L'après navette
Page 1 sur 1
La NASA sans lanceur pour ses équipages :
Voici donc, après une meilleure préparation du sondage attaché, la nouvelle mouture de ce sujet d’actualité concernant les hommes (et femmes) dans l’espace, sondage qui permettra à tous de se positionner dans un choix plus exhaustif et de commenter.
Incluses dans le sondage les possibilités de votes multiples et de modifier vos votes.
Nous approchons d’une époque charnière qui va voir les USA privés de lanceur pour leurs astronautes mais également des vols qui réservaient un nombre de « places » non négligeable aux « invités » d’autres nations.
Comment voyez-vous ce laps de temps indéfini, de sans aucun doute plusieurs années ? Est-ce un handicap pour la NASA, ses effectifs mais aussi pour les spationautes qui partaient sur ces vols internationaux ? Que deviendront les pilotes et seront-ils les premiers "sacrifiés", laissant relativement plus de chance aux spécialistes de missions de voler sur Soyouz, ce qui paraît évident ?
LM-5
Incluses dans le sondage les possibilités de votes multiples et de modifier vos votes.
Nous approchons d’une époque charnière qui va voir les USA privés de lanceur pour leurs astronautes mais également des vols qui réservaient un nombre de « places » non négligeable aux « invités » d’autres nations.
Comment voyez-vous ce laps de temps indéfini, de sans aucun doute plusieurs années ? Est-ce un handicap pour la NASA, ses effectifs mais aussi pour les spationautes qui partaient sur ces vols internationaux ? Que deviendront les pilotes et seront-ils les premiers "sacrifiés", laissant relativement plus de chance aux spécialistes de missions de voler sur Soyouz, ce qui paraît évident ?
LM-5
Invité- Invité
Cette fois-ci je vais choisir deux des options :
la n° 2 car c'est indéniablement une mauvaise passe. Et cela devrait profiter aux sociétés privées de CCDev si elles sont à la hauteur (difficile cependant de prévoir) et forcément à Rocosmos, qui vend ses sièges de Soyouz (mais assumera une grosse responsabilité pendant le gap)
la n° 4 car l'orgueil national va forcément pousser à réagir et à dépasser le fiasco de Constellation. Pour le moment on mise surtout sur le privé via CCDev, mais pas exclu, si un nouveau lanceur est créé que la NASA remette en piste aussi son propre système (là encore difficile de prévoir et surtout de dater)
la n° 2 car c'est indéniablement une mauvaise passe. Et cela devrait profiter aux sociétés privées de CCDev si elles sont à la hauteur (difficile cependant de prévoir) et forcément à Rocosmos, qui vend ses sièges de Soyouz (mais assumera une grosse responsabilité pendant le gap)
la n° 4 car l'orgueil national va forcément pousser à réagir et à dépasser le fiasco de Constellation. Pour le moment on mise surtout sur le privé via CCDev, mais pas exclu, si un nouveau lanceur est créé que la NASA remette en piste aussi son propre système (là encore difficile de prévoir et surtout de dater)
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
Mon vote est le numéro 3
Il y a plusieurs niveaux d'analyse dans ces réponses
Je justifie mon choix par le fait que la NASA est aujourd'hui une locomotive dans le domaine du spatial habité (car c'est de cela qu'il s'agit). Toute interruption dans son programme ne pourra pas ne pas avoir de répercussion sur l'avenir des vols habités. Je vois pour ma part 2 "dangers" majeurs. Le premier est qu'une interruption des vols habités par les Etats-Unis (j'entends par là vols habités par des engins américains) n'entraine à court terme un désamour, voire un désaveu, du vol spatial habité. Si cette situation continue, il se trouvera bien quelques sénateurs pour demander l'arrêt des subventions aux Russes, voire un contexte géo-politique qui amènerait à cette situation. Le deuxième danger, si cette situation s'éternise, serait l'abandon pur et simple de l'ISS. Et ceci par rapport à la mentalité américaine qui n'aime pas ne pas maitriser la totalité du processus.
Comparer cette situation à l'après Apollo, qui a vu les Américains ne plus aller dans l'espace plusieurs années, jusqu'à la mise au point de la navette, est à mon avis une grossière erreur. Non seulement le contexte politique international était complètement différent (et ce contexte à une importance considérable dans les choix spatiaux: sans lui, Apollo n'aurait jamais existé), mais surtout la NASA était plongée complètement dans le programme navette. L'arrêt des vols spatiaux entre 1975 et 1981 était justifié par la mise au point d'un engin à l'époque révolutionnaire (du moins, on le croyait ). Aujourd'hui, la situation est complètement différente. Une administration pour le moins hésitante, accordant aujourd'hui ce qu'elle refusait hier (ou l'inverse), des programmes se succédant les uns à la suite des autres, sans qu'on sache très bien l'objectif final (la Lune? Mars? Un astéroïde? L'orbite basse? Rien?). Et, pour compléter le tableau, une NASA hier triomphante, et aujourd'hui mise à mal par ses choix à géométrie variable (Arès1 et 5). Ajoutons à ce tableau idyllique une financiarisation de l'économie qui vise surtout le court terme, et qui marque souvent les choix politiques des gouvernements. Bref, de quoi se faire un peu de mourron....
C'est pourquoi aussi je ne crois pas à une erreur, mais à des choix volontairement voulus. On ne me ferra pas croire, avec tous les groupes de réflexions que comptent les Etats-Unis, qu'ils se sont engagés dans cette impasse involontairement. Je sais, me direz-vous, qu'ils se sont trompés sur le choix navette. Mais il s'agissait de choix techniques: on n'a pas su faire l'avion spatial tel qu'il était rêvé. Actuellement; il s'agit de choix politiques: le vol habité est-il toujours une priorité pour les US? Et dans les cabinets ministériels, n'essaye t-on pas de trouver comment y mettre fin? Car pour ma part, l'impression que je tire des évènements de ces derniers mois est que les Américains (du moins les décideurs) ne croient plus au vol habité. L'avenir proche dira si, ce que j'espère, mon sentiment est complètement erroné.
Cordialement
Il y a plusieurs niveaux d'analyse dans ces réponses
Je justifie mon choix par le fait que la NASA est aujourd'hui une locomotive dans le domaine du spatial habité (car c'est de cela qu'il s'agit). Toute interruption dans son programme ne pourra pas ne pas avoir de répercussion sur l'avenir des vols habités. Je vois pour ma part 2 "dangers" majeurs. Le premier est qu'une interruption des vols habités par les Etats-Unis (j'entends par là vols habités par des engins américains) n'entraine à court terme un désamour, voire un désaveu, du vol spatial habité. Si cette situation continue, il se trouvera bien quelques sénateurs pour demander l'arrêt des subventions aux Russes, voire un contexte géo-politique qui amènerait à cette situation. Le deuxième danger, si cette situation s'éternise, serait l'abandon pur et simple de l'ISS. Et ceci par rapport à la mentalité américaine qui n'aime pas ne pas maitriser la totalité du processus.
Comparer cette situation à l'après Apollo, qui a vu les Américains ne plus aller dans l'espace plusieurs années, jusqu'à la mise au point de la navette, est à mon avis une grossière erreur. Non seulement le contexte politique international était complètement différent (et ce contexte à une importance considérable dans les choix spatiaux: sans lui, Apollo n'aurait jamais existé), mais surtout la NASA était plongée complètement dans le programme navette. L'arrêt des vols spatiaux entre 1975 et 1981 était justifié par la mise au point d'un engin à l'époque révolutionnaire (du moins, on le croyait ). Aujourd'hui, la situation est complètement différente. Une administration pour le moins hésitante, accordant aujourd'hui ce qu'elle refusait hier (ou l'inverse), des programmes se succédant les uns à la suite des autres, sans qu'on sache très bien l'objectif final (la Lune? Mars? Un astéroïde? L'orbite basse? Rien?). Et, pour compléter le tableau, une NASA hier triomphante, et aujourd'hui mise à mal par ses choix à géométrie variable (Arès1 et 5). Ajoutons à ce tableau idyllique une financiarisation de l'économie qui vise surtout le court terme, et qui marque souvent les choix politiques des gouvernements. Bref, de quoi se faire un peu de mourron....
C'est pourquoi aussi je ne crois pas à une erreur, mais à des choix volontairement voulus. On ne me ferra pas croire, avec tous les groupes de réflexions que comptent les Etats-Unis, qu'ils se sont engagés dans cette impasse involontairement. Je sais, me direz-vous, qu'ils se sont trompés sur le choix navette. Mais il s'agissait de choix techniques: on n'a pas su faire l'avion spatial tel qu'il était rêvé. Actuellement; il s'agit de choix politiques: le vol habité est-il toujours une priorité pour les US? Et dans les cabinets ministériels, n'essaye t-on pas de trouver comment y mettre fin? Car pour ma part, l'impression que je tire des évènements de ces derniers mois est que les Américains (du moins les décideurs) ne croient plus au vol habité. L'avenir proche dira si, ce que j'espère, mon sentiment est complètement erroné.
Cordialement
Dernière édition par Lunarjojo le Sam 28 Aoû 2010 - 19:30, édité 2 fois
Lunarjojo- Donateur
- Messages : 3318
Inscrit le : 03/01/2008
Age : 71
Localisation : Epinal
Avant d'avoir lu les commentaires, j'ai voté pour le 2, 4 et 5.
Je pense qu'effectivement, l'absence de vols gouvernementaux va aider SpaceX et ;es autres opérateurs privés puisqu'ils n'ont plus besoin de ne se casser la tête à justifier leur utilité potentielle !
Je pense aussi qu'aux vues de l'histoire de la NASA et de la conquête spatiale, ces quelques années sont anecdotiques et seront vites oubliées (Qui se souvient de la période entre Skylab et la navette ?)
Et enfin, si l'argent économisé par la suppression de la navette et si ces quelques années de développement avec une urgence moindre que l'on s'accorde peuvent permettre de construire du solide pour le futur alors ce sera bénéfique !
Je pense qu'effectivement, l'absence de vols gouvernementaux va aider SpaceX et ;es autres opérateurs privés puisqu'ils n'ont plus besoin de ne se casser la tête à justifier leur utilité potentielle !
Je pense aussi qu'aux vues de l'histoire de la NASA et de la conquête spatiale, ces quelques années sont anecdotiques et seront vites oubliées (Qui se souvient de la période entre Skylab et la navette ?)
Et enfin, si l'argent économisé par la suppression de la navette et si ces quelques années de développement avec une urgence moindre que l'on s'accorde peuvent permettre de construire du solide pour le futur alors ce sera bénéfique !
j'ai répondu au choix n°4, prônant l'optimisme au quotidien, mais n'ayant pas de complément de poids a vous apporter dans ce débat, mon option actuelle est plutôt axée sur la lecture de vos réactions. cependant, il y'a eut beaucoup de programme débutés et terminés jusqu'à ce jours, l'histoire du spatiale habité est riche, nous vivons là fin d'une époque celle de la navette AMERICAINE, mais il y'a d'autres véhicules tels que le soyouz et il y'en aura bien d'autres qui s'envoleront et qui emmèneront l'homme de nouveau sur ISS (en fin de vie) ou ailleurs, pour notre plus grand bonheur, l'homme aime trop l'espace pour ne plus y aller, ce GAP qui arrive, est peut être un peut risible puisqu'il aurait pus être anticipé avec un peu plus de réalisme, mais finalement n'est qu'une passade et la nasa s'en remettra!
voilà je vous lis maintenant!
voilà je vous lis maintenant!
Sidjay- Messages : 17121
Inscrit le : 05/04/2009
Age : 43
Localisation : R.P
Réponse 2, car c'est déjà ce qui est en train de se produire, avec la capsule Dragon qui se développe...
Rémi-astronome- Messages : 639
Inscrit le : 05/05/2010
Age : 27
Localisation : Quimper, 29 000
Effectivement je crois que c'est une erreur stratégique ( puisque la fins du programme des navettes était prévisible depuis une dizaines d'années déjà ) qui causera de grandes difficultés de crédibilités par l'absence de solutions viable de remplacement mais aussi d'opérationnalité au sein de la NASA qui devra ce contenter de miette de budget afin de répondre à un cahier de commandes, somme toutes bien sommaire, puisque l'abandon définitif du programme lunaire, comme le recul des dates visant des expéditions pour Mars imposes des restrictions à tout les égards. Tout cela aura, a mon avis, des répercussions tout aussi néfastes sur l'ensemble des programmes spatiaux du monde ou seul les passionnés comme ceux et celles qui y travaillent trouverons une certaine motivation à poursuivre ce qui n'aura plus de consistance. Je dramatise surement. Seul l'avenir nous le dira !
Jean-Robert- Messages : 411
Inscrit le : 31/03/2007
Age : 63
Localisation : Québec,Canada
Jean-Robert a écrit: la NASA qui devra ce contenter de miette de budget afin de répondre à un cahier de commandes, somme toutes bien sommaire
Je ne sais pas sur quoi s'appuie ce genre d'affirmation (sauf s'il s'agit d'un effet de style, forçant volontairement le trait) ? Le budget de la NASA ne baisse pas, et comme c'est fréquemment le cas, s'il y a demande de rallonges budgétaires (cela fut le cas pour le booster 5 segments par exemple) , elles seront vraisemblablement votées.
Autre chose est d'exprimer un souhait personnel par exemple :" le budget de la NASA devrait être doublé, quadruplé etc" ... ou" le budget consacré aux vols habités doit décupler, centupler ..."
Le nouveau lanceur va être mis sur les rails (peut-être même en version man-rated) ... la capsule Orion va continuer à être développée, un projet de mission astéroïde est aussi dans le viseur. Cela n'a rien de vraiment "sommaire" même si on peut à titre personnel souhaiter plus et plus vite.
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
C'est ce que je voulais effectivement faire, soit d'accentuer ma critique, et ma déception de voir les budget stagner autour de projets ou ils pourront aisément ce passé du facteur humain. Disons montmein69 que je n'ai jamais eu le chic de m'exprimer correctement hein !
...Et oui, tout ces projets sont bien sommaire à comparer à une possible colonisation de la Lune, de l'Espace immédiat, de Mars... Ou vols robotisés et habités ce côtoient et ou plus personnes ne manqueraient de budgets dans le domaine spatiales. Nous prenons du recul, selon mois, par l'abandon des techniques et technologies développés et réalisés pour les navettes. Le manque de prévoyance et de clairvoyance des responsables des programmes spatiaux comme des gouvernements démontre que rien n'était réellement prévus à leur suites, ce qui me porte a affirmer que les projets et programmes actuels sont sommaires et partiellement représentatif de notre capacité bien réel à réaliser des engins qui auraient été capables d'assumer la relève... capacité cependant sur lesquelles je place un bémol vue les mésaventures des programmes actuels
Enfin bref, personnellement je suis déçu de l'abandon du programme des navettes et désormais je concentre mes énergies au développement d'une robotique de pointe... car de mon vivant je n'aurais pas la chance de prendre le chemin des étoiles...
...Et oui, tout ces projets sont bien sommaire à comparer à une possible colonisation de la Lune, de l'Espace immédiat, de Mars... Ou vols robotisés et habités ce côtoient et ou plus personnes ne manqueraient de budgets dans le domaine spatiales. Nous prenons du recul, selon mois, par l'abandon des techniques et technologies développés et réalisés pour les navettes. Le manque de prévoyance et de clairvoyance des responsables des programmes spatiaux comme des gouvernements démontre que rien n'était réellement prévus à leur suites, ce qui me porte a affirmer que les projets et programmes actuels sont sommaires et partiellement représentatif de notre capacité bien réel à réaliser des engins qui auraient été capables d'assumer la relève... capacité cependant sur lesquelles je place un bémol vue les mésaventures des programmes actuels
Enfin bref, personnellement je suis déçu de l'abandon du programme des navettes et désormais je concentre mes énergies au développement d'une robotique de pointe... car de mon vivant je n'aurais pas la chance de prendre le chemin des étoiles...
Jean-Robert- Messages : 411
Inscrit le : 31/03/2007
Age : 63
Localisation : Québec,Canada
Je pense que nous arriverons à une "phase2", très importante et évidente, de la conquête (ou plutôt l'exploration) de l'espace par l'Homme, avec un grand "H" :Jean-Robert a écrit:C'est ce que je voulais effectivement faire, soit d'accentuer ma critique, et ma déception de voir les budget stagner autour de projets ou ils pourront aisément ce passé du facteur humain. Disons montmein69 que je n'ai jamais eu le chic de m'exprimer correctement hein !
...Et oui, tout ces projets sont bien sommaire à comparer à une possible colonisation de la Lune, de l'Espace immédiat, de Mars... Ou vols robotisés et habités ce côtoient et ou plus personnes ne manqueraient de budgets dans le domaine spatiales. Nous prenons du recul, selon mois, par l'abandon des techniques et technologies développés et réalisés pour les navettes. Le manque de prévoyance et de clairvoyance des responsables des programmes spatiaux comme des gouvernements démontre que rien n'était réellement prévus à leur suites, ce qui me porte a affirmer que les projets et programmes actuels sont sommaires et partiellement représentatif de notre capacité bien réel à réaliser des engins qui auraient été capables d'assumer la relève... capacité cependant sur lesquelles je place un bémol vue les mésaventures des programmes actuels
Enfin bref, personnellement je suis déçu de l'abandon du programme des navettes et désormais je concentre mes énergies au développement d'une robotique de pointe... car de mon vivant je n'aurais pas la chance de prendre le chemin des étoiles...
Nous sommes toujours dans la phase 1 : de l'accès à l'espace, de la Lune (qui nous a beaucoup appris sur le fait de nous poser sur un autre astre avec notre technologie de l'époque aujourd'hui dépassée mais dont nous pouvons tirer des enseignements bénéfiques) , la navette, l'ISS...
Les grandes idées existent, mais les finances ne suivent pas. Pourquoi ? Parce que c'est trop cher. Mais ce n'est pas tout.
Je crains fort que le moindre coût soit pour des decennies encore réservé aux sondes spatiales de plus en plus sophistiquées, et que l'Homme soit mis à l'écart pour des raisons budgétaires mais pas seulement : son comportement et son adaptation à l'espace lointain tant en matière de physiologie et psychologie. Après tout, et il faut bien l'admettre, l'espace est un milieu hostile pour l'homme, fait pour "sa planète".
Demanderait-on à un équipage de vivre une ou plusieurs années en autarcie au fond de nos océans ? Non. Alors, au plus profond de l'espace, même Mars dans l'état actuel de nos connaissances sur l'homme dans un tel milieu et aussi longtemps...
Il faut arrêter de rêver. Ce sera pour les prochains siècles, pas avant.
Mais ça aura lieu ! Notre problème est que nous ne serons pas là pour le voir ! Pessimisme ? Non, réalisme !
Avant la phase 2, il faudra pour l'homme j'entends, passer par une phase 1B, la Lune ou l'orbite terrestre, mais pour quoi faire ?
Invité- Invité
j'ai voté hier et ... je ne sais plus pour quel affirmation .... parce que, au fond, mon idée, déjà exprimée ici, est qu'il faudra faire table rase de la NASA à un moment ou un autre pour recréer quelque chose de nouveau permettant de lancer les grands projets futurs (comme en 1958 NACA ==> NASA)
dominique M.- Messages : 1863
Inscrit le : 15/10/2005
Localisation : val d'oise
Je pense que nous arriverons à une "phase2", très importante et évidente, de la conquête (ou plutôt l'exploration) de l'espace par l'Homme, avec un grand "H" :
Nous sommes toujours dans la phase 1 : de l'accès à l'espace, de la Lune (qui nous a beaucoup appris sur le fait de nous poser sur un autre astre avec notre technologie de l'époque aujourd'hui dépassée mais dont nous pouvons tirer des enseignements bénéfiques) , la navette, l'ISS...
Les grandes idées existent, mais les finances ne suivent pas. Pourquoi ? Parce que c'est trop cher. Mais ce n'est pas tout.
Je crains fort que le moindre coût soit pour des decennies encore réservé aux sondes spatiales de plus en plus sophistiquées, et que l'Homme soit mis à l'écart pour des raisons budgétaires mais pas seulement : son comportement et son adaptation à l'espace lointain tant en matière de physiologie et psychologie. Après tout, et il faut bien l'admettre, l'espace est un milieu hostile pour l'homme, fait pour "sa planète".
Demanderait-on à un équipage de vivre une ou plusieurs années en autarcie au fond de nos océans ? Non. Alors, au plus profond de l'espace, même Mars dans l'état actuel de nos connaissances sur l'homme dans un tel milieu et aussi longtemps...
Il faut arrêter de rêver. Ce sera pour les prochains siècles, pas avant.
Mais ça aura lieu ! Notre problème est que nous ne serons pas là pour le voir ! Pessimisme ? Non, réalisme !
Avant la phase 2, il faudra pour l'homme j'entends, passer par une phase 1B, la Lune ou l'orbite terrestre, mais pour quoi faire ?
la phase 2, demandera combien de temps, en termes de délais, 25 a 30 ans? ou plus?
Sidjay- Messages : 17121
Inscrit le : 05/04/2009
Age : 43
Localisation : R.P
LM-5 a écrit:Avant la phase 2, il faudra pour l'homme j'entends, passer par une phase 1B, la Lune ou l'orbite terrestre, mais pour quoi faire ?
Bien d'accord sur ce point et la réponse au pourquoi est constituer dans l'ensemble par la mise en place d'un vaste banc d'essais constituer par l'espace immédiat, intermédiaire et par la Lune et d'accréditation techniques permettant de corriger et de confirmer notre savoir faire pour aller au-delà de notre frontière planétaire. Et je ne crois pas que ce soit rêver que d'espérer d'ici les 30 prochaines années des prises de décisions en ce sens pour peut que les personnes impliqués comprennent l'importance de rentabiliser les budgets globaux par des actions concertés et bien planifiés. Ce délais permettra à l'industrie privé de faire ces preuves en contribuant à la mise en place d'infrastructures économique viables... euh ! mais cela est une autre histoire.
Le programme des navettes devrais être remis de l'avant en permettant des représentations public tout autant que gouvernementale. Ceci permettrais de stimuler l'intérêt collectif tout en favorisant la mise en place des bases de coopérations entre les divers paliers décisionnelles comme organisationnelles, versus le public comme le privé. De là l'importance de retourner sur la Lune, de bâtir une vrai station spatiale avec toutes leurs complexités,... Enfin je suis un éternel croyant en notre capacité de prendre notre place dans cette immensité cosmique pour peu que nous le décidions. Disons que le retour dans l'espace immédiat comme sur la Lune aurait pour effet directe de créer une économie spatial optimisant les dépenses tout en favorisant des revenus d'exploitation qui ne peuvent que prendre de l'importance au fil du temps... Mais cela aussi c'est une autre histoire !
**Créer une nouvelle agence ! Cela ne résoudrais absolument rien dans la pratique, à moins de disposer d'un VRAI programme d'exploration, d'établissement et d'exploitation des ressources spatiales qui impliquerais des contributions et participations de tout les azimut...
Jean-Robert- Messages : 411
Inscrit le : 31/03/2007
Age : 63
Localisation : Québec,Canada
Sujets similaires
» Discovery partira t-elle début juillet ?
» [STS 125 - Atlantis] : Mission de service vers Hubble, les préparatifs (lancement le 11/05/2009)
» Décollage d'une navette
» STS124 -Discovery : lancement
» Etat d'avancement du chantier Soyouz en Guyane (Sinnamary)
» [STS 125 - Atlantis] : Mission de service vers Hubble, les préparatifs (lancement le 11/05/2009)
» Décollage d'une navette
» STS124 -Discovery : lancement
» Etat d'avancement du chantier Soyouz en Guyane (Sinnamary)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum