PRISMA: Vol en formation

montmein69 a écrit:A t'on quelques informations sur cette technique permettant de gérer le vol en formation ?
Je me pose une question : Selon la "finesse" du guidage de la formation , on peut avoir besoin d'un nombre de "corrections" qui risque de devenir inflationniste. Du coup les moteurs seraient souvent sollicités et donc la réserve d'ergols rapidement utilisée ?

dans cet article, peut-être certaines explications
http://smsc.cnes.fr/PRISMA/Fr/GP_actualites.htm

des nouvelles de Prisma sur le site DLR

Une nouvelle étape importante dans la mission PRISMA sera atteinte lorsque GSOC reprendra le contrôle opérationnel au printemps 2011. Le DLR est engagé dans des opérations clés pour les segments spatiaux et sol. Un objectif à long terme de cette participation est de préparer et de tester les rendez-vous et les manoeuvres qui seront requises pour des missions d'entretien sur les orbite ou, plus généralement, dans la robotique spatiale de la station d'accueil.

http://www.dlr.de/en/DesktopDefault.aspx/tabid-1/86_read-26824/

Tango imageant Mango


par ailleurs
La mission Prisma presque à mi_chemin a atteint une nouvelle première, lorsque les satellites ont passé plusieurs jours à des distances étroites, d'environ 7 mètres ou 23 pieds.Les responsables du projet ont posté une vidéo de l'opération sur le blog de la mission Prisma.

À 710 km d’altitude, le satellite Tango de la mission Prisma-FFIORD survole la planète bleue, fonçant vers la nuit à la vitesse de 27 000 km/h.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette image n’est pas une vue d’artiste. Il s’agit d’une photographie prise courant octobre par Mango, le satellite principal de cette mission de démonstration technologique, avec lequel Tango effectuait alors un pas de deux. Les satellites volaient en effet à ce moment précis en formation serrée, n’étant séparés que par une distance de 15 m.

Explorer les contraintes du vol en formation dans l’espace et tester des technologies permettant de les maîtriser est justement l’objectif principal de la mission Prisma, à laquelle le CNES participe au travers de l’expérience FFIORD. Celle-ci est constituée d’un système de mesure des positions relatives des 2 satellites et d’un logiciel qui utilise ces mesures pour contrôler les positions relatives.

Le 28 octobre dernier, le contrôle de trajectoire de Mango a été confié à FFIORD, ce qui a notamment permis au satellite de s’approcher, de façon parfaitement autonome, à 100 m de Tango depuis un point de départ situé 5 km plus loin , et d’y rester pendant plusieurs heures. Cette première phase d’expérimentation de FFIORD a parfaitement atteint tous ses objectifs.


http://image-cnes.fr/1-loeil-du-satellite/tango-et-mango-volent-en-formation/

NB: nonobstant le fait que la maîtrise du vol spatial en formation sera une condition indispensable à la mise au point de missions visant à reconstituer virtuellement un télescope spatial de 50 m de diamètre, seules à même de nous livrer les secrets des exoplanètes les plus lointaines. Ce type de vol en formation pourrait-il servir pour définir des éléments pour LISA Pathfinder ou d'autres types de constallation pour observer la terre??