Chine et coopération
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Il article de Aviation Week sur le future ravitailleur chinois. Il devrait avoir une capacité de 5.5 tones, il sera testé en 2014-16 sur Tiangong 3 avant d'être utilisé pour la future station spatiale chinoise.
Il est dit que les chinois seraient pret à l'utilisé pour l'ISS car le vol habité est un domaine favorable à la coopération. Je trouve que les chinois tapes de plus en plus fort à la porte de l'ISS et il va falloir leur repondre un jour ou l'autre.
http://www.aviationweek.com/aw/generic/story.jsp?id=news/awst/2010/04/19/AW_04_19_2010_p32-219706.xml&headline=China%20Open%20To%20Human%20Spaceflight%20Cooperation&channel=space
Il est dit que les chinois seraient pret à l'utilisé pour l'ISS car le vol habité est un domaine favorable à la coopération. Je trouve que les chinois tapes de plus en plus fort à la porte de l'ISS et il va falloir leur repondre un jour ou l'autre.
http://www.aviationweek.com/aw/generic/story.jsp?id=news/awst/2010/04/19/AW_04_19_2010_p32-219706.xml&headline=China%20Open%20To%20Human%20Spaceflight%20Cooperation&channel=space
Outan- Messages : 1244
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En parlant de coopération...le canada s'y met! (Pour qui?...pour les Us évidement.... quelle question.)
L’Agence spatiale canadienne (CSA) représentée directement par son président, monsieur Steve MacLean, est en Chine dans le but de soutenir des rencontre préliminaires concernant une éventuelle coopération future entre les deux pays. La semaine dernière, mr Mclean a visité la « China National Space Administration (CNSA ) » où il a d’ailleurs rencontré Chen Qiufa Administrateur de la CNSA. Il a également rencontré Zheng Guoguang, Administrateur de l'Administration météorologique de Chine. Après sa visite en Chine, MacLean se rendra en Russie pour participer à la cérémonie commémorative prévue pour le 12 avril relative au 50e anniversaire du premier vol habité dans l'espace, effectué par le russe Youri Gagarine.
Cette visite en Chine intervient à un moment où les relations « sino-américaines » (sino= oui oui, on dit comme ça) au niveau du spatiale font débat, puisqu’encore, demeurent certains membres du Congrès, pour la plupart républicains, récalcitrants à une quelconque coopération avec la Chine. Selon Wade Huntley, maître de conférences à la « Naval Postgraduate School » il ya une potentialité pour que le Canada puisse être un facilitateur entre les relations sino-américaines spatiales. Pour informations, Huntley est l'auteur d'un document récemment publié, intitulé «Canada-Chine…spatiale engagé". Par rapport aux autres puissances prudentes dans le domaine de la coopération, Huntley mentionne que les réalisations spatiales du Canada se distinguent au jour d’aujourd’hui certes, mais qu'elles dépendent des possibilités perpétuelles de coopération avec d'autres pays.
Wade Huntley aimerait distinguer deux concepts relatifs a ces potentielles futures initiatives canadiennes en matière de relations. Il imagine tout d’abord un résultat final « Etats unis-Chine ». Ensuite, il espère des relations bilatérales de développement « Canada-Chine » qui a termes porterait des engagements a destination des États-Unis et de la chine, indirectement. Il y a cependant des obstacles, notamment la « US International Traffic in Arms Regulations (ITAR) » qui limite les transferts de technologies et d’information vers la chine. Ces contrôles à l'exportation ont de graves répercussions sur les entreprises canadiennes. Selon lui les États-Unis imposent des restrictions de contrôles sur la liberté et l'indépendance du Canada à collaborer au niveau international, dans le cas ou des pièces d'origine américaine sont impliqués. Huntley en exposant comment le Canada pourrait agir comme facilitateur sino-américain, déclare néanmoins qu'une fenêtre d'opportunité est en train de s'ouvrir et que le Canada pourrait agir, dans cette optique là.
Wade Huntley conclut son entretien avec spaceref, en déclarant que les activités spatiales futures entre les États-Unis et la Chine seront basées autour de deux éléments de base. La première est que les États-Unis et la Chine font face à un dilemme car ils ne parviennent pas à communiquer efficacement conjointement. Le spatiale Canadien, telle une puissance moyenne dans le spatial, avec toutefois une longue histoire de partenariats derrière lui, est bien placé pour agir comme facilitateur, étant donné qu'il connaît bien la gestion des dilemmes à surmonter.
En considérant que la Chine détient environ 1,1 billions de dollars de la dette américaine, ce qui représente environ 10% de la dette totale, il semblerait dans l'intérêt des deux pays de travailler en commun vers une collaboration pour l'espace. Peut-être que cette visite actuelle en Chine de MacLean est le début d'une plus grande coopération entre les deux pays qui a termes, pourront remercier, le Canada pour son rôle de facilitateur dans ces relations sino-américaines spatiales, tout en renforçant en même temps sur les intérêts du Canada pour l’espace.
http://spaceref.ca/space-policy/canada-as-a-facilitator-for-us-china-relations.html?utm_content=awesm-publisher&utm_medium=srs.gs-static&utm_source=twitter.comCette visite en Chine intervient à un moment où les relations « sino-américaines » (sino= oui oui, on dit comme ça) au niveau du spatiale font débat, puisqu’encore, demeurent certains membres du Congrès, pour la plupart républicains, récalcitrants à une quelconque coopération avec la Chine. Selon Wade Huntley, maître de conférences à la « Naval Postgraduate School » il ya une potentialité pour que le Canada puisse être un facilitateur entre les relations sino-américaines spatiales. Pour informations, Huntley est l'auteur d'un document récemment publié, intitulé «Canada-Chine…spatiale engagé". Par rapport aux autres puissances prudentes dans le domaine de la coopération, Huntley mentionne que les réalisations spatiales du Canada se distinguent au jour d’aujourd’hui certes, mais qu'elles dépendent des possibilités perpétuelles de coopération avec d'autres pays.
Wade Huntley aimerait distinguer deux concepts relatifs a ces potentielles futures initiatives canadiennes en matière de relations. Il imagine tout d’abord un résultat final « Etats unis-Chine ». Ensuite, il espère des relations bilatérales de développement « Canada-Chine » qui a termes porterait des engagements a destination des États-Unis et de la chine, indirectement. Il y a cependant des obstacles, notamment la « US International Traffic in Arms Regulations (ITAR) » qui limite les transferts de technologies et d’information vers la chine. Ces contrôles à l'exportation ont de graves répercussions sur les entreprises canadiennes. Selon lui les États-Unis imposent des restrictions de contrôles sur la liberté et l'indépendance du Canada à collaborer au niveau international, dans le cas ou des pièces d'origine américaine sont impliqués. Huntley en exposant comment le Canada pourrait agir comme facilitateur sino-américain, déclare néanmoins qu'une fenêtre d'opportunité est en train de s'ouvrir et que le Canada pourrait agir, dans cette optique là.
Wade Huntley conclut son entretien avec spaceref, en déclarant que les activités spatiales futures entre les États-Unis et la Chine seront basées autour de deux éléments de base. La première est que les États-Unis et la Chine font face à un dilemme car ils ne parviennent pas à communiquer efficacement conjointement. Le spatiale Canadien, telle une puissance moyenne dans le spatial, avec toutefois une longue histoire de partenariats derrière lui, est bien placé pour agir comme facilitateur, étant donné qu'il connaît bien la gestion des dilemmes à surmonter.
En considérant que la Chine détient environ 1,1 billions de dollars de la dette américaine, ce qui représente environ 10% de la dette totale, il semblerait dans l'intérêt des deux pays de travailler en commun vers une collaboration pour l'espace. Peut-être que cette visite actuelle en Chine de MacLean est le début d'une plus grande coopération entre les deux pays qui a termes, pourront remercier, le Canada pour son rôle de facilitateur dans ces relations sino-américaines spatiales, tout en renforçant en même temps sur les intérêts du Canada pour l’espace.
Sidjay- Messages : 17121
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Tu t'es cassé la tête pour la conversion du trillion de l'échelle courte en billion de l'échelle longue... C'est à dire 1012 ;)
_________________
Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
Henri a écrit:Tu t'es cassé la tête pour la conversion du trillion de l'échelle courte en billion de l'échelle longue... C'est à dire 1012 ;)
Non pas de trop en fait.
Cela dit, après relecture de mon texte, je me demande tout de même pourquoi la chine serait susceptible de « bosser avec les US »... bien sure de façons indirecte, comme je l’ai dit dans mon texte, de part cette potentielle coopération « américano-sino-canadienne », on est d’accord. On le voit sur de plus en plus de topiques, ici même, la chine transporte avec les années qui passent, un profond désir spatial, au jour d’aujourd’hui…Elle à de grandes ambitions certes, qui lui sont propres et bien évidement respectables. Pourquoi alors, devrait-elle (excusez moi l’expression) se foutre dans l’embarras américain, alors que visiblement celle-ci s’en sortirait toute seule ? N’est-ce plutôt pas, d'un certain côté, les américains qui pousseraient derrière tout cela pour obtenir un intérêt certes minimes dans l’affaire chinoise ?
On pourrait se demander si toutefois ces derniers, ne seraient pas plutôt complètement hostiles à ce que la Chine retourne seule vers la lune, tout simplement. Est-ce que le fait de s’impliquer dans le spatial chinois, leur consentirait obligatoirement, (puisque de ce fait partenaire de la chine), quelques intérêts, même minimes… ?
Sidjay- Messages : 17121
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On ne peut dissocier la "politique dans le spatial" ... de la géo-politique au niveau mondial, du rôle tenu par les USA dans cet échiquier mondial, de l'opinion publique américaine, de la future campagne des présidentielles etc ....
Dans tout cet enchevêtrement d'intérêts divers et variés, parfois totalement contradictoires .... tout le monde avance sur des oeufs et cherche à ménager la chèvre et le chou.
La Chine est relativement en position de force actuellement (sur le plan économique et dans son programme spatial même si elle est loin d'avoir rattrapé son retard .... Ne nous illusionnons pas trop sur les effets d'annonce : ce sont les résultats et le rythme avec lequel elle avance qui comptent réellement.
Elle avait subi une fin de non recevoir lorsqu'elle avait proposé de collaborer à l'ISS .... elle est encore sous "embargo" via le COSPAR (notamment pour commercialiser des lancements commerciaux).
Donc elle ne va pas se ruer sur des appels du pied pour d'éventuelles nouvelles propositions.
Les USA sont un peu au fond du trou (sans mésestimer se possibilités de rebondir) au niveau spatial, et sa reprise économique est modeste. Et il y a une forte composante politique qui ne supporte pas la perte d'hégémonie (déjà avec l'achat de sièges aux russes ... alors les chinois ....) et sans doute des profonds relais dans l'opinion publique qui considère le leadership comme une marque de naissance intangible et quasiment d'essence divine.
Le jeu du chat et de la souris ... prendra donc du temps et rien n'indique que cela se débloquera vraiment.
Mais peut-être par effet papillon ? Outre le Canada, si l'Europe joue aussi un petit rôle d'entremetteur, si le Japon apparait comme plus "fréquentable" pour la Chine suite aux catastrophes récentes, au besoin d'aide etc ....
PS : dans ce "jeu", il y a aussi le rôle du PC chinois, de sa gestion de politique intérieure, de sa sensibilité à son opinion publique .... si on arrive à décrypter ce qui s'y passe et qui reste fort opaque.
Dans tout cet enchevêtrement d'intérêts divers et variés, parfois totalement contradictoires .... tout le monde avance sur des oeufs et cherche à ménager la chèvre et le chou.
La Chine est relativement en position de force actuellement (sur le plan économique et dans son programme spatial même si elle est loin d'avoir rattrapé son retard .... Ne nous illusionnons pas trop sur les effets d'annonce : ce sont les résultats et le rythme avec lequel elle avance qui comptent réellement.
Elle avait subi une fin de non recevoir lorsqu'elle avait proposé de collaborer à l'ISS .... elle est encore sous "embargo" via le COSPAR (notamment pour commercialiser des lancements commerciaux).
Donc elle ne va pas se ruer sur des appels du pied pour d'éventuelles nouvelles propositions.
Les USA sont un peu au fond du trou (sans mésestimer se possibilités de rebondir) au niveau spatial, et sa reprise économique est modeste. Et il y a une forte composante politique qui ne supporte pas la perte d'hégémonie (déjà avec l'achat de sièges aux russes ... alors les chinois ....) et sans doute des profonds relais dans l'opinion publique qui considère le leadership comme une marque de naissance intangible et quasiment d'essence divine.
Le jeu du chat et de la souris ... prendra donc du temps et rien n'indique que cela se débloquera vraiment.
Mais peut-être par effet papillon ? Outre le Canada, si l'Europe joue aussi un petit rôle d'entremetteur, si le Japon apparait comme plus "fréquentable" pour la Chine suite aux catastrophes récentes, au besoin d'aide etc ....
PS : dans ce "jeu", il y a aussi le rôle du PC chinois, de sa gestion de politique intérieure, de sa sensibilité à son opinion publique .... si on arrive à décrypter ce qui s'y passe et qui reste fort opaque.
montmein69- Donateur
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Je ne vois pas trop ce que les chinois auraient à gagner aujourd'hui dans une coopération avec les USA, tant la nature de leurs programmes spatiaux divergent (les chinois développent leurs propres lanceurs, sondes, satellites, future station spatiale et affichent des ambitions de vols habités au-delà de LEO dont seul le futur nous apprendra s'il ne s'agit pas d'effets d'annonces). Les USA en pleine déprime dans le domaine du spatial auraient par contre intérêt à engluer tout le monde dans des coopérations cul-de-sac sans ambitions et menacées en permanence d'annulations pour cause de changements de priorités...Sidjay a écrit:Henri a écrit:Tu t'es cassé la tête pour la conversion du trillion de l'échelle courte en billion de l'échelle longue... C'est à dire 1012 ;)
Non pas de trop en fait.
Cela dit, après relecture de mon texte, je me demande tout de même pourquoi la chine serait susceptible de « bosser avec les US »... bien sure de façons indirecte, comme je l’ai dit dans mon texte, de part cette potentielle coopération « américano-sino-canadienne », on est d’accord. On le voit sur de plus en plus de topiques, ici même, la chine transporte avec les années qui passent, un profond désir spatial, au jour d’aujourd’hui…Elle à de grandes ambitions certes, qui lui sont propres et bien évidement respectables. Pourquoi alors, devrait-elle (excusez moi l’expression) se foutre dans l’embarras américain, alors que visiblement celle-ci s’en sortirait toute seule ? N’est-ce plutôt pas, d'un certain côté, les américains qui pousseraient derrière tout cela pour obtenir un intérêt certes minimes dans l’affaire chinoise ?
On pourrait se demander si toutefois ces derniers, ne seraient pas plutôt complètement hostiles à ce que la Chine retourne seule vers la lune, tout simplement. Est-ce que le fait de s’impliquer dans le spatial chinois, leur consentirait obligatoirement, (puisque de ce fait partenaire de la chine), quelques intérêts, même minimes… ?
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Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
Faux.montmein69 a écrit:Elle avait subi une fin de non recevoir lorsqu'elle avait proposé de collaborer à l'ISS
Faux encore. Qu'est ce que le COSPAR vient faire là dedans ? Vous confondez probablement avec les problèmes de reexport de composants ITAR. Cela ne concerne pas les satellites ITAR-free.montmein69 a écrit:elle est encore sous "embargo" via le COSPAR (notamment pour commercialiser des lancements commerciaux).
Exocet- Messages : 623
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Mmmm être chef d'un pays je ne voudrais en aucun cas coopérer avec les USA. Ils ne ferais que foutre le bordel ...
Comme Henri, je ne voie pas non plus quels intérêts la Chine aurait de coopérer avec les États-Unis. Et de l'autre, vue les controverses il est délicat de faire des affaires avec la Chine vrai ou pas... l'opinion public est très sélective en cette matière de relation international ^^ et comme le dit montmein69, la Chine est en position de force c'est l'évidence même et personne en ce moment ne peut la concurrencer !
Les canadiens...Laissé moi rire :megalol: Nous avons toujours été à la botte des US !!
Comme Henri, je ne voie pas non plus quels intérêts la Chine aurait de coopérer avec les États-Unis. Et de l'autre, vue les controverses il est délicat de faire des affaires avec la Chine vrai ou pas... l'opinion public est très sélective en cette matière de relation international ^^ et comme le dit montmein69, la Chine est en position de force c'est l'évidence même et personne en ce moment ne peut la concurrencer !
Les canadiens...Laissé moi rire :megalol: Nous avons toujours été à la botte des US !!
spacemansan- Messages : 93
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Exocet a écrit:Faux encore. Qu'est ce que le COSPAR vient faire là dedans ? Vous confondez probablement avec les problèmes de reexport de composants ITAR. Cela ne concerne pas les satellites ITAR-free.montmein69 a écrit:elle est encore sous "embargo" via le COSPAR (notamment pour commercialiser des lancements commerciaux).
Exact ... je me suis emmelé dans les sigles .... Merci d'avoir corrigé.
S'il n'y a pas de problème pour lancer des ITAR-free .... force est de constater qu'il n'y a pas de ruée des clients pour acheter des vols chinois . Comment l'expliquer ? Les tarifs doivent être plutôt intéressants, et la fiabilité des lanceurs a été amélioré ces dernières années. Et la Chine dans ce domaine comme dans les autres souhaite "normaliser" ses relations (au moins économiques) avec le reste du monde et notamment les pays occidentaux.
Ne peut-on dire que "ce serait mal vu" des grandes puissances occidentales (les tee-shirts, les meubles et les jouets oui ... le lancement spatial , non) ?
montmein69- Donateur
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Ne peut-on dire que "ce serait mal vu" des grandes puissances occidentales (les tee-shirts, les meubles et les jouets oui ... le lancement spatial , non) ?
Pour l'économie courante de base disons que les pays occidentaux n'en sont pas à leurs premières dérogations, dollars et profits obligent hein... Et le spatial étant de la haute technologies les transferts de connaissances ont toujours été placer en avant scène comme frein à d éventuels échanges et coopération je pense. Je vais m'attirer des foudres là, mais la normalisation passe par une démocratisation des structures législatives et politiques je pense, donc non, même si cela m'étais offert ( Je parle au sens personnel pour ne pas tomber dans un discours hs ) je ne m'associerais pas à la Chine et investirais d'avantage dans mon spatial pour retrouver mes lettres de noblesses. Et non je ne prendrais pas de billet China aérospatial... Le protectionnisme mutuel ne le permettrais pas ou dans des limites invivable pour les parties misent en cause...
spacemansan- Messages : 93
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Toute envie de coopération est comme définitivement stoppée par un texte de loi.
L’accord budgétaire conclu entre membres du gouvernement américain il y’a peu, interdirait à la NASA de travailler avec la Chine, sur quoi que ce soit.
De plus, il serait maintenant interdit à la NASA d’accueillir des « officiels chinois ». Selon un porte-parole de la NASA, l'agence spatiale aurait déjà provoqué l'annulation de certains projets.
Extrait du texte de loi :
« SEC. 1340. (A) Aucun des fonds mis à disposition par la présente loi, ne peuvent être utilisés par la « National Aeronautics and Space Administration » ou par « l'Office of Science and Technology Policy » pour développer, concevoir, planifier, promulguer, mettre en œuvre, ou exécuter une politique bilatérale, un programme, ou un contrat d'aucune sorte, conduisant à participer, collaborer, coordonner avec la Chine ou toute autre société appartenant à des Chinois à moins que ces activités ne soient expressément autorisés par une loi adoptée après la date de promulgation du présent acte (B) cela s’applique également à tous les fonds utilisés pour effectuer l'accueil des visiteurs officiels chinois dans des installations appartenant à ou utilisées par la National Aeronautics and Space Administration. »
Le canada ira donc tout seul, faire des affaires avec les chinois…mais pour qui ou pour quoi…. Ça n’a plus de sens à présent !
iciL’accord budgétaire conclu entre membres du gouvernement américain il y’a peu, interdirait à la NASA de travailler avec la Chine, sur quoi que ce soit.
De plus, il serait maintenant interdit à la NASA d’accueillir des « officiels chinois ». Selon un porte-parole de la NASA, l'agence spatiale aurait déjà provoqué l'annulation de certains projets.
Extrait du texte de loi :
« SEC. 1340. (A) Aucun des fonds mis à disposition par la présente loi, ne peuvent être utilisés par la « National Aeronautics and Space Administration » ou par « l'Office of Science and Technology Policy » pour développer, concevoir, planifier, promulguer, mettre en œuvre, ou exécuter une politique bilatérale, un programme, ou un contrat d'aucune sorte, conduisant à participer, collaborer, coordonner avec la Chine ou toute autre société appartenant à des Chinois à moins que ces activités ne soient expressément autorisés par une loi adoptée après la date de promulgation du présent acte (B) cela s’applique également à tous les fonds utilisés pour effectuer l'accueil des visiteurs officiels chinois dans des installations appartenant à ou utilisées par la National Aeronautics and Space Administration. »
Le canada ira donc tout seul, faire des affaires avec les chinois…mais pour qui ou pour quoi…. Ça n’a plus de sens à présent !
Sidjay- Messages : 17121
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Comment expliquer cette poussée d'urticaire côté US ?
Les relations commerciales sont pourtant nombreuses et ne parlons pas des rachats de dette américaine couverts par la Chine ....
Les relations commerciales sont pourtant nombreuses et ne parlons pas des rachats de dette américaine couverts par la Chine ....
montmein69- Donateur
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À mon avis la majorité républicaine dans les chambres aux USA est en train de se rassurer (et de rassurer l'aile la plus "Old School" de l'opinion publique) sur la Chine par une vision de cette dernière qui a 30 ans de retard (la vision)... Tant mieux pour les chinois, toutes vexations mises à part, ils ne se feront pas engluer dans une coopération stérile avec les USA...montmein69 a écrit:Comment expliquer cette poussée d'urticaire côté US ?
Les relations commerciales sont pourtant nombreuses et ne parlons pas des rachats de dette américaine couverts par la Chine ....
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bizarre je viens de lire a l'instant via orbit mars sur twitterSidjay a écrit:Toute envie de coopération est comme définitivement stoppée par un texte de loi.ici
L’accord budgétaire conclu entre membres du gouvernement américain il y’a peu, interdirait à la NASA de travailler avec la Chine, sur quoi que ce soit.
De plus, il serait maintenant interdit à la NASA d’accueillir des « officiels chinois ». Selon un porte-parole de la NASA, l'agence spatiale aurait déjà provoqué l'annulation de certains projets.
Extrait du texte de loi :
« SEC. 1340. (A) Aucun des fonds mis à disposition par la présente loi, ne peuvent être utilisés par la « National Aeronautics and Space Administration » ou par « l'Office of Science and Technology Policy » pour développer, concevoir, planifier, promulguer, mettre en œuvre, ou exécuter une politique bilatérale, un programme, ou un contrat d'aucune sorte, conduisant à participer, collaborer, coordonner avec la Chine ou toute autre société appartenant à des Chinois à moins que ces activités ne soient expressément autorisés par une loi adoptée après la date de promulgation du présent acte (B) cela s’applique également à tous les fonds utilisés pour effectuer l'accueil des visiteurs officiels chinois dans des installations appartenant à ou utilisées par la National Aeronautics and Space Administration. »
Le canada ira donc tout seul, faire des affaires avec les chinois…mais pour qui ou pour quoi…. Ça n’a plus de sens à présent !
La Maison Blanche considère officiellement la Chine comme un partenaire potentiel pour l'exploration future de Mars http://bit.ly/mp2sw9
source http://twitter.com/#!/Orbit_Mars
grysor- Messages : 3316
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grysor a écrit:
bizarre je viens de lire a l'instant via orbit mars sur twitter
La Maison Blanche considère officiellement la Chine comme un partenaire potentiel pour l'exploration future de Mars http://bit.ly/mp2sw9
source http://twitter.com/#!/Orbit_Mars
J'aime bien le mot "potentiel"...
Pourtant, si je m’en retourne à cet article publié aujourd’hui encore, mes propos précédents seraient ainsi confirmés. La Chine ne fera pas partie de toute démarche scientifique commune entre les deux pays, durant toute la durée du budget voté il y’a peu. Sûrement qu’au prochain vote gouvernementale consacré au budget, cette fameuse close (faisant défaut pour une aventure spatiale sino-américaine) pourrait être abrogée, ou pas…
Comme l'a souligné le blogueur William Pentland la semaine dernière, cette clause a été incluse dans le projet de loi des dépenses des États-Unis, qui a été approuvés par le Gouvernement, lors d'un vote ultime, (Rappel toi on en avait parlés ici), visant à éviter le "shutown" gouvernemental, il y'a quelques semaines. Cette clause est véridique, le gouvernement américain, a clairement interdit/empêché la NASA de mettre en œuvre et en place, une coordination relative à toutes activités scientifique conjointe avec la Chine et ce malgré sa volonté. D'ailleurs, heureusement qu'une agence comme la NASA, vois plus loin que le bout de son nez et n'est pas opposée a une quelconque coopération...même avec la chine, d'où le mot potentiel (que j'aime bien puisque son sens peut dire beaucoup de choses encore à ce jour, la preuve cette clause...), en vue d'un voyage lointain!
Cette clause intervient à un moment où les tensions seraient apparemment accrues diplomatiquement entre les deux pays. Son objectif ? (parce qu'il y'en à un tout de même et parce-que cette dernière n’a pas été pondue comme ça), vise à empêcher toutes potentielles cyber-attaques et autres cas graves d'espionnage, visiblement commandités ( toujours selon les américains) par la République populaire de Chine sur les agences du gouvernement américain. Certains système importants du gouvernement avaient été piratés en 2006 et le FBI a confirmé que la source de piratage avait été localisé en Chine….je t’invite à lire cet article en VO.
Pourtant, si je m’en retourne à cet article publié aujourd’hui encore, mes propos précédents seraient ainsi confirmés. La Chine ne fera pas partie de toute démarche scientifique commune entre les deux pays, durant toute la durée du budget voté il y’a peu. Sûrement qu’au prochain vote gouvernementale consacré au budget, cette fameuse close (faisant défaut pour une aventure spatiale sino-américaine) pourrait être abrogée, ou pas…
Comme l'a souligné le blogueur William Pentland la semaine dernière, cette clause a été incluse dans le projet de loi des dépenses des États-Unis, qui a été approuvés par le Gouvernement, lors d'un vote ultime, (Rappel toi on en avait parlés ici), visant à éviter le "shutown" gouvernemental, il y'a quelques semaines. Cette clause est véridique, le gouvernement américain, a clairement interdit/empêché la NASA de mettre en œuvre et en place, une coordination relative à toutes activités scientifique conjointe avec la Chine et ce malgré sa volonté. D'ailleurs, heureusement qu'une agence comme la NASA, vois plus loin que le bout de son nez et n'est pas opposée a une quelconque coopération...même avec la chine, d'où le mot potentiel (que j'aime bien puisque son sens peut dire beaucoup de choses encore à ce jour, la preuve cette clause...), en vue d'un voyage lointain!
Cette clause intervient à un moment où les tensions seraient apparemment accrues diplomatiquement entre les deux pays. Son objectif ? (parce qu'il y'en à un tout de même et parce-que cette dernière n’a pas été pondue comme ça), vise à empêcher toutes potentielles cyber-attaques et autres cas graves d'espionnage, visiblement commandités ( toujours selon les américains) par la République populaire de Chine sur les agences du gouvernement américain. Certains système importants du gouvernement avaient été piratés en 2006 et le FBI a confirmé que la source de piratage avait été localisé en Chine….je t’invite à lire cet article en VO.
ici
Dernière édition par Sidjay le Mer 11 Mai 2011 - 13:11, édité 1 fois
Sidjay- Messages : 17121
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merci pour ta réponse qui est maintenant plus pour moi, j'aimerais bien lire les articles en anglais mais je suis bille et même avec un traducteur cela n'est pas toujours évident la preuve.
@ ++ bonne journée
@ ++ bonne journée
grysor- Messages : 3316
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grysor a écrit:merci pour ta réponse qui est maintenant plus pour moi, j'aimerais bien lire les articles en anglais mais je suis bille et même avec un traducteur cela n'est pas toujours évident la preuve.
@ ++ bonne journée
Toutefois, rien est vraiment considéré comme perdu d'avance!
Pour revenir à ce mot « potentiel », il pourrait prendre tous son sens car il est vrai que la maison blanche et la chine, se seraient rapprochés, mirant ainsi une coopération sino-américaine pour du vol habité vers Mars ou ailleurs, ce qui est probablement conforme, mais encore trop manipulé par de la politique intérieur. Et pour "clause"…
Alors, effectivement, d’un point de vue « globale », oui, le président américain Barack Obama à raison en considérant à juste titre, la Chine voir d'autres nations, comme partenaires éventuels pour une hypothétique mission habitée vers Mars, puisqu’il juge comme quasi-impossible, la mise en œuvre d’un tel projet, concrétisé seulement par le biais d’une seule et unique nation, la sienne entre autre.... D'ailleurs, est-ce une preuve de lucidité ou réelle constatation d'un facteur inévitable, quand au futur du vol habité "lointain" américain, de la part du président Obama?
Témoignant le 4 mai dernier à la Maison Blanche, John Holdren un haut fonctionnaire, défenseur de toute idées relatives à une coopération (US/CHINE), a rappelé qu’un engagement coopératif avec la Chine, aiderait clairement à fonder des bases solides quand à un tel projet futur, mais que toute discussions rattachées à de la coopération avec Pékin, sur ce type de projets précisement, demeurent encore aujourd’hui de nature purement spéculative. Que le président des US, ait jugé utile de discuter avec les Chinois, sur d’hypothétiques voyages en commun vers Mars, est une chose, mais selon Holdren, ça ne pourra-être qu’extrêmement coûteux.
Holdren, aurait également mentionné que la NASA pourrait pareillement bénéficier d’une coopération avec la Chine, quand à la détection et le suivi des débris orbitaux. Là encore, il à rappelé que toute collaboration des États-Unis avec Pékin, dépendra surtout de l'avenir des relations sino-américaines. D’ailleurs, certains opposants à cette coopération sino-américaine crient au scandale, en arborant le fait qu’il était scandaleux que l'administration Obama puisse entretenir des liens étroits avec le programme spatial de Pékin, qui est censé être géré principalement par l'Armée.
En lui parlant de cette clause incluse dans les nouveaux textes de loi budgétaire adoptés récemment par le gouvernement, interdisant toute collaboration des États-Unis avec la Chine, Holdren rétorque simplement que les administrations concernées, vivrons dans les conditions de l'interdiction, tout en gardant à l’idée qu’une multitude de documents juridiques certifient que le président à le pouvoir exclusif sur la Constitution, lui donnant droit à déterminer au besoins, le temps, la portée et les objectifs des négociations internationales et des discussions, ainsi que le pouvoir de déterminer les agents qui représenteront les États-Unis dans ces échanges. Visiblement, il y’aurait un moyen de contourner la loi et a fortiori cette clause, par le biais d’un autre « nouveau » possible futur traité. A suivre….
iciPour revenir à ce mot « potentiel », il pourrait prendre tous son sens car il est vrai que la maison blanche et la chine, se seraient rapprochés, mirant ainsi une coopération sino-américaine pour du vol habité vers Mars ou ailleurs, ce qui est probablement conforme, mais encore trop manipulé par de la politique intérieur. Et pour "clause"…
Alors, effectivement, d’un point de vue « globale », oui, le président américain Barack Obama à raison en considérant à juste titre, la Chine voir d'autres nations, comme partenaires éventuels pour une hypothétique mission habitée vers Mars, puisqu’il juge comme quasi-impossible, la mise en œuvre d’un tel projet, concrétisé seulement par le biais d’une seule et unique nation, la sienne entre autre.... D'ailleurs, est-ce une preuve de lucidité ou réelle constatation d'un facteur inévitable, quand au futur du vol habité "lointain" américain, de la part du président Obama?
Témoignant le 4 mai dernier à la Maison Blanche, John Holdren un haut fonctionnaire, défenseur de toute idées relatives à une coopération (US/CHINE), a rappelé qu’un engagement coopératif avec la Chine, aiderait clairement à fonder des bases solides quand à un tel projet futur, mais que toute discussions rattachées à de la coopération avec Pékin, sur ce type de projets précisement, demeurent encore aujourd’hui de nature purement spéculative. Que le président des US, ait jugé utile de discuter avec les Chinois, sur d’hypothétiques voyages en commun vers Mars, est une chose, mais selon Holdren, ça ne pourra-être qu’extrêmement coûteux.
Holdren, aurait également mentionné que la NASA pourrait pareillement bénéficier d’une coopération avec la Chine, quand à la détection et le suivi des débris orbitaux. Là encore, il à rappelé que toute collaboration des États-Unis avec Pékin, dépendra surtout de l'avenir des relations sino-américaines. D’ailleurs, certains opposants à cette coopération sino-américaine crient au scandale, en arborant le fait qu’il était scandaleux que l'administration Obama puisse entretenir des liens étroits avec le programme spatial de Pékin, qui est censé être géré principalement par l'Armée.
En lui parlant de cette clause incluse dans les nouveaux textes de loi budgétaire adoptés récemment par le gouvernement, interdisant toute collaboration des États-Unis avec la Chine, Holdren rétorque simplement que les administrations concernées, vivrons dans les conditions de l'interdiction, tout en gardant à l’idée qu’une multitude de documents juridiques certifient que le président à le pouvoir exclusif sur la Constitution, lui donnant droit à déterminer au besoins, le temps, la portée et les objectifs des négociations internationales et des discussions, ainsi que le pouvoir de déterminer les agents qui représenteront les États-Unis dans ces échanges. Visiblement, il y’aurait un moyen de contourner la loi et a fortiori cette clause, par le biais d’un autre « nouveau » possible futur traité. A suivre….
Sidjay- Messages : 17121
Inscrit le : 05/04/2009
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Intéressant.
Néanmoins, quand bien même la NASA serait autorisée à coopérer avec la Chine, on peut se demander sur quelles bases. Le lanceur lourd serait développé par qui ? Et le module habité ? Qui poserait le premier le pied sur Mars ? Equipage avec double nationalité ?
Ce n'est pas comme une station orbitale où chacun peut amener son module avec sa fusée. Pour Mars il n'y aura qu'un seul module habité (encore que, il faudrait étudier les scénarios) et il ne peut pas y avoir 2 premiers pas sur Mars.
Bref, le "potentiel" de coopération me parait très faible ...
A+,
Argyre
Néanmoins, quand bien même la NASA serait autorisée à coopérer avec la Chine, on peut se demander sur quelles bases. Le lanceur lourd serait développé par qui ? Et le module habité ? Qui poserait le premier le pied sur Mars ? Equipage avec double nationalité ?
Ce n'est pas comme une station orbitale où chacun peut amener son module avec sa fusée. Pour Mars il n'y aura qu'un seul module habité (encore que, il faudrait étudier les scénarios) et il ne peut pas y avoir 2 premiers pas sur Mars.
Bref, le "potentiel" de coopération me parait très faible ...
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Argyre a écrit:Intéressant.
Néanmoins, quand bien même la NASA serait autorisée à coopérer avec la Chine, on peut se demander sur quelles bases. Le lanceur lourd serait développé par qui ? Et le module habité ? Qui poserait le premier le pied sur Mars ? Equipage avec double nationalité ?
Ce n'est pas comme une station orbitale où chacun peut amener son module avec sa fusée. Pour Mars il n'y aura qu'un seul module habité (encore que, il faudrait étudier les scénarios) et il ne peut pas y avoir 2 premiers pas sur Mars.
Bref, le "potentiel" de coopération me parait très faible ...
A+,
Argyre
Effectivement le côté symbolique du premier pas sur Mars pose un " sacré " problème ..et si il y a coopération dans ma boule de cristal je la verrai plutôt après lors de l'établissement d'une base permanente ...et encore !
Sinon l'histoire de l'astronautique nous enseigne que russes (soviétiques à l'époque) et usoniens sont arrivés chacun de leur côté dans l'Espace et c'est seulement après qu'ils se sont rejoint dans MIR et l'ISS
Giwa- Donateur
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Argyre a écrit:Intéressant.
Néanmoins, quand bien même la NASA serait autorisée à coopérer avec la Chine, on peut se demander sur quelles bases. Le lanceur lourd serait développé par qui ? Et le module habité ? Qui poserait le premier le pied sur Mars ? Equipage avec double nationalité ?
Ce n'est pas comme une station orbitale où chacun peut amener son module avec sa fusée. Pour Mars il n'y aura qu'un seul module habité (encore que, il faudrait étudier les scénarios) et il ne peut pas y avoir 2 premiers pas sur Mars.
Bref, le "potentiel" de coopération me parait très faible ...
A+,
Argyre
Comme je l’avais mentionné en page 1 de ce sujet, le directeur de l’agence spatiale canadienne aurait aimé distinguer deux concepts relatifs à ces potentielles futures initiatives canadiennes, parce qu’au départ de tout ça, il y’avait le canada, commanditaire principal en matière de relations extérieures avec la chine. Il imaginait tout d’abord un résultat final « Etats unis-Chine ». Ensuite, il à osé souhaiter de potentielles relations bilatérales pour du développement d’affaires « Canada-Chine » qui a termes auraient selon lui de toutes façons, profitées aux États-Unis mais tout autant à la chine indirectement. La robotique pourquoi pas, alors que la chine conçoit sa propre station spatiale.
Selon lui, les États-Unis imposent trop de puissantes restrictions au Canada en contrôlant son peu de liberté qu'il obtient en matière de collaboration avec d’autres nations à un niveau international, dans le cas ou des pièces d'origine américaine soient impliquées dans l’un de ses échanges, avec la chine par exemple. Mclean, en exposant comment le Canada pourrait agir comme facilitateur de relations sino-américaines, déclare néanmoins qu'une fenêtre d'opportunité serait en train de s'ouvrir et que le Canada pourrait agir véritablement dans cette optique là.…
Visiblement, les projets sino-américains de la NASA, ne pourront aboutir tant que les sénateurs américains mépriseront ainsi tout équilibre politique avec la chine et la clause gouvernementale mentionnée ci-dessus, n’arrangera rien de bon pour l’avenir du spatiale entre les deux nations. Bien-sur, Obama déclare publiquement que la chine serait un potentiel partenaire pour de l’exploration spatiale, mais visiblement les politiques du gouvernement américain préfèrent sans cesse trouver un moyen administratif légal pour bloquer les envies coopératives du Canada et d’obama. En somme, pour le moment, ni les projets d'Obama (pour du voyage lointain sino-américain), ni ceux du Canada pour de potentielles relations bilatérales résultantes d’un développement d’affaires avec la chine, ne daigne laisser deviner un soupçon de viabilité.
.Selon lui, les États-Unis imposent trop de puissantes restrictions au Canada en contrôlant son peu de liberté qu'il obtient en matière de collaboration avec d’autres nations à un niveau international, dans le cas ou des pièces d'origine américaine soient impliquées dans l’un de ses échanges, avec la chine par exemple. Mclean, en exposant comment le Canada pourrait agir comme facilitateur de relations sino-américaines, déclare néanmoins qu'une fenêtre d'opportunité serait en train de s'ouvrir et que le Canada pourrait agir véritablement dans cette optique là.…
Visiblement, les projets sino-américains de la NASA, ne pourront aboutir tant que les sénateurs américains mépriseront ainsi tout équilibre politique avec la chine et la clause gouvernementale mentionnée ci-dessus, n’arrangera rien de bon pour l’avenir du spatiale entre les deux nations. Bien-sur, Obama déclare publiquement que la chine serait un potentiel partenaire pour de l’exploration spatiale, mais visiblement les politiques du gouvernement américain préfèrent sans cesse trouver un moyen administratif légal pour bloquer les envies coopératives du Canada et d’obama. En somme, pour le moment, ni les projets d'Obama (pour du voyage lointain sino-américain), ni ceux du Canada pour de potentielles relations bilatérales résultantes d’un développement d’affaires avec la chine, ne daigne laisser deviner un soupçon de viabilité.
Sidjay- Messages : 17121
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Sidjay a écrit:
Selon lui, les États-Unis imposent trop de puissantes restrictions au Canada en contrôlant son peu de liberté qu'il obtient en matière de collaboration avec d’autres nations à un niveau international, dans le cas ou des pièces d'origine américaine soient impliquées dans l’un de ses échanges, avec la chine par exemple. Mclean, en exposant comment le Canada pourrait agir comme facilitateur de relations sino-américaines, déclare néanmoins qu'une fenêtre d'opportunité serait en train de s'ouvrir et que le Canada pourrait agir véritablement dans cette optique là.…
Le Canada aurait pieds et poings liés par les USA pour gérer leurs relations internationales ... cela me parait un peu exagéré.
S'ils ont développé de la robotique ... et qu'ils utilisent des composants qui ne sont pas US (du ITAR free)... ils peuvent en faire ce qu'ils veulent.
Mais évidemment ils ont de gros liens de dépendance économique avec leur voisin ... et ne peuvent se permettre de les "hérisser".
ils seraint plus à l'aise si "un parfum d'ouverture" provenait de la Maison Blanche ET du Sénat.
Visiblement, les projets sino-américains de la NASA, ne pourront aboutir tant que les sénateurs américains mépriseront ainsi tout équilibre politique avec la chine et la clause gouvernementale mentionnée ci-dessus, n’arrangera rien de bon pour l’avenir du spatiale entre les deux nations. Bien-sur, Obama déclare publiquement que la chine serait un potentiel partenaire pour de l’exploration spatiale, mais visiblement les politiques du gouvernement américain préfèrent sans cesse trouver un moyen administratif légal pour bloquer les envies coopératives du Canada et d’obama. En somme, pour le moment, ni les projets d'Obama (pour du voyage lointain sino-américain), ni ceux du Canada pour de potentielles relations bilatérales résultantes d’un développement d’affaires avec la chine, ne daigne laisser deviner un soupçon de viabilité. [/justify].
Expression maladroite et engendrant une certaine confusion entre le législatif (Sénat et Chambre des représentants) et l'exécutif (le gouvernement).
Obama et son gouvernement démocrate donnent des signes d'ouverture possible.
Le Sénat (à majorité républicaine) s'y oppose et essaye de bloquer.
Cette situation de "cohabitation" à l'américaine explique ces hiatus.
Obama espère sa ré-élection et qu'il obtiendra à nouveau une majorité parlementaire (avec la traque de B-L et son élimination, il a fait une com d'enfer pour remonter dans les sondages). MAis on n'est pas encore aux élections pour son éventuel 2ème mandat.
En l'état actuel, il me parait peu probable qu'il tente de "contourner" le Senat .... il tente plutôt de gérer le restant de son mandat avec des "compromis", en évitant les clashs.
Dernière édition par montmein69 le Lun 23 Mai 2011 - 7:36, édité 1 fois
montmein69- Donateur
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Ce qui est saisissant c’est de voir jusqu'à quel degré d’absurdité, quelques lignes peuvent aller engendrer des répercutions remarquables, quand à une potentielle futur coopération sino-américaine (dont il est question ici), surtout quand on ose imaginer où celle-ci pourrait conduire pour ne pas dire bouleverser l'exploration spatiale future.
Le 16 mai 2011, jour où Endeavour décollait pour la dernière fois, des journalistes chinois se sont vus refusés l’accès au Kennedy space center alors que la navette spatiale s’apprêtait à décoller. Pourtant ce lancement d’Endéavour était de toutes importances pour la chine de par la charge utile qu’elle transportait. L’Alpha Magnetic Spectrometer, a été construit en partie par des scientifiques chinois, néanmoins des journalistes cherchant à couvrir l'événement n’ont pas été admis au Centre spatial Kennedy. Un porte-parole de la NASA aurait indiqué que l'agence spatiale suit tout simplement les instructions inscrites dans les nouveaux textes de loi, votés le mois dernier. La loi interdit à la NASA d'utiliser toutes les moyens nécessaires pour accueillir des visites chinoises sur toute installation NASA, ainsi que des collaborations avec toute entité du gouvernement chinois.
Vous allez me dire, on ne comprend pas pourquoi le trouble sino-américain actuel (qui d’ailleurs n’a rien à voir avec de l’astronautique) puisse avoir des répercutions sur ces pauvres journalistes, qui ne cherchaient qu’une seul chose, faire leur travail. Ces derniers étaient journaliste pour l'agence Xinhua. Xinhua c’est l'agence d’information officielle chinoise. Tout comme nos journalistes de France télé, ces journalistes étaient considérés pour la NASA comme des employés du gouvernement.
Xinhua l’a d’ailleurs mentionné dans un éditorial paru mercredi dernier dans le China Daily. "Des journalistes chinois se sont vu refuser la possibilité de faire une couverture en direct de la navette au décollage, alors que leurs homologues des autres pays ont pu la réaliser ». Les journalistes chinois ont également été tenus à l'écart des conférences diverses conférences de presse de la NASA, le soir même. Évidemment, la « clause de Wolf » (Wolf est celui qui l’a rédigée et fait voter) va à l'encontre d’une potentielle coopération sino-américaine dans les domaines scientifiques et technologiques. Absurde tout de même…
Le 16 mai 2011, jour où Endeavour décollait pour la dernière fois, des journalistes chinois se sont vus refusés l’accès au Kennedy space center alors que la navette spatiale s’apprêtait à décoller. Pourtant ce lancement d’Endéavour était de toutes importances pour la chine de par la charge utile qu’elle transportait. L’Alpha Magnetic Spectrometer, a été construit en partie par des scientifiques chinois, néanmoins des journalistes cherchant à couvrir l'événement n’ont pas été admis au Centre spatial Kennedy. Un porte-parole de la NASA aurait indiqué que l'agence spatiale suit tout simplement les instructions inscrites dans les nouveaux textes de loi, votés le mois dernier. La loi interdit à la NASA d'utiliser toutes les moyens nécessaires pour accueillir des visites chinoises sur toute installation NASA, ainsi que des collaborations avec toute entité du gouvernement chinois.
Vous allez me dire, on ne comprend pas pourquoi le trouble sino-américain actuel (qui d’ailleurs n’a rien à voir avec de l’astronautique) puisse avoir des répercutions sur ces pauvres journalistes, qui ne cherchaient qu’une seul chose, faire leur travail. Ces derniers étaient journaliste pour l'agence Xinhua. Xinhua c’est l'agence d’information officielle chinoise. Tout comme nos journalistes de France télé, ces journalistes étaient considérés pour la NASA comme des employés du gouvernement.
Xinhua l’a d’ailleurs mentionné dans un éditorial paru mercredi dernier dans le China Daily. "Des journalistes chinois se sont vu refuser la possibilité de faire une couverture en direct de la navette au décollage, alors que leurs homologues des autres pays ont pu la réaliser ». Les journalistes chinois ont également été tenus à l'écart des conférences diverses conférences de presse de la NASA, le soir même. Évidemment, la « clause de Wolf » (Wolf est celui qui l’a rédigée et fait voter) va à l'encontre d’une potentielle coopération sino-américaine dans les domaines scientifiques et technologiques. Absurde tout de même…
ici
Sidjay- Messages : 17121
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Ne pas chercher de "signes évidents d'intelligence" parmi les ultras du parti républicain qui semblent tenir la ligne actuelle du parti.
Ils ont été poussés au c.... par les tea-party lors de la campagne électorale et radicalisent leur discours et leurs votes (on connait un phénomène un peu semblable chez nous avec les effets des sondages relatifs aux "gars de la marine" sur la politique gouvernementale dans certains domaines.)
C'est actuellement poussé à l'absurde .... c'est clair.
Mais il est probable qu'Obama continuera à exprimer son souhait de "trouver des formes de collaboration avec la Chine" .... ne serait-ce que pour préparer sa future campagne électorale, et montrer qu'il est contraint par la situation de cohabitation actuelle qui lui lie les mains (à son électorat, mais aussi à destination des chinois) . Cependant ce n'est pas AMHA un sujet suffisamment critique pour qu'il brave la loi du Congrès.
Ce qui pourrait être proposé en terme de coopération dans un premier temps, ne sera probablement pas pour "aller ensemble sur Mars" ... un objectif bien lointain (et pour lequel la Chine n'a guère de choses à apporter techniquement sauf sa capacité financière).
Peut-être plutôt AMHA des "missions modestes" mais symboliques d'une politique de rapprochement (par exemple : accueillir un vaisseau chinois en visite à l'ISS, organiser un RdV/rencontre avec une capsule américaine venant s'amarrer à la station chinoise Tiangong).
Ils ont été poussés au c.... par les tea-party lors de la campagne électorale et radicalisent leur discours et leurs votes (on connait un phénomène un peu semblable chez nous avec les effets des sondages relatifs aux "gars de la marine" sur la politique gouvernementale dans certains domaines.)
C'est actuellement poussé à l'absurde .... c'est clair.
Mais il est probable qu'Obama continuera à exprimer son souhait de "trouver des formes de collaboration avec la Chine" .... ne serait-ce que pour préparer sa future campagne électorale, et montrer qu'il est contraint par la situation de cohabitation actuelle qui lui lie les mains (à son électorat, mais aussi à destination des chinois) . Cependant ce n'est pas AMHA un sujet suffisamment critique pour qu'il brave la loi du Congrès.
Ce qui pourrait être proposé en terme de coopération dans un premier temps, ne sera probablement pas pour "aller ensemble sur Mars" ... un objectif bien lointain (et pour lequel la Chine n'a guère de choses à apporter techniquement sauf sa capacité financière).
Peut-être plutôt AMHA des "missions modestes" mais symboliques d'une politique de rapprochement (par exemple : accueillir un vaisseau chinois en visite à l'ISS, organiser un RdV/rencontre avec une capsule américaine venant s'amarrer à la station chinoise Tiangong).
montmein69- Donateur
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Comme tu l'as dit Sidjay, c'est absurde.
Autant plus absurde que aux Etats-Unis, les chinois sont déjà bien implantés partout dans les secteurs stratégiques et depuis longtemps.
Autant plus absurde que aux Etats-Unis, les chinois sont déjà bien implantés partout dans les secteurs stratégiques et depuis longtemps.
ManouchKa- Messages : 1105
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