Le secteur spatial chinois
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Il faudrait un Cubesat équipé d'un système de propulsion (réservoirs, moteur, sous-système de pressurisation) et d'un système autonome de rendez-vous (qui, au passage, le rendrait facilement détectable).
Et tout ce matériel est bien trop gros pour un Cubesat.
Il existe depuis plusieurs années des systèmes de propulsion pour Cubesat permettant à ce dernier de changer son orbite ( dans des proportions modestes bien entendu )
DesnoS- Messages : 80
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DesnoS a écrit:Il faudrait un Cubesat équipé d'un système de propulsion (réservoirs, moteur, sous-système de pressurisation) et d'un système autonome de rendez-vous (qui, au passage, le rendrait facilement détectable).
Et tout ce matériel est bien trop gros pour un Cubesat.
Il existe depuis plusieurs années des systèmes de propulsion pour Cubesat permettant à ce dernier de changer son orbite ( dans des proportions modestes bien entendu )
En développement, oui, mais opérationnels, je ne suis pas sûr... J'ai un doute... Quels sont les cubesats en orbite qui ont un système de propulsion ?
David L.- Modérateur
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Le prochain devrait être français, je crois, avec ThrustMe, la "petite startup" qui siège à l'école Polytechnique de Palaiseau. Projet intéressant que de concevoir le futur propulseur Ionique le plus efficace (ISP ?) au monde, en bonne voie, et dont un test devrait équiper la valeur d'une unité de CubeSat, accroché à un autre CubeSat.
J'essaie de retrouver les sources de ça, je ne suis pas bien sur de ces éléments, mais c'est ce que j'ai en mémoire :)
J'essaie de retrouver les sources de ça, je ne suis pas bien sur de ces éléments, mais c'est ce que j'ai en mémoire :)
Formation de survie en mer:
L'astronaute de l'ESA Samantha Cristoforetti a rejoint des collègues chinois à Yantai, en Chine, pour participer à leur formation de survie en mer, le 15 août 2017.
De retour de l'espace dans une capsule chinoise, les astronautes doivent être préparés pour toute éventualité - y compris atterrir dans l'océan. La formation en survie en milieu maritime est un élément de base de toute formation d'astronaute, mais c'est la première fois que des astronautes non chinois participent à cette formation.
L'astronaute de l'ESA Samantha Cristoforetti a rejoint des collègues chinois à Yantai, en Chine, pour participer à leur formation de survie en mer, le 15 août 2017.
De retour de l'espace dans une capsule chinoise, les astronautes doivent être préparés pour toute éventualité - y compris atterrir dans l'océan. La formation en survie en milieu maritime est un élément de base de toute formation d'astronaute, mais c'est la première fois que des astronautes non chinois participent à cette formation.
L'astronaute de l'ESA Samantha Cristoforetti a rejoint des collègues chinois à Yantai, en Chine, pour participer à leur formation de survie en mer, le 15 août 2017.
_________________
Blog sur le suivi du développement d'Orion
Ca m'avais déjà fait un sacré effet lorsque j'avais entendu Thomas Pesquet parler en russe dans une vidéo il y a quelques mois, mais Samantha avec le chinois qui est une langue tonale c'est effectivement impressionnant.
Vadrouille- Messages : 1795
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Si les chinois s'orientent vers des accords avec l'ESA pour l'accès d'astronautes européens à leur station spatiale * tous ceux qui sont en activité vont devoir s'y mettre.
Parler le mandarin va peut-être s'ajouter aux critères requis pour les futurs recrutements ?
* il faut quand même leur laisser le temps de la construire
Parler le mandarin va peut-être s'ajouter aux critères requis pour les futurs recrutements ?
* il faut quand même leur laisser le temps de la construire
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
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montmein69 a écrit:Si les chinois s'orientent vers des accords avec l'ESA pour l'accès d'astronautes européens à leur station spatiale * tous ceux qui sont en activité vont devoir s'y mettre.
Parler le mandarin va peut-être s'ajouter aux critères requis pour les futurs recrutements ?
* il faut quand même leur laisser le temps de la construire
Je ne pense pas que parler russe fasse partie des critères de recrutement de la NASA, ni celui de parler anglais partie de ceux de Roscosmos...
Même si cela se concrétise, tous les astronautes européens ne voleront pas sur la future station spatiale chinoise, ils n'auront donc pas tous besoin d'apprendre cette langue.
David L.- Modérateur
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Houla, je parle peut être sans savoir, mais l'anglais est devenu un tel critère de recrutement que j'aurai beaucoup de mal à croire que ça ne soit pas le cas pour un astronaute, quelle que fut sa nationalité !... Ca n'a rien de bien sorcier et ça s'apprend plutôt rapidement, sans compter le cursus de l'astronaute qui l'aura sans doute amener à maîtriser cette langue avant même de prétendre aux postes d'astronautes.
Dakitess a écrit:Houla, je parle peut être sans savoir, mais l'anglais est devenu un tel critère de recrutement que j'aurai beaucoup de mal à croire que ça ne soit pas le cas pour un astronaute, quelle que fut sa nationalité !... Ca n'a rien de bien sorcier et ça s'apprend plutôt rapidement, sans compter le cursus de l'astronaute qui l'aura sans doute amener à maîtriser cette langue avant même de prétendre aux postes d'astronautes.
Pour les européens, c'est évident, mais pour les russes, je ne suis pas sûr...
Nicolas ?
David L.- Modérateur
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Localisation : Troisième planète
Il me semble avoir vu que la maîtrise de l'anglais faisait parti des exigence lors du dernier recrutement de Roscosmos.
Pour les européens la maîtrise du russe n'est pas demandé initialement, mais de toute façon s'ils ne le parlent pas ils savent qu'ils ne partirons pas dans le contexte actuel. Donc ils s'assurent de la capacité des candidats à savoir apprendre une langue étrangère vite et bien. De manière générale les astronautes européens sont déjà souvent de très bons polyglottes, mêmes s'ils n'ont pas étudiés le russe initialement.
Pour le chinois ce sera probablement pareil, sauf que comme le dit David L. seuls deux ou trois européens seront formés pour voler avec les chinois. Je ne pense pas que le volume de vol offert soit conséquent, de toute manière les chinois eux-mêmes ne sont pas encore prêts à faire voler leurs taikonautes sur leur station.
Pour les américains je ne sais pas du tout comment cela se passe. Mais ces dernières années ils ont bien du s'adapter et apprendre le russe. D'ailleurs dès 2009/2010 certains astronautes partaient bosser avec les russes pour avoir un vol de longue durée sur Soyouz, ceux qui n'y allaient pas étaient destinés à sortir du corps en 2011 à l'arrêt des vols de navette. Le truc c'est qu'en général les américains sont moins polyglottes que les européens, beaucoup ne parlent aucune langue étrangère, et que c'est déjà assez difficile d'apprendre une langue étrangère vers 30 ou 40 ans, mais c'est pire pour ceux qui n'ont pas appris de langue en étant jeune.
Pour les européens la maîtrise du russe n'est pas demandé initialement, mais de toute façon s'ils ne le parlent pas ils savent qu'ils ne partirons pas dans le contexte actuel. Donc ils s'assurent de la capacité des candidats à savoir apprendre une langue étrangère vite et bien. De manière générale les astronautes européens sont déjà souvent de très bons polyglottes, mêmes s'ils n'ont pas étudiés le russe initialement.
Pour le chinois ce sera probablement pareil, sauf que comme le dit David L. seuls deux ou trois européens seront formés pour voler avec les chinois. Je ne pense pas que le volume de vol offert soit conséquent, de toute manière les chinois eux-mêmes ne sont pas encore prêts à faire voler leurs taikonautes sur leur station.
Pour les américains je ne sais pas du tout comment cela se passe. Mais ces dernières années ils ont bien du s'adapter et apprendre le russe. D'ailleurs dès 2009/2010 certains astronautes partaient bosser avec les russes pour avoir un vol de longue durée sur Soyouz, ceux qui n'y allaient pas étaient destinés à sortir du corps en 2011 à l'arrêt des vols de navette. Le truc c'est qu'en général les américains sont moins polyglottes que les européens, beaucoup ne parlent aucune langue étrangère, et que c'est déjà assez difficile d'apprendre une langue étrangère vers 30 ou 40 ans, mais c'est pire pour ceux qui n'ont pas appris de langue en étant jeune.
Vadrouille- Messages : 1795
Inscrit le : 04/10/2007
Age : 29
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On a dispersé le problème des langues sur le FCS, difficile de tout relire. Un des points les plus fouillé était les niveaux d'anglais que j'avais connu avec les classes de 1 à 6, 4 étant un niveau minimal pour le secteur professionnel et 6 étant qualifié de correct. Des intervenants nous avaient rappelé qu'il existait des classes de A1-A2, A3-A4, A5-A6 équivalentes aux classes 1-6 puis j'avais découvert qu'il existait un TOEIC voire un BULAT de 1 à 1000, bref de quoi palabrer sans fin. Avec les langues qui n'utilisent pas des signes latins comme le slave, le grec, l’arabe, mais surtout les expressions asiatiques cela se complique. Si comme le disent certains c'est assez facile de passer du français à l'anglais, cela devient bien compliqué pour passer, par exemple, du français au mandarin. Alors trouver de bons candidats spationautes pour prétendre à un vol chinois, il vaut mieux s'y préparer maintenant.
Référence : FCS [salon] Niveau d'anglais
Référence : FCS [salon] Niveau d'anglais
Je le mets ici car l'un des radars évoqué dans le texte concerne l'aérospatiale en Chine.
OTH, GBR... Ces radars très longues portées chinois
http://www.eastpendulum.com/oth-gbr-ces-radars-tres-longues-portees-chinois
Henri K.
OTH, GBR... Ces radars très longues portées chinois
Pour gagner en temps de réaction de sa défense nationale, la Chine a fait construire plusieurs radars à très longue portée (OTH, GMR...) dans ces vingt dernières années. Analyse.
http://www.eastpendulum.com/oth-gbr-ces-radars-tres-longues-portees-chinois
Henri K.
Ce dispositif nous rappelle qu'il peut donner un préavis de 20 minutes à la Chine en cas de première frappe Américaine. L'inverse est vrai aussi, les USA disposent de radar identiques leur offrant un même délai d'alerte. Sauf, sauf, si pour une raison fallacieuse, les antennes radar se trouvent à la frontière de l'adversaire comme la Roumanie, la Mer Noire, pour soit disant protéger l'Europe des missiles iraniens, ou en cas d'invasion de la DPRK par les USA à la frontière chinoise. En cas de première frappe chinoise vers les USA le délai d'alerte Américains passerait à 30 voire 35 minutes. C'est pourquoi il vaut mieux surveiller l’emplacement des radars que de discuter des missiles et anti missiles.
La Chine cherche par tous les moyens à n'avoir aucun voisin pro-américain susceptible de lui offrir des bases à sa frontière.
Au Nord ce sont les russes donc ils sont tranquilles,
Au sud l'Inde, et le Népal et Bouthan qui font partis de son giron, cultive une certaine indépendance vis-à-vis de l'occident tout en étant à la fois rival des chinois,
Au Sud Est ils se sont battus durant des décennies pour que l'Indochine soit Communiste (et finalement Laos et Vietnam, ses deux pays frontaliers, le sont encore aujourd'hui), la dictature militaire en Birmanie les ont bien arrangés et ils n'y a pas de grosse menace de ce côté là,
Au sud ouest ils tissent des liens très fort avec le Pakistan pour à la fois embêter l'Inde et veiller à ce que les pakistanais ne se rapprochent pas trop des Etats-Unis
A l'Ouest, Kazakhstan et Kirghizistan sont encore dans le giron russe. l'Afghanistan, malgré la présence américaine est tellement un bourbier qu'ils n'ont pas grand chose à craindre, et le Tadjikistan, même s'il a abrité un important centre de logistique occidental durant la guerre d'Afghanistan ne semble pas destiné à accueillir une présence américaine à long terme.
Ne reste, en frontière terrestre, que la Corée à l'Est, ce qui explique pourquoi les chinois ont toujours voulus conserver le régime des Kim en place, pour s'éviter une République de Corée "Japon bis" à sa frontière.
L'ennui pour eux, c'est que désormais Kim n°3 veut s'émanciper et avoir sa bombe. Si celui-ci s'effondre pour une raison X ou Y et que les américano-sud coréen envahissent le nord, les chinois devraient trouver un prétexte pour déclarer la guerre à la Corée du Nord, et ainsi pouvoir l'envahir, et empêcher les américains d'arriver à leur frontière. Car ça, pour les chinois, c'est le scénario catastrophe...
Bon, je m'éloigne un peu du sujet qu'est l'aérospatial... mais sinon bravo Henri pour ton site, ses éclairages et sa pertinence ! En plus d'aborder des sujets ô combien importants, mais négligés par la plupart des médias, les articles sont fournis, bien rédigés, compréhensibles. Bravo !
Au Nord ce sont les russes donc ils sont tranquilles,
Au sud l'Inde, et le Népal et Bouthan qui font partis de son giron, cultive une certaine indépendance vis-à-vis de l'occident tout en étant à la fois rival des chinois,
Au Sud Est ils se sont battus durant des décennies pour que l'Indochine soit Communiste (et finalement Laos et Vietnam, ses deux pays frontaliers, le sont encore aujourd'hui), la dictature militaire en Birmanie les ont bien arrangés et ils n'y a pas de grosse menace de ce côté là,
Au sud ouest ils tissent des liens très fort avec le Pakistan pour à la fois embêter l'Inde et veiller à ce que les pakistanais ne se rapprochent pas trop des Etats-Unis
A l'Ouest, Kazakhstan et Kirghizistan sont encore dans le giron russe. l'Afghanistan, malgré la présence américaine est tellement un bourbier qu'ils n'ont pas grand chose à craindre, et le Tadjikistan, même s'il a abrité un important centre de logistique occidental durant la guerre d'Afghanistan ne semble pas destiné à accueillir une présence américaine à long terme.
Ne reste, en frontière terrestre, que la Corée à l'Est, ce qui explique pourquoi les chinois ont toujours voulus conserver le régime des Kim en place, pour s'éviter une République de Corée "Japon bis" à sa frontière.
L'ennui pour eux, c'est que désormais Kim n°3 veut s'émanciper et avoir sa bombe. Si celui-ci s'effondre pour une raison X ou Y et que les américano-sud coréen envahissent le nord, les chinois devraient trouver un prétexte pour déclarer la guerre à la Corée du Nord, et ainsi pouvoir l'envahir, et empêcher les américains d'arriver à leur frontière. Car ça, pour les chinois, c'est le scénario catastrophe...
Bon, je m'éloigne un peu du sujet qu'est l'aérospatial... mais sinon bravo Henri pour ton site, ses éclairages et sa pertinence ! En plus d'aborder des sujets ô combien importants, mais négligés par la plupart des médias, les articles sont fournis, bien rédigés, compréhensibles. Bravo !
Vadrouille- Messages : 1795
Inscrit le : 04/10/2007
Age : 29
Localisation : France
Il semble qu'on reparle de l'EM-Drive chinois : http://www.iflscience.com/space/chinese-media-appear-to-show-their-impossible-emdrive-thruster/
ndiver- Messages : 875
Inscrit le : 18/06/2013
Age : 39
Localisation : France / Allemagne
Tiens, j'ai déjà vu ça quelque part...
https://twitter.com/cnspaceflight/status/908900765120454657
https://twitter.com/cnspaceflight/status/908900765120454657
David L.- Modérateur
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Inscrit le : 16/08/2009
Age : 50
Localisation : Troisième planète
Outre les deux Beidou-3 dont le lancement est prévu le 29 septembre, deux autres devraient être lancés avant la fin de l'année 2017.
http://news.xinhuanet.com/politics/2017-09/16/c_1121674165.htm
http://news.xinhuanet.com/politics/2017-09/16/c_1121674165.htm
David L.- Modérateur
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Localisation : Troisième planète
David L. a écrit:Tiens, j'ai déjà vu ça quelque part...
https://twitter.com/cnspaceflight/status/908900765120454657
http://linkspace.com.cn/
http://www.spacedaily.com/reports/Chinas_first_private_rocket_firm_aims_for_market_999.html
Celui qui fait ça a seulement 23 ans. Il a un bel avenir lui
lionel- Messages : 2195
Inscrit le : 11/11/2009
Age : 38
Localisation : Herault
La Chine vise Jupiter en 2036 et Uranus en 2048.
https://twitter.com/cnspaceflight/status/910451414698147840
https://twitter.com/cnspaceflight/status/910451414698147840
David L.- Modérateur
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Age : 50
Localisation : Troisième planète
Quatre satellites Beidou-3 devraient être lancés en deux fois d'ici à la fin de l'année et 35 d'ici 2020.
https://twitter.com/ChinaSpaceNews/status/910416306318528512
https://twitter.com/ChinaSpaceNews/status/910416306318528512
David L.- Modérateur
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