Politique spatiale française

Il est vrai qu'on doit se contenter du rêve éveillé si on veut cultiver l'optimisme.

Le vol inaugural d'ariane 6 étant encore dans l'avenir .... peut-être proche ...(juillet nous dit-on?) peut-être pas ... car le spatial c'est dur et la probabilité que cela ne se passe pas aussi bien qu'espéré ne peut être écartée.

Bref .... si on en venait à un enchainement malheureux et inattendu ..... quel avenir pourrait se dessiner ?

Mettre Ariane 6 à la poubelle non ..... mais peut-être au musée de l'aviation, envisagerait certains ?

Et ensuite miser sur une Ariane 7 clone de la F9 avec la récupération et les avancées techniques .... et une réalité économie radieuse comme espérée ? chantier confié à Ariane-Group .... bien sûr ..... qui demandera un peu d'aide pour démanteler les installations A6 et en faire de nouvelle (OK c'est un cauchemar ..... mais qui sait ?)

Ou espérer que ce seront les jeunes pousses qui vont proliférer sur l'ancien site Diamant .... mais il parait clair qu'elles auront besoin de temps pour arriver à envisager le transport de CU dont le lancements permettront de garder une capacité opérationnelle européenne.

J'avoue ne pas pourvoir trouver une solution crédible (donc réaliste) pour ce qui nous attend dans le spatial européen dans  les 10 ans à venir ... Donc espérons qu'Ariane 6 fera son petit nid .... avec beaucoup de vols institutionnels.

Je n'ai pas osé dire : on aura un cargo pour livrer des Hamburgers et du Coca à l'ISS, mais on achètera les vols  à une société qui ne s'est pas encore fait connaitre.

montmein69 a écrit:...
Bref .... si on en venait à un enchainement malheureux et inattendu ..... quel avenir pourrait se dessiner ?
...

Ben si le premier vol se passe mal, on se donne rendez-vous 4 à 6 mois plus tard pour une seconde tentative, comme pour le Starship 

"Wir brauchen keine Ariane 7"  

Süddeutsche Zeitung
Jarzombek a même demandé, lors des négociations budgétaires de la conférence ministérielle de l'ESA en 2022, de préférer allouer davantage de fonds aux start-ups plutôt que d'investir des millions d'euros supplémentaires dans le développement du grand lanceur européen Ariane. "Nous n'avons pas besoin d'une Ariane 7". Selon Jarzombek, le développement d'une Ariane 7 qui serait ensuite couronnée de succès sur le marché commercial "ne se produira pas". Avec les structures actuelles, Ariane ne pourra pas rivaliser avec son concurrent américain Space-X. "La nouvelle Ariane 6 sera un bon lanceur pour les lancements institutionnels et pourra voler pendant 20 ans", a-t-il déclaré. Il est possible que des entreprises comme Isar Aerospace puissent également construire de plus gros lanceurs d'ici là.

C'est qui Jarzombek ?

Le coordinateur pour la politique spatiale du gouvernement fédéral à Berlin.

Tu m'étonnes ils préfèrent subventionner des startups germaniques comme Isar ou RFA que Arianespace.

Le patron du CNES en visite chez Axiom.
Je ne sais pas si c'est supposé déboucher sur quelque chose.
A suivre.