Objets quittant le système solaire

Nous connaissons bien les cinq sondes spatiales quittant le système solaire. Mais elles ne sont pas seules.

Cinq autres objets, dont quatre étages supérieurs sont aussi sur une trajectoire hyperbolique dans le référentiel héliocentrique :
https://twitter.com/marsrader/status/999689096191606784

Certes, mais la prochaine étoile n'est pas tout à côté. Ce serait intéressant d'envoyer quelques sondes en limite du système solaire me semble-t-il. Pour l'instant, nous ne connaissons rien de ces environnements.

À quoi correspond le dernier objet de la liste ?

Fabien0300 a écrit:À quoi correspond le dernier objet de la liste ?

D'après l'appellation il doit s'agir de masselottes qui ont été "larguées" pour annuler la rotation en roulis de la sonde (spin) qui a du être donné lors de la séparation avec l'étage supérieur.
Voire sur cette page wiki pour l'explication complète:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Yoyo_(astronautique)

Ça répond parfaitement. Merci Syl35

Avec les moyens modernes, ça serait quand même bien qu'on expédie une sonde a haute vélocité ayant pour but de quitter au plus vite le système solaire pour être encore "vivante" lorsqu'elle en sort afin de transmettre les données d'observation.
Un successeur de plus a Pioneer puis Voyager.
On serait capable de faire un truc qui dépasserait Voyager dans moins de 40 ans aujourd'hui, et qui irait au moins deux fois plus vite.
On pourrait même tabler sur 5 ou 6 fois plus vite avec un moteur ionique moderne, et un parcours de fronde très étudié (donc long au départ...) pendant lesquels on utiliserait l'effet Oberth.
Avec des instruments modernes + les débits d'aujourd'hui, on pourrait collecter des données inestimables dans la compréhension de notre système solaire.
Pour un coup raisonnable (moins de 5G$).


[mod]Message sans rapport avec Bradford Smith, déplacé dans un sujet plus en rapport...
David L.[/mod]

Carcharodon a écrit:
Avec des instruments modernes + les débits d'aujourd'hui, on pourrait collecter des données inestimables dans la compréhension de notre système solaire.
Pour un coup raisonnable (moins de 5G$).

Ce serait sans aucun doute plebiscité par les scientifiques. Mais des missions robotiques à 5G$ ..... çà n'est quand même pas si fréquent que cela.
Et côté US , l'assemblage d'un LOP-Gateway pour orbiter en NRHO .... avec quelques vols de SLS(avec Orion la plupart du temps) pour mettre tout en place  ... puis les missions de ravitaillement et de relève d'équipage de cette station orbitale lunaire ..... cela risque de ne laisser que des fonds de tiroir pour les missions robotiques ... quelques cubesats peut-être   :roll:  (humour bien sûr pour les quatre derniers mots)

Carcharodon a écrit:Avec les moyens modernes, ça serait quand même bien qu'on expédie une sonde a haute vélocité ayant pour but de quitter au plus vite le système solaire pour être encore "vivante" lorsqu'elle en sort afin de transmettre les données d'observation.
Un successeur de plus a Pioneer puis Voyager.
On serait capable de faire un truc qui dépasserait Voyager dans moins de 40 ans aujourd'hui, et qui irait au moins deux fois plus vite.
On pourrait même tabler sur 5 ou 6 fois plus vite avec un moteur ionique moderne, et un parcours de fronde très étudié (donc long au départ...) pendant lesquels on utiliserait l'effet Oberth.
Avec des instruments modernes + les débits d'aujourd'hui, on pourrait collecter des données inestimables dans la compréhension de notre système solaire.
Pour un coup raisonnable (moins de 5G$).

5 Md$ pour une telle mission, ça n'a pas de sens. C'est plus du double du coût initial de missions de type flagship alors que les Voyager fonctionnent encore... Explorer les limites du système solaire ne figure pas dans les priorités des différents decadal survey, donc aucun risque qu'un tel budget soit affecté à cet objectif.

5 Md$, ça finance un orbiteur d'Uranus et un autre pour Neptune. Et dans les priorités, il y a aussi l'étude des lacs de Titan, les geysers d'Encelade...

Ce sont aussi des années de voyage, ce qui condamne les vols habités pour ces destinations. Ensuite le problème du coût des missions est bien entendu connu, rengaine, mais chaque sonde a son propre public et surtout j'ai l'impression qu'avec un peu de vulgarisation à tous les niveaux, le spatial devient petit à petit populaire, est-ce juste une impression ?

Tant qu'on aura pas les budgets, on aura pas les sondes, c'est une certitude.

Un peu de vulgarisation :  ;)

Largeur Océan Pacifique :	10 000 km	Proxima Centaurus :	40 000 000 000 000 km
Un pied d'enfant dans l'eau :	0,10 m	Lune :	400 000 km

katalpa a écrit:Ce sont aussi des années de voyage, ce qui condamne les vols habités pour ces destinations.

Il n'y a pas de rapport direct ce me semble. Les destinations ouvertes aux vols habités -dans un proche immédiat - se réduisent à peu. La Lune et ses orbites NRHO, peut-être un astéroïde s'il est proche et pas trop rapide. Même Mars ... ou les nuages vénusiens ce n'est pas dans la poche et bien malin qui sait quand.
Explorer notre système solaire lointain .... cela sera l'affaire de sondes et de robotique pour tréééééééééés longtemps encore . :sage: