Alexander Gerst (ESA, 2009)

Papy Domi a écrit:Ah oui, excusez moi, j'oubliais que l'on avait un cocorico national à consonance italienne...

Michel Tognini, mais je pense qu'il est plutôt d'origine corse bien que né à Paris

Pour luca parmitano et samantha Cristoforetti, il y a pas débat, ils sont partie pour l'ESA et ils ont grillé la politesse à Thomas. Ensuite pour Paolo Nespoli en 2010 et Roberto Vittori en 2011, je sais pas si c’était pour le compte de l’Europe ou de la NASA, mais ça commence a accumulé. 
 Après c'est bien beau de dire qu'ont est tous européen donc peut import la nationalité, mais alors pourquoi avoir des retours géographiques pour Ariane 6 (avec des coûts exorbitants en nouvelle installation et en recherche ) au lieux de produire là ou il y a les compétences et les installations?

au faite a t'on une idée de quand partira le prochain français (ou française) ?

Les vols d'astronautes ESA vers ISS sont des contre parties des états Européens à la construction et au cout de maintenance de la station. Il y a des vols typique ESA et des vols avec les agences nationales.
Ainsi Nespoli va voler en juin prochain pour le compte de l'ASI, agence spatiale Italienne. Ce sera le 3e vol et le 3e de longue durée pour l'agence après Volare (Lucas) et Futura (Samantha).
Vitori a volé sur STS 134 pour le compte de l'ASI en 2011.
Nespoli a volé en 2010 pour le compte de l'ESA "Magistra", 3e mission longue durée ESA.

Déjà la France n'était pas très chaude pour envoyer un des siens dans l'espace, mais j'espère que la réussite du vol de Thomas et sa com' très bien conçue remotiveront les troupes, du moins pour qu'il refasse un vol dans, disons, moins de 5 ans...

Le financement des vols habités européens a toujours été globalement le suivant :
Allemagne 40%
France 30%
Italie 20%
...

et voici la liste des vols financés par l'ESA (sont exclus les vols financés DLR, CNES, ASI...) :

1er vol allemand - Merbold - STS 9 (1983) - 11j
1er vol hollandais - Ockels - STS 61A (1985) - 7j
2e vol allemand - Merbold - STS 42 (1992) - 8j
1er vol suisse - Nicollier - STS 46 (1992) - 9j
2e vol suisse - Nicollier - STS 61 (1993) - 11j
3e vol allemand - Merbold - Euromir 94 (1994) - 31j
1er vol français - Clervoy - STS 66 (1994) - 11j
4e vol allemand - Reiter - Euromir 95 (1995) - 179j
3e vol suisse - Nicollier - STS 75 (1996) - 16j
2e vol français - Clervoy - STS 84 (1997) - 9j
1er vol espagnol - Duque - STS 95 (1998) - 9j
3e vol français - Clervoy - STS 103 (1999) - 8j
4e vol suisse - Nicollier - STS 103 (1999) - 8j
1er vol belge - Dewinne - Odissea (2002) - 11j
2e vol espagnol - Duque - Cervantes (2003) - 10j
2e vol hollandais - Kuipers - Delta (2004) - 11j
5e vol allemand - Reiter - Astrolab (2006) - 171j
1er vol suédois - Fuglesang - Celsius (2006) - 13j
6e vol allemand - Schlegel - Columbus (2008) - 13j
4e vol français - Eyharts - Columbus (2008) - 48j
2e vol belge - Dewinne - Oasiss (2009) - 188j
2e vol suédois - Fuglesang - Alissé (2009) - 14j
1er vol italien - Nespoli - Magisstra (2010) - 159j
3e vol hollandais - Kuipers - Promisse (2011) - 193j
7e vol allemand - Gerst - Blue dot (2014) - 165j
1er vol  danois - Mogensen - Iriss (2015) - 10j
1er vol britannique - Peake - Principia (2015) -186j
5e vol français - Pesquet - Proxima (2016) - 196j 
A venir :
8e vol allemand - Gerst - Horizons (2018)
2e vol italien - Parmitano (2019 ?)

Attendez, combien reste-il de vols de l'ASI dans leur contrat ?

Car pour l'instant, il y a eu :

STS-120 - Nespoli (livraison de Harmony, module NASA construit par l'Italie).
STS-134 - Vittori
Expedition 36/37 - Parmitano
Expedition 42/43 - Cristoforetti
Expedition 53/54 - Nespoli

C'est assez énorme finalement Car dans le même temps les autres européens ont eu 3 vols cours (Schlegel, Fuglesang, Morgensen) et 6 vols longs (Eyharts, De Winne, Kuipers, Gerst, Peake et Pesquet), sans compter Nespoli qui a fait lui aussi un séjour de six mois pour l'ESA.

Parmi les suivants côté européens (ASI inclue), on aura donc
2017 - Nespoli
2018 - Gerst
2019 - ... ?
Après 2018 ça devient plus compliqué... D'ailleurs ils ne voleront peut-être plus sur Soyouz, même si cela n'est pas tout à fait fixé. Parmitano, Peake et Pesquet revoleront probablement sur une nouvelle mission de six mois, Cristoforetti aussi mais vu qu'elle vient d'avoir une fille, née en 2016, peut être souhaitera-t-elle attendre un peu avant de repartir. Reste le cas Morgensen, je ne sais pas si le Danemark obtiendra une place pour un séjour de six mois au vu de sa participation financière dans l'ESA. Enfin, il y a Matthias Maurer qui peut désormais lui aussi espérer avoir sa première assignation.

Le contrat NASA/ASI prévoyait 3 vols courts + 3 vols longs :
- Guidoni STS 100
- Nespoli STS 120
- Vittori STS 134
- Parmitano ISS 36/37
- Cristoforetti ISS 42/43
- Nespoli ISS 52/53

Le contrat n'a jamais été revu à la hausse depuis le vol de Guidoni ? C'était un sacré beau contrat signé alors. ça change du CNES... :hermes:

Entraînement à la géologie planétaire.

https://twitter.com/Astro_Alex/status/1590680154124169216
Explorer la Lune est important pour notre compréhension de la Terre. Comment la vie s'est-elle formée et d'où vient notre atmosphère ?
@esa Formation en géologie planétaire #PANGAEA à Lanzarote avec @Astro_Stephanie

https://twitter.com/Astro_Alex/status/1602636886987706369

Don Pettit est l'astronaute actif le plus âgé (67 ans).

Wiseman (chef des astronautes à la NASA) a réalisé son vol spatial avec Alexander Gerst.
Cela pourrait aider, le moment venu ...

Soyez prudent les Amis. Souvenez-vous qu'à l'époque des vols Apollo, pour les EVA lunaires pratiquement tous les astronautes avaient droit à une formation en géologie sur le terrain et en salle. Il y avait également d'autres techniciens et scientifiques qui suivaient également un entraînement car cela permettaiait à ceux restés au sol ou en orbite lunaire de mieux suivre ces EVA et de meiux se rendre compte des réalités du terrain et de pouvoir aider et surtout rentabiliser sensiblement les résultats scientifiques.
Je renvoie une fois encore au très fameux livre de Serge Chevrel sur les missions scientifiques sur la Lune. Au début cela n'a pas était simple se faire admettre ce côté +++ du travail scientifique à l'Administration américaine mais après c'est devenu: "ben ça coule de source".

Au cours d'un vol et surtout pendant les EVA les scientifiques étaient rassemblés dans une pièce spéciale qu'il leur était attribuée. Ils pouvait être "épauler" par des astronautes professionnels et il y avait un système de communication très précis entre les gens de cette pièce et le centre de contrôle à proximité. Une sorte de capcom leur était dédié pour pouvoir intervenir jusqu'au Capcom astronaute assurant les liaisons avec ses collègues sur la Lune.

En fait, en lisant ce livre (quasiment deux fois), j'ai appris que les astros sur la Lune étaient pratiquement "marqués à la culotte" si je puis m'exprimer ainsi.

Visite du chancelier à l'EAC...

https://twitter.com/esa/status/1697636780713849276?s=20