Alerte collision ISS: 28/06/2011

Selon l’article de Nasaspaceflight (tout chaud sorti du four), les débris en question restent a cette heure-ci encore considérés comme « non identifiés ».
Leur passage le plus proche de la station à été relevé à 9h08 ET soit 15H08 de notre heure, avec évidemment toute la menace qu’ils contenaient du fait de ces fameux 250 mètres de distance, les séparants de la station.

En urgence, le commandant Andrey Borisenko, et les ingénieurs de vol, Ron Garan, et Alexander Samokutyaev ont trouvés refuge dans leur vaisseau Soyouz TMA-21, un vaisseau qui d’ailleurs est amarré au module Poisk de la station. De leur côtés, les ingénieurs de vol Sergei Volkov, Mike Fossum et Satoshi Furukawa ont pris refuge dans leur vaisseau Soyouz TMA-02M amarré au module Rassvet.

L'incident de mardi à fait parlé d’ISS, ça c'est une certitude!
Tout le monde autour de moi m’en à parlé….(Hey..tu as vus…sur la station…), normal me direz-vous, cette approche de débris spatiaux était vraiment très proche. Toutefois, selon un des responsables de la NASA au JSC (Kelly Humphries), les données-distance/objet/iss, auraient évoluées. En effet, ce serait après avoir procédés à des calculs plus poussés (post-alerte) que l'objet toujours de sources non-reconnue officiellement, serait finalement passé à 1100 pieds soit 335.28m de la station spatiale. Évidemment ça ne change rien au problème d'urgence, le tout est d'avoir maintenant en tête ces nouvelles données.

Lorsque le débris spatial inattendue est venue voler près de la station spatiale mardi, cela à évidement déclenchés les plans d’urgence pour les six astronautes de la station, qui (on le sait) ont dus aller s'abriter dans des capsules Soyouz. Aujourd'hui, la NASA ne prévoit pas de réaliser d’autres études au sujet de ce débris en particulier. Pour informations, l’agence de presse "Interfax" avait déclarée mardi selon les données préliminaires publiées officiellement et relatives à cette « approche dangereuse" qu'il n'y avait que seulement 250 mètres (820 pieds) de distance ISS-Débris, au moment le plus proche.

Orlando sentinelle, nous indique que la plupart des débris spatiaux ainsi que la station elle-même volent à près d’une vitesse orbitale établie autour des 26 000 km/h (ça on le sait, ce n’est pas un scoop). A cette vitesse, des collisions orbitales avec des débris de la taille d'une balle d’armes à feu pourraient carrément engendrer un trou dans un des modules de la station, en libérant évidemment tout l'air contenu à l’intérieur, mettant en cause irrémédiablement la vie humaine, à bord de cette dernière. Les plus gros morceaux entrant en collision avec ISS pourraient détruire un ou plusieurs de ses modules.

Ces dernières semaines, (on le sait et j’en avait parlé sur je ne sais plus quel sujet), Christopher Kraft avait organisé une campagne (plutôt tardive) incitant à reconsidérer la retraite de toutes les navettes (je pensait que ça ne concernait qu'Atlantis..), en affirmant qu’elles étaient nécessaires comme engin capables de convoyer des hommes en orbite pour procéder à des taches de réparation en urgence ou de jouer le rôle de « véhicule » de premier secours. Une lettre avait d’ailleurs été envoyée le 30 Juin à Washington DC ainsi qu’à Charles Bolden, l’administrateur de la NASA. Cette lettre avait été approuvée par certains retraités de la NASA, y compris les astronautes Bob Crippen, Neil Armstrong et James Lovell, Gene Kranz, et le directeur du programme de la station spatiale Tom Moser. Il ne fallait pas se leurrer, une réponse donnée par Bill Gerstenmaier, administrateur associé à la NASA pour les opérations spatiales, mentionnait que la station est aujourd’hui " assez bien approvisionnée avec des éléments de rechange, si besoins est ».

Je le cite : «La station spatiale a une capacité D’EVA, avec des costumes et des systèmes redondants, ce qui permettra aux équipes à bords d’effectuer elles même des réparations en orbite sans avoir besoin de la navette spatiale » Par conséquent, des boucliers anti-débris ont été mis en place autour de certains modules de la station, et autour des unités de soutien de la vie. Des capteurs de pression d'air sont disposés dans chaque module et peuvent déclencher la fermeture des sas dés la collision orbitale. Sans oublier que deux capsules Soyouz russes sont en place en permanence et jouent le rôle de canots de sauvetage principaux pour les équipages évoluant à bord. «Nous avons fait de notre mieux pour nous mettre cette station dans une bonne configuration, puisque la navette est en cours de mis en retraite", a déclaré le porte-parole de la NASA Kelly Humphries.

Malgré cela, ces boucliers composés de couches d'aluminium, de céramique et de tissu en Kevlar (comme utilisé dans gilets pare-balles) ne pourront résister qu’à seulement certaines collisions provoquées par des micrométéorites par exemple...Ceux de la taille d'une balle pourront de toutes façons passer à travers. La NASA, qui évalue actuellement le risque-collision dans les six mois à venir par incréments, dit qu'il n’y a actuellement qu’un risque sur 114 qu’une trouée puisse être causée par des débris au cours des six prochains mois. Il n’y aurait qu’un risque sur 241 qu’une collision ait lieu et tus les astronautes, désactive la station ou détruise la station. Alors certes, la NASA et l'armée américaine disposent de systèmes conçu pour de la "surveillance-débris" et surveillent actuellement plus de 20 000 morceaux de ferrailles connus et supérieurs à 10cm de diamètre évoluant en orbite, mais l'agence estime qu'il peut y avoir également dans ces régions régulièrement fréquentées par des véhicules habités, encore plus de 500.000 morceaux supplémentaires estimés entre un et dix centimètres de diamètres, bien assez suffisant pour causer de lourds dégâts matériels mais aussi humains.

A noter que pour éviter de potentielles collisions avec des débris (suivis), la station a dû prendre des mesures d'évitement à cinq reprises au cours des trois dernières années, en modifiant notamment son altitude orbitale, tout en sachant que dans ses huit premières années de vols, de telles manœuvres n'ont étés nécessaires seulement qu’a six reprises…