer que De Gaulle faisait fausse route?

Lunarjojo a écrit:Lorsque le Général de Gaulle a conclu un accord pour faire voler JL Chrétien sur Soyouz, l'URSS de l'époque était aussi considérée comme une nation hostile, voire même comme l'ennemi absolu. Doit-on considérer que De Gaulle faisait fausse route?

C'était Giscard ! :D

Lunarjojo a écrit:
Lorsque le Général de Gaulle a conclu un accord pour faire voler JL Chrétien sur Soyouz, l'URSS de l'époque était aussi considérée comme une nation hostile, voire même comme l'ennemi absolu. Doit-on considérer que De Gaulle faisait fausse route?

Absolument pas. D'abord le Général s'est éteint en 70, 12 ans avant le vol de JL Chrétien sur Soyouz, sous la présidence du socialiste Mitterrand.
Ensuite, du fait de la politique "indépendante des deux blocs" de de Gaulle, l'URSS n'était pas considérée comme un état hostile, et certaines inventions françaises, particulièrement le SECAM, n'ont trouvé de débouché international qu'en URSS.
L'URSS était d'ailleurs encensée un peu à l'excès par de nombreux politiques, philosophes ou journalistes de l'époque.

Historiquement, enfin, la France et la Russie ont toujours été assez proches (sauf sous Napoléon 1er).

Lunarjojo a écrit:

nikolai39 a écrit:

space reveur a écrit:La compétition ça a du bon parfois , ça donne de la motivation mais au vu des sommes engagés une coopération est plus souhaitable.

Une coopération, c'est quand on parle d'égal à égal.

Ce qui voudrait dire qu'il n'existe aujourd'hui aucune coopération en matière spatiale.

Ca c'est une grande question, selon moi. Tout ce qu'on fait "en coopération" se fait en réalité dans un intérêt bien précis.

Pour le moment le rapport de force entre les deux nations est en faveur de l’Europe, c'est la Chine qui est un paye en voie de développement et non l'inverse.

Un européen dans un Shenzou ne fera que décrédibiliser voire humilier l’Europe, on n'est loin d'un participation à égale comme l’accostage
Apollo-Soyouz en 1975. l’Europe vaut quand même mieux que ça.

l’Europe a choisi le spatial robotique, c'est peut-être un choix discutable mais il n'en demeure pas moins que ce choix est très respecté dans la majorité des payes développés comme le Canada.