Famine sur nos fréquences radio électriques !
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Les radio amateurs qui ont fait placer leur premier satellite en orbite en 1961 OSCAR-1 grâce à un lanceur Thor Agena en
passager fille, on dit "piggy bag", d'un satellite militaire Discovery (Corona), se sont vus attribuer des gammes de
fréquences sous différents statuts. Ils ont des gammes de fréquences en propriétaire seul (VHF), en propriétaire avec des
utilisateurs secondaires (HF), en utilisateurs secondaires (UHF SHF USHF) etc.
Ces distributions se font lors de récurrents et brutaux "mercato" à l'ONU sous le vocable WARC (Word Administration Radio
Conference). Les radio amateurs y disposent d'un "strapontin" pour défendre leurs droits.
Malheureusement devant la raréfaction des places libres sur le spectre des fréquences radio électrique, je devrais même parler
de famine, les emplacements à statuts secondaires des radio amateurs se rétrécissent continuellement. Les besoins civils privés
augmentent et par exemple la bande que j'ai utilisé des 2400 MHz est maintenant presque entièrement occupée pour le WiFi. Côté
spatial c'est pareil ; la bande de fréquence autour des 1250 MHz est maintenant presque occupée entièrement pour le réseau GPS
Galileo européen, etc.
Ajoutons à ces problèmes ceux produits par des systèmes de géolocalisations comme en France le système SYLEDIS qui grève notre
bande UHF (430 MHz) dans certaines régions ; vous comprenez le problème.
Pour gonfler un peu nos plumes nous avons eu l'idée de nous allier aux universités qui n'ont aucun accès aux fréquences radio
radio en leur offrant d'utiliser celles qui nous restent avec les projets de MicroSat universitaires. Les universités plus
notre réputation dans le spatial arrivent encore à nous aider, mais vous vous doutez que la pression commerciale est énorme.
Les militaires, qui nous soutenaient en nous offrant une partie de leurs attributions, sont à leur tour obligés de vendre au
mieux disant des pans entier de fréquences, surtout dans les UHF et SHF et même USHF et nous, nous devons nous contenter de
gamme de fréquences que personne ne sait encore utiliser > 50 GHz.
Je me demande, si cela continue comme ça, si nos émetteurs du futur ne seront pas des tubes à RAYON X ! Je ne vous ais pas
parlé des installations dans nos maisons ou appartements des réseaux numériques sans WiFi c'est à dire sur courant porteur
CPL, une véritable usine à brouillage de nos récepteurs radio...
Bref, en fait vous vous en doutez les radio amateurs du service par satellites ne sont qu'un symptôme. Le problème ce sont les
énormes besoins de bande passante et notre insatiable besoin d'information.
A certain moment il me prend comme une vague de nostalgie et je me revois avec mon manipulateur de code Morse émettant sur
ondes courtes (HF) vers l'autre bout du monde en liaison directe ou par relai satellitaire (à défilement) en VHF.
Le modèle échelle 1 du premier satellite radio amateur fabriqué par des radio amateurs américains. (Doc AMSAT USA 1961)
La station radio d'Astro-notes chez lui à Porticcio. Trafic HF, VHF UHF SHF et satellites (Amateurs, NOAA, Meteor) [Doc de l'auteur]
passager fille, on dit "piggy bag", d'un satellite militaire Discovery (Corona), se sont vus attribuer des gammes de
fréquences sous différents statuts. Ils ont des gammes de fréquences en propriétaire seul (VHF), en propriétaire avec des
utilisateurs secondaires (HF), en utilisateurs secondaires (UHF SHF USHF) etc.
Ces distributions se font lors de récurrents et brutaux "mercato" à l'ONU sous le vocable WARC (Word Administration Radio
Conference). Les radio amateurs y disposent d'un "strapontin" pour défendre leurs droits.
Malheureusement devant la raréfaction des places libres sur le spectre des fréquences radio électrique, je devrais même parler
de famine, les emplacements à statuts secondaires des radio amateurs se rétrécissent continuellement. Les besoins civils privés
augmentent et par exemple la bande que j'ai utilisé des 2400 MHz est maintenant presque entièrement occupée pour le WiFi. Côté
spatial c'est pareil ; la bande de fréquence autour des 1250 MHz est maintenant presque occupée entièrement pour le réseau GPS
Galileo européen, etc.
Ajoutons à ces problèmes ceux produits par des systèmes de géolocalisations comme en France le système SYLEDIS qui grève notre
bande UHF (430 MHz) dans certaines régions ; vous comprenez le problème.
Pour gonfler un peu nos plumes nous avons eu l'idée de nous allier aux universités qui n'ont aucun accès aux fréquences radio
radio en leur offrant d'utiliser celles qui nous restent avec les projets de MicroSat universitaires. Les universités plus
notre réputation dans le spatial arrivent encore à nous aider, mais vous vous doutez que la pression commerciale est énorme.
Les militaires, qui nous soutenaient en nous offrant une partie de leurs attributions, sont à leur tour obligés de vendre au
mieux disant des pans entier de fréquences, surtout dans les UHF et SHF et même USHF et nous, nous devons nous contenter de
gamme de fréquences que personne ne sait encore utiliser > 50 GHz.
Je me demande, si cela continue comme ça, si nos émetteurs du futur ne seront pas des tubes à RAYON X ! Je ne vous ais pas
parlé des installations dans nos maisons ou appartements des réseaux numériques sans WiFi c'est à dire sur courant porteur
CPL, une véritable usine à brouillage de nos récepteurs radio...
Bref, en fait vous vous en doutez les radio amateurs du service par satellites ne sont qu'un symptôme. Le problème ce sont les
énormes besoins de bande passante et notre insatiable besoin d'information.
A certain moment il me prend comme une vague de nostalgie et je me revois avec mon manipulateur de code Morse émettant sur
ondes courtes (HF) vers l'autre bout du monde en liaison directe ou par relai satellitaire (à défilement) en VHF.
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