[Livre] "fifty years of european cooperation in space: Building on its past, ESA shapes the future"

FIFTY YEARS OF EUROPEAN COOPERATION IN SPACE Building on its past, ESA shapes the future

by John Krige

EAN/ISBN : 97820701020297
Number of pages : 544 p
Publication: 06/2014
35.00 €

This book details fifty years of European collaboration in space from the origins of the programme in 1964 to its rich complexity today. It charts the early moves by scientific statesmen and governments to establish not one, but two organisations, ESRO for science and later applications and ELDO for launchers.

The tight financial constraints on ESRO, the tribulations of ELDO's launcher, and a major tilt towards close technological cooperation with NASA in the early 1970s led to the formation of a single organisation in 1975, ESA.

ESA embarked on developing a new European launcher under French leadership (Ariane), and a human-rated capsule for scientific experiments to fit in the Space Shuttle's cargo bay under German leadership (Spacelab).  Its science programme was put on a secure institutional footing and it launched a number of applications programmes. The 1980s are marked by the spectacular success of Ariane, the consolidation of a human presence in space through Spacelab and collaboration in the International Space Station, the development of a new framework for rationalising space science and bruising disputes over engaging users to operate application satellites. The global upheavals of the 1990s, the interest of  the private sector in space, and an awareness of the value of space-based systems to civil society and military action on the ground obliged ESA to refashion itself again. New partnerships were forged. The launcher fleet was expanded to include the Russian Soyuz and the Italian-led Vega, a single European Astronaut Corps was created, and major new programmes for Earth observation (GMES) and satellite navigation (Galileo) were embarked on in cooperation with the European Union. The history of Europe's presence in space is above all a history of political will, of industrial development, and of the consolidation of extensive scientific, technological and managerial competencies to construct a global space power that could compete and collaborate from a position of strength with the US and the USSR/Russia, while adapting to the changing demands of a new geopolitical world order in the 21st century.

Publisher: http://www.editions-beauchesne.com/product_info.php?cPath=72_112&products_id=1053

Bien le bonsoir spaceman.
Bien évidemment ton message pose quelques problèmes de forme.  Par conséquent merci de modifier ton message, en remplaçant le titre actuel par une version francophone et aussi claire que possible. Merci également de joindre un petit résumé en français. Merci. ;)

Ah, désolé. Réflexe automatique (je n'évolue qu'en anglais niveau spatial!).
Je ne peux pas changer le titre du livre vu qu'il est édité en anglais, cela pourrait induire les membres du forum en erreur, non?

Traduction: 50 ans de coopération spatiale européenne: Se basant sur son passé,  l'ESA dessine son avenir.

Ce livre détaille cinquante ans de collaboration européenne dans l'espace depuis les origines du programme, en 1964, de sa riche complexité d'aujourd'hui. Il retrace les premières initiatives par les scientifiques d'état et les gouvernements à établir non pas une, mais deux organisations, l'ESRO pour la science et les applications ultérieures et ELDO pour les lanceurs.


Les contraintes financières serrées sur l'ESRO, les tribulations de lanceur de ELDO, et une inclinaison importante de la coopération technologique étroite avec la NASA dans les années 1970 a conduit à la formation d'une organisation unique en 1975, l'ESA.

Pour la suite c'est de la traduction Google:

L'ESA a lancé le développement d'un nouveau lanceur européen sous la direction de français (Ariane), et une capsule humain-classé pour des expériences scientifiques pour s'intégrer dans la soute de la navette spatiale sous direction allemande (Spacelab). Son programme scientifique a été mis sur un pied institutionnel sûr et il a lancé un certain nombre de programmes d'applications. Les années 1980 sont marquées par le succès spectaculaire d'Ariane, la consolidation de la présence humaine dans l'espace par Spacelab et la collaboration dans la Station spatiale internationale, le développement d'un nouveau cadre pour la rationalisation de la science et de contusions espace différends sur la participation des utilisateurs à exploiter des satellites d'application. Les bouleversements mondiaux des années 1990, l'intérêt du secteur privé dans l'espace, et une prise de conscience de la valeur des systèmes spatiaux à la société civile et l'action militaire sur le terrain obligé ESA de se remodeler à nouveau. De nouveaux partenariats ont été forgés. La flotte de lanceurs a été élargi pour inclure le russe Soyouz et Vega dirigée par l'Italie, un seul Corps des astronautes européens a été créé, et de nouveaux programmes majeurs pour l'observation de la Terre (GMES) et de navigation par satellite (Galileo) ont été lancés dans la coopération avec l'Union européenne . L'histoire de la présence de l'Europe dans l'espace est avant tout une histoire de volonté politique, de développement industriel et de la consolidation de vastes compétences scientifiques, technologiques et de gestion pour construire une puissance spatiale mondiale qui pourrait rivaliser et de collaborer à partir d'une position de force avec l'États-Unis et l'URSS / Russie, tout en s'adaptant à l'évolution des besoins d'un nouvel ordre géopolitique mondial au 21e siècle.

Cette rubrique m'amène à une réflexion personnelle: la France est le deuxième contributeur à l'ESA (23% tout de même), juste derrière l'Allemagne. Et quand un livre sort sur l'agence, ou le spatial européen, en anglais, l'ESA pourrait prévoir une traduction, en accord avec l'auteur, que se soit en français, en allemand ou en italien (les 3 principaux contributeurs), voire les autres langues (il ne doit pas manquer de traducteurs dans cette agence). Les contribuables européens ne sont pas tous anglophones (loin de là), et une traduction ne pèserait pas lourd sur les 4 milliards et quelques d'euro de budget annuel. On sait très bien qu'étant donné le peu d'exemplaires vendus des livres astronautiques, un éditeur ne se lancera pas dans ce créneau.

Lunarjojo a écrit:On sait très bien qu'étant donné le peu d'exemplaires vendus des livres astronautiques, un éditeur ne se lancera pas dans ce créneau.

Et donc l'ESA ne le fera pas...tu réponds donc à ta réflexion.
J'ajoute que pour un livre:
1. Il faut des sous (certains n'en n'ont plus: NASA).
2. Personne ne rentrera dans ses fonds car c'est un marché de niche et donc:
3. L'espace n'intéresse personne (ou si peu)
4. Les gens ne veulent plus de bouquins (là, j'ai des exemples à la pelle: même si tu veux les donner, cela prend trop de place, c'est trop lourd, c'est invendable etc...).

Spaceman a écrit:

Lunarjojo a écrit:On sait très bien qu'étant donné le peu d'exemplaires vendus des livres astronautiques, un éditeur ne se lancera pas dans ce créneau.

Et donc l'ESA ne le fera pas...tu réponds donc à ta réflexion.
J'ajoute que pour un livre:
1. Il faut des sous (certains n'en n'ont plus: NASA).
2. Personne ne rentrera dans ses fonds car c'est un marché de niche et donc:
3. L'espace n'intéresse personne (ou si peu)
4. Les gens ne veulent plus de bouquins (là, j'ai des exemples à la pelle: même si tu veux les donner, cela prend trop de place, c'est trop lourd, c'est invendable etc...).

Titre que je soumets humblement : "Cinquante ans de coopération européenne dans l'espace: réflexion sur son passé, l'ESA façonne l'avenir".
Nous sommes un forum francophone...
1. Il faut des sous (certains n'en n'ont plus: NASA). Faux. La NASA a des sous. Sinon elle ne continuerait pas à développer SLS et Orion.

4. Les gens ne veulent plus de bouquins (là, j'ai des exemples à la pelle: même si tu veux les donner, cela prend trop de place, c'est trop lourd, c'est invendable etc...). Fausse idée aussi. Il existe aujourd'hui des solutions pour faire imprimer en quantité limitée et en numérique de belle qualité des livres pour des sommes relativement modiques. L'espace intéresse beaucoup de monde, et on peut faire imprimer à compte d'auteur et en numérique un petit nombre d'exemplaires (50) quitte à rééditer si la demande est plus forte, avec de plus un prix de réédition minoré de 10%.

L'ESA sort déjà des livres et des fascicules, ça serait étrange qu'elle sponsorise un livre dont elle n'a pas supervisé la rédaction. Son contenu n'engage que son auteur, et pas l'ESA.

Goldmoon a écrit:
Titre que je soumets humblement : "Cinquante ans de coopération européenne dans l'espace: réflexion sur son passé, l'ESA façonne l'avenir".
Nous sommes un forum francophone...

Oui, et alors? La plupart des documents imprimés ou numériques sont en anglais...C'est peut-être regrettable mais c'est comme ça.

Goldmoon a écrit:
1. Il faut des sous (certains n'en n'ont plus: NASA). Faux. La NASA a des sous. Sinon elle ne continuerait pas à développer SLS et Orion.

Quel est le rapport entre la publication d'ouvrages et le développement d'une fusée et d'une capsule? Et si la NASA devait choisir, ce qu'elle fait, elle mettrait ses sous dans la fusée plutôt que dans des livres. D'ailleurs, le nombre de publications s'est réduit comme peau de chagrin ces dernières années. L'History Office a des sous pour financer des manuscrits mais plus tellement pour les publier. Par contre la division Aéronautique publie des bouquins mais elle ne communique pas sur ce qu'elle publie. Allez comprendre....

Goldmoon a écrit:
4. Les gens ne veulent plus de bouquins (là, j'ai des exemples à la pelle: même si tu veux les donner, cela prend trop de place, c'est trop lourd, c'est invendable etc...). Fausse idée aussi. Il existe aujourd'hui des solutions pour faire imprimer en quantité limitée et en numérique de belle qualité des livres pour des sommes relativement modiques. L'espace intéresse beaucoup de monde, et on peut faire imprimer à compte d'auteur et en numérique un petit nombre d'exemplaires (50) quitte à rééditer si la demande est plus forte, avec de plus un prix de réédition minoré de 10%.

Ben si c'était le cas, pourquoi n'y a-t-il pas d'ouvrages en français?
Je signale aussi que le livre est un produit de luxe (dixit les éditions Delcourt) et que le citoyen Français achète en moyenne un livre par an (dixit Delcourt).
Et essaie de revendre des livres (ce qui était le sujet de la citation), je te souhaite bonne chance (merci la poste) - sauf s'il s'agit d'une première édition, dédicacée, de préférence par un auteur décédé...

Les éditions Beauchesne sortiront en début d'année 2015 un ouvrage dans la même collection sur la contribution française. Cet ouvrage sera en français. Contents?

Spaceman"]

Lunarjojo a écrit:On sait très bien qu'étant donné le peu d'exemplaires vendus des livres astronautiques, un éditeur ne se lancera pas dans ce créneau.

Et donc l'ESA ne le fera pas...tu réponds donc à ta réflexion.

Un éditeur est une entreprise commerciale, qui doit dégager des bénéfices, et pour cela faire attention à ses choix éditoriaux. L'ESA, pour presque sa totalité, reçoit des subventions des états, eux mêmes payés en partie par les contribuables européens. 0,000 et quelques % de leur budget pour l'information de ces mêmes contribuables ne me parait pas exagéré. Ne pleurons pas ensuite si presque plus personne ne s'intéresse aux sciences en général, et à l'astronautique en particulier. Mais il est vrai que le rôle d'un contribuable, c'est de payer...