Astéroïdes

Spitzer détecte une variété d’astéroïdes plus riche qu’attendue

L'équipe a poursuivi une analyse préliminaire des données de 100 NEAs. Elle projette d'observer 600 autres objets lors de l'année à venir. Il y a environ 7 000 NEAs connus dans une population supposée contenir un nombre (Un nombre est un concept caractérisant une unité, une collection d'unités ou une fraction d'unité.) allant jusqu'à plusieurs dizaines ou centaines de milliers d'objets.



Cette recherche est complémentaire à celle de l'instrument WISE de la NASA une mission infrarouge actuellement dans l'espace.
WISE a déjà observé plus de 430 NEAs, dont 110 constituent de nouvelles découvertes.
Dans le futur, Spitzer et WISE nous fourniront encore plus d'informations sur les différentes "saveurs" des NEAs.
Elles pourraient notamment fournir de nouvelles explications sur l'origine de l'eau et de la matière organique sur Terre - des ingrédients nécessaires à l'apparition de la vie

http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=8242

pour mémoire les autres FILs traitant d'astéroides
http://www.forum-conquete-spatiale.fr/search.forum?mode=searchbox&search_keywords=ast%E9roides&show_results=topics


ce FIL se voudrait en faire une synthèse des connaissances et des discussions sur les astéroides proprement dits hors une mission habitée envers un astéroide qui constitue un FIL dédié

un site à suivre particulièrement
http://www.jpl.nasa.gov/asteroidwatch/index.cfm

tatiana13 a écrit:
... nombre (Un nombre est un concept caractérisant une unité, une collection d'unités ou une fraction d'unité.) ...

...L’eau (que l'on peut aussi appeler oxyde de dihydrogène, hydroxyde d'hydrogène ou acide hydroxyque) est un...
...organique (La chimie organique est une branche de la chimie concernant la description et l'étude d'une grande classe de molécules...)

Quand les infobulles contextuelles se transforment en texte ordinaire ça peut être assez comique...

Henri a écrit:Quand les infobulles contextuelles se transforment en texte ordinaire ça peut être assez comique...

en effet, je vais rééditer mon message afin qu'il soit plus clair

sur Enjoyspace

La Terre à nouveau frôlée
Un astéroïde est passé à 45.000 km de notre planète aujourd’hui 12 octobre à 10h51 TU (Temps Universel). Immatriculé 2010 TD54, ce caillou baladeur ne représente aucun danger puisqu’avec 6 m de large il se serait totalement consumé dans l’atmosphère s’il avait suivi une trajectoire de collision. Détecté le 9 octobre par le système de surveillance automatique du ciel Catalina, cet objet s’avère banal : les astronomes estiment qu’un astéroïde de cette taille frôle la Terre chaque jour .

http://users.wirelessbeehive.com/~paw/temp/2010td54-01.gif



la Nasa envisage une mission vers un astéroide

les astéroides doivent-ils faire l'objet de toutes les surveillances?

sur Enjoyspace, Hubble aide pour la surveillance des astéroides
http://www.enjoyspace.com/fr/news/collision-d-asteroides-hubble-enquete

extrait
Outre fournir un suivi unique des conséquences d’une collision entre astéroïdes, les clichés d’Hubble donnent aussi aux astronomes l’occasion d’affiner leurs théories sur l’origine des poussières au sein de notre système solaire dont une partie au moins semble provenir d’impacts de ce genre. En revanche, la forme en X, surtout visible sur les premières photos, que présente le début du nuage de poussière issu de P/2010 A2 résiste à l’analyse. Une tentative d’explication réside dans le fait que les deux objets n’étaient pas parfaitement symétriques. Pour prendre une image, on dira qu’une brique jetée dans un lac produira des éclaboussures plus désordonnées qu’un objet en forme de sphère. David Jewitt et ses collègues comptent observer à nouveau P/2010 A2 avec Hubble en 2011 pour scruter l’évolution de la queue de débris

mais aussi sur Futura-sciences
Profitant de son rapprochement avec la Terre en ce début d'année, les astronomes ont braqué le télescope spatial Hubble en direction de l'astéroïde Vesta. Ils ont ainsi pu réaliser un film de sa rotation.
Le 22 février dernier, l'un des principaux membres de la ceinture d'astéroïdes, Vesta, passait à l'opposition. À un peu plus de 320 millions de kilomètres de nous, entre les orbites des planètes Mars et Jupiter, Vesta devenait presque visible à l'œil nu avec une magnitude de 6,1. Rappelons que ce corps d'environ 530 kilomètres de diamètre, qui représente à lui seul 9 % de la masse totale de la ceinture d'astéroïdes, fut découvert en 1807 par l'astronome Heinrich Olbers.
Les observations réalisées par les télescopes terrestres et orbitaux nous ont montré des différences d'albédo sur ce brillant astéroïde, qui ont permis de mesurer sa période de rotation sur lui-même : 5,34 heures, ce qui est très rapide pour un astre de cette taille. Pendant 3 jours, du 25 au 28 février 2010, le télescope spatial Hubble a réalisé 146 images de Vesta qui, une fois assemblées, montrent l'aspect de l'astéroïde au fil de sa rotation.
Les 146 images ont été réalisées pendant 3 jours par le télescope spatial Hubble et ont permis de réaliser cette vidéo de la rotation de l'astéroïde Vesta.
En attendant Dawn...
Les images réalisées par Hubble permettent de distinguer des détails d'une quarantaine de kilomètres sur Vesta. La majeure partie de la surface est très brillante, ce qui intrigue depuis longtemps les astronomes. Comment le sol d'un corps aussi ancien, très riche en pyroxène, peut-il éviter l'assombrissement qui résulte de l'action du vent solaire ? Les scientifiques ont imaginé que l'astéroïde était peut-être protégé de cette érosion par l'émission d'un champ magnétique qui détournerait les particules solaires.
En dehors des zones brillantes, on distingue des taches de couleurs. Les plus sombres correspondraient à d'anciens écoulements de lave. Vesta est en effet un astre qui possédait lors de sa formation une source de chaleur interne qui a provoqué sa fusion. À l'instar des planètes telluriques, c'est un astre différencié en plusieurs couches : un noyau de nickel et de fer, un manteau rocheux d'olivine et une croûte de régolite. Les taches orangées visibles sur les images de Hubble correspondent à des cratères d'impact. Le plus important d'entre eux mesure 460 kilomètres de diamètre. Il est le résultat d'une collision avec un autre astéroïde, qui se serait produite il y a environ un milliard d'années.
Il faudra attendre juillet 2011 pour avoir les premières images rapprochées de l'astéroïde Vesta. C'est à ce moment que la sonde américaine Dawn lui rendra visite pour en cartographier la surface, avant de s'élancer vers un autre célèbre astéroïde, Cérès.

tatiana13 a écrit:
ce FIL se voudrait en faire une synthèse des connaissances et des discussions sur les astéroides proprement dits hors une mission habitée envers un astéroide qui constitue un FIL dédié

Là encore une logique de répartition des infos qui m'intrigue.
Les astéroïdes sont l'objet d'observations via Spitzer, Hubble entre autres (qui sont des télescopes spatiaux), on utilise des sondes pour s'en rapprocher (Dawn) , on envisage d'en envoyer de nouvelles ....
Et il faut aller farfouiller dans une rubrique de "Divers" au fin fond du forum pour trouver ces infos complémentaires.
Il y a une partie Actualités avec un sous-forum Exploration du système solaire ... qui me parait convenir ?

A moins de devenir adepte de la philosophie de Raoul .... "j'disperse, j'ventile"
https://www.youtube.com/watch?v=eGHz7KL-p88

montmein69 a écrit:Et il faut aller farfouiller dans une rubrique de "Divers" au fin fond du forum pour trouver ces infos complémentaires.
Il y a une partie Actualités avec un sous-forum Exploration du système solaire ... qui me parait convenir ?

A moins de devenir adepte de la philosophie de Raoul .... "j'disperse, j'ventile"
https://www.youtube.com/watch?v=eGHz7KL-p88

pour ma part entièrement d'accord pour le reclassement, les "antres du FCS" sont parfois impénétrables :affraid:

alerte Modos par avance, merci :D

au passage petite question serait-il intéressant de capturer un astéroide (plustot un géocroiseur) au niveau de la Lune , puis d'en faire en permier lieu son analyse et en second lieu son exploitation s'il est intéressant pour apporter des réponses sur l'origine du système solaire mais aussi de l'évolution de certains minéraux voire matériaux

tatiana13 a écrit:au passage petite question serait-il intéressant de capturer un astéroide (plustot un géocroiseur) au niveau de la Lune , puis d'en faire en permier lieu son analyse et en second lieu son exploitation s'il est intéressant pour apporter des réponses sur l'origine du système solaire mais aussi de l'évolution de certains minéraux voire matériaux

il serait peut-être plus intéressant de le satelliser autour de la terre par aérofreinage et l'exploiter ensuite... mais bon, c'est de la science fiction je crois.

cosmos99 a écrit:

tatiana13 a écrit:au passage petite question serait-il intéressant de capturer un astéroide (plustot un géocroiseur) au niveau de la Lune , puis d'en faire en permier lieu son analyse et en second lieu son exploitation s'il est intéressant pour apporter des réponses sur l'origine du système solaire mais aussi de l'évolution de certains minéraux voire matériaux

il serait peut-être plus intéressant de le satelliser autour de la terre par aérofreinage et l'exploiter ensuite... mais bon, c'est de la science fiction je crois.

hormis l'aspect sci-fi de la manoeuvre, il me semble aussi que ramener un engin pareil en orbite risquerait de laisser des débris en orbite, un risque supplémentaire pour les satellites.

Les paléontologues de l’espace sur Techno-science
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=8331

extrait
Pour la petite histoire, dans un premier temps, les scientifiques qui effectuaient une campagne d'observation de routine des astéroïdes géocroiseurs ont cru avoir affaire à une comète en observant l'astéroïde P/2010A2. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle ils l'ont baptisé en se basant sur la nomenclature habituelle des noms de comètes. Ce n'est que grâce aux études plus approfondies qui ont suivi que sa véritable nature a été révélée et qu'ils se sont aperçus que la trainée était en fait le résultat d'une collision entre l'astéroïde P/2010A2 et un petit rocher de quelques mètres de diamètre.........C'est donc grâce aux images obtenues par la caméra à haute résolution OSIRIS/NAC équipant la sonde Rosetta que les scientifiques ont pu établir la véritable forme en trois dimensions de la trainée


Ainsi avec cette méthode, les scientifiques ont pu calculer la date de la collision à plus ou moins dix jours autour du 10 février 2009, une précision inégalée jusqu'à présent.

la date du 10 février 2009, ne vous rappelle-telle rien?

une autre collision dans l'Espace, plus proche de nous
celle d'Iridium et Cosmos 2251 avec depuis de trés nombreux débris

l'Espace ne semble plus être ce "grand vide" :scratch: :study:

par ailleurs http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/terre-3/d/la-couche-dozone-ne-resisterait-pas-a-limpact-dun-asteroide_25622/#xtor=RSS-19

À ce jour, plus de 800 astéroïdes d’au moins un kilomètre de large ont été recensés sur des orbites coupant celle de la Terre ou s’en approchant dangereusement. Il n’existe évidemment pas de risque de collision immédiat. Pour les chercheurs, il s'agit d'un événement extrêmement rare, qui ne se produit même pas une fois par million d'années. La surveillance du ciel est néanmoins nécessaire. D’une part tous les astéroïdes potentiellement dangereux n’ont pas été découverts et d’autre part, les plus petites perturbations gravitationnelles pourraient éjecter un de ces objets sur une trajectoire de collision avec la Terre


Si un astéroïde de un kilomètre devait s’écraser dans un océan, il repousserait assez d’eau pour former un cratère temporaire d'environ 19 kilomètres de diamètre sur 5 kilomètres de profondeur. Il projetterait dans l’atmosphère des quantités phénoménales et engendrerait des vagues de plus de 150 mètres de hauteur

La couche d’ozone qui protège la vie terrestre ne résisterait pas à la chute d’un astéroïde s’il venait à plonger dans un océan; l'ozone est aussi un bio-marqueur du système solaire.

alors rare ou non?