Une mission "Mars-500" depuis ISS?
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pioneer6014 a écrit:De plus, je doute que les Soyouz "périment" en raison d'une conception trop ancienne, mais probablement à cause certains composants (électroniques ?) qu'ils contiennent et qui ne sont garantis que pour une certaine exposition aux rayons cosmiques. Si les spécialistes FCS du spatial russe pouvaient d'ailleurs nous éclairer sur cette question, ce serait très intéressant pour alimenter cette discussion hautement spéculative.
C'est l'eau oxygénée utilisée par le système d'orientation du Compartiment de Descente (SIO-S) qui limite la durée de vie des Soyouz.
Avec le temps, l'H2O2 se dégrade selon l'équation : 2 H2O2 → 2 H2O + O2
nikolai39 a écrit:pioneer6014 a écrit:Reste donc le problème des Soyouz "périssables". Un docking en automatique à la manière du Progress n'est-il pas envisageable ?
Ça c'est déjà fait (Soyouz-34, Soyouz TM).
nikolai39 a écrit:pioneer6014 a écrit:De plus, je doute que les Soyouz "périment" en raison d'une conception trop ancienne, mais probablement à cause certains composants (électroniques ?) qu'ils contiennent et qui ne sont garantis que pour une certaine exposition aux rayons cosmiques. Si les spécialistes FCS du spatial russe pouvaient d'ailleurs nous éclairer sur cette question, ce serait très intéressant pour alimenter cette discussion hautement spéculative.
C'est l'eau oxygénée utilisée par le système d'orientation du Compartiment de Descente (SIO-S) qui limite la durée de vie des Soyouz.
Avec le temps, l'H2O2 se dégrade selon l'équation : 2 H2O2 → 2 H2O + O2
Merci pour ces précisions nikolai39 !
steve légère a écrit:
concernant leur "habitat" il se pourrait qu'ils utilisent effectivement un soyouz, puisque lors de la mission Mars 500 avec romain, Diego, Wang, et nos trois amis Russes, la simulation de pilotage se faisait sur le tableau de bord d'un soyouz amélioré pour l'occasion (peut-être un pré-test ou même un pretexte) histoire d'effectuer quelques contrôles de compatibilité.
Rien n'exclu non plus qu'ils arriment un nouvel engin à l'ISS (soyouz plus vaste), auquel ils pourraient fixer un ATV qui leur serait entièrement dédié, ce qui finalement ne coûterai pas plus cher qu'un ravitaillement classique et qui pourrait contenir le nécessaire à la survie de 2 hommes de manière autarcique durant le trajet.
Si ce type de mission se fait ... le véhicule utilisé ne pourrait-il être le nouveau PTS ? Cela impose un délai bien sûr, mais ce nouveau véhicule peut avoir des caractéristiques améliorées pour un séjour long.
Cela serait plus crédible que d'effectuer des modifications sur le Soyouz.
Pour l'ATV ... rien n'indique effectivement que l'on s'oriente vers des exemplaires supplémentaires. Mais il faudra bien un espace suffisamment vaste si ils ne doivent pas pénétrer dans l'ISS, et s'ils doivent gérer dans leur espace propre, les effets de l'impesanteur et ne pas succomber à la claustrophobie.
montmein69- Donateur
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montmein69 a écrit:
Pour l'ATV ... rien n'indique effectivement que l'on s'oriente vers des exemplaires supplémentaires. Mais il faudra bien un espace suffisamment vaste si ils ne doivent pas pénétrer dans l'ISS, et s'ils doivent gérer dans leur espace propre, les effets de l'impesanteur et ne pas succomber à la claustrophobie.
La production de l'ATV est arrêtée. JJ Dordain l'a confirmé lors de ses vœux à la presse le mois dernier. Il n'y aura que les cinq exemplaires prévus. Toutefois, si j'ai bien compris, il y a des discussions pour une réutilisation des capacités de l'ATV sur le MPCV.
Capacités propulsion uniquement. ;)
Les pourparlers ne font mentions que d'une éventuelle adaptation du module de services de l'ATV, sur le véhicule américain ORion, MPCV. Aux dernières nouvelles, cf. Sujet idoine, rien n'est garanti quant à la faisabilité de ces accords américano-européens.
Les pourparlers ne font mentions que d'une éventuelle adaptation du module de services de l'ATV, sur le véhicule américain ORion, MPCV. Aux dernières nouvelles, cf. Sujet idoine, rien n'est garanti quant à la faisabilité de ces accords américano-européens.
Sidjay- Messages : 17121
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Sidjay a écrit:Capacités propulsion uniquement. ;)
Les pourparlers ne font mentions que d'une éventuelle adaptation du module de services de l'ATV, sur le véhicule américain ORion, MPCV. Aux dernières nouvelles, cf. Sujet idoine, rien n'est garanti quant à la faisabilité de ces accords américano-européens.
Exact. Merci d'avoir précisé ma pensée Sidjay
Pas envisageable qu"un équipage normal mais réduit fonctionne dans la partie US/Europe/Japon de l'ISS ... et que l'expérience concernant les deux martio-simulants se fasse dans la partie russe ?
montmein69- Donateur
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Les russes envisagent des missions d'un an sur l'ISS:
MOSCOU, 14 février - RIA Novosti
Certains équipages de la Station spatiale internationale (ISS) pourraient séjourner en orbite pendant plus d'un an dans le cadre de la préparation à un vol vers Mars, a annoncé mardi à Moscou Alexeï Krasnov, chef du département des vols habités de l'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos).
"Il est tout à fait probable qu'on organise des séjours d'un an (contre six mois actuellement - ndlr.) à bord de l'ISS, c'est nécessaire pour étudier la possibilité de préparation à des vols plus prolongés, notamment vers la Lune et Mars. Pour le moment, il ne s'agit pas d'entraîner les cosmonautes à un vol vers la Lune", a indiqué M.Krasnov.
L'ISS hébergera en outre une nouvelle édition de l'expérience de simulation d'une mission martienne Mars-500, a rappelé M.Krasnov.
"Nous étudions la possibilité de mener l'expérience Mars-500 à bord de l'ISS, cela n'implique pas un isolement de plus de 500 jours pour l'équipage. Il importe surtout de créer des conditions d'un vol autonome dans l'impesanteur afin de se préparer aux futurs vols vers la Lune et Mars", a ajouté M.Krasnov.
© RIA Novosti.
Mike Suffrédini (NASA-ISS)
Les partenaires de la Station spatiale internationale auraient bel et bien approuvés la mise en place d'une mission de simulation "ISS-MARS-500" pouvant durer aussi longtemps que un aller-retour vers Mars. Une mission de simulation longue de 500 jours à bord de la station permettrait de voir de façon concrète, si les équipages pourront être en mesure de voler vers la planète Mars, selon Mike Suffredini.
Les États-Unis, la Russie, l’Europe, le Japon et le Canada seraient déjà en train d’analyser toutes les mesures pouvant être prises au préalable d’une telle mission, (toujours selon Suffredini). Il ajoute cependant qu’il serait peu probable qu’une telle mission puisse voir le jour dans les prochaines années, mais il serait certain que les partenaires d’ISS souhaitent mettre sur pieds cette simulation avant la fin des opérations de la station spatiale, c'est à dire avant 2020.
- Spoiler:
- The global partnership operating the International Space Station is considering an expedition on the outpost that would last as long as a round trip to Mars, officials said today.
A 500-day mission on the station would show whether human explorers could fly to Mars, land on the planet, operate on its surface and then return to Earth, NASA ISS Program Manager Mike Suffredini said in a news briefing.
The U.S., Russia, Europe, Japan and Canada are analyzing what steps need to be taken before such a mission could be undertaken, Suffredini said.
It’s unlikely such a mission would be launched in the next year or so. But the partnership would like to carry out a 500-day mission before the end of space station operations.
The station now is expected to operate through at least 2020. Russian cosmonaut Valeri Polyakov set the current world record for the longest single human spaceflight – 437 days, 18 hours – aboard the Mir space station in 1994 and 1995.
Sidjay- Messages : 17121
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Sidjay a écrit:
Les partenaires de la Station spatiale internationale auraient bel et bien approuvés la mise en place d'une mission de simulation "ISS-MARS-500" pouvant durer aussi longtemps que un aller-retour vers Mars. Une mission de simulation longue de 500 jours à bord de la station permettrait de voir de façon concrète, si les équipages pourront être en mesure de voler vers la planète Mars, selon Mike Suffredini.
Les États-Unis, la Russie, l’Europe, le Japon et le Canada seraient déjà en train d’analyser toutes les mesures pouvant être prises au préalable d’une telle mission, (toujours selon Suffredini). Il ajoute cependant qu’il serait peu probable qu’une telle mission puisse voir le jour dans les prochaines années, mais il serait certain que les partenaires d’ISS souhaitent mettre sur pieds cette simulation avant la fin des opérations de la station spatiale, c'est à dire avant 2020.
Je ne pense pas que ça apporterait grand chose d'utile.
1) Il y a déja eu des vols de très longue durée supérieur à 500j sur Mir, donc on sait que l'homme peut supporter l'apesanteur aussi longtemps.
2) ISS n'est pas autonome, elle aura forcément des ravitaillements, chose impossible pour une mission martienne.
3) Il y a toujours la proximité avec la Terre qui faussera l'éloignement spychologique.
4) On n'a pas le danger des éruptions solaire, et on a toujours possibilité de revenir sur Terre rapidement en cas d'urgence, donc stress en moins qui fausse un réel voyage.
Tant que l'on ne saura pas faire des vaisseaux parfaitement autonome et protégé du soleil, on ne pourra pas aller vers Mars.
Bref je me demande ce que peut apporter de plus une telle expérience. Meme si elle sera plus poussée que Mars 500 (totalement inutile à mes yeux) elle restera peu instructrice d'un tel voyage.
Euh, je me permets de rectifier ;) la durée maximale d'un vol dans l'espace est de 437 jours, par et c'était bien sur MIR ;)
C'était Valery Poliakov du 8 janvier 1994 au 22 mars 1995 (Soyouz TM-18) ;)
C'était Valery Poliakov du 8 janvier 1994 au 22 mars 1995 (Soyouz TM-18) ;)
Invité- Invité
spacemen1969 a écrit:Euh, je me permets de rectifier ;) la durée maximale d'un vol dans l'espace est de 437 jours, par et c'était bien sur MIR ;)
C'était Valery Poliakov du 8 janvier 1994 au 22 mars 1995 (Soyouz TM-18) ;)
Oups au temps pour moi.
500j ca remet donc sérieusement en cause une telle expérience.
spacemen1969 a écrit:Euh, je me permets de rectifier ;) la durée maximale d'un vol dans l'espace est de 437 jours, par et c'était bien sur MIR ;)
C'était Valery Poliakov du 8 janvier 1994 au 22 mars 1995 (Soyouz TM-18) ;)
Personnellement j'apporte du crédit à cette annonce, puisque les fameux 500 jours (500 jours c'est tout de même 63 jours de plus passés sur orbite comparément au record de Poliakov) de simulation en orbite, et, à bord d'ISS, ne concerneront pas qu'un seul membre d'équipage mais peut-être 6 ou 7 sur une durée comparable à une voyage vers Mars. (et là, c’est peut-être différent) A mon sens, les analystes planchant déjà vaillamment sur le comportement des être humains en groupe et en orbite pourront ainsi récupérer/en tirer certaines données essentielles (ou tout simplement nouvelles) pour les futures missions habitées. (Tenez...prenez pour exemple récent les problèmes ophtalmiques relevés sur certains équipage d'ISS n'ayant indubitablement travaillé que sur des missions d'une durée inférieures à 500 jours..) Quel recule avons nous face à ce facteur? N'est-ce pas là un point significatif pouvant être amélioré justement grâce à ce type de simulations orbitales?
Sidjay- Messages : 17121
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Si notre référence (la seule) reste la mission de Polyakov (435 jours) en vol orbital, n'oublions pas que le sujet (médecin spécialiste) avait subit un entrainement ad hoc avant d'embarquer pour sa longue mission. Notez qu'il avait toujours été entouré d'équipages plus frais que lui, jamais complètement seul et, cerise sur le gâteau, pour ses derniers six mois, une présence féminine (Mme Rioumine) dont on sait l'influence positive sur le comportement masculin (je parle bien sûr en "tout bien tout honneur" suivant l'expression consacrée). Cette fois ci nous faisons au FCS allusion à un équipage de plusieurs (peut-être trois) confinés, pour être réaliste, dans deux ou trois modules, isolés de leur trois autres compagnons. Passer 500 jours dans ces conditions serait certainement instructif, mais la mise au point d'un tel scénario serait longue, complexe, traduisez dans longtemps. En tous cas cela serait très intéressant non pas pour un imminent vol martien, mais pour s'assurer d'un authentique symptôme de volonté politique. Moi j'aimerai bien voir un tel symptôme se produire.
Astro-notes a écrit:mais la mise au point d'un tel scénario serait longue, complexe, traduisez dans longtemps.
Je reprends alors la phrase de Mike Suffrédini, « il sera peu probable qu’une telle mission puisse voir le jour dans les prochaines années, mais il est certain que les partenaires d’ISS souhaitent mettre sur pieds cette simulation avant la fin des opérations de la station spatiale, c'est à dire avant 2020 ». En clair, ce n’est bien évidemment pas pour demain matin, mais il a/ils ont conscience (ils = les partenaires d'ISS) qu’il ne reste à priori « et sur le papier » que 8 années d’exploitation orbitale, permettant d'intégrer cela…Ça ne fait pas beaucoup tout de même…il va falloir vraiment s'y atteler...
Sidjay- Messages : 17121
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Une autre façon de voir les choses, serait de penser que dans la dizaine d'années à venir, il faudra relancer l'intérêt d'exploiter l'ISS et suggérer qu'il va y avoir une transition vers des missions ambitieuses du beyond.
L'intérêt pratique de cette expérimentation sera-t'il très important ? c'est discutable et Mustard a donné son point de vue là-dessus. Cela sera-t'il crédible en tant que "publicité vers le public" là encore on peut s'interroger si en parallèle on ne voit pas poser les questions des difficultés du voyage long et apparaitre au moins des esquisses de solutions concrètes et pas seulement en vidéo 3D.
L'intérêt pratique de cette expérimentation sera-t'il très important ? c'est discutable et Mustard a donné son point de vue là-dessus. Cela sera-t'il crédible en tant que "publicité vers le public" là encore on peut s'interroger si en parallèle on ne voit pas poser les questions des difficultés du voyage long et apparaitre au moins des esquisses de solutions concrètes et pas seulement en vidéo 3D.
montmein69- Donateur
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montmein69 a écrit:Une autre façon de voir les choses, serait de penser que dans la dizaine d'années à venir, il faudra relancer l'intérêt d'exploiter l'ISS et suggérer qu'il va y avoir une transition vers des missions ambitieuses du beyond.
L'intérêt pratique de cette expérimentation sera-t'il très important ? c'est discutable et Mustard a donné son point de vue là-dessus. Cela sera-t'il crédible en tant que "publicité vers le public" là encore on peut s'interroger si en parallèle on ne voit pas poser les questions des difficultés du voyage long et apparaitre au moins des esquisses de solutions concrètes et pas seulement en vidéo 3D.
Donc si je comprend bien ce que tu avance là montmein, la mise sur pieds d'une telle mission de simulation n'aurait de sens que pour promouvoir (aux yeux du publique mais surtout à ceux de l'industrie spatiale) l’intérêt pour les vols habités plutôt que de réellement faire avancer la science en vue des futures missions "beyond"? Désolé, mais pour une fois je ne saisis pas le fond de ton message... ;)
Sidjay- Messages : 17121
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En lisant quelques articles dédiés à l’annonce de suffrédini (une annonce qui confirme que les partenaires d’ISS approuvent la proposition Russe), je retiens que bon nombre de leurs rédacteurs parlent d’essais médicamenteux ou d'analyses biomédicales «plus poussées » pouvant être testés durant cette simulation…
A ce sujet, nous savons que les astro, spatio, taïko et cosmo-nautes vivant dans un environnement de microgravité perdent généralement un peu plus de 2 % de masse osseuse tous les mois. Aussi, tous les jours je transcrit sur ce forum des informations faisant mention de tests «bio-medicaux » réalisés par les membres d’équipage à bord d'ISS. De par ces tests, les scientifiques tentent de mettre au point certaines contre-mesures permettant de contrer (à termes) les effets négatifs induits par un long séjour en microgravité.
Mes questions: Seront-elles pratiquées et étudiées lors de ce type de missions ? 2% perdus sur 16 mois engendrera « environs » 32% de perte de masse osseuse. Est-ce un danger physiologique pour les équipages ?
A ce sujet, nous savons que les astro, spatio, taïko et cosmo-nautes vivant dans un environnement de microgravité perdent généralement un peu plus de 2 % de masse osseuse tous les mois. Aussi, tous les jours je transcrit sur ce forum des informations faisant mention de tests «bio-medicaux » réalisés par les membres d’équipage à bord d'ISS. De par ces tests, les scientifiques tentent de mettre au point certaines contre-mesures permettant de contrer (à termes) les effets négatifs induits par un long séjour en microgravité.
Mes questions: Seront-elles pratiquées et étudiées lors de ce type de missions ? 2% perdus sur 16 mois engendrera « environs » 32% de perte de masse osseuse. Est-ce un danger physiologique pour les équipages ?
Sidjay- Messages : 17121
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Localisation : R.P
Est-il possible d'imaginer qu'avec une éventuelle prolongation (disons 2028 comme evoqué) on puisse monter (techniquement) sur l'ISS une centrifugeuse dans laquelle les astronautes passeraient plusieurs heures par jour (à tour de rôle?) pour contrecarrer cette pente de perte osseuse?
spaceX- Messages : 491
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spaceX a écrit:Est-il possible d'imaginer qu'avec une éventuelle prolongation (disons 2028 comme evoqué) on puisse monter (techniquement) sur l'ISS une centrifugeuse dans laquelle les astronautes passeraient plusieurs heures par jour (à tour de rôle?) pour contrecarrer cette pente de perte osseuse?
A priori, oui! ;)
Une version de la centrifugeuse pourrait être rattachée à la Station spatiale internationale pour des essais préalables avec même une utilisation en tant que laboratoire de gravité ou comme module de sommeil pour l'équipage.
http://www.forum-conquete-spatiale.fr/t12095-nautilus-x-nasa-s-multi-mission-space-exploration-vehicle-concept
Sidjay- Messages : 17121
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Age : 43
Localisation : R.P
Sidjay a écrit:Mes questions: Seront-elles pratiquées et étudiées lors de ce type de missions ? 2% perdus sur 16 mois engendrera « environs » 32% de perte de masse osseuse. Est-ce un danger physiologique pour les équipages ?J'ai lu un article intéressant sur l'ostéoporose il y a quelques temps, il permet quand on est pas médecin d'avoir une idée de ce que représente ces 32 % de perte de masse osseuse pour l'organisme :http://www.rhumatologie.asso.fr/04-Rhumatismes/grandes-maladies/0A-dossier-osteoporose/B3_masse_osseuse.aspNaturellement les femmes peuvent perdre lors de certaines periodes de leur vie jusqu'à 5 % de masse oseuse par an, puis après ménopause 2% par an.
Il est certainement bien plus violent pour l'organisme de perdre 2% de masse osseuse par mois pendant 16 mois que 2% par an pendant 16 ans mais est-ce qu'une bonne préparation permettrait de limiter les effets aux "simples" maux dont souffrent nos seniors?
Maurice- Messages : 1437
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Sidjay a écrit:Donc si je comprend bien ce que tu avance là montmein, la mise sur pieds d'une telle mission de simulation n'aurait de sens que pour promouvoir (aux yeux du publique mais surtout à ceux de l'industrie spatiale) l’intérêt pour les vols habités plutôt que de réellement faire avancer la science en vue des futures missions "beyond"?
Les deux ne me paraissent pas antagonistes, mais je vois une question de visibilité et de relance de l'intérêt. Toutes les expérimentations actuelles ont certes pleinement leur intérêt et mises bout à bout participent à l'élaboration d'une stratégie -à tout le moins un recensement des difficultés et la réflexion sur des solutions -. Mais cela n'a guère de retentissement en dehors des aficionados. Recentrer cela au travers d'une mission un peu plus emblématique pourrait (conditionnel ) réanimer un intérêt plus large.
Hypothèse saugrenue .... peut-être. De toute façon elle n'aurait de chance d'atteindre cet objectif (parcellaire) que si par ailleurs des décisions et des éléments de développement tangibles de missions vers le beyond étaient prises. Et là ...
montmein69- Donateur
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