ISS une station spatiale "sous-exploitée"?
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La réponse est "OUI" selon deux grands responsables bien connu à la NASA.
"La Station spatiale internationale (ISS) est un laboratoire de recherche spatial, aujourd'hui sous-exploité".
Les équipages de l'ISS n'auraient pas asse temps pour réaliser des expériences scientifiques, en raison d'un planning de travail très (trop) chargé. Entre les sorties dans l'espace, les arrivées et les départs et autres tâches opérationnelles, les équipages n'auraient guère de temps pour réellement se pencher sur de la science pure à bord de la station, affirment Mike sufférdini et William Gerstenmaier, deux grands pontes de la NASA lors de la NASA Advisory Council.
Suffredini a souligné que les opérations de l'ISS nécessitent en totalité 15 à 17 vols par an.
La NASA a pour objectif de réaliser 35 heures de recherche par semaines, mais n'arrive qu'a accomplir une moyenne de 26,13 heures actuellement.
Il dit vouloir pallier à ce problème, en trouvant des moyens spécifiques pour «racheter du temps" à l'équipage et aurait vraiment hâte que l'ère du commercial arrive. (Ce qui pourrait selon lui permettre un équipage de sept au lieu de six actuellement).
Aujourd'hui, la taille de l'équipage varie entre trois et six selon le calendrier des lancements Soyouz. (Le seul vaisseau spatial capable de transporter des équipages vers et depuis ISS). Les astronautes et cosmonautes restent dans l'espace pendant environ six mois, puis sont remplacés par de nouveaux membres d'équipage à intervalles réguliers mais décalés. De fait, les périodes où l’équipage est composé de trois personnes seulement sont relativement brèves, mais absolument génératrices de retards.
Suffredini a illustré ses propos en présentant un graphique démontrant la moyenne hebdomadaire (de 26,13 heures par semaine) consacrées à la recherche sur la période de Septembre 2012 à Mars 2013. Les types de recherche menées durant cette période portaient uniquement sur les domaines biologie et biotechnologie, sciences spatiales, activités éducatives, recherche humaine sciences physiques et technologie. Gerstenmaier plussoit les propos de Suffrédini en expliquant que l’objectif de la NASA serait de faire d’ISS un centre de recherche productif. En réponse à une question, il a confirmé que la NASA offre gratuitement des lancements (Je suppose que cela concerne quelques expériences d’étudiants embarquées gracieusement), mais conçois toutefois que pour les équipage à bord, le temps est une préoccupation majeure et que de fait, certains projets sont laissé pour comptes ou reporté à une période ultérieur. Gerstenmaier a également déclaré que les emplacement disponibles pour la recherche tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'ISS se remplissent plus vite que prévu.
Des statistiques sont la pour le prouver:
• "Racks à 71% occupés
• "Rack EXPRESS à 60% occupé, attendez-vous 80% d'ici la fin de l'année 2014
• Emplacement externes occupés à 35%, attendez-vous 75% d'ici la fin de l'année 2014
Il a également affirmé publiquement qu'une décision devrait être prise le plus tôt possible, quant à la durée de vie de l'ISS, parce que cela pourrait affecter les plans des chercheurs.
Actuellement, les partenaires internationaux ont accepté de la faire fonctionner jusqu'en 2020, mais des discussions ont eu lieu récemment au sujet d’une extension pour 2028 – soit 30 ans après que les premiers modules de l'ISS aient été lancé. Gerstenmaier a suggéré qu'au lieu de chercher désespérément une date de fin d’exploitation fixe pour les opérations de l'ISS, il conviendrait mieux de réfléchir à quels critères devraient être utilisés pour déterminer le «point de transition». (une référence à la transition vers une centralisation des programmes d'exploration). Il a également rassuré le comité qu'un plan existe déjà pour la désorbitation de la station spatiale et sera applicable lorsque le moment sera venu. Le plan a été proposé aux partenaires d'ISS et serait actuellement examiné par le NASA Aerospace Safety Advisory Panel (ASAP), at-il dit.
Aussi, un large éventail de sujets ISS autres ont été discutés par Suffredini et Gerstenmaier dans leurs exposés.
Parmi eux se trouvaient des enquêtes sur un certain nombre de problèmes survenus au cours de la dernière mission de Dragon, et, séparément, l'utilisation par la Russie d'un nouveau profil de rendez-vous pour son vaisseau Progress, adaptable sur les vols habités. Suffredini a indiqué que c’est une arme à double tranchant pour les équipages. Il explique que Soyouz est un vaisseau spatial étroit et pas très confortable pour passer deux jours à attendre le RDV avec l'ISS. Il conçoit que quatre orbites au lieu de deux jours est de bonnes nouvelles, mais que cela engendre une très longue journée de travail pour l'équipage à bord. (Y’a-t-il un risque ?)
"La Station spatiale internationale (ISS) est un laboratoire de recherche spatial, aujourd'hui sous-exploité".
Les équipages de l'ISS n'auraient pas asse temps pour réaliser des expériences scientifiques, en raison d'un planning de travail très (trop) chargé. Entre les sorties dans l'espace, les arrivées et les départs et autres tâches opérationnelles, les équipages n'auraient guère de temps pour réellement se pencher sur de la science pure à bord de la station, affirment Mike sufférdini et William Gerstenmaier, deux grands pontes de la NASA lors de la NASA Advisory Council.
Suffredini a souligné que les opérations de l'ISS nécessitent en totalité 15 à 17 vols par an.
La NASA a pour objectif de réaliser 35 heures de recherche par semaines, mais n'arrive qu'a accomplir une moyenne de 26,13 heures actuellement.
Il dit vouloir pallier à ce problème, en trouvant des moyens spécifiques pour «racheter du temps" à l'équipage et aurait vraiment hâte que l'ère du commercial arrive. (Ce qui pourrait selon lui permettre un équipage de sept au lieu de six actuellement).
Aujourd'hui, la taille de l'équipage varie entre trois et six selon le calendrier des lancements Soyouz. (Le seul vaisseau spatial capable de transporter des équipages vers et depuis ISS). Les astronautes et cosmonautes restent dans l'espace pendant environ six mois, puis sont remplacés par de nouveaux membres d'équipage à intervalles réguliers mais décalés. De fait, les périodes où l’équipage est composé de trois personnes seulement sont relativement brèves, mais absolument génératrices de retards.
Suffredini a illustré ses propos en présentant un graphique démontrant la moyenne hebdomadaire (de 26,13 heures par semaine) consacrées à la recherche sur la période de Septembre 2012 à Mars 2013. Les types de recherche menées durant cette période portaient uniquement sur les domaines biologie et biotechnologie, sciences spatiales, activités éducatives, recherche humaine sciences physiques et technologie. Gerstenmaier plussoit les propos de Suffrédini en expliquant que l’objectif de la NASA serait de faire d’ISS un centre de recherche productif. En réponse à une question, il a confirmé que la NASA offre gratuitement des lancements (Je suppose que cela concerne quelques expériences d’étudiants embarquées gracieusement), mais conçois toutefois que pour les équipage à bord, le temps est une préoccupation majeure et que de fait, certains projets sont laissé pour comptes ou reporté à une période ultérieur. Gerstenmaier a également déclaré que les emplacement disponibles pour la recherche tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'ISS se remplissent plus vite que prévu.
Des statistiques sont la pour le prouver:
• "Racks à 71% occupés
• "Rack EXPRESS à 60% occupé, attendez-vous 80% d'ici la fin de l'année 2014
• Emplacement externes occupés à 35%, attendez-vous 75% d'ici la fin de l'année 2014
Il a également affirmé publiquement qu'une décision devrait être prise le plus tôt possible, quant à la durée de vie de l'ISS, parce que cela pourrait affecter les plans des chercheurs.
Actuellement, les partenaires internationaux ont accepté de la faire fonctionner jusqu'en 2020, mais des discussions ont eu lieu récemment au sujet d’une extension pour 2028 – soit 30 ans après que les premiers modules de l'ISS aient été lancé. Gerstenmaier a suggéré qu'au lieu de chercher désespérément une date de fin d’exploitation fixe pour les opérations de l'ISS, il conviendrait mieux de réfléchir à quels critères devraient être utilisés pour déterminer le «point de transition». (une référence à la transition vers une centralisation des programmes d'exploration). Il a également rassuré le comité qu'un plan existe déjà pour la désorbitation de la station spatiale et sera applicable lorsque le moment sera venu. Le plan a été proposé aux partenaires d'ISS et serait actuellement examiné par le NASA Aerospace Safety Advisory Panel (ASAP), at-il dit.
Aussi, un large éventail de sujets ISS autres ont été discutés par Suffredini et Gerstenmaier dans leurs exposés.
Parmi eux se trouvaient des enquêtes sur un certain nombre de problèmes survenus au cours de la dernière mission de Dragon, et, séparément, l'utilisation par la Russie d'un nouveau profil de rendez-vous pour son vaisseau Progress, adaptable sur les vols habités. Suffredini a indiqué que c’est une arme à double tranchant pour les équipages. Il explique que Soyouz est un vaisseau spatial étroit et pas très confortable pour passer deux jours à attendre le RDV avec l'ISS. Il conçoit que quatre orbites au lieu de deux jours est de bonnes nouvelles, mais que cela engendre une très longue journée de travail pour l'équipage à bord. (Y’a-t-il un risque ?)
http://www.spacepolicyonline.com/news/iss-crew-struggling-to-find-time-to-do-research
Dernière édition par Sidjay le Ven 16 Nov 2012 - 19:15, édité 1 fois
Sidjay- Messages : 17121
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La poursuite de l'ISS après 2020 ... je n'y crois pas trop (mais on comprend que certains à la NASA le souhaitent).
L'un des problèmes pas vraiment évoqué dans l'article, c'est le vieillissement de la station ... qui va se poursuivre encore pendant les 8 ans de vie programmés.
Il y a déjà un temps non négligeable consacré à des réparations aussi bien à l'intérieur de la station (système de recyclage d'eau, réparations des WC, etc ...) qu'à l'extérieur (les récents problèmes de connexions électriques, de fuite d'ammoniac etc ... avec des EVA éprouvantes pour les organismes).
Les astronautes vont être d'ici peu, tous qualifiés en "plomberie et électricité" :megalol:
L'un des problèmes pas vraiment évoqué dans l'article, c'est le vieillissement de la station ... qui va se poursuivre encore pendant les 8 ans de vie programmés.
Il y a déjà un temps non négligeable consacré à des réparations aussi bien à l'intérieur de la station (système de recyclage d'eau, réparations des WC, etc ...) qu'à l'extérieur (les récents problèmes de connexions électriques, de fuite d'ammoniac etc ... avec des EVA éprouvantes pour les organismes).
Les astronautes vont être d'ici peu, tous qualifiés en "plomberie et électricité" :megalol:
Dernière édition par montmein69 le Ven 16 Nov 2012 - 20:33, édité 1 fois
montmein69- Donateur
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In response to a question, he confirmed that NASA is offering free launches, free power and free crew time to researchers, something that apparently is not well known.
Ce n'est pas une nouveauté que la NASA offre gracieusement l'accès à l'ISS et à ses installations. Et pas seulement à quelques étudiants,mais aux chercheurs des universités et même aux industriels qui voudraient développer des techniques .....
Le problème c'est qu'il y a assez peu de propositions en retour .
Gerstenmaier a également déclaré que les emplacement disponibles pour la recherche tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'ISS se remplissent plus vite que prévu.
Des statistiques sont la pour le prouver:
• "Racks à 71% occupés
• "Rack EXPRESS à 60% occupé, attendez-vous 80% d'ici la fin de l'année 2014
• Emplacement externes occupés à 35%, attendez-vous 75% d'ici la fin de l'année 2014
Ce n'est quand même pas folichon .... d'autant que l'on se projette sur deux ans (fin 2014) pour des taux qui seront encore loin du 100 %
Une grosse partie de ce qui est fait à bord, tourne autour de la santé des équipages, et des conditions de vie dans l'espace (serre et pousse de plantes, vie des animaux ...) en prévision de vols longs.
Pas uniquement bien sûr ... mais d'autres thèmes sont moins courus. Il est d'ores et déjà acquis que "fabriquer dans l'espace" pour un industriel , cela ne parait pas avoir un gros avenir pour le moment.
montmein69- Donateur
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En comparant les 35 heures hebdomadaires de sciences désirées et le 26 obtenues aujourd'hui, je me demande quand-même si la NASA n'a pas un tout petit peu surestimé sa capacité scientifiques à bord d'ISS.. :scratch:
Sidjay- Messages : 17121
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Ces statistiques ne concernent que le segment US.
Il serait intéressant d'avoir les mêmes chiffres pour le Segment russe. A mon avis, ils sont beaucoup plus mauvais.
Les cosmonautes russes ont plus de tâches "non scientifiques" (ce sont eux qui gèrent les Soyouz, les Progress et les ATV) et en plus les modules russes ont bien moins de capacité de recherche. Au total, ça doit faire un pourcentage d'utilisation "utile" bien faible...
Il serait intéressant d'avoir les mêmes chiffres pour le Segment russe. A mon avis, ils sont beaucoup plus mauvais.
Les cosmonautes russes ont plus de tâches "non scientifiques" (ce sont eux qui gèrent les Soyouz, les Progress et les ATV) et en plus les modules russes ont bien moins de capacité de recherche. Au total, ça doit faire un pourcentage d'utilisation "utile" bien faible...
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Question : les 35 heures hebdomadaire (en moyenne) de sciences qu'ils visent, c'est tout compris (donc cumulé sur les astronautes américains et partenaires (?) présents à bord ?
Ou bien c'est 35 h pour chacun ?
Dans le premier cas cela parait effectivement assez modeste (encore plus si ils n'atteignent que 26 heures)
dans le deuxième cas.... ils bosseraient comme des fous (l'entrainement physique + l'entretien courant de la station+ les déchargements de cargo avec rangement + les EVA .+ la com .. çà prend déjà du temps)
Je suppose que tous les contrôles biologiques auxquels ils se soumettent sont inclus dans le programme scientifique ?
Ou bien c'est 35 h pour chacun ?
Dans le premier cas cela parait effectivement assez modeste (encore plus si ils n'atteignent que 26 heures)
dans le deuxième cas.... ils bosseraient comme des fous (l'entrainement physique + l'entretien courant de la station+ les déchargements de cargo avec rangement + les EVA .+ la com .. çà prend déjà du temps)
Je suppose que tous les contrôles biologiques auxquels ils se soumettent sont inclus dans le programme scientifique ?
montmein69- Donateur
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Je pense que Suffedini parlait surtout pour ce qu'il représente et gère, c'est-à-dire l'équipage américain. 35 heures de sciences pour chaque membre d'équipage américain, me paraît impossible à tenir en hebdomadaire vu la complexité de leur fonctions à bord.
Sidjay- Messages : 17121
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Sidjay a écrit:Je pense que Suffedini parlait surtout pour ce qu'il représente et gère, c'est-à-dire l'équipage américain. 35 heures de sciences pour chaque membre d'équipage américain, me paraît impossible à tenir en hebdomadaire vu la complexité de leur fonctions à bord.
Avec une petite nuance : quand on dit "astronaute américain", ça veut dire "astronaute du segment américain", ce qui inclut donc les Européens, les Japonais et les Canadiens.
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il suffit de regarder le nombre de publications "à haut impacte" dans la presse scientifique qui compte (Nature et Science en premier) pour conclure que d'un point de vue scientifique la station spatiale ne sert pas à grand chose.
mais ça c'était déjà bien connu avant sa construction...
mais ça c'était déjà bien connu avant sa construction...
Paolo- Messages : 629
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Assembler et maintenir cette station en état ainsi que les organismes des astronautes présent à l'intérieur c'est de la science, pourquoi parler de sous-exploitation? Si l'équipage passait son temps à jouer à la belote passe encore, mais la apparemment ils n'ont pas assez de temps dans la journée pour tout faire donc il n'y a pas de sous exploitation.
Maurice- Messages : 1437
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Maurice a écrit:Assembler et maintenir cette station en état ainsi que les organismes des astronautes présent à l'intérieur c'est de la science, pourquoi parler de sous-exploitation? Si l'équipage passait son temps à jouer à la belote passe encore, mais la apparemment ils n'ont pas assez de temps dans la journée pour tout faire donc il n'y a pas de sous exploitation.
Si je m’en tiens aux propos de Mike Suffrédini et de William H Gerstenmaier, les équipages du segment Américain de l'ISS (c.à.d « et merci niko » Américains and co excepté Russes) n'auraient pas asse temps dans leur programme hebdomadaire de travail pour réaliser et approfondir au maximum (donc, exploiter pleinement la capacité scientifique d'ISS) des expériences scientifiques au sens propre du terme.
Entre les sorties dans l'espace (Absolument chronophages puisqu’il faut compter plusieurs jours de préparation avant et plusieurs heures de post-traitement relatif à leur matériel après), les arrivées et les départs successifs (d'ailleurs en pleine augmentation du fait de l’arrivée de Dragon et prochainement de Cygnus) et autres tâches opérationnelles de maintenances (on l’a vu cette semaine encore avec les toilettes US), les équipages n'auraient guère de temps pour réellement se pencher sur de la science pure à bord de la station.
Seulement 26 heures y seraient consacrées au-lieu de 35 comme voulu par l’ISS program et ce manager Américain.
Après, oui évidemment, ISS c'est de toute façon de la science d’un point de vue globale, mais elle serait un labo orbital sous-exploité aujourd’hui. Je pense quelque part qu’ils ont raison de s’en inquiéter aujourd’hui et de travailler dessus, car on suit bien trop souvent les équipages en train de réparer un mécanisme défaillant, au lieu de présenter à la presse une avancée scientifique révolutionnaire…
PS: Peut-être que C3PO permettra une augmentation régulière de la capacité habité d'ISS de par plusieurs séjours à 11 occupants, et donc, une augmentation de la qualité du travail y étant accompli et peut-etre de nouvelles avancées scientifiques.... Quoi? hein? j'ai dit une co*****e?
Sidjay- Messages : 17121
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tout à fait d'accord , la maintenance bouffe le temps pour exploiter la science dans l'iss et fait réfléchir sur l'utiilité de ce projet par rapport aux sommes astronomiques dépensées mais maintenant il faut faire avec ca il y a rien d'autre dans le futur proche pour assurer ne présence humaineSidjay a écrit:Maurice a écrit:Assembler et maintenir cette station en état ainsi que les organismes des astronautes présent à l'intérieur c'est de la science, pourquoi parler de sous-exploitation? Si l'équipage passait son temps à jouer à la belote passe encore, mais la apparemment ils n'ont pas assez de temps dans la journée pour tout faire donc il n'y a pas de sous exploitation.
Si je m’en tiens aux propos de Mike Suffrédini et de William H Gerstenmaier, les équipages du segment Américain de l'ISS (c.à.d « et merci niko » Américains and co excepté Russes) n'auraient pas asse temps dans leur programme hebdomadaire de travail pour réaliser et approfondir au maximum (donc, exploiter pleinement la capacité scientifique d'ISS) des expériences scientifiques au sens propre du terme.
Entre les sorties dans l'espace (Absolument chronophages puisqu’il faut compter plusieurs jours de préparation avant et plusieurs heures de post-traitement relatif à leur matériel après), les arrivées et les départs successifs (d'ailleurs en pleine augmentation du fait de l’arrivée de Dragon et prochainement de Cygnus) et autres tâches opérationnelles de maintenances (on l’a vu cette semaine encore avec les toilettes US), les équipages n'auraient guère de temps pour réellement se pencher sur de la science pure à bord de la station.
Seulement 26 heures y seraient consacrées au-lieu de 35 comme voulu par l’ISS program et ce manager Américain.
Après, oui évidemment, ISS c'est de toute façon de la science d’un point de vue globale, mais elle serait un labo orbital sous-exploité aujourd’hui. Je pense quelque part qu’ils ont raison de s’en inquiéter aujourd’hui et de travailler dessus, car on suit bien trop souvent les équipages en train de réparer un mécanisme défaillant, au lieu de présenter à la presse une avancée scientifique révolutionnaire…
PS: Peut-être que C3PO permettra une augmentation régulière de la capacité habité d'ISS de par plusieurs séjours à 11 occupants, et donc, une augmentation de la qualité du travail y étant accompli et peut-etre de nouvelles avancées scientifiques.... Quoi? hein? j'ai dit une co*****e?
Martien31- Messages : 728
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D'accord, c'est plus clair dit comme cela, je joue le pinailleur mais ne faudrait-il pas alors intituler le sujet "ISS un laboratoire spatial sous exploité"? Car après tout ce n'est qu'une partie de la mission de l'ISS.
Maurice- Messages : 1437
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Cela dit le "bilan" pésera lourd si les américains envisagent de demander à leurs propres représentants politiques ainsi qu'à leurs partenaires européens, canadiens, japonais, de prolonger après 2020.
Car cette station est quand même un gouffre financier. Et on ne sait pas s'il n'y aura pas encore plus de maintenance à assurer dans les années qui viennent (et donc encore moins de sciences)
AMHA pour l'Europe une éventuelle prolongation post-2020, c'est déjà plié .... déjà qu'on ne sait pas comment payer pour la période 2017 - 2020 (ou du moins qu'on tord le nez à le faire selon les volontés US)
Car cette station est quand même un gouffre financier. Et on ne sait pas s'il n'y aura pas encore plus de maintenance à assurer dans les années qui viennent (et donc encore moins de sciences)
AMHA pour l'Europe une éventuelle prolongation post-2020, c'est déjà plié .... déjà qu'on ne sait pas comment payer pour la période 2017 - 2020 (ou du moins qu'on tord le nez à le faire selon les volontés US)
montmein69- Donateur
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montmein69 a écrit:Et on ne sait pas s'il n'y aura pas encore plus de maintenance à assurer dans les années qui viennent (et donc encore moins de sciences)
Je vais certainement passer pour un fou, mais c'est justement ce qui à titre personnel me fait rêver d'une prolongation jusqu'en 2028 et même au dela.
Plus la station sera vieille plus des opérations de maintenance importantes devront être effectuées et ça en matière d'acquisition d'expérience pour la conquête spatiale c'est du tout bon.
Maurice- Messages : 1437
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Sauf qu'on pourrait assez rapidement être "hors conditions de sécurité pour les occupants".
Si à chaque réveil ... il faut s'attendre à embarquer d'urgence dans une capsule pour une évacuation en catastrophe .... bonjour le stress :affraid:
Il y aurait certainement d'autres méthodes pour acquérir l'expérience dont tu parles : des missions ciblées avec un commando de dépanneurs, véhicule atelier, tug de remorquage etc .... la cible pouvant être d'anciens satellites par exemple, ou même un labo dédié à créer des pannes programmables (mais non occupé en permanence). Cela coûterait infiniment moins cher.
Si à chaque réveil ... il faut s'attendre à embarquer d'urgence dans une capsule pour une évacuation en catastrophe .... bonjour le stress :affraid:
Il y aurait certainement d'autres méthodes pour acquérir l'expérience dont tu parles : des missions ciblées avec un commando de dépanneurs, véhicule atelier, tug de remorquage etc .... la cible pouvant être d'anciens satellites par exemple, ou même un labo dédié à créer des pannes programmables (mais non occupé en permanence). Cela coûterait infiniment moins cher.
montmein69- Donateur
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montmein69 a écrit:Et on ne sait pas s'il n'y aura pas encore plus de maintenance à assurer dans les années qui viennent (et donc encore moins de sciences)
Effectivement plus les matériaux vieilliront, plus la maintenance à bord sera conséquente (tout cela bien entendus, impactera les taches scientifiques devant être menées à bord). :scratch:
Alors que faire....Imaginer une ISS2 plus petite post-2020 pour poursuivre l'ambition scientifique en LEO, ou transférer beaucoup plus de monde à bord de celle-ci avant qu'elle ne coule?
Sidjay- Messages : 17121
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montmein69 a écrit:Sauf qu'on pourrait assez rapidement être "hors conditions de sécurité pour les occupants".
Si à chaque réveil ... il faut s'attendre à embarquer d'urgence dans une capsule pour une évacuation en catastrophe .... bonjour le stress :affraid:
Justement, un des enjeux étant de mettre en place des procédures de maintenance préventive pour ne pas en arriver là.
Quant au stress engendré à cette occasion c'est également un paramètre qu'il faudra un jour savoir gérer si nous voulons réaliser des missions très longue durées.
montmein69 a écrit:Il y aurait certainement d'autres méthodes pour acquérir l'expérience dont tu parles : des missions ciblées avec un commando de dépanneurs, véhicule atelier, tug de remorquage etc .... la cible pouvant être d'anciens satellites par exemple, ou même un labo dédié à créer des pannes programmables (mais non occupé en permanence). Cela coûterait infiniment moins cher.
C'est possible, encore que le personnel intervenant ne serait pas forcément dans les mêmes conditions psychologiques. Pour le prix tu as certainement raison mais cela demanderait de penser et surtout financer des missions dédiées à cet objectif, tandis que sur l'ISS ce ne serait qu'une tâche induite. Pour simplifier car je ne suis pas sur de m'être bien exprimé, je pense que c'est comme comparer le type qui est obligé de s'initier à la mécanique car il a une vieille voiture pourrie et pas assez d'argent pour en changer, et celui qui choisit comme loisir d'acheter une épave pour la restaurer, le second a intérêt à avoir une femme tolérante. :D
Maurice- Messages : 1437
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Bonjour,
Attention, l'ISS n'est pas conçue pour l'autonomie requise pour une mission longue durée de type mission martienne ou mission vers un astéroïde. Continuer à gagner en expérience sur des technos qui ne seront pas tout à fait celles qui seront utilisées pour de telles missions avec des modules habités dont l'architecture et le design intérieur seront également très différents, c'est une vraie perte de temps et d'argent. C'est un peu comme si on testait un monospace aménagé sachant qu'on partira avec un camping car. Dans le domaine du vol spatial habité, on sait tous que les systèmes doivent être qualifiés en vol dans un contexte et une durée au moins égale à celle prévue pour la mission. Il serait donc plus cohérent de concevoir la prochaine grande mission (Mars par exemple ...) de façon aussi précise que possible et de tester ENSUITE en LEO le même module habité qui sera utilisé pour cette mission.
L'ISS ? A mon sens, elle n'a aucun avenir au-delà de 2020 ...
A+,
Argyre
Attention, l'ISS n'est pas conçue pour l'autonomie requise pour une mission longue durée de type mission martienne ou mission vers un astéroïde. Continuer à gagner en expérience sur des technos qui ne seront pas tout à fait celles qui seront utilisées pour de telles missions avec des modules habités dont l'architecture et le design intérieur seront également très différents, c'est une vraie perte de temps et d'argent. C'est un peu comme si on testait un monospace aménagé sachant qu'on partira avec un camping car. Dans le domaine du vol spatial habité, on sait tous que les systèmes doivent être qualifiés en vol dans un contexte et une durée au moins égale à celle prévue pour la mission. Il serait donc plus cohérent de concevoir la prochaine grande mission (Mars par exemple ...) de façon aussi précise que possible et de tester ENSUITE en LEO le même module habité qui sera utilisé pour cette mission.
L'ISS ? A mon sens, elle n'a aucun avenir au-delà de 2020 ...
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Si vous avez du temps devant vous, voici les documents sur lesquels s'appuyait M suffrédini lors de la Nasa Advisory Council (.pdf): http://www.nasa.gov/pdf/707197main_Suffredini_ISS_NAC_20121114.pdf
Sidjay- Messages : 17121
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Et pour améliorer ce rendement que peut-on imaginer ? Un équipage plus nombreux ? Je ne sais pas quelle est la capacité maximale de l'ISS...
Une répartition différente avec par exemple la moitié du personnel de bord qui se consacre uniquement aux tâches de maintenance (est-ce suffisant ?) et l'autre moitié uniquement sur des tâches scientifiques ?
Une répartition différente avec par exemple la moitié du personnel de bord qui se consacre uniquement aux tâches de maintenance (est-ce suffisant ?) et l'autre moitié uniquement sur des tâches scientifiques ?
D@vid- Messages : 422
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Maurice a écrit:montmein69 a écrit:Sauf qu'on pourrait assez rapidement être "hors conditions de sécurité pour les occupants".
Si à chaque réveil ... il faut s'attendre à embarquer d'urgence dans une capsule pour une évacuation en catastrophe .... bonjour le stress :affraid:
Justement, un des enjeux étant de mettre en place des procédures de maintenance préventive pour ne pas en arriver là.
Par définition .... la panne est quasi imprévisible .... et il faut la gérer au mieux quand elle se produit.
Parce qu'il y a déjà des "échanges standard préventifs" qui font partie des tâches incombant aux astronautes. Et ils sauront répondre au joint ou à la pompe qui "tombe en rade" plus rapidement que prévu.
D'autres pannes sont plus insidieuses et potentiellement plus dangereuses : exemple le générateur d'oxygène ou le dispositif pour éliminer le CO2 (même s'il y a des cartouches de secours).
Diffiicle d'anticiper .... et aussi de réparer dans l'urgence s'il y a un gros risque pour l'équipage.
En laissant vieillir des installations .... on risque plus d'enchainer sur une évacuation de la station, que sur un entrainement au dépannage.
Je ne crois pas qu'on puisse trop jouer avec cela .... Car leur "guimbarde brinquebalante" ils seraient dedans et elle "roule" à 28 000 km/h dans le vide spatial. On peut à ce sujet se rappeler les dernières missions dans une station MIR en fin de vie .....
Quant au stress engendré à cette occasion c'est également un paramètre qu'il faudra un jour savoir gérer si nous voulons réaliser des missions très longue durées.
montmein69- Donateur
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a propos, c'est le 20 novembre 1998 qu'une fusée Proton decollait de Baïkonour avec le 1er module de l'ISS, Zarya
14 ans déja :)
[Sidjay: Rapatriement de ce message vers un sujet plus enclin avec l'actualité. ;)]
14 ans déja :)
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