les animaux spatiaux

Chimp being trained at Holloman Air Force Base for space flight.
Location: NM, US
Date taken: 1961
Photographer: Ralph Crane

Soviet space chimp in clear helmet and space suit, as seen on TV screen.
Location: Moscow, Russia
Date taken: May 1959
Photographer: Howard Sochurek

Tiny squirrel monkey strapped into capsule for space travel.
Location: US
Date taken: December 1958
Photographer: Grey Villet

spacemen1969 a écrit:Je suis à la recherche d'un autre dessin où l'on voit un singe devant un tableau d'acole noir donnant un cours à Shepard, Grissom et Glenn, avec une allusion à la banane (mais je n'arrive pas à remettre la mian dessus

Les Actualités Françaises - 01/03/1961 - 31s
Expérience spatiale dans le désert algérien à Colomb Béchar - VG des installations de la fusée "VÉRONIQUE" à la base d'Hammaguir - VG du départ de la fusée "VÉRONIQUE" - GP de l'enregistrement d'un électroencéphalogramme (2 plans) - VG d'une vue aérienne de la capsule et de son parachute au sol - PM des militaires près de la capsule et de son parachute - GP du rat "HECTOR" accroché dans son bâti métallique, est extrait de la capsule (plusieurs plans).

Dr. Simons, un médecin de l' Air Force, avait envoyé des animaux en altitude pendant plusieurs années avant son vol record. De Wright-Patterson Air Force Base à Dayton, Ohio, il avait lancé des singes dans les fusées V2 pour tester leurs réactions à l'apesanteur. De la base aérienne de Holloman près d'Alamogordo, NM, il avait mis des souris et des porcs dans motgolfières pour un voyage dans la haute atmosphère pour déterminer les risques du rayonnement cosmique primaire.

Mustard a écrit:Ben j'suis bien content qu'on ait arrêté d'envoyer des animaux là haut.

tatiana13 a écrit:

Mustard a écrit:Ben j'suis bien content qu'on ait arrêté d'envoyer des animaux là haut.

Il me semblait avoir lu il y a quelques mois que les américains voulaient reprendre des expériences avec des animaux?
(je recherche l'info)

Lundi 5 avril 2004
Un petit ver à bord du prochain vol vers l'ISS pour le compte du CNES
PARIS (AFP) - Un petit ver sera le "héros" d'une expérience spatiale internationale de biologie lors de la prochaine mission scientifique à bord de la Station spatiale internationale (ISS) prévue à partir du 19 avril.
Six jours avant le lancement de la mission, les souches de nématodes - un ver rond de 1mm de longueur de son nom scientifique Caenorhabditis elegans (C.elegans) - seront préparées par le laboratoire du Groupement scientifique pour la biologie et la médecine spatiale à Toulouse, a indiqué le Centre National d'Etudes Spatiales.
Elles seront ensuite transportées jusqu'à la base de lancement de Baïkonour (Kazakhstan), et installées avec les autres expériences dans l'incubateur KUBIK, qui sera lui-même placé à bord d'une capsule Soyouz.
L'expérience proposée par le Cnes et baptisée ICE FIRST (International Caenorhabditis Elegans), aura lieu dans le cadre de la mission DELTA (Dutch Expedition for Life Sciences, Technology and Atmospheric research), prévue du 19 au 29 avril 2004 à bord de l'ISS.
Une fois à bord de la station, le spationaute néerlandais Andreas Kuipers effectuera les opérations en liaison avec l'équipe scientifique qui étudie C.elegans en microgravité: développement musculaire, effet du vol spatial sur la durée de vie, effet des radiations cosmiques sur la stabilité du génome...
Des expériences précédentes ont montré que C.elegans peut se multiplier et se développer durant un vol spatial.
Des milliers de chercheurs à travers le monde travaillent sur C.elegans, prototype actuel des organismes "modèles". En effet, il présente pour l'essentiel les mêmes mécanismes génétiques, moléculaires et biochimiques que l'ensemble des espèces du monde animal, dont l'homme : c'est un organisme très simple avec un nombre de cellules limité dont on peut suivre parfaitement le développement et l'évolution.

_{Des vers C_elegans utilisés pour des expériences dans l'espace par la Nasa}

lundi 19 avril 2004, 11h56
Trois millions de petits vers en route vers la Station Spatiale
BAÏKONOUR (AFP) - Trois millions d'une espèce de petit ver, "Caenorhabditis elegans", ont été embarqués à bord du Soyouz de la mission DELTA (Dutch Expedition for Life Sciences, Technology and Atmospheric) qui a été lancé lundi vers la Sation Spatiale Internationale (ISS), pour une série d'études des effets de la microgravité et du rayonnement cosmique sur leur organisme, et à travers eux, sur l'homme.
Proposée par le Centre National d'Etudes Spatiales (CNES, France), ce projet, ICE-FIRST (International Caenorhabditis Elegans), a été élaboré par une quinzaine de chercheurs japonais, canadiens, français et américains. Il fait partie des 21 expériences qui seront effectuées par le spationaute de l'Agence spatiale européenne (ESA), André Kuipers, durant ses neuf jours à bord de l'ISS, du 21 au 29 avril.
"C. Elegans a beaucoup de gènes communs avec l'homme, d'où son intérêt pour les scientifiques, qui ont séquencé son génome complet", explique Nathaniel Szewczyk, chercheur au centre de recherche Ames de l'Administration Nationale de l'Aéronatique et de l'Espace (NASA), associée au projet. "Dix jours d'exposition (de Caenorhabditis Elegans) aux radiations spatiales et à la microgravité, c'est l'équivalent d'un séjour de dix ans dans l'espace pour un homme", ajoute-t-il dans le laboratoire improvisé, sur la base de Baïkonour, pour la vingtaine de scientifiques chargés de placer les expériences à bord du vaisseau spatial. Et le chercheur d'évoquer comme possible application de ces études la mise au point de mesures pour limiter l'effet des radiations lors de vols habités de longue durée, vers Mars par exemple.
A leur retour sur Terre, ces trois millions de nématodes d'un millimètre de longueur seront pour la plupart congelés et répartis entre les différents laboratoires des pays partenaires de l'ISS : les quinze membres de l'ESA, la Russie, les Etats-Unis, le Canada et le Japon. DELTA ayant été financée par les Pays-Bas, c'est dans ce pays toutefois que la majorité des 21 expériences sera exploitée.
Les effets des radiations sur la stabilité du génome des vers, par exemple, sera étudiée au Canada, tandis qu'une étude sur l'effet de la microgravité sur les muscles du ver, très proches de ceux de l'homme, sera réalisée par des chercheurs américains et français. Les Japonais, eux, étudieront les effets du vieillissement, phénomène qui est accéléré dans l'espace.
Le chercheur de la NASA évoque cependant "la frustration d'un certain nombre de chercheurs" face à la stagnation dans la construction de la Station : aucun nouveau module n'a été ajouté depuis 2002 et l'équipage, de sept membres selon le projet initial, a été réduit à deux après l'explosion de la navette américaine Columbia, le 1er avril 2002, avec sept astronautes à bord.
"Le module du laboratoire européen Columbus était censé être envoyé cette année et les scientifiques pensaient pouvoir y acheminer régulièrement des expériences, via la navette américaine", soupire Michel Viso, chercheur du CNES et coordinateur du projet.
Les Etats-Unis espèrent pouvoir reprendre l'an prochain les vols de navettes vers l'ISS et achever avant 2010 la construction de la Station, dont ils sont le plus gros contributeur. Le coût final de ce projet pourrait se chiffrer à 100 milliards de dollars.

_{Photo prise par la "Washington University School of Medicine"
du Caenorhabditis elegans}

dominique M. a écrit:ce petit vers (C. Elegans) est en effet très interessant à plus d'un titre. Des études ont été menées également dans le cadre des phénomènes de vieillissement (pas en micropesanteur)