Les ambitions de Valérie Pécresse pour l'industrie spatiale française.
Page 1 sur 1
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20101003trib000555066/les-ambitions-de-valerie-pecresse-pour-l-industrie-spatiale-francaise.html
Dans une interview donné à la tribune, voici ce que (quelques passages) Valérie Pécresse met en avant :
[...]Quels sont les objectifs de la France en matière d'exploration spatiale ?
Il faut définir notre ambition au niveau européen. Est-ce qu'on s'engage avec les Américains dans des coopérations internationales ? Les Etats-Unis sont vraiment dans une ouverture d'esprit inédite sur les missions internationales, comme j'ai eu l'occasion de le constater au cours de mon entretien avec Charles Bolden l'administrateur général de la NASA à Washington. Nous devrons décider le 21 octobre si l'Europe peut se lancer dans des projets internationaux avec les Etats-Unis.[...]
[...]Ce qui veut dire que vous faites une rallonge budgétaire à l'ESA ?
Effectivement, la France donnera 70 millions supplémentaires de financements pour le budget de l'ESA en 2011. En outre, le budget du CNES va augmenter de 15 millions d'euros en 2011 et le nouveau contrat d'objectifs sera signé dans les prochaines semaines. C'est exceptionnel : nous sommes dans une période où le budget de l'Etat est très contraint, or nous consacrons 500 millions d'euros pour des investissements spatiaux. La France est aujourd'hui dans une vraie dynamique de politique spatiale et elle va bien au-delà des engagements qu'elle s'était fixés. Nous voulons vraiment faire du spatial un outil de stratégie industrielle et de recherche.[...]
[...]Justement sur les lanceurs, que faut-il privilégier : Ariane 6 ou la modernisation d'Ariane 5, certains estimant qu'il n'y aura pas assez d'argent pour faire les deux...
Le Grand emprunt permet à la France de mettre sur la table les financements nécessaires pour tenir tous les engagements que l'on a pris lors de la ministérielle de l'ESA en 2008 : les engagements de modernisation d'Ariane 5 et le lancement d'une réflexion sur les alternatives technologiques sur la base du rapport Bigot, Collet-Billon et d'Escatha, sur un lanceur de nouvelle génération plus adapté aux besoins du marché à l'horizon 2025. C'est vrai qu'au départ nos partenaires allemands étaient inquiets de notre envie de pousser Ariane 6. Ils avaient la crainte que la France ne respecte pas les engagements pris sur la modernisation d'Ariane 5.[...]
Dans une interview donné à la tribune, voici ce que (quelques passages) Valérie Pécresse met en avant :
[...]Quels sont les objectifs de la France en matière d'exploration spatiale ?
Il faut définir notre ambition au niveau européen. Est-ce qu'on s'engage avec les Américains dans des coopérations internationales ? Les Etats-Unis sont vraiment dans une ouverture d'esprit inédite sur les missions internationales, comme j'ai eu l'occasion de le constater au cours de mon entretien avec Charles Bolden l'administrateur général de la NASA à Washington. Nous devrons décider le 21 octobre si l'Europe peut se lancer dans des projets internationaux avec les Etats-Unis.[...]
[...]Ce qui veut dire que vous faites une rallonge budgétaire à l'ESA ?
Effectivement, la France donnera 70 millions supplémentaires de financements pour le budget de l'ESA en 2011. En outre, le budget du CNES va augmenter de 15 millions d'euros en 2011 et le nouveau contrat d'objectifs sera signé dans les prochaines semaines. C'est exceptionnel : nous sommes dans une période où le budget de l'Etat est très contraint, or nous consacrons 500 millions d'euros pour des investissements spatiaux. La France est aujourd'hui dans une vraie dynamique de politique spatiale et elle va bien au-delà des engagements qu'elle s'était fixés. Nous voulons vraiment faire du spatial un outil de stratégie industrielle et de recherche.[...]
[...]Justement sur les lanceurs, que faut-il privilégier : Ariane 6 ou la modernisation d'Ariane 5, certains estimant qu'il n'y aura pas assez d'argent pour faire les deux...
Le Grand emprunt permet à la France de mettre sur la table les financements nécessaires pour tenir tous les engagements que l'on a pris lors de la ministérielle de l'ESA en 2008 : les engagements de modernisation d'Ariane 5 et le lancement d'une réflexion sur les alternatives technologiques sur la base du rapport Bigot, Collet-Billon et d'Escatha, sur un lanceur de nouvelle génération plus adapté aux besoins du marché à l'horizon 2025. C'est vrai qu'au départ nos partenaires allemands étaient inquiets de notre envie de pousser Ariane 6. Ils avaient la crainte que la France ne respecte pas les engagements pris sur la modernisation d'Ariane 5.[...]
Doc- Messages : 1591
Inscrit le : 14/03/2010
Age : 38
Localisation : Basse-normandie
Quand on entend de tels propos, on est en droit de se demander si le titre du fil est bien choisi. Il n'y a là dedans aucune ambition et y'a plutôt de quoi rire en entendant que nous irions "au-delà de nos engagements". Lesquels ? La France ne s'est engagée dans aucun grand programme (il faut dire qu'elle a aussi voté contre toutes les propositions d'autres membres pour le démarrage de tels programmes) de l'Agence depuis déjà plus de 10 ans et a même réduit sa participation dans les programmes (y compris niveau CE tel Galiléo où les industriels français n'ont cessé de perdre du terrain par manque d'appui de leurs gouvernements successifs) où elles étaient déjà engagées (le rapport cité n'est guère que le 3ième en 10 ans, après le rapport Cabal-Revol et celui de l'AAE, qui dénonce cette situation et ce manque d'ambition): c'est peut-être cela "aller au-delà de ses engagements", en langue de bois, ça signifie les laisser de côté et choisir d'autres voies :megalol:. L'ambition serait de ne pas hésiter entre la modernisation d'Ariane5 qui n'est pas un engagement nouveau et le développement d'Ariane6 (tout en soutenant évidemment le projet d'ARV dont une bonne partie serait ainsi faite en France plutôt qu'Outre-Rhin, là où il y a une vraie ambition pas du bling-bling). Bien évidemment, impossible serait-il devenu un mot français ? Dans notre tradition pourtant, il n'y a pas de vrai repas sans fromage ET dessert. Si les chiffres données sont exacts, cela fait 570M€ or en 2006, la France contribuait pour près de 780M€ au budget de l'ESA. Si c'est cela l'ambition de Mme Pécresse et bien on se demande ce qu'on deviendrait si la France n'avait pas l'ambition d'en faire "un outil stratégique et de recherche" :wall:Doc a écrit:....La France est aujourd'hui dans une vraie dynamique de politique spatiale et elle va bien au-delà des engagements qu'elle s'était fixés. Nous voulons vraiment faire du spatial un outil de stratégie industrielle et de recherche.[...]
[...]Justement sur les lanceurs, que faut-il privilégier : Ariane 6 ou la modernisation d'Ariane 5, certains estimant qu'il n'y aura pas assez d'argent pour faire les deux...
Le Grand emprunt permet à la France de mettre sur la table les financements nécessaires pour tenir tous les engagements que l'on a pris lors de la ministérielle de l'ESA en 2008 : les engagements de modernisation d'Ariane 5 et le lancement d'une réflexion sur les alternatives technologiques sur la base du rapport Bigot, Collet-Billon et d'Escatha, sur un lanceur de nouvelle génération plus adapté aux besoins du marché à l'horizon 2025. C'est vrai qu'au départ nos partenaires allemands étaient inquiets de notre envie de pousser Ariane 6. Ils avaient la crainte que la France ne respecte pas les engagements pris sur la modernisation d'Ariane 5.[...][/i]
Tu es bien dur avec Mme Pecresse... ;) :megalol:
Ne vient-elle pas de déclarer : D'ici 2012, j'aurai réparé les dégats de mai 68 qui avait cassé l'université française (les Echos du 27/9)... :megalol:
Alors, elle peut relever le spatial français au-dela des ambitions de celui-ci :megalol: :megalol:
Ne vient-elle pas de déclarer : D'ici 2012, j'aurai réparé les dégats de mai 68 qui avait cassé l'université française (les Echos du 27/9)... :megalol:
Alors, elle peut relever le spatial français au-dela des ambitions de celui-ci :megalol: :megalol:
Dernière édition par spacemen1969 le Dim 10 Oct 2010 - 17:05, édité 1 fois
Invité- Invité
[HS]Ah oui, j'avais oublié qu'avant 1968 l'Université fournissait les élites de la Nation. Depuis, l'ENA, Polytechnique et Normale Sup l'ont supplanté :megalol: Ce n'est pas Mme Pécresse qui a commencé à inverser la vapeur mais un certain Hubert Curien (et oui, encore lui ! :ven:) grâce à la création, dans un premier temps, du réseau des Universités de Technologie puis d'option professionnalisante au sein des Universités qui ne formaient alors que des chercheurs et des enseignants. Ces dernières années, le seul changement notoire, c'est que maintenant, on peut acheter son diplôme dans certaines universités (cf. l'affaire de Toulon) alors qu'avant, il fallait le décrocher par du boulot personnel. Et que devant l'augmentation des frais d'inscription, la plupart des étudiants sont en voie de paupérisation => l'autre jour, j'en ai même croisé un faisant la manche dans le métro et il paraît que certaines étudiantes vendent leurs corps sur Internet pour payer leurs loyers. C'est vachement mieux pour les vieux pervers que la situation de 1968, c'est sûr ![/HS]spacemen1969 a écrit:Tu es bien dur avec Mme Pecresse... ;)
Ne vient-elle pas de déclarer : D'ici 2012, j'aurai réparé les dégats de mai 68 qui avait cassé l'université française (les Echos du 27/9)...
Alors, elle peut relever le spatial français au-dela des ambitions de celui-ci :megalol: :megalol:
Dernière édition par Kostya le Dim 10 Oct 2010 - 15:55, édité 1 fois
Je ne crois rien de ce que dit Pécresse: dans un autre domaine elle prétend que les Universités vont bien alors que sur le terrain les réductions de budget pour 2011 sont concrets: -7,5% par exemple pour l'Université de Poitiers.
Avec l'autonomie des universités elle essaie de donner le change (déshabiller Paul pour donner à Pierre, sauf qu'en plus c'est pour donner moins à Pierre!). De plus elle ne parle que par le Grand Emprunt ce qui n'est que repousser le problème. Bref comme toujours: du vent et pleins de mensonges. 8-)
Avec l'autonomie des universités elle essaie de donner le change (déshabiller Paul pour donner à Pierre, sauf qu'en plus c'est pour donner moins à Pierre!). De plus elle ne parle que par le Grand Emprunt ce qui n'est que repousser le problème. Bref comme toujours: du vent et pleins de mensonges. 8-)
patchfree a écrit:: du vent et pleins de mensonges. 8-)
C'est ce qu'on appelle " la politique" :blbl:
ManouchKa- Messages : 1105
Inscrit le : 20/09/2006
Age : 47
Localisation : chez wam
Doc a écrit:[url=.......Effectivement, la France donnera 70 millions supplémentaires de financements pour le budget de l'ESA en 2011. En outre, le budget du CNES va augmenter de 15 millions d'euros en 2011 et le nouveau contrat d'objectifs sera signé dans les prochaines semaines. C'est exceptionnel : nous sommes dans une période où le budget de l'Etat est très contraint, or nous consacrons 500 millions d'euros pour des investissements spatiaux. La France est aujourd'hui dans une vraie dynamique de politique spatiale et elle va bien au-delà des engagements qu'elle s'était fixés. Nous voulons vraiment faire du spatial un outil de stratégie industrielle et de recherche.[...]
[...][/i]
exceptionnel! OUI, exceptionnellement faible
dominique M.- Messages : 1863
Inscrit le : 15/10/2005
Localisation : val d'oise
Sujets similaires
» Etat réel de l'industrie spatiale russe ?
» L'agence spatiale japonaise planifie ses ambitions
» Politique spatiale française
» Spatial militaire français
» Présentation de la Stratégie Spatiale Française
» L'agence spatiale japonaise planifie ses ambitions
» Politique spatiale française
» Spatial militaire français
» Présentation de la Stratégie Spatiale Française
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum