Les premiers hommes sur Mars
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Mouai... moi je n'en serai pas si sur, je ne croit pas du tout a l'homme sur mars, (voir même en dehors du système terrien) de mon vivant.
L'analyse des résultats des doses de radiations recu par MSL lors de son trajet se sont révélée très fortes (trop pour pour que l’être humain en sorte indemne )
http://www.generation-nt.com/curiosity-radiations-pourraient-finalement-empecher-tout-vol-habite-vers-mars-robot-actualite-1740142.html
http://www.engadget.com/2013/05/31/curiosity-finds-high-levels-radiation-mars-transit/?utm_medium=feed&utm_source=Feed_Classic&utm_campaign=Engadget
http://www.nasa.gov/mission_pages/msl/news/msl20130530.html
L'analyse des résultats des doses de radiations recu par MSL lors de son trajet se sont révélée très fortes (trop pour pour que l’être humain en sorte indemne )
http://www.generation-nt.com/curiosity-radiations-pourraient-finalement-empecher-tout-vol-habite-vers-mars-robot-actualite-1740142.html
http://www.engadget.com/2013/05/31/curiosity-finds-high-levels-radiation-mars-transit/?utm_medium=feed&utm_source=Feed_Classic&utm_campaign=Engadget
http://www.nasa.gov/mission_pages/msl/news/msl20130530.html
yoann- Messages : 5781
Inscrit le : 31/01/2007
yoann a écrit:[...]
L'analyse des résultats des doses de radiations recu par MSL lors de son trajet se sont révélée très fortes (trop pour pour que l’être humain en sorte indemne )
... avec la protection de la capsule de voyage de MSL, qui n'est pas destinée à protéger des rayonnements.
Avec une capsule mieux blindée, il est possible de diviser considérablement les doses.
Pareil pour moi, la question n'est pas là !
*
Mars n'est pas pour nous et quelques bâtiments sur la Lune sont tout ce que je verrais au mieux et peut-être quelques hôtels de grand luxe dans l'espace (aux points de Lagrange ou ailleurs) ;
C'est bien décevant pour quelqu'un qui est né avec la publication de "2001, l'odyssée de l'espace", mais Jupiter et les autres géantes sont bien trop loin de nous (au moins dix ans de voyage) sans même parler des autres systèmes solaires dans la galaxie ; nous ne sommes malheureusement que des terriens !
*
Mais si dans les années à venir dix milliards de terriens peuvent se permettre de dire ça en toute décontraction et en toute liberté, je serais heureux de la tournure qu'on pris les évènements spatiaux. Par exemple, le développement des satellites a été remarquable ces trois dernières décennies, même si la guerre froide continue d'une façon très généralisée entre les divers gouvernements des diverses nations de l'espace, ou plutôt entre les peuples et leurs religions : le Graal n'existe peut-être pas, finalement !
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Mars n'est pas pour nous et quelques bâtiments sur la Lune sont tout ce que je verrais au mieux et peut-être quelques hôtels de grand luxe dans l'espace (aux points de Lagrange ou ailleurs) ;
C'est bien décevant pour quelqu'un qui est né avec la publication de "2001, l'odyssée de l'espace", mais Jupiter et les autres géantes sont bien trop loin de nous (au moins dix ans de voyage) sans même parler des autres systèmes solaires dans la galaxie ; nous ne sommes malheureusement que des terriens !
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Mais si dans les années à venir dix milliards de terriens peuvent se permettre de dire ça en toute décontraction et en toute liberté, je serais heureux de la tournure qu'on pris les évènements spatiaux. Par exemple, le développement des satellites a été remarquable ces trois dernières décennies, même si la guerre froide continue d'une façon très généralisée entre les divers gouvernements des diverses nations de l'espace, ou plutôt entre les peuples et leurs religions : le Graal n'existe peut-être pas, finalement !
xapon a écrit:Quand on pense que le premier homme à marcher sur Mars est peut etre déja né ...
Mustard,
Et bien moi, j'enlèverais le peut-être !
Je me souviens qu'en 1969, année d'Apollo 11, on voyait l'homme sur Mars dans les années 1980. On a certainement dit à l'époque que les bébés qui étaient nés dans la décennie 1960 iraient certainement sur Mars, du moins certains d'entre eux. Ces bébés ont aujourd'hui entre 50 et 60 ans, et ne sont pas encore partis....
Si le public (organismes d'état) laisse tomber,c'est le privé qui prendra la relève. Elon Musk,pour ne citer que lui, crève d'envie de poser des hommes sur mars et il en a déjà pratiquement les moyens.
Encore une fois, il y a privé et privé. Des entreprises qui financent sur leurs propres deniers une chaine complète d'engins spatiaux, qui vont de la fusée à la capsule, ça n'existe pas. Space X, comme les autres, bénéficie d'argent public. Et ça m'étonnerait fort que Musk ait les moyens d'un voyage martien: on parle de dizaines de milliards de dollars.
Un organisme comme la Mars Society et ses avatars locaux comme Planète Mars pourrait très bien se transformer en fondation et financer le voyage. Il y a suffisamment de passionnés dans le monde prêts à mettre la main au porte monnaie. Plus j'y pense et plus je me dis que c'est la bonne (meilleur ?) solution.
je m'étonne même que personne ne soit encore passé à l'acte.
Pour ma part, je mettrais bien 10 000 € dans l'aventure. Avec un minimum de garanties, bien sûr !
Encore une fois, il s'agit de plusieurs milliards de dollars. De plus, les organismes qui poussent aux vols spatiaux aiment bien généralement faire payer le contribuable....
Cordialement
Lunarjojo- Donateur
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Age : 71
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L'analyse des résultats des doses de radiations reçues par MSL lors de son trajet se sont révélée très fortes (trop pour pour que l’être humain en sorte indemne )
Dans toute entreprises un peu risquée, il y a deux modes de pensée qui s'opposent :
Le premier se concentre sur l'objectif et sur le bénéfice en cas de succès.
Le second se focalise sur les difficultés et sur le préjudice en cas d'échec.
Si nous ne nous concentrons que sur les risques encourus par les astronautes, nous n'arriverons jamais à dépasser l'orbite lunaire.
Avec de moyens de protection adaptés, un astronaute n'a probablement pas plus de risque de mourir d'un cancer qu'un mineur, de la silicose ou un explorateur d'une maladie inconnue, au début du siècle dernier.
Les volontaires compétents prêts à risquer leur vie dans l'aventure ne manquerons pas. Ce n'est pas aux Cassandre de décider à leur place.
Même par personne interposées, cette aventure me fait b..... rêver. Je pense que nous devons nous y engager.
xapon- Messages : 111
Inscrit le : 25/11/2008
Age : 58
Localisation : Jargeau
Quelques précisions :
Quand je dis qu'Elon Musk a les moyens de poser homme sur Mars, je ne parle pas que de de ses fonds propres. Il a suffisamment de charisme pour entraîner d'autres riches mécènes dans l'aventure.
C'est exactement ce que je dis. Il faut mettre toute les ressources disponibles à contribution, nous particuliers,entreprises et autres personnes morales.
Les contributions peuvent être financières, matérielles ou intellectuelles.
Pour la fondation chargée de gérer le projet, soit un des acteurs actuels se charge de la fonder, soit nous, passionnés de conquête spatiale.
Quand je dis qu'Elon Musk a les moyens de poser homme sur Mars, je ne parle pas que de de ses fonds propres. Il a suffisamment de charisme pour entraîner d'autres riches mécènes dans l'aventure.
Les organismes qui poussent aux vols spatiaux aiment bien généralement faire payer le contribuable
C'est exactement ce que je dis. Il faut mettre toute les ressources disponibles à contribution, nous particuliers,entreprises et autres personnes morales.
Les contributions peuvent être financières, matérielles ou intellectuelles.
Pour la fondation chargée de gérer le projet, soit un des acteurs actuels se charge de la fonder, soit nous, passionnés de conquête spatiale.
xapon- Messages : 111
Inscrit le : 25/11/2008
Age : 58
Localisation : Jargeau
On ne peut évidemment empêcher personne de souloir vivre ses rêves (plus ou moins b... ) avec la peau des explorateurs.
Il parait clair que les agences spatiales ne se lanceront pas dans ce genre d'aventure. Les risques seront expertisés, les solutions techniques développées ... et mises en oeuvre (sous réserve bien sûr que les fonds alloués le permette). On peut pester contre ceux qui ne savent pas lire les dosimètres, les biologistes et les ingénieurs qui prévoient des marges trop grandes, les politiques qui sont frileux, sans envergure et sans réelle vision d'avenir ..... mais c'est un état de fait. Et rien n'indique que cela changera dans la décennie à venir.
Pour le privé ... on ne peut répondre à ce jour, puisque certains passionnés et mécènes seraient (disent-ils) prêts à faire don de leur corps à la conquête spatiale. Cela dit je crois qu'ils y regarderont à deux fois avant de trop risquer en minorant les risques encourus. Ils souhaitent que l'expédition donne une image positive d'investissement personnel, de courage et surtout de réussite, pas de suicide (fut-il postérieur à l'exploit) ... le cancer, la silicose ou ebola ne sont pas des fins reluisantes pour un explorateur pas plus que pour un salarié qui perd sa vie en essayant de la gagner).
De ce fait ... je crois que les solutions techniques à mettre en oeuvre ne seront pas forcément très différentes si une société privée voulait se lancer. Et les investissements itou.
Les affirmations qu'on peut faire cela rapidement et pour pas cher .... c'est de la com. sans suite pour ne pas dire qu'on frise la rodomontade.
Il parait clair que les agences spatiales ne se lanceront pas dans ce genre d'aventure. Les risques seront expertisés, les solutions techniques développées ... et mises en oeuvre (sous réserve bien sûr que les fonds alloués le permette). On peut pester contre ceux qui ne savent pas lire les dosimètres, les biologistes et les ingénieurs qui prévoient des marges trop grandes, les politiques qui sont frileux, sans envergure et sans réelle vision d'avenir ..... mais c'est un état de fait. Et rien n'indique que cela changera dans la décennie à venir.
Pour le privé ... on ne peut répondre à ce jour, puisque certains passionnés et mécènes seraient (disent-ils) prêts à faire don de leur corps à la conquête spatiale. Cela dit je crois qu'ils y regarderont à deux fois avant de trop risquer en minorant les risques encourus. Ils souhaitent que l'expédition donne une image positive d'investissement personnel, de courage et surtout de réussite, pas de suicide (fut-il postérieur à l'exploit) ... le cancer, la silicose ou ebola ne sont pas des fins reluisantes pour un explorateur pas plus que pour un salarié qui perd sa vie en essayant de la gagner).
De ce fait ... je crois que les solutions techniques à mettre en oeuvre ne seront pas forcément très différentes si une société privée voulait se lancer. Et les investissements itou.
Les affirmations qu'on peut faire cela rapidement et pour pas cher .... c'est de la com. sans suite pour ne pas dire qu'on frise la rodomontade.
montmein69- Donateur
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On parle souvent d'un vol vers Mars en allé simple... et bien voilà une femme qui n'a rien perdu de son enthousiasme et qui fait preuve d'un très grand courage. Cette personne n'est autre que la légendaire Valentina Terechkova qui récemment a déclaré être partante pour une telle aventure.
Taurus-Littrow- Messages : 562
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Localisation : ANNECY
Tu te méprends au moins sur un point je pense, c'est la frilosité des politiques. Le frein ne vient pas des radiations, mais de la complexité et donc du coût du scénario envisagé. D'ailleurs, contrairement à ce que tu écris, il y a des signes qui indiquent que cela pourrait changer dans la décennie à venir. Par exemple, la NASA vient d'autoriser récemment les séjours d'1 an dans l'ISS, alors que les médecins préconisaient 6 mois maximum ...montmein69 a écrit:;;;On peut pester contre ceux qui ne savent pas lire les dosimètres, les biologistes et les ingénieurs qui prévoient des marges trop grandes, les politiques qui sont frileux, sans envergure et sans réelle vision d'avenir ..... mais c'est un état de fait. Et rien n'indique que cela changera dans la décennie à venir.
Personnellement, je ne serai pas étonné que les agences spatiales relèvent les doses maximales acceptables pour le voyage vers Mars, car ce serait une décision parfaitement rationnelle. Tout d'abord, les doses resteraient tout de même très faibles, avec des risques pratiquement négligeables lors de la mission. Mais surtout, comme je l'ai déjà expliqué par ailleurs, le risque majeur de perte de l'équipage est lié à un dysfonctionnement moteur avec un seuil d'acceptabilité fixé classiquement à 1%. Le risque de développer une tumeur est lui beaucoup plus faible lors de la mission et il augmente ensuite lentement en fonction du temps, grosso modo comme les risques liés au tabagisme, activité qui est autorisée à condition qu'elle soit volontaire.
Donc si on est cohérent, il faut s'assurer que le risque lors de la mission n'excède pas 1%, risque dû aux radiations inclus, et que celle-ci soit effectuée sur la base du volontariat.
Voilà pourquoi on peut s'attendre, logiquement, à une augmentation du seuil d'acceptabilité dans le cas spécifique d'une mission martienne.
Cordialement,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Argyre a écrit:
Tu te méprends au moins sur un point je pense, c'est la frilosité des politiques. Le frein ne vient pas des radiations, mais de la complexité et donc du coût du scénario envisagé.
Les deux sont intriqués. Si le risque des radiations est avéré, du moins si on veut prendre des dispositions. Alors cela influe sur le coût de la mission.
Von Braun avait donné crédit au concept de créer un champ magnétique protecteur autour du vaisseau. En s'assurant que la zone habitable ne serait pas trop impactée (éviter que l'équipage subisse le champ protecteur).
Cela aboutissait à une forme "doughnut shape". D'autres études plus récentes ont travaillé sur ces concepts.
On peut bien sûr envisager de relever les "doses autorisées" .... c'est une autre approche.
Si cela ne me parait pas incongru ... pour les "missions privées" qui commencent à publier des scénarios. J'ai comme un doute que les agences spatiales prennent cette voie.
montmein69- Donateur
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Dans quels délais ? Hugo Lisoir liste les conditions pour réaliser une première mission :
Ripley- Messages : 1998
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Moi, ils me fatiguent tous ces youtubers-videastes qui font des sujets qui sont pris ensuite comme référence alors qu'ils ne font que compiler des infos dans leur salon sans se déplacer ou rencontrer les principaux intéressés. Rien contre lui personnellement, mais cela devient de plus en plus récurrent de les voir comme références. Certains se sentent même conférencier, animateur, etc...
Hayabusa2015- Messages : 651
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Localisation : Paris
Hayabusa2015 a écrit:Moi, ils me fatiguent tous ces youtubers-videastes qui font des sujets qui sont pris ensuite comme référence alors qu'ils ne font que compiler des infos dans leur salon sans se déplacer ou rencontrer les principaux intéressés. Rien contre lui personnellement, mais cela devient de plus en plus récurrent de les voir comme références. Certains se sentent même conférencier, animateur, etc...
Je comprends en partie cette opinion, qui peut s'appuyer sur l'expérience que chacun peut avoir du style un peu agressif ou arrogant de certains Youtubers anglosaxons. Et c'est vrai que cette technologie, ce type de média, peut donner de la notoriété à des incompétents qui s'autoproclament porte-paroles d'une cause ou détenteurs d'une vérité sur un sujet. Cela étant, s'agissant du travail d'Hugo Lisoir, contrairement à ce qui a été le cas dans d'autres discussions, je ne vous rejoins pas complètement.
Hugo Lisoir ne me semble pas mériter d'être amalgamé aux Youtubeurs médiocres que vous dénoncez. Vous le reconnaissez d'ailleurs en partie. Cela étant, le terme de "compilation" que vous utilisez est péjoratif et en l'espèce pourrait fonctionner comme "un concept-écran" qui ferme les portes au lieu de dégager une méthode. Sur le fond, ce qui donne de la valeur à une production (écrite, audiovisuelle, etc.), ce n'est certes pas simplement qu'elle s'appuie sur de nombreuses sources, c'est que les matériaux issus de ces sources soient classés, recombinés, qu'ils fassent l'objet d'une évaluation critique, qu'ils soient triés et finalement métabolisés dans une réflexion originale qui les dépasse. Nous sommes certes tous d'accord là-dessus dans le principe, mais mon opinion en l'espèce est qu'Hugo Lisoir, dans la limite de temps qu'il s'est donnée, a bien respecté ce "cahier des charges".
L'information brute dans notre monde est abondante, mais cacophonique et engendre la pauvreté intellectuelle ainsi que les fake news. De surcroît le monde de l'expertise scientifique, technologique ou industrielle est structuré par les intérêts de carrière, les corporatismes qui déforment les analyses, et par des expériences trop spécialisées qui déconnectent de l'observation des processus globaux sans la compréhension desquels rien ne peut devenir intelligible. Je me méfie beaucoup des experts, car il s'avère à l'expérience que leur vision trop étroite leur fait commettre de nombreuses erreurs, y compris dans les domaines dont ils sont censés être les spécialistes. La formule de Clémenceau " La guerre est une chose trop grave pour être confiée à des militaires" peut être généralisée à beaucoup de domaines.
Le sage Edgar Morin, qui a quasiment cent ans, a décrit tout cela de manière très claire : le savoir compartimenté, c'est la science sans conscience et c'est donc la ruine de l'âme, comme disait Rabelais. Donc, si le post auquel je réagis conduisait à préconiser le remplacement des Youtubeurs tels qu'Hugo Lisoir par des conférences grand public faites par des experts institutionnels, par exemple par des pontes qui souvent d'ailleurs doivent en partie leurs titres universitaires aux retours d'ascenseur permis par la gestion des carrières de chercheurs dans les espaces consanguins des sections du CNU, ce ne serait pas forcément un progrès.
Il y a bien sûr de grands scientifiques, de grands industriels, qui ont l'ouverture d'esprit qui leur permet, indépendamment de leur excellence dans leur domaine d'origine, de dire des choses importantes sur de vastes sujets. Ce sont de rares individualités, qui nous illuminent, mais qui sont éphémères. André Brahic, Albert Ducrocq, Hubert Curien et quelques autres sont morts et ne peuvent pas être remplacés. Il faut donc laisser ouvert un espace d'expression à des gens qui n'ont pas forcément des doctorats d'Etat, mais qui travaillent honnêtement à partir de sources recoupées pour présenter de manière simple mais rigoureuse une problématique. Bref, qui font dans le temps dont ils disposent des synthèses intelligentes mettant les projecteurs sur les points qui comptent. Je pourrais parfaitement faire une analyse de la vidéo d'Hugo Lisoir pour illustrer cela. De la masse d'information disponible, il a su extraire des faits, des situations, des contraintes qui ont une portée et qui pèsent dans les chaînes causales dont sera en partie issu le monde de demain. Les conclusions de la vidéo sont banales, mais l'argumentation qui les sous-tend est originale et stimulante. Le public moyen aura les idées plus claires après avoir visionné cette vidéo.
Ensuite, bien sûr, on peut aller plus loin sur le sujet, et l'écrit permet évidemment mieux que l'image d'affiner les analyses. Les deux sont d'ailleurs complémentaires. Mais les vidéos de YouTube ont un plus large public que les écrits.
Quel contraste, également, avec les âneries que l'on peut entendre à la télévision, ou lire dans la presse écrite, y compris celle que l'on dit sérieuse, et même dans la presse de vulgarisation scientifique et technique où l'on trouve parfois des articles curieux faisant douter de la culture scientifique de base de leurs auteurs.
Quant à l'idée qu'aller rencontrer les gens sur le terrain serait une formule magique pour accéder à la vraie connaissance, cette idée-là, sans être fausse, n'est pas une panacée. Je me souviens de ces rapports établis par des équipes de jeunes gens des grandes écoles, rapports d'une centaine de pages, et néanmoins parfaitement creux, avec, sur les cent pages, soixante, en annexe, pour la liste des personnes rencontrées.
A condition de le faire avec discernement, et d'avoir par ailleurs une expérience de la vie, on peut exploiter beaucoup de sources d'information dans les bibliothèques et même sur internet. Cela ne suffit pas pour aller au bout de l'exploration d'un sujet, certes, mais cela permet d'aller déjà assez loin.
Une voie d'expression modeste mais utile de l'idéal humaniste de large diffusion de la connaissance et d'invitation à la réflexion au XXIème siècle, c'est l'élaboration de vidéos telles que celle d'Hugo Lisoir, qui mettent en perspective différentes informations et qui dégagent des conclusions, en tirant de multiples fils qui donnent la possibilité à l'auditeur de poursuivre seul sa recherche et de se construire sa propre opinion.
Bref, pour me résumer, je comprends votre post d'humeur, mais il ne me semble pas arrivé au bon moment !
.
PierredeSedna- Donateur
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PierredeSedna a écrit:Hayabusa2015 a écrit:Moi, ils me fatiguent tous ces youtubers-videastes qui font des sujets qui sont pris ensuite comme référence alors qu'ils ne font que compiler des infos dans leur salon sans se déplacer ou rencontrer les principaux intéressés. Rien contre lui personnellement, mais cela devient de plus en plus récurrent de les voir comme références. Certains se sentent même conférencier, animateur, etc...
Je comprends en partie cette opinion, qui peut s'appuyer sur l'expérience que chacun peut avoir du style un peu agressif ou arrogant de certains Youtubers anglosaxons. Et c'est vrai que cette technologie, ce type de média, peut donner de la notoriété à des incompétents qui s'autoproclament porte-paroles d'une cause ou détenteurs d'une vérité sur un sujet. Cela étant, s'agissant du travail d'Hugo Lisoir, contrairement à ce qui a été le cas dans d'autres discussions, je ne vous rejoins pas complètement.
Hugo Lisoir ne me semble pas mériter d'être amalgamé aux Youtubeurs médiocres que vous dénoncez. Vous le reconnaissez d'ailleurs en partie. Cela étant, le terme de "compilation" que vous utilisez est péjoratif et en l'espèce pourrait fonctionner comme "un concept-écran" qui ferme les portes au lieu de dégager une méthode. Sur le fond, ce qui donne de la valeur à une production (écrite, audiovisuelle, etc.), ce n'est certes pas simplement qu'elle s'appuie sur de nombreuses sources, c'est que les matériaux issus de ces sources soient classés, recombinés, qu'ils fassent l'objet d'une évaluation critique, qu'ils soient triés et finalement métabolisés dans une réflexion originale qui les dépasse. Nous sommes certes tous d'accord là-dessus dans le principe, mais mon opinion en l'espèce est qu'Hugo Lisoir, dans la limite de temps qu'il s'est donnée, a bien respecté ce "cahier des charges".
L'information brute dans notre monde est abondante, mais cacophonique et engendre la pauvreté intellectuelle ainsi que les fake news. De surcroît le monde de l'expertise scientifique, technologique ou industrielle est structuré par les intérêts de carrière, les corporatismes qui déforment les analyses, et par des expériences trop spécialisées qui déconnectent de l'observation des processus globaux sans la compréhension desquels rien ne peut devenir intelligible. Je me méfie beaucoup des experts, car il s'avère à l'expérience que leur vision trop étroite leur fait commettre de nombreuses erreurs, y compris dans les domaines dont ils sont censés être les spécialistes. La formule de Clémenceau " La guerre est une chose trop grave pour être confiée à des militaires" peut être généralisée à beaucoup de domaines.
Le sage Edgar Morin, qui a quasiment cent ans, a décrit tout cela de manière très claire : le savoir compartimenté, c'est la science sans conscience et c'est donc la ruine de l'âme, comme disait Rabelais. Donc, si le post auquel je réagis conduisait à préconiser le remplacement des Youtubeurs tels qu'Hugo Lisoir par des conférences grand public faites par des experts institutionnels, par exemple par des pontes qui souvent d'ailleurs doivent en partie leurs titres universitaires aux retours d'ascenseur permis par la gestion des carrières de chercheurs dans les espaces consanguins des sections du CNU, ce ne serait pas forcément un progrès.
Il y a bien sûr de grands scientifiques, de grands industriels, qui ont l'ouverture d'esprit qui leur permet, indépendamment de leur excellence dans leur domaine d'origine, de dire des choses importantes sur de vastes sujets. Ce sont de rares individualités, qui nous illuminent, mais qui sont éphémères. André Brahic, Albert Ducrocq, Hubert Curien et quelques autres sont morts et ne peuvent pas être remplacés. Il faut donc laisser ouvert un espace d'expression à des gens qui n'ont pas forcément des doctorats d'Etat, mais qui travaillent honnêtement à partir de sources recoupées pour présenter de manière simple mais rigoureuse une problématique. Bref, qui font dans le temps dont ils disposent des synthèses intelligentes mettant les projecteurs sur les points qui comptent. Je pourrais parfaitement faire une analyse de la vidéo d'Hugo Lisoir pour illustrer cela. De la masse d'information disponible, il a su extraire des faits, des situations, des contraintes qui ont une portée et qui pèsent dans les chaînes causales dont sera en partie issu le monde de demain. Les conclusions de la vidéo sont banales, mais l'argumentation qui les sous-tend est originale et stimulante. Le public moyen aura les idées plus claires après avoir visionné cette vidéo.
Ensuite, bien sûr, on peut aller plus loin sur le sujet, et l'écrit permet évidemment mieux que l'image d'affiner les analyses. Les deux sont d'ailleurs complémentaires. Mais les vidéos de YouTube ont un plus large public que les écrits.
Quel contraste, également, avec les âneries que l'on peut entendre à la télévision, ou lire dans la presse écrite, y compris celle que l'on dit sérieuse, et même dans la presse de vulgarisation scientifique et technique où l'on trouve parfois des articles curieux faisant douter de la culture scientifique de base de leurs auteurs.
Quant à l'idée qu'aller rencontrer les gens sur le terrain serait une formule magique pour accéder à la vraie connaissance, cette idée-là, sans être fausse, n'est pas une panacée. Je me souviens de ces rapports établis par des équipes de jeunes gens des grandes écoles, rapports d'une centaine de pages, et néanmoins parfaitement creux, avec, sur les cent pages, soixante, en annexe, pour la liste des personnes rencontrées.
A condition de le faire avec discernement, et d'avoir par ailleurs une expérience de la vie, on peut exploiter beaucoup de sources d'information dans les bibliothèques et même sur internet. Cela ne suffit pas pour aller au bout de l'exploration d'un sujet, certes, mais cela permet d'aller déjà assez loin.
Une voie d'expression modeste mais utile de l'idéal humaniste de large diffusion de la connaissance et d'invitation à la réflexion au XXIème siècle, c'est l'élaboration de vidéos telles que celle d'Hugo Lisoir, qui mettent en perspective différentes informations et qui dégagent des conclusions, en tirant de multiples fils qui donnent la possibilité à l'auditeur de poursuivre seul sa recherche et de se construire sa propre opinion.
Bref, pour me résumer, je comprends votre post d'humeur, mais il ne me semble pas arrivé au bon moment !
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Je n'aurais pas su le dire aussi bien. Parfaitement d'accord, de la première à la dernière ligne !
BBspace- Donateur
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PierredeSedna a écrit:
Quant à l'idée qu'aller rencontrer les gens sur le terrain serait une formule magique pour accéder à la vraie connaissance, cette idée-là, sans être fausse, n'est pas une panacée. Je me souviens de ces rapports établis par des équipes de jeunes gens des grandes écoles, rapports d'une centaine de pages, et néanmoins parfaitement creux, avec, sur les cent pages, soixante, en annexe, pour la liste des personnes rencontrées.
Les envoyés spéciaux qui sont "sur place" juste pour être filmés devant le lieu dont on parle, mais qui n'en savent pas plus que le présentateur de plateau, ou ceux qui posent des questions d'un vide insondables juste pour avoir quelques mots sans intérêt en sont un autre exemple. C'est malheureusement la norme à la télévision...
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Le désespoir est une forme supérieure de la critique. (Léo Ferré)
David L.- Modérateur
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Topo d'Hugo Lisoir :
Ripley- Messages : 1998
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Localisation : Paris
Suis en train de lire ce Mook Mars ! Interviews de Pesquet, De Winne et Clervoy entre autres!
Quid de l'homme sur Mars?
Frank lors de ses études d'ingénieur s'est intéressé aux ordres de grandeurs (3 ordres de grandeurs par exemple c'est 10³ ou 10x10x10= 1.000).
10 km/h c'est à pied.; 100 km/h c'est la voiture; 1.000 km/h c'est l'avion et 10.000 km/h c'est la fusée (chaque fois des étapes considérables dans le progrès ).
Pour les distances il y a 400 km (l'orbite basse) x 1.000 (= la Lune) x1.000 (= Mars) (donc 400 km; 400.000 km; 400.000.000 km ) Chaque fois 3 ordres de grandeurs .
De 1968 à 1972 les USA ont accepté de risquer la vie de leurs astronautes sur 3 ordres de grandeurs par rapport au Low Earth Orbit en allant vers la Lune.
MAIS: il y avait une très forte motivation politique; on était moins risk-adverse; les missions durèrent moins de deux semaines !
ET POURTANT au moins par trois fois les astronautes ont pris de très grands risques (2 fois rien que pour Lovell)!
Apollo 8 le premier voyage vers la Lune SANS LM (comme chaloupe de sauvetage).
Apollo 13 avec l'explosion survenue pendant le voyage aller et arrimé au LM (Lovell en voyant le fuit de gaz a dû se dire qu'il l'a échappé belle en décembre 68 et qu'en plus ils étaient amarrés au LM à ce moment-là).
Entre Apollo 16 et 17, le Soleil a émis à un moment des particules qui auraient été mortelles si une mission s'était déroulée à ce moment-là!
Donc même avec seulement 3 ordres de grandeurs pour aller vers la Lune, on prend des risques importants mais on l'a déjà fait et on connait assez bien ce qui sera nécessaire pour un retour vers la Lune.
Pour Mars, c'est tout autre chose !!
Aucune nation ou agence voudra prendre des risques pour la santé d'astronautes en temps de paix, sans besoin politique urgent avec les sommes qui y seront consacrées , pour envoyer des humains vers 6 ordres de grandeurs supérieurs à l'orbite basse!
Nous sommes loin d'être prêts et nous ne savons même pas comment nous protéger des particules ! Et nous ne savons même pas si nous pourrions endurer le fait d'être incapables de communiquer en temps réel avec la Terre, ou d'endurer l'absence de la vision de la Terre, l'absence de ravitaillement ! Il existe un certain nombre d'inconnues qui pourraient être résolues par une mission par exemple de 6 mois en orbite solaire à 10 minutes lumière de la Terre, sans ravitaillement ... Cela sera déjà particulièrement dangereux mais de nombreuses inconnues pourraient être résolues...
Le problème, c'est que ce serait une mission vers nulle part (contrairement à Mars) et donc ça n'intéresse pas grand monde..... Mais il faut passer par là comme les astronautes de Gemini ont enduré 8 jours puis 13 jours sans faire grand chose.
Nous ne sommes pas prêts...Mais pour la Lune, c'est tout autre chose!
Quid de l'homme sur Mars?
Frank lors de ses études d'ingénieur s'est intéressé aux ordres de grandeurs (3 ordres de grandeurs par exemple c'est 10³ ou 10x10x10= 1.000).
10 km/h c'est à pied.; 100 km/h c'est la voiture; 1.000 km/h c'est l'avion et 10.000 km/h c'est la fusée (chaque fois des étapes considérables dans le progrès ).
Pour les distances il y a 400 km (l'orbite basse) x 1.000 (= la Lune) x1.000 (= Mars) (donc 400 km; 400.000 km; 400.000.000 km ) Chaque fois 3 ordres de grandeurs .
De 1968 à 1972 les USA ont accepté de risquer la vie de leurs astronautes sur 3 ordres de grandeurs par rapport au Low Earth Orbit en allant vers la Lune.
MAIS: il y avait une très forte motivation politique; on était moins risk-adverse; les missions durèrent moins de deux semaines !
ET POURTANT au moins par trois fois les astronautes ont pris de très grands risques (2 fois rien que pour Lovell)!
Apollo 8 le premier voyage vers la Lune SANS LM (comme chaloupe de sauvetage).
Apollo 13 avec l'explosion survenue pendant le voyage aller et arrimé au LM (Lovell en voyant le fuit de gaz a dû se dire qu'il l'a échappé belle en décembre 68 et qu'en plus ils étaient amarrés au LM à ce moment-là).
Entre Apollo 16 et 17, le Soleil a émis à un moment des particules qui auraient été mortelles si une mission s'était déroulée à ce moment-là!
Donc même avec seulement 3 ordres de grandeurs pour aller vers la Lune, on prend des risques importants mais on l'a déjà fait et on connait assez bien ce qui sera nécessaire pour un retour vers la Lune.
Pour Mars, c'est tout autre chose !!
Aucune nation ou agence voudra prendre des risques pour la santé d'astronautes en temps de paix, sans besoin politique urgent avec les sommes qui y seront consacrées , pour envoyer des humains vers 6 ordres de grandeurs supérieurs à l'orbite basse!
Nous sommes loin d'être prêts et nous ne savons même pas comment nous protéger des particules ! Et nous ne savons même pas si nous pourrions endurer le fait d'être incapables de communiquer en temps réel avec la Terre, ou d'endurer l'absence de la vision de la Terre, l'absence de ravitaillement ! Il existe un certain nombre d'inconnues qui pourraient être résolues par une mission par exemple de 6 mois en orbite solaire à 10 minutes lumière de la Terre, sans ravitaillement ... Cela sera déjà particulièrement dangereux mais de nombreuses inconnues pourraient être résolues...
Le problème, c'est que ce serait une mission vers nulle part (contrairement à Mars) et donc ça n'intéresse pas grand monde..... Mais il faut passer par là comme les astronautes de Gemini ont enduré 8 jours puis 13 jours sans faire grand chose.
Nous ne sommes pas prêts...Mais pour la Lune, c'est tout autre chose!
Les distances à parcourir n'ont pas beaucoup de significations et donc les comparaisons sur les ordres de grandeur entr'eux aussi.
Par contre les delta-V requis et la durée des voyages - eux - sont à prendre en compte.
Quant aux délais de transmission dans les communications, c'est tout de même supportable ! De mon temps :sage: avec les lettres , on pouvait patienter plusieurs jours , voir plusieurs semaines ou plus pour les réponses. ;)
Par contre les delta-V requis et la durée des voyages - eux - sont à prendre en compte.
Quant aux délais de transmission dans les communications, c'est tout de même supportable ! De mon temps :sage: avec les lettres , on pouvait patienter plusieurs jours , voir plusieurs semaines ou plus pour les réponses. ;)
Giwa- Donateur
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Pas d'accord! La distance influence directement la durée de la mission !
Et tout change à cause de la durée:
La quantité de masse à emporter; le volume pour l'habitation, les exercices, les vivres.
Les risques suite à l'exposition aux radiations solaires.
Les risques suite à la très longue durée sans pesanteur.
Les risques suite à l'ennui!
Les risques suite au désintérêt de la mission sur Terre!
Les risques psychologiques suite à l'impossibilité d'avoir un contact direct sur Terre.
Et surtout les risques liés à une situation de danger et comment s'en sortir.
Et encore quel gouvernement va payer s'il n'y a pas d'enjeu de prestige, d'enjeu militaire, économique et scientifique ?
Et tout change à cause de la durée:
La quantité de masse à emporter; le volume pour l'habitation, les exercices, les vivres.
Les risques suite à l'exposition aux radiations solaires.
Les risques suite à la très longue durée sans pesanteur.
Les risques suite à l'ennui!
Les risques suite au désintérêt de la mission sur Terre!
Les risques psychologiques suite à l'impossibilité d'avoir un contact direct sur Terre.
Et surtout les risques liés à une situation de danger et comment s'en sortir.
Et encore quel gouvernement va payer s'il n'y a pas d'enjeu de prestige, d'enjeu militaire, économique et scientifique ?
La durée d’un parcours ne dépend pas que de la distance parcourue, mais aussi de la vitesse...Et ce qui compte pour les passagers, c’est bien la durée.
Je ne minimise pas pour autant que cela puisse être pénible d’être enfermé plusieurs mois dans une capsule....surtout qu’avec le confinement nous le comprenons mieux
Je ne minimise pas pour autant que cela puisse être pénible d’être enfermé plusieurs mois dans une capsule....surtout qu’avec le confinement nous le comprenons mieux
Giwa- Donateur
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Je suis d'accord qu'il faudrait un autre moyen de propulsion ! Cela résoudrait bien des problèmes....Encore faut-il que lancer un tel engin depuis la Terre (même en morceaux) soit accepté par les populations locales.
Raoul a écrit:Je suis d'accord qu'il faudrait un autre moyen de propulsion ! Cela résoudrait bien des problèmes....Encore faut-il que lancer un tel engin depuis la Terre (même en morceaux) soit accepté par les populations locales.
A moins d'une percée scientifique imprévisible, aucun nouveau mode de propulsion ne changera la durée du vol vers Mars. C'est juste une question de sécurité.
En effet, il n'existe que deux trajectoires de libre retour entre la Terre et Mars, une de 9 mois et une de 6 mois. Ces deux trajectoires, en plus d'être relativement économiques, permettent de revenir sur Terre en cas de panne de propulsion à l'arrivée sur Mars.Toutes les autres trajectoires sont trop risquées car en cas de panne, les astronautes sont condamnés.
Maintenant, le jour où nous disposerons d'un système de propulsion aussi fiable qu'un bon réacteur d'avion de ligne. Nous pourrons examiner les autre trajectoires.
Dans l'état actuel de la technique, nous pouvons assembler un vaisseau suffisamment grand pour que les astronaute ne soit les un sur les autres, nous savons créer un gravité artificielle, nous pouvons protéger les astronautes des radiations et recycler l'air et l'eau pour la durée du voyage. Bref, ce n'est qu'une question de volonté politique.
GNU Hope- Messages : 603
Inscrit le : 25/07/2016
Age : 58
Localisation : Jargeau Loiret
Bon sujet, bien documenté comme toujours ici ..
Mais dans le cadre de fusée a combustible solide ou pas, donc type V2 ou Saturne 5 .
Et , depuis Gemini et Apollo, Soyouz et Vostok , pas de saut qualitatif sur la propulsion.
Sur L'informatique oui : énorme .
sur la robotique ; idem
IA je serais plus réservé parce que je connais trop ou trop peu :hot: .
La fusion est en panne .
Donc restent tous les obstacles majeurs cités
puits gravitationnels
complexité des RDV orbitaux : train spatial
orbiter/desorbiter autour de Mars ; pas vraiment testé .
Les distances et les capsules ..
j'en oublie
Avec un propulseur type " fusion" et des trajectoires de Hoffman , le matériel actuel permettrait un vol habité. avec quelques mois sur place .
Mais l'intéret ?
Musk ? Mars ?
Pas avant le siècle prochain à mon avis . Mais certain oui
Mais dans le cadre de fusée a combustible solide ou pas, donc type V2 ou Saturne 5 .
Et , depuis Gemini et Apollo, Soyouz et Vostok , pas de saut qualitatif sur la propulsion.
Sur L'informatique oui : énorme .
sur la robotique ; idem
IA je serais plus réservé parce que je connais trop ou trop peu :hot: .
La fusion est en panne .
Donc restent tous les obstacles majeurs cités
puits gravitationnels
complexité des RDV orbitaux : train spatial
orbiter/desorbiter autour de Mars ; pas vraiment testé .
Les distances et les capsules ..
j'en oublie
Avec un propulseur type " fusion" et des trajectoires de Hoffman , le matériel actuel permettrait un vol habité. avec quelques mois sur place .
Mais l'intéret ?
Musk ? Mars ?
Pas avant le siècle prochain à mon avis . Mais certain oui
P. Edritch- Messages : 92
Inscrit le : 19/06/2014
Age : 71
Localisation : Landes
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