Séjour d'un an dans l'ISS

Il continuera à participer à l'exploitation des données physiologiques relatives à sa mission d'un an

After retiring, Kelly will continue to participate in the ongoing research related to his one-year mission. He will provide periodic medical samples and support other testing

Article en français  (Le Monde)

"Peu après son retour sur la Terre à bord d’un Soyouz russe le 1er mars, Scott Kelly s’était plaint de courbatures dans tout le corps"

Sait-on si d'autres sejour de 1 an sont prévus? Surtout avec le passage à 7 membres permanent en 2017 et "tout les taxis" supplémentaires, il va y avoir de la place en plus :cheers: :cheers: .

Dans un article du journal le Progrès (6 mars 2016), il signalait aussi des problèmes de sensibilité de peau, sensations de brûlure sur le visage et problème similaire avec les pieds qui ont perdu l'habitude d'être enfermés dans des chaussures.


Cela doit se résoudre rapidement après le retour sur Terre. Mais à prendre en considération lors d'une arrivée sur Mars, où il faudra récupérer rapidement après l'atterrissage et être pleinement opérationnel pour toutes les tâches à effectuer.

Outan a écrit:Sait-on si d'autres sejour de 1 an sont prévus? Surtout avec le passage à 7 membres permanent en 2017 et "tout les taxis" supplémentaires, il va y avoir de la place en plus :cheers: :cheers: .

On s'est déjà posé la question, et pour l'instant rien n'est dans les tuyaux.
La précédente mission (qui vient de se terminer) avait été annoncée longtemps à l'avance et l'équipage désigné.
Pour le moment .... rien de tel pour une suite.

J'avais même posé la question (dans quel FIL ?) si les russes n'envisageraient pas de refaire mais avec leur propre équipage de deux cosmonautes. Cela vu que les "relations" sont plutôt tendues (le contexte géopolitique n'y est sans doute pas étranger) notamment après le retour où chaque pays fait les bilans et le suivi de son côté.

Sur un photo postée sur son compte Twitter ce dimanche, l'astronaute se présente souriant, pieds nus dans l'herbe fraîche en train de caresser son chien. Accolé à la photo, une simple phrase :"c'est fou tout ce que l'on peut oublier pendant une année dans l'espace ". C'est plutôt sympathique...

Même le CNES se fait avoir par la com' de la NASA...

=www.cnes.fr a écrit:
La capsule Soyouz qui s'est posée dans les steppes du Kazakhstan le 2 mars 2016 ramenait 3 astronautes sur Terre dont Scott Kelly qui battait ainsi le record du plus long séjour dans l’espace (342 jours) et celui du plus grand nombre de jours cumulés (520 jours).

https://expose.cnes.fr/fr/lincroyable-voyage-de-pss

Ça pique les yeux...

Sinon j'espère voir des publications bientôt sur les résultats scientifiques de ce vol.

Boaff, propagande et publicité mensongère font bon ménage...

Ils ont quand même eu l'honnêteté et la pertinence de préciser que c'était une capsule Soyouz et qu'elle s'était posée au Kazakhstan. Ca aurait pu être pire !

Par les temps qui courent, il faut apprendre à se contenter de peu en matière de mise en valeur de l'Astronautique russe...

Faut arrêter de tirer à boulets rouges sur les américains. Être "pro-russe" ne veut pas dire être tout le temps anti-americain ;)

Les russes n'avaient qu'à faire un' peu plus de ccommunication autour de Kornienko pour ce vol comme l'a fait la NASA avec Kelly grâce à twitter, Facebook, etc... et ainsi on aurait pas oublié le pauvre Kornienko.

De plus, l'article en question parle un peu plus d'une expérience commune ESA-CNES dont Kelly faisait manifestement partie. Donc normal qu'on parle de lui. On attend toujours les communications par les russes des expériences de Kornienko.

Et Kelly est bien l'américain qui a passe le plus de temps dans l'ISS en un vol et en temps cumulé ;)

=www.cnes.fr a écrit:
La capsule Soyouz qui s'est posée dans les steppes du Kazakhstan le 2 mars 2016 ramenait 3 astronautes sur Terre dont Scott Kelly qui battait ainsi le record du plus long séjour dans l’espace (342 jours) et celui du plus grand nombre de jours cumulés (520 jours).

Hayabusa2015 a écrit:
Et Kelly est bien l'américain qui a passe le plus de temps dans l'ISS en un vol et en temps cumulé

A tout le moins c'est une façon de communiquer qui pratique le mensonge par omission.
En omettant de préciser que c'est uniquement dans l'ISS qu'il est question de ce record.
Faire comme si la station russe MIR n'avait pas existé (ce qui était déjà le cas pour la salade  :down: ) c'est soit de l'enfantillage nombrilo-centré, soit de la com que ne désavouerait pas un certain Donald.

* cela dit, c'est un article publié par le CNES, le rédacteur aurait pu vérifier et corriger ou relativiser.

:up8:

Scott Kelly se fait électrocuter "pour la recherche" :D https://amp.twimg.com/v/f56b1cd0-950a-494e-8728-15ee92a59636

Vivement la retraite ! :lol!:  Ah non c'est déjà fait. :D

Nouvel article dans Le Monde à ce sujet pas spécialement optimiste.
Deux mois et demi après son retour, Scott Kelly a toujours les problèmes signalés à son retour (pieds endoloris, démangeaisons, jambes lourdes).
Ses commentaires sur la mission dans ISS sont loin de l'image glorieuse qu'on s'en fait, et au final, il fait plus qu'autre chose héros fatigué.

http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/05/30/scott-kelly-le-heros-de-l-espace-est-fatigue_4929166_1650684.html

ndiver a écrit:Nouvel article dans Le Monde à ce sujet pas spécialement optimiste.
Deux mois et demi après son retour, Scott Kelly a toujours les problèmes signalés à son retour (pieds endoloris, démangeaisons, jambes lourdes).
Ses commentaires sur la mission dans ISS sont loin de l'image glorieuse qu'on s'en fait, et au final, il fait plus qu'autre chose héros fatigué.

http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/05/30/scott-kelly-le-heros-de-l-espace-est-fatigue_4929166_1650684.html

    Je vais faire un gros "YAKA FAUKON" des familles mais ...

  Moi franchement je m'étonne qu'il n'ait jamais été envisagé d'adapter sur l'ISS, un module expérimental d'étude de la gravité par centrifuge et de son bénéfice sur un équipage, alors certes ça parait incongru de parler d'un tel module sur une station qui elle n'est pas en rotation mais :

   Si seul le module, couplé a l'ISS (avec accès libre, couplé a un node comme n'importe quel module) est lui seul en rotation, ou est le problème ?

  Alors certes en y réflechissant rapidement j'ai identifié quelques défis & problèmes que cela apporterait :

   _ La rotation centrifuge du module en question aurait probablement un effet de "roue a réaction" sur la station et la déséquilibrerait, mais c'est probablement corrigeable si c'est pris en compte sur le travail des autres roues a réaction de l'ISS (il y en a 4 il me semble non ?) ou bien en rajouter une pour compenser ...

   _ L'énergie consommée par la motorisation de l'axe de rotation du module, pomperait probablement trop d'énergie, et si en + il faut compenser par les roues a réaction, certes cela prendrait trop sur le bilan énergétique de la station : Mais ce n'est non plus pas sans solutions vu qu'il y a je pense largement la place pour rajouter ce qu'on veut en panneaux photovolts de toute façon ...

   _ Les astronautes seraient probablement un peu trop tentés d'y skwatter H24 ... Et ça aurait un impact alors sur les études médicales autour de la microgravité


   _ Techniquement cela pourrait exiger plusieurs tirs car cela se présenterait soit par un très large module beaucoup + large que ceux communs a la station pour une rotation par l'axe central : Exigeant potentiellement d'assembler 2 moitiés de modules coupés par la tranche (guère acceptable techniquement je l'admet)

    Ou bien de devoir faire venir 2 a 3 modules de la taille standart a l'ISS pour une rotation perpendiculaire, exigeant une adaptation très spéciale aux nodes : L'habitat en gravité ne serait alors que l'extérmité des 2 modules, donc intérêt relativement faible, mais source de confort et de repos malgré tout !

    Cette 2 ème proposition serait bien évidemment la seule viable, la première étant je l'admet loufoque en rapport aux normes exigées sur les modules

 
  Est ce qu'il y a déja eu des propositions a ce niveau ? Ou jamais ?

En plus de ces problèmes, le but premier de cette station étant la recherche en micro-gravité, à mon avis, ce genre de module pourrait bien affecter le milieu dans lequel ses recherches sont effectuées.

Wakka a en effet la principale raison, avec le coût, de l'absence de centrifugeuse.
Sinon, les autres personnes qui ont passé un an dans l'espace ont eu les mêmes soucis ?

Euh je vais faire le rabat-joie mais Kelly n'est rentré il n'y a pas trois mois, donc normal qu'il y ait encore quelques soucis à la réadaptation terrestre. Ils récupèrent tous en quelques semaines ou mois. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter je pense.

Hayabusa2015 a écrit:Kelly n'est rentré il n'y a pas trois mois, donc normal qu'il y ait encore quelques soucis à la réadaptation terrestre. Ils récupèrent tous en quelques semaines ou mois. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter je pense.

Ce qui peut inquiéter plus , c'est qu'une mission longue à bord de l'ISS est un test pour des voyages avec une destination lointaine. Disons Mars.
Et après le voyage aller .... l'astronaute devra être pleinement opérationnel pour les tâches à réaliser. On peut certes prévoir un plan de travail allégé pendant quelques semaines (et encore .... il faut tout installer) mais impossible de "récupérer" en levant le pied pendant des mois.

montmein69 a écrit:
Ce qui peut inquiéter plus , c'est qu'une mission longue à bord de l'ISS est un test pour des voyages avec une destination lointaine. Disons Mars.
Et après le voyage aller .... l'astronaute devra être pleinement opérationnel pour les tâches à réaliser.

Mais un vol vers Mars ne prend pas 1 an... 6 mois au pire, donc leurs conditions physiques ne devraient pas en être au point de celle de Kelly.

Tu as raison, mais il faudra quantifier malgré tout cette perte d'énergie et de mobilité "au bout des 6 mois" du voyage aller, puis rajouter la durée de mission sur Mars où il y aura un planning chargé, et encore les 6 mois du voyage retour ....
Les "héros" pourraient avoir pris "un coup de vieux" lors de leur retour triomphal, ce qu'il faut bien sûr éviter avec les mesures appropriées.

Wakka a écrit:
Mais un vol vers Mars ne prend pas 1 an...  6 mois au pire, donc leurs conditions physiques ne devraient pas en être au point de celle de Kelly.

6 mois pour une sonde, en est il de meme pour un gros vaisseau spatial ?
Et si tu prend l'option Aller en 6 mois ça t'oblige à rester sur place 2 ans pour retrouver un retour en 6 mois. Donc ca fait un long séjour à vivre en parfait autarcie, ce que nous ne savons pas encore vraiment faire.

Le voyage vers Mars dure la durée qu'on veut. Avec nos technologies actuelles les trajectoires courtes durent 6 mois (pas crédible de faire moins), les plus longues durent environ 11 mois. Mais il ne faut pas non plus oublier que plus on voyage vite, plus il faut freiner à l'arrivée.

Space Opera a écrit:Le voyage vers Mars dure la durée qu'on veut. Avec nos technologies actuelles les trajectoires courtes durent 6 mois (pas crédible de faire moins), les plus longues durent environ 11 mois. Mais il ne faut pas non plus oublier que plus on voyage vite, plus il faut freiner à l'arrivée.

D'où ma question sur un vaisseau spatiale habité. Il devra etre gros pour permettre une survie durant 6 mois (voir plus), pour embarquer un ou plusieurs modules de descente, pour embarquer de la nourriture et eau pour un très long séjour, pour protéger des rayons solaires, etc. Bref pour propulser un tel engin il faudra de gros réservoirs de carburants, et donc de gros moteurs pour pousser un tel poids. Et encore je ne compte pas pour le retour car on peut envisager un second vaisseau dédié à cela.
Bref je vois ça comme un cercle sans fin et c'est souvent un problème que je rencontre dans KSP, plus je fais gros plus je dois mettre des moteurs puissants qui consomment plus, donc je dois compenser en rajoutant du carburant, et ainsi de suite, ça se mord la queue. La solution dans KSP réside toujours dans des engins pas possible et irréalisable dans la réalité. Bon je sais ce n'est qu'un jeu mais le problème reste un peu le meme, plus on fera gros plus ce sera complexe