Char à voile vénusien

Venus Landsailing Rover


 
Un projet curieux de char à voile robotisé pour explorer Vénus.
Effectivement cela peut paraitre étrange d’imaginer de se déplacer sur Vénus en utilisant les vents, qui sont très lents. Toutefois à y réfléchir un peu plus, cela serait possible à condition de ne pas être pressé.  En effet les vents y sont très lents, mais l’atmosphère y est très dense ce qui permettrait tout de même une force propulsive conséquente.
Bien sûr il vient tout de suite à l’esprit, les conditions épouvantables qui règnent sur cette planète… mais épouvantables pour qui ? Pour des astronautes qui s’y poseraient, mais pour de la mécanique et maintenant de l’électronique : Non !
En effet il existe maintenant des composants électroniques capables de supporter des températures de l’ordre de 450°C  comme celles qui règnent sur Vénus, et en particulier des cellules photovoltaïques .
Certes, vu l’opacité de l’atmosphère vénusienne, la puissance électrique produite resterait faible,  mais tout de même suffisante pour un fonctionnement au ralenti : or comme les déplacements seraient lents, les décisions de la robotique embarquée pourraient l’être aussi.

Certes a température et la pression sont un problème sur Venus, maisne négligeons pas les composés de l'atmosphère. il me semble que les sondes soviétiques n'ont résisté que quelques minutes à la surface, attaqués de toute part par les composés sulfureux de Venus.

Les composés sulfureux sont quasiment absents au niveau du sol, et il faudrait plusieurs mois pour attaquer la coque (l'acide est principalement dans la haute atmosphère, il est évaporé vers une vingtaine de km de haut).

Et puis de nouvelles technologies promettent un bel avenir à l'exploration de Vénus, notamment des semi-conducteurs qui fonctionnent (lentement) à des températures de l'ordre de 500-600°C. Autrement dit, plus besoin de climatisation pour la plupart des éléments électroniques ! On attend d'ailleurs quelques résultats intéressants sur le sujet cette année.

Space Opera a écrit:Les composés sulfureux sont quasiment absents au niveau du sol, et il faudrait plusieurs mois pour attaquer la coque (l'acide est principalement dans la haute atmosphère, il est évaporé vers une vingtaine de km de haut).

Et puis de nouvelles technologies promettent un bel avenir à l'exploration de Vénus, notamment des semi-conducteurs qui fonctionnent (lentement) à des températures de l'ordre de 500-600°C. Autrement dit, plus besoin de climatisation pour la plupart des éléments électroniques ! On attend d'ailleurs quelques résultats intéressants sur le sujet cette année.

Merci Space Opera pour ces informations  qui devancent et complètent largement ce post suivant de ma part :

 
Effectivement il existe dans l’atmosphère vénusienne entre 50 et 70 km  des gouttelettes d’acide sulfurique  en suspension et aussi de l’acide chlorhydrique  qui sont corrosifs.
Mais pour des chimistes avertis, cela n’a rien non plus d’effrayant, on sait s’en protéger avec des revêtements adéquats … sinon il n’existerait pas d’industries chimiques  pour la production de ces acides.
Comme  de toute façon les sondes soviétiques n’étaient pas destinées à durer très longtemps – la technologie de l’époque pour l’électronique ne le permettant pas – il n’y avait pas besoin de rechercher une bonne protection anticorrosion… ce qui aurait déjà été possible à cette époque si on s’en était donné la peine.

Je relèverai le point capital de ton post : " plus besoin de climatisation pour la plupart des éléments électroniques ! "
Cela ouvre tout un champ à l’exploration robotisée  de Vénus ... et pourquoi pas plus tard à son exploitation !

Oui, l'exploration de Vénus et Mercure est très importante ; peut-être réussira-t-on à exploiter l'acide sulfurique de Vénus ; mais surtout Vénus est une planète 'd'à-côté, comme Mercure... on peut y aller rapidement alors que Jupiter, c'est déjà 10 ans de voyage. Si les terriens veulent un jour habiter sur une autre planète (y installer des bases spatiales), je pense que ces deux planètes sont importantes.
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Pour ce qui est de Vénus, je pense bien sûr à la production d'énergie solaire, mais mon avis est que notre avenir passe par des bases spatiales en orbite ou dans l'espace plus que par des bases au sol. Un(e) cosmonaute posant le pied sur Vénus, ce n'est pas demain la veille, certes, mais nous avons d'autres arguments pour coloniser cette planète avec des robots et exploiter les ressources locales, c'est ce que les européens ont fait avec les colonies sur divers continents avant que bien des peuples se révoltes et demandent à avoir les même droits que "les blancs".
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Enfin, sur Vénus, pas trop de problème social si ce n'est que les colons deviendront des vénusiens qui voudront leur autonomie... de la à parler d'un peuple vénusiens qui demande son indépendance politique à la Terre, c'est bien sûr encore de la SF... mais commençons donc par envoyer des robots pour explorer avant d'envoyer ceux qui exploiteront les richesses de Vénus.
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Je plussoye aux mots de Bigelow qui veut des hôtels touristiques dans l'espace. Enfin, l'orbite de Vénus vaut celle de Mars, même si son atmosphère n'est pas accueillante ! Et sa "conquête" serait une grande et belle chose... quelque chose de neuf dans les programmes terriens.